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| Cyril Veken a traduit cette conférence à partir du texte anglais, établi en 1966 pour sa publication. | |
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       On a essayé de me convaincre cet après-midi qu'un auditoire de langue anglaise pourrait ne pas apprécier mon accent et que, de plus, le fait de parler anglais risquait de compromettre ce qu'on pourrait appeler la transmission de mon message. C'est pour moi un véritable cas de conscience car agir autrement serait tout à fait contraire à la conception du message qui est la mienne, du message, comme je vous le dirai tout à l'heure, du message linguistique. On parle beaucoup aujourd'hui de message : on dit par exemple qu'à l'intérieur de l'organisme, une hormone est un message, ou bien encore qu'un rayon lumineux lancé vers un avion ou émis d'un satellite constitue un message, etc. Mais avec le langage le message est d'un tout autre ordre. Le message, notre message, nous vient dans tous les cas de l'Autre, ce par quoi j'entends “du lieu de l'Autre”. Il ne s'agit évidemment pas de l'autre ordinaire, l'autre avec un a minuscule et c'est pourquoi j'écris cet Autre dont je suis en train de vous parler, avec un A majuscule. Étant donné, qu'ici, à Baltimore, l'Autre s'exprime naturellement en anglais, ce serait réellement me faire violence de parler français. Mais la question que soulevait mon interlocuteur de cet après-midi, à savoir, outre la difficulté, le ridicule auquel je m'exposais en parlant anglais, constitue un argument de poids. Je sais par ailleurs qu'il y a parmi vous de nombreux francophones qui ne comprennent pas du tout l'anglais, et pour qui le fait que je parle en anglais donnait un sentiment de sécurité ; mais je ne suis pas sûr de vouloir leur laisser ce sentiment de sécurité, aussi vous parlerai-je également un petit peu en français. Permettez-moi de commencer par quelques mots sur la structure, le thème de notre rencontre. Il se peut ue cette notion de structure soit utilisée avec beaucoup d’erreurs, de confusion, et de façon de plus en plus approximative, et je crois que le mot ne tardera pas à connaître une certaine vogue. Quant à moi, il en va différemment, car j'utilise le terme depuis longtemps déjà, depuis le début de mon enseignement. La raison pour laquelle ma position sur ce point n'est pas davantage connue, tient à ce que je m'adresse exclusivement à un auditoire très particulier, à savoir un auditoire de psychanalystes, ce qui ne va pas sans difficultés car les psychanalystes ont réellement idée de ce dont je leur parle et de la difficulté particulière que cela représente pour quiconque pratique la psychanalyse. Pour les psychanalystes, qui ont justement affaire avec le sujet, le sujet est loin d'être une chose simple. Dans le cas présent, je souhaite éviter les malentendus, les méconnaissances de ma position. Je me vois contraint d'employer ce mot français car il n'a pas d'équivalent en anglais. Méconnaissance implique précisément la notion de sujet et j'ai été mis en garde de ce que parler du «sujet» devant un auditoire de langue an glaise pouvait avoir de difficile. Mé-connaissance, ce n'est pas méconnaître ma subjectivité et ce dont il s'agit, c'est précisément du statut de la question de la structure. Lorsque j'ai commencé à enseigner la psychanalyse, j'ai perdu une partie de mon auditoire parce que je m'étais rendu compte depuis longtemps du fait que, si l'on ouvre au hasard un ouvrage de Freud, et tout particulièrement un de ceux qui ont trait à l'inconscient, alors on peut être assuré — il ne s'agit pas d'une probabilité, même forte, mais d'une certitude —, de tomber sur une page où il ne s'agit pas simplement de mots (ce qui est naturel pour un livre qui est toujours fait de mots, des mots imprimés), mais où les mots sont l'objet à travers lequel on cherche à avoir accès à l'inconscient. Il 
        ne s'agit pas non plus du sens des mots mais de leur substance même, 
        de leur aspect matériel. Une grande partie des spéculations 
        de Freud porte sur le jeu de mots dans le rêve ou sur le lapsus 
        ou ce qu'en français nous appelons calembours ou homonymes ou encore 
        sur la division d'un mot en parties dont chacune prise à part acquiert 
        on sens nouveau après cette mise en pièces. Il est curieux 
        de remarquer, même si la chose n'est pas absolument démontrée, 
        que l'inconscient n'a pas d'autre matériau que des mots. Je l'ai 
        dit, il n'y a pas de preuve à cela et il s'agit donc d'une très 
        forte vraisemblance mais je n'ai, en revanche, jamais dit que l'inconscient 
        était un assemblage de mots mais au contraire que l'inconscient 
        est stucturé de façon très précise. Je ne 
        crois pas qu'il y ait un mot anglais pour dire cela mais il est nécessaire 
        d'avoir ce terme présent à l'esprit lorsque nous parlons 
        de la structure et disons que l'inconscient est structuré comme 
        un langage. Qu'est-ce que cela veut dire ? Ce 
        n'est pas seulement parce que le matériau de l'inconscient est 
        un matériau linguistique ou, comme nous le dirions en français 
        langagier, que l'inconscient est stucturé comme un langage. La 
        question que pose l'inconscient est un problème qui touche au point 
        le plus sensible de la question du langage c'est-à-dire à 
        la question du sujet. On ne peut se contenter d'identifier le sujet au 
        locuteur ou au pronom personnel de la phrase. En français, l’énoncé 
        correspond exactement à la phrase mais il y a plusieurs énoncés 
        dans lesquels il n'y a pas de référence de qui prononce 
        l'énoncé, du sujet de l’énonciation. Lorsque je dis 
        il pleut, le sujet de l’énonciation ne fait pas partie de l'énoncé. 
        En tout cas, il y a là une difficulté. Le sujet ne peut 
        pas toujours non plus être identifié avec ce que les linguistes 
        appellent shifter (les éléments du langage comme moi, ici, 
        maintenant, qui renvoient à la situation d'énonciation). Très 
        tôt ce matin, tandis que je réfléchissais à 
        ce j'allais vous dire, je voyais le jour se lever sur Baltimore et c'était 
        un moment très intéressant car il ne faisait pas encore 
        tout à fait jour, une enseigne au néon m'indiquait toutes 
        les minutes que l'heure avait changé et évidemment la circulation 
        automobile était déjà importante. Et je me suis fait 
        la remarque que tout ce que je voyais, oui, tout à l'exception 
        de quelques arbres au loin, était le résultat de pensées, 
        de pensées toujours actives dans lesquelles le rôle des sujets 
        n'était pas si évident que cela. En tout cas, ce qu'on appelle 
        le dasein pour tenter de définir le sujet, était bien là 
        dans ce spectateur plutôt intermittent ou évanescent. La 
        meilleure image que je puisse donner de ce qu'est pour moi l'inconscient, 
        c'est Baltimore, au petit matin. Cela 
        est vrai aussi en physique et en psychologie, avec l'école appelée 
        Gestalt et la notion de bonne forme dont la fonction était d'articuler, 
        par exemple, une goutte d'eau et des idées plus complexes ; et 
        les grands psychologues et même les psychanalystes sont pleins de 
        l'idée d'une «personnalité totale». De toute 
        façon, c'est toujours l'unité unifiante qui est au premier 
        plan. C'est quelque chose que je n'ai jamais pu comprendre car pour être 
        psychanalyste, je suis aussi un homme et en tant qu'homme, mon expérience 
        m'a montré que la caractéristique principale de la vie humaine, 
        — y compris pour les gens qui sont ici et si vous n'êtes pas d'accord, 
        j'espère que vous lèverez la main pour le dire —, que cette 
        caractéristique est que la vie humaine va, comme on le dit en français, 
        «à la dérive». La vie descend la rivière, 
        touchant une rive de temps en temps, s'arrêtant un moment ici ou 
        là, sans rien comprendre à rien. Et c'est le principe de 
        l'analyse que personne ne comprend rien à ce qui se passe. L'idée 
        de l'unité unifiante de la condition humaine m'a toujours fait 
        l'effet d'un scandaleux mensonge. Ce 
        à quoi nous avons affaire ici est la question des nombres entiers. 
        La question des nombres entiers n'est pas aussi simple que beaucoup le 
        pensent. Bien sûr, il n'est pas difficile de compter. Il suffit, 
        par exemple, d'avoir certains ensembles et une correspondance terme à 
        terme entre les éléments de ces ensembles. Il est vrai, 
        par exemple, qu'il y a autant de gens assis dans cette salle qu'il y a 
        de sièges. Mais il faut bien qu'il y ait la suite des nombres entiers 
        pour qu'on puisse constituer un nombre entier ou ce qu'on appelle un nombre 
        naturel qui n'est d'ailleurs qu'en partie naturel et seulement dans le 
        sens où nous ne comprenons pas son existence. Compter n'est pas 
        un fait empirique et il est impossible de déduire le fait de compter 
        à partir des seules données empiriques. Hume a essayé 
        mais Frege a démontré parfaitement l'ineptie d'une telle 
        tentative. La véritable difficulté tient au fait que tout 
        nombre entier est lui-même une unité. Si je prends deux comme 
        exemple d'unité, les choses sont très agréables. 
        Les hommes et les femmes, par exemple, l'amour plus l'unité. Mais 
        au bout d'un moment, après ces deux-là, plus personne ; 
        peut-être un enfant mais il s'agit d'autre chose et l'engendrement 
        du trois, c'est une autre affaire. Si vous lisez les théories des 
        mathématiciens concernant les nombres, vous trouvez la formule 
        n+1 à la base de toutes ces théories. C'est cette question 
        du 1 en plus qui représente la clef de la genèse des nombres 
        et au lieu de cette unité unifiante que constituerait le deux dont 
        je viens de vous parler, je vous propose de considérer la genèse 
        numérique réelle de ce deux. Arrêtons-nous pour regarder de plus près ce qu'il faut pour que le second répète le premier de sorte que nous ayons une répétition. On ne peut répondre trop hâtivement à cette question. Si vous répondez trop vite, vous répondrez qu'il est nécessaire qu'ils soient identiques. Dans ce cas, le principe du 2 serait le principe de jumeaux. Pourquoi pas de triplés ou de quintuplés ? De mon temps, on enseignait aux enfants qu'il ne fallait pas additionner les serviettes et les torchons, les microphones et les dictionnaires mais la chose est tout à fait absurde puisque nous ne les additionnerions pas si nous n'étions pas capables justement d'additionner des microphones et des dictionnaires ou, comme le dit Lewis Carroll, des choux et des rois. L'identité n'est pas dans les choses mais dans la marque qui rend possible d'additionner ces choses sans considération de leurs différences. La marque a l'effet d'effacer la différence et c'est ce qui nous donne la clef de ce qui se passe pour le sujet, le sujet de l'inconscient, dans la répétition. Car vous savez que ce sujet répète quelque chose de particulièrement signifiant. Le sujet est là, par exemple, dans cette chose obscure que nous appelons parfois le trauma ou la jouissance exquise. Que se passe-t-il ? Si «la Chose» a une existance dans cette structure symbolique, si ce trait unaire est décisif, alors le trait de l'identité est là. Afin que «la Chose» que nous recherchons soit là en nous, il est nécessaire que le premier trait soit effacé, car le trait unaire est une modification. C'est l'élimination de toute différence et, dans ce cas, sans le trait, la première chose est simplement perdue. Pourquoi cette insistance sur la répétition ? Eh bien, parce que par essence, cette répétition en tant que répétition de l'identité symbolique est impossible. De toute façon, le sujet est l'effet de cette répétition pour autant qu'elle nécessite l'oblitération, le fading de la première fondation du sujet, ce qui explique pourquoi le sujet, par définition, se présente toujours comme une essence divisée. Le trait, j'y insiste, est identique mais il assure la seule différence d'identité (non par effet de ressemblance ou de différence mais par la différence d'identité). Ceci est facile à comprendre. Comme nous le disons en français, «je vous numérote» Je vous donne à chacun un numéro, un nombre et ceci rend compte que vous êtes numériquement différents mais rien de plus. Que pouvons-nous proposer à l'intuition pour montrer que le trait peut se rencontrer dans quelque chose qui est à la fois 1 ou 2 ? Considérez le diagramme que j'appelle le huit à l'envers d'après une figure bien connue. On peut considérer, dans ce cas, la ligne comme faite soit d'une, soit de deux lignes. 
 Ce dessin peut être considéré comme la base d'une sorte d'inscription essentielle de l'origine dans le nœud que constitue le sujet. Ceci va beaucoup plus loin que vous ne pourriez le croire à première vue, parce que vous pouvez chercher le genre de surface qui soit capable de recevoir ce genre d'inscription. Vous pouvez peut-être voir que la sphère, ce vieux symbole de la totalité, ne convient pas du tout. Un tore, une bouteille de Klein, une surface en cross-cap sont capables de recevoir une telle inscription, et cette différence est très importante car elle explique plusieurs choses sur la structure de la maladie mentale. Si on peut symboliser le sujet par cette coupure fondamentale, alors de la même manière on peut montrer qu'une coupure dans un tore correspond au sujet névrotique et une coupure sur une surface en cross-cap correspond à un autre genre de maladie mentale. Je ne peux pas vous expliquer tout cela ce soir. Mais pour conclure ce difficile exposé, il me faut maintenant faire la précision suivante. Je me suis contenté de considérer le début de la série des nombres entiers parce que c'est un point intermédiaire entre le langage et la réalité. Le langage est constitué par le même genre de traits unaires que ceux dont je me suis servi pour expliquer le un et le un en plus. Mais, dans le langage, ce trait n'est pas identique au trait unaire car dans le langage nous avons une addition de traits différents. Autrement dit, le langage est fait d'un ensemble de signifiants, par exemple ba, ta, pa, etc., qui constituent un ensemble fini. Chaque signifiant peut être le support du même processus pour ce qui est du sujet et il est très probable que le processus des entiers naturels ne soit qu'un cas particulier de cette relation entre signifiants. La définition de cet ensemble de signifiants est qu'il constitue ce que j'appelle le grand Autre. La différence que permet l'existence du langage est que tout signifiant, contrairement au trait unaire des nombres entiers, n'est qu'exceptionnellement identique à lui-même, précisément du fait que nous avons un ensemble de signifiants et que, dans cet ensemble, un signifiant peut ou non se désigner lui-même. Ceci est bien connu et constitue le principe du paradoxe de Russell. Si vous prenez l'ensemble de tous les éléments qui ne sont pas membres d'eux-mêmes — X n'appartient pas à X —, l'ensemble que vous constituez ainsi vous conduit à un paradoxe qui, comme vous le savez, conduit à une contradiction. En termes simples, ceci signifie que non seulement dans l'univers du discours il n'y a rien qui contienne tout et ici nous trouvons à nouveau le trou, la coupure qui constitue le sujet. Le sujet, c'est l'introduction d'une perte dans le Réel et pourtant rien ne peut introduire ceci, étant donné que, par définition, le Réel est plein. La notion de perte est l'effet produit par l'instance du trait, c'est-à-dire ce qui, par l'intervention de la lettre que vous déterminez, situe al, a2, a3, etc., et ces lieux sont les places pour un manque. Lorsque le sujet prend la place de ce manque, une perte intervient dans le mot et c'est la définition même du sujet. Mais pour l'inscrire, il est nécessaire de la définir dans un cercle que j'appelle l'altérité, le cercle de la sphère du langage. Tout ce qui est langage porte l'empreinte de cette altérité et c'est pourquoi le sujet est toujours une chose évanescente qui court sous la chaîne des signifiants. Car la définition d'un signifiant est ce qui représente un sujet non pas pour un autre sujet mais pour un autre signifiant. C'est la seule définition possible du signifiant en tant qu'il est différent du signe. Le signe est quelque chose qui représente quelque chose pour quelqu'un. Mais le signifiant est quelque chose qui représente un sujet pour un autre signifiant. La conséquence en est que le sujet disparaît, exactement comme dans le cas des deux traits unaires, tandis que sous le second signifiant apparaît ce qu'on appelle le sens ou la signification. Alors apparaissent, à leur tour, les autres signifiants et d'autres significations. La question du désir est que le sujet évanescent s'efforce de se retrouver lui-même au moyen d'une sorte de rencontre avec cette chose miraculeuse que définit le fantasme. Dans sa tentative, le sujet est soutenu par ce que j'appelle l'objet perdu, que j'évoquais au début de cet exposé, et qui est une chose si terrible pour l'imagination. Ce qui est produit ici, et que dans mon vocabulaire j'appelle l'objet a est bien connu de tous les psychanalystes car toute la psychanalyse repose sur l'existence de cet objet particulier. Mais la relation du sujet barré avec cet objet a est la structure que l'on retrouve toujours dans le fantasme qui soutient le désir, pour autant que le désir n'est que ce que j'ai appelé la métonymie de toute signification. Dans cette brève présentation, j'ai essayé de vous montrer que la question de la structure est bien dans la réalité psychanalytique. Je n'ai pourtant rien dit des dimensions qui sont celles de l'Imaginaire et du Symbolique. Il est bien sûr tout à fait essentiel de comprendre comment l'ordre du Symbolique peut pénétrer dans le vécu de la vie mentale mais je ne pourrai vous en apporter l'explication ce soir. Considérez ce qui est à la fois le moins connu et le plus certain au sujet de ce sujet mythique : l'aspect sensible de l'être vivant, cette chose insondable capable de sentir quelque chose entre la naissance et la mort, capable de connaître toutes les formes de peine et de plaisir, en un mot ce qu'en français nous appelons le sujet de la jouissance. En venant ici ce soir, j'ai vu des enseignes au néon disant : Enjoy Coca-Cola. Ceci m'a fait penser qu'en anglais, je crois, il n'y a pas de terme pour désigner de façon précise ce poids de sens que nous donnons en français au mot «jouissance» ou qu'il y a dans le latin fruor. J'ai cherché «jouir» dans le dictionnaire et j'ai trouvé comme équivalent anglais to possess, to use, mais il ne s'agit pas du tout de cela. Si l’être vivant représente quelque chose de pensable, ce sera avant tout comme sujet de la jouissance et cette loi psychologique que nous appelons le principe de plaisir et qui n'est jamais que le principe de déplaisir vient bientôt poser une barrière à toute jouissance. Si je jouis un petit peu trop, je commence à souffrir et je modère mes désirs. L'organisme semble fait pour éviter trop de jouissance. Nous serions tous probablement aussi tranquilles que des huîtres, n'était cette curieuse organisation qui nous force à franchir la barrière du plaisir ou peut-être à simplement rêver que nous la forçons et que nous la franchissons. Tout ce qui est élaboré par cette construction subjective à l'échelle du signifiant est en rapport avec le grand Autre et tout ce qui a racine dans le langage n'est là que pour permettre à toute la gamme de nos désirs de nous approcher et de tester cette sorte de jouissance interdite qui est le seul sens offert à notre vie. Jacques 
        LACAN  | 
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