Journées des 14 et 15 Juin 1975, Paris, Maison de la chimie. Publié dans les Lettres de l’École freudienne, n° 24, 1978, p. 7.

(7)Jacques Lacan – Je vous demande pardon si je vous déçois. J’espère que personne ne s’attend à un séminaire, encore que bien entendu je sois toujours prêt à en faire un ; je dirai même plus : cette année, j’éprouve le besoin de donner un complément à ce par quoi j’ai terminé.

J’ouvre donc le congrès – enfin les journées, le pseudo congrès ; je ne sais pas pourquoi on n’appelle pas ça congrès, pourquoi on appelle ça des journées, parce qu’on est à Paris, probablement, et qu’il fait beau.

Il y a trois grands thèmes, celui dont j’attends beaucoup, à savoir sur la technique, celui sur la cure qui va se tenir ici, et celui sur la clinique.

Il est certain que je ne peux pas être dans trois endroits à la fois. Vous ne verrez donc que le résultat d’une certaine inertie, voire d’un principe d’inertie, si je reste dans cette salle pour entendre ce qui se dira sur la cure. Cela ne m’empêchera pas d’aller dans les autres puisque de ces journées j’attends beaucoup, j’attends beaucoup d’entendre tout ce qui pourra m’être suggéré par des membres de l’École dans la fin d’y obtenir le meilleur travail.