Vers l’écriture de la jouissance sexuelle…
Marcel Ritter
Vers l’écriture de la jouissance sexuelle…
Marcel Ritter
Cette partie a été modifiée par Marcel Ritter le 06.02.2008
Le lecteur pourra se reporter à ce propos au livre de Guy Le Gauffey, Le pastout de Lacan : consistance logique, conséquences cliniques, Paris, EPEL, 2006.
Cet article s’insérera dans un livre, Lacan et les jouissances, publié sous la direction de Jean-Marie Jadin et Marcel Ritter, à paraître courant 2008 aux éditions Eres, dans la collection Actualité de la psychanalyse.
Lacan a introduit le terme de jouissance dans la théorie de la psychanalyse pour désigner une notion opposée à celle du désir. Il ne l’extrait pas du texte freudien, bien qu’il y soit présent. Il l’emprunte à Hegel chez qui la contradiction entre désir et jouissance est déjà patente. Il se réfère en outre au terme de substance chez Aristote pour la notion de substance jouissante, et à celui de plus-value chez Marx pour celle de plus-de-jouir.
Située à la jonction entre le corps et le langage, la jouissance s’articule avec les concepts majeurs de la théorie psychanalytique, tels l’inconscient, la répétition, la pulsion, le symptôme. Fruit du déchiffrage de l’inconscient, elle constitue par ailleurs, au cœur du fantasme, le seul sens de l’interprétation psychanalytique, d’où son importance dans la pratique. On peut dire qu’avec Lacan la jouissance est devenue l’objet de la psychanalyse.
Ce livre retrace l’évolution de cette jouissance dans l’enseignement de Lacan, depuis sa création jusqu’à sa diffraction finale en plusieurs sortes de jouissance.
Ce texte s’articule à celui de Guy Flecher Plus de Chine, sur ce site, par ici.