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Le plus-de-jouir

C´est le point central constitué par le triskel principal du noeud borroméen au point $ a$. C'est cette place que Lacan désigne du plus-de-jouir, que l'objet $ a$ vient remplir. Le plus-de-jouir c'est la Mehrwert, la plus-value de Marx. Cet objet, par définition glissant, ne s'actualise que par le coinçage des trois dimensions simultanément. Cette particularité fait qu'il est impossible d'arrêter son glissement en aucun point de la phrase.

En tant qu'effet du discours, il n'est détectable que dans un discours. Comme tel, de par son glissement il se supporte de la métonymie.

C'est ainsi, d'occuper une certaine place, que le discours de l'analyste peut exister. Étant là, le discours permet l'enjeu de ce qu'il en est du plus-de-jouir.

Par un jeu métonymique entre contenu et contenant, Lacan fait ainsi équivalence entre objet $ a$ et plus-de-jouir. Cet objet est l'objet qui viendrait satisfaire la jouissance. Enfin, pour l'homme son désir est lié à sa cause, le plus-de-jouir.



Jacques B. Siboni