next up previous contents
Next: La jouissance phallique Up: Le champ sémantique de Previous: Préambule


Les jouissances

Il n'est pas certain que le terme de jouissance au singulier soit approprié quand on approche les usages que Lacan fait de ce terme. En effet j'ai pu repérer pas moins de 16 groupes nominaux qui contiennent le terme jouissance ou jouir. Lacan ne se prive pas des les opposer les unes aux autres.

Néanmoins, compte tenu de la précision des termes qu'il emploie je fais la conjecture suivante, chacun des groupes nominaux utilisés subsument le terme de jouissance. Ce ne sont pas des simples homonymies. Pour le dire autrement j'avance que les formes fléchies sont autant de sous-ensembles de jouissance, sont des formes de jouissance et comme telles héritent de ses caractéristiques générales.

Voici d'abord ces 16 groupes.

Figure 2.1: Les points significatifs de R.S.I.
\includegraphics[]{rsidrawing}

  1. La jouissance
  2. La jouissance phallique
  3. La jouissance de l'Autre1
  4. La jouissance du corps de l'Autre
  5. Jouis-sens
  6. Le plus-de-jouir
  7. La jouissance perverse
  8. La jouissance sadienne
  9. La jouissance sexuelle
  10. La jouissance mortelle
  11. La jouissance féminine
  12. La jouissance de la femme
  13. La jouissance de l'être
  14. La substance jouissante
  15. La jouissance narcissique
  16. La jouissance du désir
Il existe une frontière repérable entre quatre de ses seize dans le schéma RSI reproduit ici figure cap:Les-points-significatifs. J'ai indiqué en grisé ces quatre points2 dans le schéma de la figure cap:Les-points-de. Lacan les nomme jouissance de l'Autre, jouissance phallique, jouis-sens et plus-de-jouir. On trouvera d'abord ces quatre groupes ci-dessous.

Figure 2.2: Les points de jouissance
\includegraphics[]{jouissances}

Puis viendront les autres formes fléchies du terme et je terminerai par la jouissance lorsqu'elle ne contient pas de modificateur.



Subsections
next up previous contents
Next: La jouissance phallique Up: Le champ sémantique de Previous: Préambule
Jacques B. Siboni