Le moi cet incorrigible

La psychanalyse a d’abord commencé par s’affronter à “la chose la plus étrangère au moi”, le refoulé et le cortège de symptômes qu’il entraîne dans son sillage, véritable “terre étrangère interne” au moi. Et puis le plus évident, ce moi que Freud a emprunté en toute simplicité à la psychologie populaire, sans devenir à son tour le plus inquiétant, s’est cependant révélé le lieu de “choses auxquelles on n’était pas préparées”.
Le moi est-il lui aussi analysable ? Ou, plus modestement, est-il modifiable, corrigible ? Des psychanalystes, à partir d’expériences cliniques très diversifiées, s’efforcent de répondre à ces questions. Les auteurs de ce livre sont tous psychanalystes. A partir d’une clinique de l’enfant, de l’adolescent, de l’adulte, de la personne âgée, ils tentent de suivre l’évolution et les transformations du moi au fil de l’expérience psychothérapeutique.

Sous la direction de Jacques André, Patrick Guyomard

Avec Fanny Dargent, Marie Dessons, Vincent Estellon, Sylvain Missonnier, François Pommier, Benoît Verdon.
Collection Petite bibliothèque de psychanalyse, PUF.
Parution : 23 avril 2014.


Sommaire

Présentation

  • Introduction : La nature morte, Jacques André
  • Un transfert sur personne, Fanny Dargent
  • Le volet bat, l’orchestre joue. Entre répétition de vie et de mort, Sylvain Missonnier
  • « À quoi bon remuer tout ça ? », Benoît Verdon
  • Le travail de métaphore du moi : l’exigence de figurabilité, Marie Dessons
  • Jeux croisés entre le « moi » et le « je » dans le dispositif de la cure, François Pommier
  • « Plus fort que moi. » De la compulsion obsessionnelle à l’agir limite, Vincent Estellon
  • « Si j’avais moins d’ego, j’aurais plus de moi », Patrick Guyomard