Bonjour,
Il m’arrive de passer un petit moment sur votre site. J’y trouve certes des choses intéressantes mais le nom de Lacan n’y revient-il pas très (trop) souvent ? Arrivez-vous encore à penser par vous même ? J’espère qu’outre tombe (où il est), il ne doit pas être très content… pour mériter la considération que je lui porte. L’aviez-vous tant apprécié (idéalisé ?) après sa mort ? Sinon, j’aurais bien voulu vous voir en sa « compagnie ».
Pour revenir à Freud et à l’ouvrage dont question, je vous félicite sincèrement de l’effort que vous aviez fait AU DEBUT de répondre de manière raisonnée. Le débat ne s’en est trouvé qu’enrichi. Le seul (petit ou gros ?) problème est que vous n’aviez pas encore acheté le livre que vous critiquiez (j’évite de dire que vous ne l’aviez pas encore lu). Heureusement que vous ne le cachez pas : L’analyse d’un livre de plus de 600 pages ne peut se limiter à la lecture de la SEULE quatrième page de couverture. Désolé, de vous le rappeler. Néanmoins et très sincèrement, pour la grosse part que vous aviez lue, vos commentaires n’étaient pas tout à fait gauches. C’est donc à votre honneur.
Pour finir, je puis compter sur votre âge (=sagesse ?) et votre compétence pour me trouver un seul psy (à part, bien entendu, Boris Cyrulnik) qui puisse parler de Michel Onfray sans verser dans l’injure plate ? J’aurais aussi suggéré, vu votre compétence sur le sujet, que vous organisiez un débat avec l’homme que plusieurs psy essayent d’abattre sans jamais avoir le courage de rencontrer. Chacun y va souvent de son petit blog, de son petit commentaire du commentaire du commentaire… Franchement vous me semblez à la hauteur de ce qui est pour beaucoup une mission suicide.
Un des rares qui me semble avoir fait preuve de courage exceptionnel, n’avait malheureusement pas (à mes yeux) été à la hauteur. Lors de ce qui aurait dû être un débat, soit il lisait (aucune spontanéité !) soit il gueulait, cigare dans la bouche, doigt en l’air (se pensant devant sa femme ou les membres de sa fameuse école). Je parle de Jacques- Alain Miller. Manifestement, il a besoin d’une séance supplémentaire d’analyse pour retrouver son sang froid… On n’en fait jamais assez, j’ai compris…
S’il vous plait, voudriez-vous ne pas nous laisser penser qu’il n’y a pas un seul analyste (freudien ou lacanien, peu m’importe) qui puisse « tenir tête à Onfray » ?
P.S. : L’exercice ne pourra pas du tout marcher (à mon sens) si vous ne vous tapez pas les 600 pages d’Onfray, quelle que soit la douleur que éprouveriez.
Bien à vous,
Constant Galant
Dr en Psychologie Sociale.
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