– Vous croyez ? (2020)
Nous n’en avons jamais fini avec la croyance : cette question s’inscrit depuis Freud dans une longue lignée de textes analytiques.
Le retour du religieux, qui peut se manifester aujourd’hui sous les modalités les plus archaïques et les plus mortifères, montre combien les croyances mettent en oeuvre une formidable résistance à ce qui pourrait les déconstruire. (suite…)
Mais les croyances renvoient plus profondément aux valeurs qu’elles constituent : parfaitement intériorisées, elles exercent une fonction organisatrice et orientent une vie.
Et, au-delà encore, à la toute origine, c’est le champ des premières représentations lui-même qui se constitue comme croyance.
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Les auteurs
Patricia Attigui, Sorj Chalandon, François Gantheret, Fabio Herrmann, Denis Hirsch, Françoise Laurent, Patrick Merot, Jean-Claude Rolland, Sandra Lorenzon Schaffa, Jean-Claude Stoloff, Dominique Suchet, Daniel Zaoui
• Présentation
• François Gantheret, Incertitude d’Éros. Avant-propos
• Jean-Claude Rolland, L’image est la substance de l’idéal
• Sandra Lorenzon Schaffa, Fabio Herrmann, présentation
• Fabio Herrmann, traduction d’Isabelle Allet-Coche, Le bouclier d’Achille. À propos de la fonction défensive de la représentation
• Dominique Suchet, Croyance dans les premières représentations
• Patricia Attigui, Entre idéal et croyance : destin des messages séductifs
• Denis Hirsch, Croire en la terreur de vivre ?
• Jean-Claude Stoloff, Identifier, s’identifier, croire
• Daniel Zaoui, Soleil hopi et Mannoni
• Patrick Merot, Le rêve ne pense pas mais nous croyons au rêve
• Sorj Chalandon, L’agent secret
• Françoise Laurent, Entretien avec Sorj Chalandon
Le refoulement en héritage (2020)
Qu’est devenu le refoulement dans une perspective métapsychologique qui maintient sa part d’inconnu, ce destin des pulsions, « procédé tout à fait particulier », « pierre d’angle sur quoi repose l’édifice de la psychanalyse » pour Freud ? Et comment le détour joue-t-il pour qu’advienne malgré tout l’accomplissement du désir ? (suite…)
Dans le cours de l’analyse, refoulement et détour ne cessent de se nouer et de se dénouer. L’un et l’autre traversent la clinique, du mot d’esprit au trauma. Mais c’est aussi dans la littérature que se découvre leur puissant écho.
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Les auteurs
Viviane Abel Prot, Janine Altounian, Jacques André, Claude Arlès, Jules Barbey d’Aurevilly, Catherine Chabert, Françoise Coblence, Luis Maria Moix, Dominique Suchet, Felipe Votadoro
• Éditorial
• Françoise Coblence, « Les détours sont des voies »
• Viviane Abel Prot, Les rejetons
• Claude Arlès, Le diable se cache dans les détails
• Janine Altounian, Du refoulement à l’œuvre dans toute traduction à la levée du refoulement dans un héritage traumatique
• Jacques André, La vie est un détour, l’analyse aussi
• Catherine Chabert, Une clairvoyance suspecte
• Felipe Votadoro, Casa tomada – « Maison occupée »
• Luis Maria Moix, Tours et détours du déplacement : le transfert latéral
• Dominique Suchet, Des retrouvailles déçues (Transfert et contre-transfert latéral)
• Jules Barbey d’Aurevilly, Une vieille maîtresse (extrait)
Folies de la norme (2019)
Emprise des normes ou disparition des normes ? Nous sommes aujourd’hui confrontés à des bouleversements dont la violence paradoxale ébranle nos repères théoriques et cliniques : les nouveaux usages de la notion d’identité trouvent des résonances flagrantes entre trouble du sujet et malaise dans la culture, dans les institutions comme les sociétés. (suite…)
L’émergence contemporaine du genre bouscule les représentations de la sexualité. Mais la singularité de la sexualité humaine révélée par la psychanalyse s’enracine dans un sexuel infantile qui ne se soumet pas, irréductible à toute norme.
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Les auteurs
Viviane Abel Prot, Jacques André, Laurence Apfelbaum, Claude Barazer, André Beetschen, Éric Bordas, Christophe Dejours, Mireille Delmas Marty, Henri Normand, Grayson Perry, Lucia Pesapane, Catherine Rodière-Rein, Jean-Yves Tamet
• Éditorial
• Jacques André, Une histoire de fou
• Claude Barazer, L’inconscient fait de nous des charlatans
• Viviane Abel Prot, La mainmise d’un mot
• Catherine Rodière-Rein, Les grincements de la girouette
• Éric Bordas, Parce que le style ce serait l’homme
• André Beetschen, Frontières et vacillement
• Jean-Yves Tamet, Henri Normand, Le genre inquiet
• Lucia Pesapane, Qui est Grayson Perry ?
• Grayson Perry, Vanité, Identité, Sexualité
• Christophe Dejours, La folie de la norme : de la norme à la crise
• Mireille Delmas Marty, Normes en folie ou métamorphose du champ juridique
• Laurence Apfelbaum, Prédominance du manifeste. Erik Erikson ou la norme cachée
Meurtre de la mère (2019)
Si le meurtre du père constitue l’une des clés de voûte de l’édifice freudien, le meurtre de la mère est ancré dans des eaux infiniment plus sombres. Le désir matricide n’est pas seulement lié à la rivalité œdipienne, il participe d’un monde plus régressif, archaïque, et ne se manifeste le plus souvent qu’à travers des formes indirectes ou masquées. (suite…)
Ce sont ces formes qui sont explorées, à partir des points de vue multiples qui, donnant son ouverture la plus grande à la psychanalyse, interrogent au delà de la clinique, le théâtre, la littérature ou le cinéma.
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Les auteurs
Miguel de Azambuja, Jean-Louis Baldacci, Leopoldo Bleger, Lucile Durrmeyer, Edmundo Gómez Mango, Laurence Kahn, Gregorio Kohon, Patrick Merot, Keren Mock, Sylvia Plath
• Leopoldo Bleger, Le présent de la psychanalyse : un autre lieu
• Laurence Kahn, Diviser la mère
• Jean-Louis Baldacci, À la recherche du meurtre de la mère
• Gregorio Kohon, Scènes de meurtre
• Patrick Merot, La tentation du mythe
• Keren Mock, Mélancolie des origines
• Lucile Durrmeyer, Mal de mère
• Sylvia Plath, Trois femmes
• Miguel de Azambuja, Duel
• Edmundo Gómez Mango, « Célestine »