Le livre de Maurice Mathis vie et mœurs des abeilles n’est pas démodé, bien au contraire i lest plus que jamais d’actualité par sont contenu. Ce livre n’est pas du réchauffé comme la plupart de ceux que nous rencontrons aujourd’hui avec des auteurs qui se gargarisent de mots savants pour se donner un air scientifique dont ils n’ont même pas les bases. Beaucoup de ces auteurs n’ont qu’une maigre expérience des abeilles et se vêtissent comme des cosmonautes pour aller visiter leurs ruches tant ils ont peur de se faire piquer. Le livre cité a été écrit par un savant véritable, un passionné qui a observé les abeilles avec une patience hors du commun
observation qu’il a mise sur papier avec un sens pédagogique qui se fait de plus en plus rare de nos jours car c’était un scientifique de terrain et pas un col blanc uniquement. Il est regrettable que ce livre ne soit réédité car il rendrait service à beaucoup de personnes mais les bons livres ne sont jamais réédités malheureusement. Je constate que malgré nos connaissances et nos prétentions, l’apiculture dite scientifique comme se plaisent à le dire certaines personnes, n’a pas beaucoup progressé. Bien sur nous avons des laboratoires merveilleux, du matériel hypersophistiqué, électronique, programmable, on peu même surveiller nos ruchers à distance par informatique mais avec toutes ces belles inventions nous oublions les bases fondamentales er l’abeille elle même pour ne voir que la rentabilité car faut produire toujours plus et de plus en plus rapidement. On voudrait, comme en agriculture adapter les abeilles à nos fantaisies pour les exploiter au maximum mais ce n’est pas comme cela que la nature fonctionne, c’est nous qui devons nous adapter aux coutumes des abeilles et pas l’inverse. Malgré tout ces belles inventions, les abeilles sont de plus en plus malades, sont atteintes de nouvelles pathologies graves, rongées par des parasites nouveaux que l’on arrive pas à éradiquer tant ils ont un pouvoir d’adaptation rapide à tout les médications à ce jour dont certaines sont nocives pour les abeilles. Je pense qu’avant de faire appel à la médication chimique, on ferait beaucoup mieux de chercher des solutions dans la nature et l’évolution des abeilles à l’état sauvage.
Pour conclure, je pense que si l’on avait un peu plus respecter l’abeille et ses coutumes et travaillé avec l’abeille locale de nos différentes régions, nous n’en serions pas là aujourd’hui.
J.TURCHET
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