07-06-1914 Ferenczi à Freud

478 حديد

بودابست, ال 7 يونيو 1914

عزيزي أستاذ

Je pense beaucoup au travail sur le narcissisme et, de ci, de là me viennent à l’esprit des choses qui s’y rattachent. Comme vous n’avez pas encore terminé la correction (ما أعتقد), je voudrais attirer votre attention sur un passage : l’interprétation de certains termes pourrait donner lieu à malentendu, mais changer un seul mot rendrait ce malentendu impossible.

Vous parlez de deux sortes de « fin du monde » [Weltuntergang], celle de la démence et celle de l’état amoureux. Mais le monde ne se perd que dans la démence, alors que, dans l’état amoureux, il s’agit d’une fin du moi [Ichuntergang], qui peut entraîner à sa suite un cataclysme non moindre et avoir psychiquement un effet tout aussi révolutionnant que la régression au narcissisme dans la démence.

هذه المرة, je vous épargnerai d’autres surgeons de ce sujet.

السيدة G. vous salue cordialement,

Ferenczi الخاص

Dans l’état amoureux, le monde ne va pas à sa perte, mais l’objet d’amour représente pour l’amoureux le monde entier.

1. «La plus haute phase de développement que peut atteindre la libido d’objet, nous la voyons dans l’état de la passion amoureuse qui nous apparaît comme un dessaisissement de la personne propre, au profit de l’investissement d’objet ; son opposé se trouve dans le fantasme (l’auto-perception) de fin de monde, chez le paranoïaque » (فرويد, 1914ج), في النرجسية, PP. 83-84.