450 Σίδερο
INTERNATIONAL JOURNAL OF MEDICAL ψυχαναλύω Επιμέλεια από τον καθηγητή Dr SIgM. Freud συντάκτες : Ο Δρ. μικρό. Ferenczi, Βουδαπέστη, VII. Elisabethring 54/ Ο Δρ. Otto Rank, Wien IX / 4, Simon σκέφτηκε σοκάκι 8 Verlag Hugo Heller & C °, Βιέννη, Εγώ. Αγρότη Market N ° 3 Abonnementspreis: όλο το χρόνο (6 Φυλλάδια, 36-40 Τόξο) K 21.60 = Mk. 18.
Βουδαπέστη, ο 15 Ιανουάριος 1914
Αγαπητέ καθηγητή,
Je crains de ne pas être présentable pour une visite dimanche et de ne pouvoir jouir de votre table dominicale, car samedi et dimanche j’aurai encore à subir (en deux temps) de petites interventions sur mon organe olfactif bien maltraité. Mais je serai peut-être suffisamment remis dimanche soir pour pouvoir bavarder quelques heures avec vous. Je pense que je n’entreprendrai mon voyage de retour que lundi après-midi — en homme tout à fait bien-portant, Ελπίζω.
Ma consultation marche bien. Je suis occupé à plein temps. Je viens de commencer (il y a trois jours) l’analyse d’un masochiste typique, un homme de valeur, très intelligent (procureur), qui est venu me voir indirectement sur votre conseil. Une dame (une jeune veuve) qui l’aime et qu’il voudrait bien aimer lui aussi, est allée un jour vous demander conseil et vous avez dirigé le patient sur moi. (La dame n’était au courant que de l’impuissance, pas du masochisme.)
C’est curieux comme on entend différemment l’histoire de la maladie et la plainte des patients selon qu’on a été, ou non, informé par avance du contexte. Il en va pour nous des plaintes des patients comme du matériel des rêves : on ne sait jamais de prime abord si elles sont à prendre dans le sens positif ou négatif. Et pourtant, il arrive tout aussi souvent que les patients racontent le contraire de ce qui est vrai dans l’inconscient plutôt qu’une partie de la perception réelle d’eux-mêmes. Si on connaît la structure d’une névrose, on sépare dès le premier entretien le bon grain (perception de soi-même) de l’ivraie (formation réactionnelle). Si l’on n’est pas encore instruit, on a tendance à ne pas croire le malade du tout.
Le patient masochiste commence son récit par le fait qu’au fond il n’a jamais été amoureux des femmes avec lesquelles il s’était engagé dans des manipulations masochistes. Par exemple, la femme avec laquelle il entretient maintenant depuis plus de dix ans une relation de cette sorte, lui est (sentimentalement) tout à fait étrangère. Il accomplit l’acte masochiste (oscula at nates) * * comme un devoir de fonctionnaire, une fois par semaine » (ipsissima verba) **, et il a alors une éjaculation. Mais s’il aime vraiment une femme, il ne peut même pas se représenter l’acte masochiste avec elle — par contre, il est, en face d’elles (de ces femmes), absolument inhibé pour l’intromission et l’éjaculation (pas entièrement pour l’érection). C’est une confirmation frappante de votre théorie du masochisme, selon laquelle le masochiste est soumis, précisément, à la personne non aimée (pour repousser la menace de castration qui lui est venue d’une telle personne). — Vous m’avez dit, à l’époque que, d’après votre expérience, le masochiste homosexuel a été menacé autrefois par le père, le masochiste hétérosexuel par la mère Mais on peut aussi imaginer un cas (peut-être celui-ci en est-il un) où les tendances masochistes se développent à l’égard d’un certain type et l’impuissance à l’égard de l’autre type du même sexe (Όταν, par exemple, le garçon a rencontré un accueil aimable auprès d’une femme et une cruelle menace auprès d’une autre, il pourrait, plus tard, devenir impuissant avec des personnes féminines aimantes, mais développer à l’égard des femmes de type sévère une contrainte masochiste).
Le deuxième rêve de mon patient apporta une confirmation encore plus nette de votre hypothèse (il va sans dire que je ne lui donne encore absolument aucune explication, mais que je le laisse parler de façon ininterrompue). Il a rêvé qu’il était parti, guéri, de la cure avec moi et que mon assistant et moi avions déclaré que son cas était unique; c’était le premier cas où le masochisme était reconnu comme (?). Il ne se souvient pas du mot à la place du point d’interrogation, il s’agit de deux expressions dont il ne se souvient pas. La première idée est : obligatio faciendi ***, la deuxième, servitut!!. **** 2. Έτσι, deux expressions juridiques, dont la deuxième, en particulier, qui signifie à la fois servage, soumission, a été jusqu’à présent caractéristique du masochisme dans ce sens-là; mais qui devront, à partir de maintenant, être aussi interprétées dans le sens du droit romain, à savoir comme le devoir de supporter les interventions d’une tierce personne sur ma propriété.
Au revoir et à bientôt votre Ferenczi
L’article polonais n’est tout de même pas assez cachère pour le Jahrbuch, trop long pour la Zeitschrift, très approprié pour Imago.
* Στα Λατινικά στο κείμενο : baisers sur les fesses.
** Στα Λατινικά στο κείμενο : selon ses propres dires.
*** Στα Λατινικά στο κείμενο : obligation de s’exécuter.
**** Στα Λατινικά στο κείμενο : servage, esclavage.
- Dans sa conférence sur un «Cas de fétichisme du pied», ο 11 III 1914, à l’Association viennoise, Freud a proposé une formulation inverse : « Quelqu’un qui a été intimidé tôt par un homme, aura tendance à être masochiste envers les femmes, et inversement », Λεπτά, IV, p. 280.
- Obligatio ad faciendum : « une obligation qui consiste à faire, à agir, et non à omettre quelque chose ; celui qui n’accomplit pas ce devoir commet un délit punissable par la loi ». Servitut : « Restriction du droit de propriété par le droit de jouissance d’autrui sous forme de servitudes (par exemple, droit de passage, droit de pâturage, usufruit). » Karl Luggauer, Juristenlatein (Latin juridique), 2και εκδ., Klagenfurt, 1970.