19-11-1914 Lou à Freud

ゲッティンゲン,

19 11月 1914

親愛なる教授, 今日の生命の兆候を受け取る喜びをどのよう. 最近, j’avais demandé au DR Abraham les­quels de vos fils étaient sur le front et appris également que le DR Ferenczi s’y trouvait.

はい, 明らかにこれら「ビッグブラザーズ」。! 彼らがいる限り, ils sont devenus de véritables démons. (Mais cela pro­vient de ce que les États ne se font pas psychanalyser !)

日常, on se lève pour faire face au même pro­blème : concevoir l’inconcevable ; on se fraie un chemin à travers cette époque si terriblement douloureuse comme à travers un buisson d’épines. Je ne sache pas de destin per­sonnel, de loin aucun, qui eût pu me faire saigner davantage. Et je ne crois pas non plus vraiment qu’après その, on pourra jamais redevenir heureux.

Lorsque vous m’aviez écrit pour la dernière fois cet été, les luttes auxquelles nous songions étaient d’un autre genre. Mais n’est-ce pas, les soirées du mercredi ont lieu comme de coutume ? (Si même beaucoup manquent à l’appel.) Sans ces circonstances particulières, j’y aurais certainement pris part cet hiver.

M’enverriez-vous bien une épreuve de ナルシシズムに32 ? En inscrivant dessus un mot de souvenir ?

Avec mes meilleurs souhaits pour vous et toute votre maisonnée.

あなたのルー·アンドレアス.

32. Cette œuvre, « Zur Einführung der Narzissmus » (1914), est celle qui a le plus profondément occupé Lou A.-S. et rendu inébranlable sa confiance en Freud. Dédicace de Freud sur le tiré à part : « Avec le souvenir affectueux de l’auteur solitaire. 25. 11. 1914. »