Les conséquences d’une structure cylindrique du réel
En reprenant la présentation du schéma R que Lacan a appliquée sur un cross-cap il envisage que le réel a une structure d’anneau de Moebius. Sans modifier ce paradigme il est possible de le construire à partir d’un cylindre. Avec cette structure il est souvent plus simple de rendre compte de la relation du sujet avec ses objets de désir; ceci aussi bien dans le cas de la « normalité », de la névrose, de la psychose.
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La logique standard, dite aristotélicienne, fonctionne sur le principe du tiers exclu. C’est à dire qu’une proposition est soit vraie soit fausse. Cependant en y regardant de près comme l’on fait Gödel, Husserl, Lacan et nombre d’autres, on voit alors que des cas viennent invalider cette approche en révélant une part d’indécidable. La logique doit intégrer sa part d’incomplétude. Il existe des propositions qui peuvent aussi être vrai et fausse, ou encore ni vrai ni fausses. Ces éléments de logique modifiée pourraient se cantoner aux domaines purement mathématiques. L’écoute analytique met au jour que l’essentiel du discours de l’analysant entre dans cette logique à quatre valeurs de vérités. Nous décrivons cette logique tétravalente dans son approche mathématique et son approche clinique.
Combien de syllabes dans un signifiant? Comment nommer un signifiant manquant? Quelle est la nature de la peau qui sépare signifiant et signifié? Et celle qui sépare vérité et savoir?
Troisième d’une série de conversations entre John Gasperoni et Jacques B. Siboni.
Le Dr. Jacques Lacan a mentionné que la psychanalyse et la langue anglaise sont mal compatibles. Avec John Gasperoni, nous développons ce que cette affirmation nous évoque, Moi étant d’un pays francophone et lui étant d’un pays anglophone.
Quelle est la part de la culture Anglo-saxonne vs. la culture romane?
Quelle est la part due aux différences dans les structures de ces deux langues. Est-ce une forme de plus de « Folie à deux » entre la psychanalyse et le monde Anglo-saxon?
Corpofreudiano France et Topologos se sont associés pour une séance de laboratoire du concept. L’objet en était le concept et le signifiant. Nous en présentons ici des extraits. Plus précisément ce qui entre dans la notion de « disputation » qui existe en latin et en anglais entre autres. Mais pas en français. Ce vocable proposé par Henry Fontana s’oppose à celui de discussion qui signifie en latin le fracas de l’autre. Ici nous inaugurons par ce terme un processus de progrès dialectique. Merci de nous donner votre perception de ce travail.
Une discussion animée pendant laquelle sont évoquées différentes conceptions structurales des nœuds. Les objets topologiques sont confrontés à la clinique psychanalytique.
À noter des difficultés liées à l’absence d’opérateur pour la caméra!
Premier d’une série de conversations entre John Gasperoni et Jacques B. Siboni. Une conversation autour du noeud Borroméen et le découpage du réel par le symbolique et l’imaginaire