Kategoriarkiv: Sigmund Freud

19-06-1914 Ferenczi à Freud

479 Järn

INTERNATIONALE ZEITSCHRIFT FÜR ÄRZTLICHE PSYCHOANALYSE Herausgegeben von Professor Dr Sigm. Freud Schriftleitung: Dr. S. Ferenczi, Budapest, VII. Elisabethring 54/ Dr. Otto Rank, Wien IX/4, Simondenkgasse 8 Verlag Hugo Heller & C °, Wien, Jag. Halva nr. 3 Abonnementspreis : alla (6 Hefte, 36-40 Bogen) KARLSSON 21.60 = Mk. 18.

Budapest, den 19 Juni 1914

Kära Professor,

En ce qui concerne le vœu — très justifié — d’inclure dans le compte rendu l’importante relation entre lambivalence des sauvages et celle des névrosés (1), j’ai déjà fait le nécessaire. Dans la question de la lettre prési­dentielle 2, je me suis associé aux vues de Rank et de Sachs. — Je me charge, naturellement, de la tâche de présenter un rapport au congrès sur le thème de l’« A.[ssociation] P.[sychanalytique] I.[nternationale] », mais j’es­père qu’on n’en viendra pas là; j’ai écrit à Abraham dans ce sens. – Une lettre qu’Abraham m’a adressée, nous fait remarquer (à la Zeitschrift) que les travaux de Morton Prince, Häberlin et Blüher 3 n’auraient pas dû paraître sans mise au point de la rédaction. Je crois, moi aussi, que nous ne devrions pas économiser le crayon rouge rédactionnel. Annars, il nous arrivera encore que l’on cite comme « psychanalyste » contre l’analyse, un collaborateur tel que Beaurain (auquel j’ai pourtant apporté la contra­diction) 4. (Voir le petit bouquin sur le rêve dans la collection Löwenfeld 5).

-Je viens de parcourir le cahier de Jelgersma 6; pour la plus grande part, c’est assez bon et sensé; il aurait pu se passer de son élégante réserve. — J’ai écrit récemment un petit travail sur les névroses du retour d’âge 7, avec des points d’articulation à l’onanisme, la « neurasthénie » et — la mélan­colie! Je vais vous l’envoyer; veuillez le lire avec indulgence, det vill säga : ne le rejetez pas tout de suite, s’il ne vous semble pas juste. Quoi qu’il en soit, écrivez-moi votre opinion à ce sujet. C’est ma première réaction à votre Narcissisme. — Ci-joint une aimable lettre de Putnam. Je vais lui répondre tout aussi amicalement8. — Abraham m’écrit qu’il veut venir à Seis 9. Que pouvez-vous mig dire au sujet de ce séjour? Dois-je de nouveau être sur votre dos pendant tout le mois d’août? — ou bien voulez-vous, pour une fois, vous reposer sans moi et sans discussions psychanalytiques?

Bortsett från det, rien à écrire. — Salutations de Madame G., à qui votre séjour ici10 a fait grand plaisir. – Avec Varjas, il faut être prudent.

Cordialement,

votre F[erenczi]

1. L’exposé de Ferenczi sur les « progrès de la théorie psychanalytique des névroses »(1914, 148), Psykoanalys, II, pp. 152-162, pour le Jahrbuch.

2. Se 270 F et note 6, ainsi que 473 Fer et note 2.

3. Morton Prince, « Psychopathologie eines Falles von Phobie » (Psychopathologie d’un cas de phobie), tidskrift, 1913, 1, pp. 533-546; Paul Häberlin, « Psychoanalyse und Erziehung» (Psychanalyse et éducation), tidskrift, 1914, 2, 213-222; Hans Blüher: «Zur Theorie der Inversion » (A propos de la théorie de l’inversion), ibid., pp. 223-243 et « Der sogenannte natürliche Beschäftigungstrieb» (La pulsion d’occupation dite naturelle), ibid., pp. 29 sqq.

4. Se 413 Fer et notes 7 och 8.

5. Article non identifié dans Grenzfragen des Nerven- und Seelenlebens (Problèmes limites de la vie nerveuse et psychique), Löwenfeld et Kurella éd.

6. Se 456 F, notera 1.

7. « Pour comprendre les psychonévroses du retour d’âge » (Écrits posthumes, 303), Psy­chanalyse, Iii, pp. 150-155 de Ferenczi, est daté de 1921 dans les Œuvres complètes de Sandor Ferenczi ; Dock, en comparant le texte avec le résumé figurant dans cette lettre, on peut penser qu’il s’agit de l’article mentionné ici.

8. La lettre de Putnam n’a pas été retrouvée. Dans sa réponse du 19 Juni, Ferenczi écrit, notamment, en faisant allusion à la démission de Jung : « Non seulement il m’est agréable personnellement que vous soyez de notre côté dans cette crise intérieure tout à fait inutile et déplaisante de l’Association Internationale, mais c’est aussi extrêmement important pour la cause de la psychanalyse aux États-Unis. Le processus de la scission ne doit pas être entravé artificiellement; en science on doit éviter les compromis. » Hale, Putnam, p. 351.

9. A l’origine, Freud avait invité Abraham à « passer tout l’été ensemble » (lettre du 18 VII 1914, Correspondance Freud-Abraham, p. 188). Pour l’été, «Freud avait projeté d’aller soigner ses intestins à Karlsbad, à partir du 12 Juli, de se rendre ensuite à Seis, dans les Dolomites méridionales [à l’époque, le Sud Tyrol autrichien] pour y passer ses vacances proprement dites, avant d’assister au Congrès de Psychanalyse qu’organisait Abraham, et qui devait commencer le 20 septembre à Dresde. Le congrès une fois terminé, Freud, après avoir fait une conférence à l’Université de Leyde le 24 September, attendrait sa fille [Anna] alors en Angleterre et tous deux regagneraient l’Autriche » (Jones, II, p, 183).

10. Au mariage de Loe Kann et Herbert Jones (utsikt 454 F, notera 4).

17-06-1914 Jones till Freud

17 Juni 1914

69 Hamn, London

Cher professeur Freud,

Votre lettre était impatiemment attendue et plus encore bienvenue que d’ordi­naire. Vos observations sur le mariage de Loe, etc., ont touché en moi une corde sen­sible. Vous confirmez l’appréciation dont je vous avais fait part à Weimar et qui, à l’époque, vous avait probablement paru exagérée. Qu’en dépit de tout ceci je puisse sincèrement dire que je suis ravi que nous nous soyons séparés et qu’elle en ait épousé un autre est la meilleure illustration de l’intolérable souffrance qu’elle m’a causée, et dont vous ne pouvez deviner qu’une partie relativement modeste. Aujourd’hui, je suis presque entièrement libéré d’elle sur le plan sentimental et mon attitude ne va guère au-delà du souhait fervent qu’elle soit heureuse.

Pour moi également, le plus remarquable de cette chaîne d’événements est la manière dont notre relation a plus que résisté à la tension — c’est même une question psychologiquement intéressante — et je ne puis qu’attribuer ceci, avec une profonde gratitude, [à votre (1)] au sens véritablement anglais de l’équité dont vous avez fait preuve tout du long et à votre bonté envers moi alors même que vous était présenté un tableau déformé de mes lacunes. Tout ceci a forgé un lien permanent dans mes sentiments envers vous.

Vos remarques sur Jung m’ont fait beaucoup de bien, et étaient évidemment nécessaires. Vous avez justement deviné que je me faisais trop de mauvais sang à son sujet, et votre lettre m’a rappelé à plus de sang-froid. La question de ma participation à ses conférences ne me paraît plus importante, et je prendrai ma décision plus tard, en fonction d’autres considérations.

Merci également de la traduction de Alltagsleben (2), qui en impose. Probablement marchera-t-elle bien. Fisher Unwin m’a demandé un livre, si bien que j’ai maintenant ici quatre éditeurs prêts à prendre des ouvrages de ψα.

J’ai été déçu par un point de votre lettre — vous devinerez aisément lequel. J’avais espéré que la conférence de Leyde aurait lieu plus tôt, en septembre, et que vous pourriez passer quelques temps à Londres avant d’aller à Dresde. Mais je vois que c’est impossible et doit donc attendre le plaisir d’une visite l’an prochainalors qu’il nous faut organiser une rencontre régulière d’amis (? Ferenczi et Rank).

La lettre circulaire d’Abraham me paraît excellente, et à mon sens elle devrait donner quelque résultat.

Je suis occupé à corriger les épreuves du Årsbok. Les épreuves de votre Narzis- smus sont-elles déjà prêtes (3) ? J’ai hâte de le lire ; Sachs m’en a touché un mot.

Cette année, je ne prendrai pas de vacances, sauf à Dresde etavec votre permis­sion — à Leyde, mais je vais à la campagne tous les dimanche, ce qui me fait grand plaisir. C’est merveilleux d’être de retour en Angleterre !

Bien affectueusement à vous

Jones.

1. Rayé dans l’original.

2. Brill (1914).

3. Freud (1914 c).


14-06-1914 Freud till Abraham

* Wien, IX, Berggasse 19

14.6.14.

Kära vän,

Après avoir lu presque toutes les épreuves du nouveau Årsbok, il me faut vous exprimer mes remerciements pour la peine sans pareille que vous vous êtes donnée dans l’intérêt de notre cause. Ce sera une manifestation imposante de notre petite communauté, pour laquelle, dans les temps qui viennent, les annonces nécrologiques ne vont certainement pas manquer.

La plupart des rapports sont très bons, quelques-uns sont excellents. Je n’ai pas besoin de souligner lesquels. L’homo­généité des points de vue dans tous est particulièrement agréa­ble. Certains peut-être, parmi les très bons, sont trop courts; l’uniformité fait encore défaut dans la dimension des sujets.

Je vous demanderais personnellement de formuler un peu plus prudemment le passage qui a trait à la question que je pose dans l’analyse de Schreber, de savoir si l’on ne devrait pas modifier le concept de libido, cela afin que ses termes ne paraissent pas justifier l’interprétation fausse de Jung. J’ai posé la question seulement d’une manière dialectique, afin de pouvoir, comme l’a bien interprété Ferenczi, lui donner une réponse négative. Toutes mes objections se bornent à cela.

Nous attendons naturellement maintenant les effets de la « bombe », qui n’est pas encore déposée. Deuticke a promis d’accélérer au maximum. Je peux vous dire, en ce qui me concerne, que je me sens à nouveau tout à fait bien. Me sou­mettant aux nécessités de l’heure, je travaille de 8 heures du matin à 9 heures du soir.

Salutations et remerciements cordiaux.

Votre Freud.

12-06-1914 Freud till Binswanger

96 F

Prof.. Dr. Freud

Wien, IX. Berggasse 19 den 12 Juni 1914

Dear Doctor !

Je vous félicite chaleureusement pour votre quatrième rejeton (1) je regrette seulement de ne pouvoir mieux déchiffrer votre lettre afin d’apporter des arguments vala­bles aux inquiétudes (2) qui y transparaissent. Il me semble que vous annulez vous-même votre pronostic.

La nouvelle de votre conférence (3) m’a fait grand plaisir. Mais je n’ai pas compris pourquoi vous l’avez donnée à Alzheimer (4) pour publication plutôt que de soutenir notre revue par votre contribution ?

Ce que nous faisons ici ? Nous préparons le nouveau Jahrbuch en espérant que sa parution permettra un vrai divorce avec les Suisses (6). Je travaillerai cet été, à Seis am

Schlern où nous irons après Karlsbad, à rédiger ma contri­bution pour Kraus. Fin septembre, après le congrès , je ferai une conférence à Leyde .

Je vous salue cordialement, ainsi que votre famille, qui n’est plus si petite, et j’espère sous peu entendre de vos bonnes nouvelles,

Votre Freud

  1. Wolfgang Binswanger né le 8 Juni 1914,
  2. Cf. 65 F note 1.
  3. « Questions de psychologie quotidienne en psychiatrie clinique », conférence prononcée à la 50och réunion des psychiatres suisses à Bellevue le 2 Juni 1914 (1914b).
  4. Alois Alzheimer (1864-1915) ; psykiater ; a découvert la maladie neurolo­gique qui porte son nom ; avec Lewandowsky, fondateur de la Zeitschrift fur die gesamte Neurologie und Psychiatrie, Sedan, från 1910 till 1915, travailla avec d’autres édi­teurs de cette revue. Binswanger avait proposé sa conférence le 9 Juni 1914 et en reçut l’acceptation le 21 Juni 1914 ; cf. BA 443/34.
  5. T. 6 (1914). Il ne contenait aucune contribution d’analystes suisses, mais comportait surtout le texte polémique de Freud, terminé en février 1914 : « Contri­bution à l’histoire du mouvement psychanalytique », pp. 207-260. (1914d) ; cf. aussi 97 F.
  6. Cf. 75 F, notera 4.
  7. Le congrès psychanalytique suivant devait avoir lieu à Dresde le 20 sep­tembre ; cf. Jones (1960-62), t. 2, p. 209. Dans le Korrespondenzblatt der Internat. Zschr. ârztl. Psychoanal., t. 2 (1914), p. 483, parut le communiqué suivant : suite aux « événements dans le monde », le congrès « a dû être reporté sine die ».
  8. Invité par Jelgersma, Freud devait faire une conférence à l’Université de Leyde le 24 September. Du fait de la guerre, ce plan fut annulé. Au lieu de cela, il passa douze jours, à partir du 16 September, chez sa fille Sophie à Hambourg. Cf. Jones (1960-62), t. 2, p. 209 et suiv.

12-06-1914 Freud à Sabina-Spielrein

Freud à Sabina Spielrein

12 Juni 1914 Wien, IX, Berggasse 19

BÄSTA FRU,

Je vous remercie de me donner l’occasion d’échanger avec vous quelques mots. Je vais rassembler en quelque sorte en un nœud ce que j’ai à vous dire. Je vous de­mande de me faire savoir si vous voulez figurer sur l’en-tête de notre revue23. Si oui, ce sera pour le prochain numéro. Mais réfléchissez bien ! Nous aurons bientôt écarté tous les noms des Zurichois ainsi que leur adresse là-bas. Il s’agit pour vous d’une prise de position des plus nettes si vous faites désormais figurer votre nom sur cet en-tête. Car aujourd’hui encore vous êtes amoureuse de Jung, vous ne pouvez vous fâcher réellement avec lui, vous voyez encore en lui le héros poursuivi par la meute, vous m’écrivez en employant des expressions ti­rées de sa conception de la libido, et vous en voulez à Abraham lorsqu’il lui dit ses quatre vérités ! Vous aurez donc à prendre une décision tranchée ; hésiter ne vous réussira pas plus qu’au brave Pfister qui tout d’un coup se retrouve assis entre deux chaises24. Ne vous imposez aucune contrainte, mais soyez à fond pour ce que vous déciderez.

Bien entendu, je souhaite que vous réussissiez à vous débarrasser comme d’un bric-à-brac de l’idéal infantile du héros et du chevalier germanique qui dissimule toute votre opposition à votre milieu et à votre origine; et j’espère que vous n’attendez pas de cette image trom­peuse l’enfant qu’à l’origine vous vouliez certainement de votre père. Vos essais pédagogiques s’inscrivent cer­tainement dans la bonne direction. Que votre feu inté­rieur réchauffe vos ambitions au lieu de vous consumer. Rien n’est plus puissant qu’une passion maîtrisée et déri­vée. Vous ne pouvez pour l’instant rien entreprendre tant que vous êtes tiraillée des deux côtés.

Vous serez sincèrement la bienvenue si vous restez chez nous, mais il vous faudra alors reconnaître que l’ennemi est en face.

Avec mes souhaits sincères,

Votre Freud

23. Il s’agit du Årsbok.

24. Cf. S. Freud, C.G. Young, Korrespondens, op.cit., t. Jag, p. 269, n. 11 och passim. Dans la correspondance l’reud/Pfister, aucune lettre n’a été conservée pour les années 1914-1918 et la dernière lettre de 1913 est datée du 11 Mars, donc bien avant le Congrès de Munich.

07-06-1914 Ferenczi à Freud

478 Järn

Budapest, den 7 Juni 1914

Kära Professor

Je pense beaucoup au travail sur le narcissisme et, de ci, de là me viennent à l’esprit des choses qui s’y rattachent. Comme vous n’avez pas encore terminé la correction (à ce que je crois), je voudrais attirer votre attention sur un passage : l’interprétation de certains termes pourrait donner lieu à malentendu, mais changer un seul mot rendrait ce malentendu impossible.

Vous parlez de deux sortes de « fin du monde » [Weltuntergang], celle de la démence et celle de l’état amoureux. Mais le monde ne se perd que dans la démence, alors que, dans l’état amoureux, il s’agit d’une fin du moi [Ichuntergang], qui peut entraîner à sa suite un cataclysme non moindre et avoir psychiquement un effet tout aussi révolutionnant que la régression au narcissisme dans la démence.

Cette fois, je vous épargnerai d’autres surgeons de ce sujet.

Madame G. vous salue cordialement,

din Ferenczi

Dans l’état amoureux, le monde ne va pas à sa perte, mais l’objet d’amour représente pour l’amoureux le monde entier.

1. «La plus haute phase de développement que peut atteindre la libido d’objet, nous la voyons dans l’état de la passion amoureuse qui nous apparaît comme un dessaisissement de la personne propre, au profit de l’investissement d’objet ; son opposé se trouve dans le fantasme (l’auto-perception) de fin de monde, chez le paranoïaque » (Freud, 1914c), Att införa narcissism, pp. 83-84.

05-06-1914 Freud till Abraham

* Wien, IX, Berggasse 19

5.6.14.

Kära vän,

J’ai lu hier votre travail pour le Årsbok et je ne puis me retenir de vous en féliciter. Je pense que c’est la meilleure contribution clinique que l’on ait jamais vue dans les 5 volumes : son assurance, sa correction, sa richesse, son intérêt n’ont pas d’égaux. Vivant sequentes!

Rank vous aura parlé des intérêts politiques immédiats qui nous préoccupent actuellement. Vous pensez que les Suisses et leur appendice munichois partiront avant le congrès; je ne partage pas votre assurance. En tout cas, cela reste incertain et nos préparatifs pour le congrès en sont perturbés : pour le cas où ils seraient présents, ils devront bien être différents que pour le cas contraire, où nous pourrons avoir la paix parmi nous.

Il y aurait un moyen : ce serait de demander (à temps) directement à Maeder et à Seif si leurs groupes pensent parti­ciper au congrès, en expliquant clairement que cette demande est motivée par la nécessité de déterminer le thème de dis­cussion.

Je pense pour moi au thème : « Objet et fin d’une association psychanalytique », dans le but de justifier l’existence de l’Asso­ciation, de rejeter les objections portant sur les restrictions apportées à la recherche scientifique, et de donner aux Suisses, s’ils sont participants, un consilium abeundi. Le thème pourrait rester le même dans le cas où nous ne serions déjà à l’abri des troubles. Je ne me soucie nullement des effets que cela produira sur les groupes américains, qui, hur som helst, ne pourront jamais être étroitement associés à nous. J’espère que Londres restera avec nous.

J’ai trouvé très élégant, et j’ai défendu le procédé contre Rank, que vous n’ayez pas, dans votre Korrespondenzblatt, dénoncé plus explicitement la sale besogne des Zurichois. Mais au congrès, vous n’auriez pas besoin de prendre des gants.

Med vänliga hälsningar.

Din troende

Freud.

04-06-1914 Ferenczi à Freud

477 Järn

INTERNATIONALE ZEITSCHRIFT FÜR ÄRZTLICHE PSYCHOANALYSE Herausgegeben von Professor Dr Sigm. Freud Schriftleitung : Dr. S. Ferenczi, Budapest, VII. Elisabethring 54/ Dr. Otto Rank, Wien IX/4, Simondenkgasse 8 Verlag Hugo Heller & C °, Wien, Jag. Halva nr. 3 Abonnementspreis : alla (6 Hefte, 36-40 Bogen) KARLSSON 21.60 = Mk. 18.

Budapest, den 4 Juni 1914

Kära Professor,

Je viens de lire le Narcissisme avec ravissement. Depuis bien longtemps je n’ai pas pris autant de plaisir à une lecture. Mais je dois aussi vous avouer que, depuis des années, je ne peux vraiment rien lire d’autre que vos écritset vous pouvez prendre cette franchise comme le signe de la liberté intérieure, sans inhibition, qui commence à se développer en moi. Tout le reste, au fond, m’ennuie; vous nous avez trop gâtés en nous donnant à lire des choses trop belles et fortes, après lesquelles plus rien d’autre n’a de goût. Il est impossible de relever tous les passages qui m’ont plu, j’y renonce donc. Mais, me conformant à votre demande, je signale quelques passages dont nous avons, d’une part, discuté ensemble et qui, d’autre part, sont ébauchés dans certains de mes articles déjà publiés. Bien sûr, ne me citez que si vous avez l’impression que ces choses n’ont vu le jour qu’à cause de moi. Notre travail, il est vrai, doit être désigné comme « collectif »; chacun de nous doit renoncer à une part de satisfaction de son ambition.

1) J’attire, par exemple, votre attention sur les cheminements de la pensée dans « le travail d’introjection » (Jahrbuch I, 2), où l’état amoureux est décrit comme inclusion d’objets dans le champ d’intérêt de la libido, à l’origine auto-érotique. Cela pourrait bien correspondre aux émanations du narcissisme ‘.J’ai décrit la névrose comme une exagération de ce proces­sus 2.

Sida 430 — 2e alinéaje fais provenir la séparation entre le moi et le monde extérieur des conflits de la vie psychique qui, à l’origine, était homogène (par déplacements de limites [3]).

2) Dans « stades de développement du sens de réalité », je crois avoir, le premier, désigné les manifestations infantiles de la toute-puissance (magie)4.

3) La référence à l’idéalisation du criminel5 vient de moi, à ce que je crois.

A cette occasion, je crois devoir attirer votre attention sur le fait qu’il n’est peut-être pas superflu, à propos des « émanations de la libido », de dire expressément que vous entendez par là un processus intrapsychique, c’est-à-dire un déplacement de la libido sur la représentation de la percep­tion d’un objet réel, sinon on finirait par croire que vous voulez dire : un « rayonnement » sur l’objet lui-même.

Je ne peux non plus m’empêcher de ramasser dans la formule suivante votre merveilleuse différenciation entre sublimation et idéalisation 6 :

Qui idéalise, sublime fonctionnellement.

Qui sublime, fonctionne idéalement.

Cordiales salutations de

din Ferenczi

  1. « Nous formons ainsi la représentation d’un investissement libidinal originaire du moi ; plus tard, une partie en est cédée aux objets, mais, fondamentalement, l’investissement du moi persiste et se comporte envers les investissements d’objet comme le corps d’un animalcule protoplasmique envers les pseudopodes qu’il a émis. (…) Seules nous frappaient les émanations de cette libido, les investissements d’objet qui peuvent être émis et de nouveau retirés », Freud (1914c), Att införa narcissism, pp. 81-105, citation : p. 83.
  2. « Le moi du névrosé est pathologiquement dilaté » (1909, 67), « Introjection et transfert », Psychanalyse I, p. 100.
  3. Ibid., Psykoanalys, Jag, p. 101.
  4. « Le développement du sens de réalité et ses stades » (1913, 111), Psykoanalys, II, pp. 51- 65. Cité par Freud, dans le paragraphe correspondant de son article (1914c), Att införa narcissism, p. 83.
  5. « Même le grand criminel et l’humoriste forcent notre intérêt, lorsque la poésie nous les représente, par ce narcissisme conséquent qu’ils savent montrer en tenant à distance de leur moi tout ce qui le diminuerait » (Freud, 1914c), ibid., pp. 94-95.
  6. « La sublimation est un processus qui concerne la libido d’objet et consiste en ce que la pulsion se dirige sur un autre but, éloigné de la satisfaction sexuelleL’idéalisation est un processus qui concerne l’objet et par lequel celui-ci est agrandi et exalté psychiquement, sans que sa nature soit changée. (…) On doit maintenir les deux concepts séparés l’un de l’autre », ibid., pp. 98-99.

02-06-1914 Freud Jones

2 Juni 1914

Wien, IX. Berggasse 19

Cher Jones,

Je suis revenu hier soir de Budapest, où Rank et moi, accompagnés de Ferenczi comme interprète, avons aidé Loe à devenir Mrs. Herbert Jones. Je suis certain que ce doit vous être pénible, comme ça l’est pour moi, quand je me souviens de l’enchaî­nement des événements, depuis cette soirée, dans un café de Weimar, où vous m’avez proposé de la prendre en traitement, jusqu’aux moments où je l’ai assistée dans son nouveau mariage. C’est une très remarquable chaîne de changements entre personnes et sentiments, et les points les plus marquants me semblent être que nos relations n’ont pas été gâtées et que j’ai même appris à aimer l’autre. Quant à elle, j’apprécie pleinement ce que j’ai appris de vous la première fois que vous m’avez décrit sa per­sonne. Elle est charmante, c’est un bijou comme vous l’appelez dans votre lettre d’une grande noblesse d’esprit, et elle est trop extraordinairement anormale pour faire le bonheur d’un travailleur. Il faut la juger pour elle, avec un étalon qui n’est adapté qu’à son seul moi.

Quoique d’apparence juvénile, Herbert J. est en fait un homme accompli, et j’ai bon espoir qu’ils auront autant de bonheur que sa santé à elle le permettra dans les temps prochains. Le couple passera quelques jours au Semmering, puis retournera à Vienne pour y rester jusqu’à mon départ. Je n’ai aucun espoir qu’elle se débarrasse de la morphine d’ici là, mais je crois qu’il est plus sage de ne pas lui demander ce qu’elle ne peut donner, et je désire vivement ne pas perdre mon crédit auprès d’elle. Tout bien considéré, elle doit désarmer le critique et s’en faire un ami.

Venons-en maintenant aux autres points de votre lettre que j’avais emportée avec moi à Bpest pour y répondre sur le terrain, mais je n’ai pas pu. Je vous remercie sin­cèrement de vos corrections sur mes épreuves, qui méritent toutes certainement considération. J’ajouterai quelques lignes sur Pf. où est, je sais, le lien le plus vulné­rable du harnais. Je suis navré que vous suiviez les faits et gestes de Jung avec tant d’inquiétude. Il est inévitable qu’il suive sa voie, accomplisse sa mission, produise ses impressions et finisse par personnifier quelques-unes des résistances que la ψα est appelée à rencontrer sur son chemin. Je ne suis pas le moins du monde inquiet de ce qu’il fabrique, mais j’affirme que nul ne peut prédire ce qu’il fera. Même Dieu ou le Diable, peut-être, n’en savent trop rien à l’heure qu’il est. Je ne crois pas nécessaire que vous le suiviez pas à pas en Angleterre pour lui apporter la contradiction sur-le- champ, sauf peut-être dans une occasion, que vous pouvez choisir à votre conve­nance. Laissez-le parler puis défiez-le sèchement et sans merci par écrit. J’ai lu ces temps-ci un « Nachwort » à la seconde édition de « Inhalt der Psychose 1 », qui paraîtra sans lien aucun avec la série des Schriften. Il y reconnaît que sa « psychologie constructive» n’est pas de la science och, pour finir, ne cache pas son adhésion à Bergson. Ainsi voyez-vous qu’il a trouvé un autre Juif pour son complexe du père. Je ne suis plus jaloux.

Nos projets sont maintenant arrêtés pour l’été. Den 12 juillet à Karlsbad, dont j’ai plus besoin cette fois-ci que les années précédentes, avec mon épouse. 4 août à Seis am Schlern (Tyrol), où nous retrouvons ma belle-sœur. 18 September, départ pour Dresde, où j’espère retrouver mes amis du comité avant le Congrès, 20/21 Congrès, 24 septembre conférence à Leyde (2) ; dans ces eaux-là, je compte (3) que ma fille viendra d’Angleterre, le temps me manque pour faire la traversée, — et pour finir quelques jours à Hambourg avec elle (4). Ma santé chancelante m’invite à ne pas voyager beau­coup plus (5).

Ci-joint la lettre de Putnam, qui n’est sans doute pas le mot de la fin, tant il est vaillant. Les combats pour la ψα, je dois vous les laisser à vous, les jeunes, car ils ne font que commencer et je n’en verrai pas la fin.

Je ne dirai rien des informations de Lina sur la morphine, mais je reste sceptique, je l’avoue, et n’ai aucune certitude en la matière.

Merci d’envoyer les adresses à Fisher Unwin. S’il n’est pas d’usage d’envoyer des livres à des personnalités, je ne ferai pas d’innovation.

J’ai vu Sachs, il ne tarit pas d’éloges sur Londres et sur vous.

Veuillez excuser cette lettre qui, malgré sa longueur, ne saurait être l’équivalent des vôtres, et pensez à votre

attentionné

Freud


1. Voir Jung (1908, 1915).

2. Le début de la Première Guerre mondiale devait empêcher le Congrès comme la conférence de Leyde.

3. Freud avait d’abord écrit except (excepter) au lieu dexpect (attendre).

4. Avec Anna Freud.

5. Jag may avoid much more travelling feeling somewhat shaken in health (sic).

25-05-1914 Jones till Freud

25 mer 1914

69 Hamn, London

Cher professeur Freud,

Je suis très heureux d’apprendre par Sachs que vous êtes de nouveau en pleine forme; je n’avais pas su que vous aviez été malade. J’espère que vous n’aurez plus d’ennuis avec ces troubles intestinaux, et que les vacances y mettront définitivement fin. Me ferez-vous savoir quels sont vos projets, si vous les avez déjà faits. Quelle est la date de la conférence de Leyde, et vous sera-t-il possible de venir à Londres après cela ? J’imagine que vous irez à Carlsbad en juillet?

Je fais pleinement écho à votre désir de conversation. Mes visites répétées à Vienne, au cours des deux dernières années, m’ont «gâté», et cinq mois d’absence me semblent déjà plus qu’assez long ; je dois prendre des dispositions pour y venir deux fois par an. Quoi qu’il en soit, j’espère que nous nous reverrons avant le moment du Congrès, surtout maintenant qu’il a été reporté.

La visite de Sachs touche à sa fin. Elle a été à tous égards très satisfaisante. Il en a tiré une grande satisfaction, et moi tout autant. Vivre sous le même toit est tou­jours un bon test, et dans ce cas précis il a été passé brillamment. J’apprécie son excellent caractère plus encore qu’autrefois (du temps que j’étais peut-être un peu influencé par l’aversion de Loe à son endroit), et nous nous sommes entendus à mer­veille. Il n’y a aussi que de bonnes nouvelles à donner de sa communication sur Swift à notre société (1), que tout le monde a vivement appréciée. Il a parlé 21/4 h. sans prati­quement aucune note, et avec une complète réussite. Il n’y a qu’une seule erreur dont je ne puis le guérir — il s’obstine à confondre les genres (Etoile de mer. Identification Traumdeutung (2)!)

Nous avons beaucoup apprécié les troisièmes et dernières épreuves de la « Ges­chichte (3)». Je la trouve suprêmement bonne, aucunement trop forte, et tout à fait défi­nitive — le dernier mot en la matière. Le passage sur le «paar kulturelle Obertöne» est magnifique (4). J’aurais aimé que nous puissions vous soulager de la peine de traiter ces oppositions, mais personne d’autre n’est en position de dire avec autorité les choses que vous avez dites une fois pour toutes, si bien qu’il était impossible de vous décharger de ce travail. Mais espérons qu’il ne vous paraîtra pas de nouveau néces­saire de quitter les champs de la science pure au sens positif. Mon désir est depuis longtemps de former autour de vous un cercle d’hommes qui s’occuperont de l’op­position pendant que vous poursuivrez le travail proprement dit, et la perspective d’une situation idéale de ce genre paraît très prometteuse.

Quant aux suggestions sur les dernières épreuves, elles figurent toutes sur la page jointe. La première phrase «Wir habengegangen ist (5)» ne me paraît pas suffisam­ment claire dans son contexte. Le reste du paragraphe est une série de paraphrases de Jung, et certains lecteurs risquent de ne pas comprendre que la dernière phrase ren­voie à votre propre point de vue: (Peut-être pourrait-on ajouter «früher» eller «Im Gegenteil» (6)).

Puis en vue des mauvais usages que l’on peut faire des communications des patients (et à quoi Jung peut répliquer), je vous suggérerais d’ajouter un mot ou deux avant l’extrait de la lettre de Pf., pour indiquer que vous avez des raisons de considérer que l’auteur est une personne fiable (7).

Till sist, ordet «schonungsvoller» contredit en apparence les extraits de la lettre, et n’en rend pas le sens très clair. J’imagine que cela veut dire que le rapprochement de Jung d’avec Dubois pourrait être la dernière étape — celle des patients que l’on traite avec ménagement (8)?

La modification que vous mentionnez dans la lettre d’aujourd’hui me semble être une amélioration sur le passage que nous avions commenté, et j’y souscris tout à fait.

J’écris à Fisher Unwin, mais envoyez-moi une carte postale, je vous prie, pour me dire ce que vous entendez par les personnes auxquelles il faut envoyer le livre. S’agit-il d’hommages de l’auteur? En Angleterre, on n’envoie pas les livres en examen comme en Autriche.

Putnam tient bon, comme vous le verrez à la lettre jointe. Je n’ai pas encore eu le temps de lire l’essai de S. Hall, mais j’en rendrai compte pour la tidskrift (9).

J’ai reçu de mauvaises nouvelles de l’activité de Jung. Il a annoncé une commu­nication pour l’Internat. Congr. of Neurol. and Psych. de Berne, en septembre, une le 30 juillet devant la British Medical Association, et une le 24 juillet devant la Psy­cho-Medical Society de Londres, la dernière portant sur la Psychologie de la compré­hension ; dans ces deux derniers cas il me faudra aussi intervenir, ce qui n’est pas une perspective plaisante. Ces communications auront lieu juste après la sortie du Årsbok, et elles devraient laisser paraître sa réaction10. Je [suis11] parierais qu’il ne vien­dra pas à Dresde, où j’espère que nous aurons droit à un peu de paix et à du travail agréable.

Je ne suis pas surpris, naturellement, que vous ayez découvert que Loe peut être éprouvante, car je puis largement en témoigner. J’ai bien peur qu’elle ne renonce pas à la morphine, même pour vous et Herbert Jones. Je sais par Lina qu’elle nous a trompés tout l’été dernier sur ce point, bien que je ne sache pas les détails, car lorsque Lina (à qui elle avait aussi dissimulé des choses) l’a percée à jour, elle lui a fait la promesse de ne pas les révéler. N’en parlez pas, je vous en prie […12], bien que je sois sûr que c’est vrai. J’ai eu un choc en découvrant à quel point Loe a laissé libre cours à son insincérité et à ses exagérations dans d’autres directions (en particulier me concernant), même si j’aime à penser qu’il s’agit surtout de déformations inconscientes.

J’apprends par votre lettre de ce jour qu’elle sera sans doute mariée à la fin de la semaine. En ce cas, personne ne fera pour son bonheur futur des vœux aussi profon­dément sincères que les miens, et je prie qu’ils soient exaucés. Reste-t-elle à Vienne jusqu’en juillet ?

Avec toute mes amitiés

Bien affectueusement à vous

Jones.

1. «Die Psychologie Swifts », prononcée le 21 mer, signalée dans la Zeitscbrift, 2, 1914, p. 412.

2. Jones sous-entend que Sachs s’identifie à Freud, qui confondait lui aussi les genres. Dans l’ana­lyse de son rêve de « Hollthurn»), Freud confie que lors d’un voyage en Angleterre, à dix-neuf ans, il ramassa une étoile de mer sur la côte et s’exclama «Il est vivant» (He is alive), plutôt que «elle est vivante» (It is alive). Voir Freud (1900en, p. 455-456, 519-520; trad. franç., p. 388-389, 441-442), et Didier Anzieu, L’Auto-analyse de Freud, Paris, PUF, 1988, p. 272-273.

3. Freud (1914d).

4. Le passage en question concerne l’attaque de Freud contre Jung et Adler : « En réalité, on n’a perçu, de la symphonie du devenir universel, que la partie chantée par la civilisation, mais on est resté sourd à la mélodie des instincts » (voir Freud (1914 d, p. 62 ; trad. franç. S. Jankélévitch, p. 149) ; GW, flyg. 10, p. 109).

5. Dernière phrase du premier paragraphe, ibid. p. 63 ; GW, ibid., p. 109.

6. Freud n’a pas ajouté les mots suggérés (« plus tôt » ou « au contraire »). Voici le passage en ques­tion : « Nous avons cependant entendu dire que le conflit actuel du névrosé ne devenait intelligible et soluble que lorsqu’on le rattachait à l’histoire antécédente du malade, en suivant en sens inverse le che­min que la libido avait suivi pour aboutir à la maladie » (trad. franç.), p. 150-151.

7. Freud ne mentionne pas Pfister dans le passage qu’il cite, mais il fait sienne la suggestion de Jones et ajoute une note en bas de page pour préciser que son « informateur» est une personne « digne de toute confiance». Voir Freud (1914d, p. 64; trad. franç. S. Jankélévitch, p. 152) ; GW, flyg. 10, p. 110. Pfister est cependant cité nommément à plusieurs reprises dans le même essai.

8. Dans la version publiée, Freud emploie le comparatif schonungsvollerer plutôt que schonungsvoler. « Dubois traite avec plus de ménagements les névroses par encouragement moral » (GW, ibid.).

9. Jones (1916-1917).

10. Le thème «Die Psychologie der Träume»le nom de Jung figurant au nombre des interve­nantsfigure sur le programme de l’International Congress for Neurology, Psychiatry, and Psycho­logy, Berne, 7-12 September 1914; utsikt tidskrift, 2 (1914), p. 403. Pour les deux autres communica­tions, voir Jung (1914-1915). Pour l’intervention de Jones à la réunion de la British Medical Association, Se Jones (1914 jag).

11. Rayé dans l’original.

12. Mot illisible rayé dans l’original.