La logique aristotélicienne est redécrite notamment dans les relations entre l’intension ( les catégories, les types, …) et l’extension (les individus, les instances, …). Gérard Crovisier relie ces logiques à la clinique.
Nous reprenons ici la définition topologique de voisinage qui avait été mal explicité. Également définition et exemple de la notion de graphe d’états finis. Ceci sert de base à l’abord du, dénommé par Lacan, « Graphe du désir ». Cette présentation s’appuie sur les 5 premières sessions du séminaire de 1958-59 « Le désir et son interprétation ».
Cette question cherche à analyser les usages non-compatibles entre eux que fait Lacan du tore.
Une discussion a émergé à la fin de l’atelier du 10 décembre. Les évidences de chacun se sont avérées différentes!
Ce que j’entends est que
— Parfois le tore est plein (tore appartient à R^3) typiquement réel,
symbolique, et imaginaire dans le nœud borroméen.
— Parfois le tore est vide comme une chambre à air; c’est une peau
(tore appartient à R^2); par exemple dans l’Étourdit où Lacan découpe la peau d’un tore pour créer une bande bilatère et un anneau de Moebius.
Les conséquences d’une structure cylindrique du réel
En reprenant la présentation du schéma R que Lacan a appliquée sur un cross-cap il envisage que le réel a une structure d’anneau de Moebius. Sans modifier ce paradigme il est possible de le construire à partir d’un cylindre. Avec cette structure il est souvent plus simple de rendre compte de la relation du sujet avec ses objets de désir; ceci aussi bien dans le cas de la « normalité », de la névrose, de la psychose.
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La logique standard, dite aristotélicienne, fonctionne sur le principe du tiers exclu. C’est à dire qu’une proposition est soit vraie soit fausse. Cependant en y regardant de près comme l’on fait Gödel, Husserl, Lacan et nombre d’autres, on voit alors que des cas viennent invalider cette approche en révélant une part d’indécidable. La logique doit intégrer sa part d’incomplétude. Il existe des propositions qui peuvent aussi être vrai et fausse, ou encore ni vrai ni fausses. Ces éléments de logique modifiée pourraient se cantoner aux domaines purement mathématiques. L’écoute analytique met au jour que l’essentiel du discours de l’analysant entre dans cette logique à quatre valeurs de vérités. Nous décrivons cette logique tétravalente dans son approche mathématique et son approche clinique.
Combien de syllabes dans un signifiant? Comment nommer un signifiant manquant? Quelle est la nature de la peau qui sépare signifiant et signifié? Et celle qui sépare vérité et savoir?
Une discussion animée pendant laquelle sont évoquées différentes conceptions structurales des nœuds. Les objets topologiques sont confrontés à la clinique psychanalytique.
À noter des difficultés liées à l’absence d’opérateur pour la caméra!