10.4 Je vous repose donc ..., 5 décembre 1962

Éléments établis à partir du texte [Lac63b, 05 déc 1962] et de l'enregistrement audio.
$1004001_{1962}$
$-\varphi$ c'est l'angoisse de castration dans son  rapport à l'Autre.
$1004002_{1962}$
Pour le névrosé c'est l'angoisse de castration qui est indépassable.
$1004003_{1962}$
Le névrosé bute sur l'angoisse de castration.
$1004004_{1962}$
Le névrosé ne recule pas devant la castration, mais de faire de sa castration ce qui manque à l'Autre.
$1004005_{1962}$
Le moment de la castration n'est rien d'autre que le moment de l'interprétation de la castration.
$1004006_{1962}$
* Les névrosés ont des fantasmes pervers.
$1004007_{1962}$
* Le vrai objet que cherche le névrosé, est une demande qu'il veut qu'on lui demande.
$1004008_{1962}$
C'est dans la mesure où est laissée sans réponse la demande qui vient s'articuler, que se produit l'agression.
$1004009_{1962}$
L'Autre se dérobe dans le renvoi indéfini des significations.
$1004010_{1962}$
$\thinspace\not\!S$ désir de $a$ est la formule du fantasme.
$1004011_{1962}$
Le sujet pervers s'offre loyalement à la jouissance de l'Autre.
$1004012_{1962}$
Le fantasme du névrosé réussit à le défendre contre l'angoisse.
$1004013_{1962}$
Le névrosé fait une offre fallacieuse à l'analyste qui l'accepte.
$1004014_{1962}$
L'angoisse n'est pas signal d'un manque, mais d'être le défaut de cet appui du manque.
$1004015_{1962}$
Ce qu'il y a de plus angoissant pour l'enfant, c'est quand il n'y a pas de possibilité de manque.

Jacques B. Siboni 2024-11-08