Topologos Lutecium
Les Mathèmes de Lacan
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Jacques B. Siboni
Parent:
5.14 N
Précédent:
neutralisant
Suivant:
niveau
Index:
Index
névrose
Dans les
névroses,
le
symptôme
est le
signifiant
d'un
signifié
refoulé
de la
conscience
du
sujet.
[
Lac66a
, p. 280]
Dans les
troubles
névrotiques,
la
satisfaction
est
d'ordre
imaginaire.
La
morale
du
névrosé
est une
morale
insensée,
destructive,
purement
opprimante.
La
névrose
de
transfert
noue
dans ses fils la
personne
imaginaire
de
l'analyste.
Dans la
méconnaissance,
le
refus,
le
barrage
de la
réalité
qui est celui du
névrotique,
il y a un
recours
à la
fantaisie.
Le
psychotique
ne
retrouve
aucune
substitution
de
l'imaginaire;
c'est cela qui le
distingue
du
névrotique.
C'est la
dialectique
du
moi
et de
l'autre
qui
fait
l'impasse
du
névrosé.
[
Lac66a
, p. 377]
Il y a
toujours,
dans la
névrose
les
mécanismes
de
défense
qui sont
liés
à la
relation
narcissique
du
moi
à
l'autre.
L'analogie
entre
le
symptôme
névrotique
et le
sens
du
rêve
est
fondamentale.
*
L'abîme
perpétuellement
côtoyé dans la
cure
psychanalytique
de la
névrose
obsessionnelle,
c'est
l'apparition
de la
psychose.
*
La
réalité
qui est
sacrifiée
dans la
névrose
est une
partie
de la
réalité
psychique.
Au
moment
où il
déclenche
sa
névrose,
le
sujet
élide,
scotomise
une
partie
de sa
réalité
psychique.
Le
névrosé
dans le
refoulement,
fabrique
une
autre
langue
avec ses
symptômes.
*
Le
symptôme
névrotique,
dans sa
construction,
joue
le
rôle
de la
langue
qui
permet
d'exprimer
le
refoulement.
La
névrose
est un
pur
et
simple
fait
de
langage.
*
La
dialectique
de la
névrose
est
toute
entière
liée
à ceci que le
refoulement
et le
retour
du
refoulé
sont une
seule
et
même
chose.
*
Toute
la
névrose
est une
parole
qui
s'articule.
Le
refoulement
est au
ressort
de la
névrose.
Les
conditions
qui
déterminent
l'invasion
névrotique
et
l'invasion
psychotique
sont
strictement
opposées.
Dans la
névrose,
une
pulsion
trouve
à
s'exprimer
dans un
certain
nombre
de
symptômes.
Dans la
névrose,
ce qui est
refoulé,
s'exprime
quand
même.
Dans la
névrose,
il y a
compromis.
Dans la
névrose,
le
refoulé
reparaît
masqué
là où il a été
refoulé,
dans le
milieu
des
symboles.
La
réalisation
du
désir
refoulé
se
situe
sur le
plan
symbolique
dans la
névrose.
Dans la
névrose,
au
lieu
de se
servir
des
mots,
le
sujet
se
sert
de
tout
et
devient
le
signifiant.
Dans la
névrose,
le
réel
ou
l'imaginaire
entre
dans le
discours.
Le
sujet
pose
sa
question
névrotique
avec son
moi.
Le
névrosé
est dans une
position
de
symétrie.
Chaque
névrose
reproduit
un
certain
cycle
dans
l'ordre
du
signifiant.
La
structure
de la
névrose
hystérique
est une
question
centrée autour d'un
signifiant
qui
reste
énigmatique
quant à sa
signification.
Une
névrose
sans
œdipe,
ce n'est pas
vrai.
Dans les
névroses,
c'est la
signification
qui
disparaît
et qui est pour un
temps
éclipsée.
Dans la
forme
névrotique,
la
réalisation
imaginaire
du
père
se
fait
par la
voie
d'un
exercice
symbolique
de la
conduite.
*
Le
névrosé
habite
le
langage.
Les
névroses
sont
structurées
sous un
mode
subjectif
et
inter-subjectif.
La
symptomatologie
de la
névrose
est
constituée
par une
sorte
d'implication
signifiante.
Dans les
névroses
il y a
relation
du
sujet
à un
lien
signifié
à
l'intérieur
des
structures
signifiantes
existantes.
Une
impossibilité
de
l'avènement
symbolique
constitue
la
névrose.
*
La
perversion
est le
négatif
de la
névrose.
Dans la
perversion,
ce qui est
caché
dans
l'inconscient
du
névrotique,
est là à ciel
ouvert,
libre.
*
La
perversion
est le
négatif
de la
névrose.
C'est en tant que
métaphorique
que la
névrose
hystérique
prend
son
sens
et
peut
être
dénouée.
5
.
321
La
perversion
est
structurée
d'une
façon
à être
l'inverse
de la
névrose.
La
névrose
est une
question.
*
La
névrose
est une
question
posée
par le
sujet
au
niveau
de son
existence
même.
*
La
névrose
est une
sorte
de
question
formée
pour le
sujet
lui-même, mais
organisée,
structurée,
comme
question.
Le
propre
de la
question
du
névrotique
est d' être
absolument
fermée.
Le
névrosé
trompe.
[
Lac66a
, p. 451]
C'est la
structure
qui
fait
de
toute
la
suite
de la
névrose
une
question
et
non
un
leurre.
[
Lac66a
, p. 454]
La
névrose
est une
question
que
l'être
pose
pour le
sujet
de là où il
était
avant
que le
sujet
vint au
monde.
[
Lac66a
, p. 520]
Chez les
névrosés,
la
castration
se
manifeste
sur le
plan
imaginaire.
Le
père
considéré
en tant qu'il
prive
la
mère
de
l'objet
phallique
de son
désir,
joue
un
rôle
tout
à
fait
essentiel
dans
toutes
les
névroses.
Dans
toute
formation
perverse,
il y a
exactement
la
même
structure
de
compromis,
d'élusion, de
dialectique
du
refoulé,
et du
retour
du
refoulé
qu'il y a dans la
névrose.
Une
névrose
est construite pour
maintenir
quelque
chose
d'articulé,
le
désir.
La
somme
du
comportement
du
névrosé
se
présente
comme une
parole
pleine.
*
Le
ça
parle
qui est dans
l'inconscient
pour le
sujet
névrotique,
est au
dehors
pour le
sujet
psychotique.
La
condition
névrotique
ou
psychotique
du
sujet
dépend
de ce qui se déroule en
l'Autre
.
[
Lac66a
, p. 549]
Le
désir
du
névrosé
est
d'être
le
phallus.
[
Lac66a
, p. 642]
Pour le
névrosé,
recevoir
et
donner
le
phallus
sont
également
impossibles.
[
Lac66a
, p. 642]
Le
désir
règle
la
répétition
signifiante
du
névrosé
comme sa
métonymie.
[
Lac66a
, p. 682]
Le
fantasme
de la
névrose
est
avant
l'heure de
vérité
ou après l'heure.
*
Le
névrosé
accède
au
fantasme.
La
métonymie
régressive
du
névrosé
a pour
conséquence
qu'il ne
peut
demander
que des
substituts
en croyant
demander
ce qu'il
désire.
La
formule
,
pour le
névrosé,
se
transforme
en
identification
de son
être
inconscient,
barré
en
phallus
barré
,
.
La
structure
du
désir
dans la
névrose
est d'une autre
nature
que la
structure
du
désir
dans la
perversion.
*
Le
névrosé
ne
peut
être
le
phallus
qu'au
nom
de
l'Autre.
La
métonymie
du
névrosé,
c'est que le
phallus,
il ne
l'est
pas et pour autant il ne
l'a
pas, et qu'il s'agit de ne pas le
révéler.
Dans le
névrosé,
le
désir
est à
l'horizon
de ses
demandes.
La
société
entraîne
par son
effet
de
censure,
la
névrose
qui est une
forme
de
déségrégation.
La
névrose
favorise la
création
de
nouveaux
éléments
de
culture.
Le
névrosé
est celui qui
identifie
le
manque
de
l'Autre
à sa
demande,
à
. [
Lac66a
, p. 823]
Le
père
souhaité
du
névrosé
est le
père
mort.
[
Lac66a
, p. 824]
Le
névrosé
s'imagine
être
un
pervers
pour
s'assurer
de
l'Autre.
[
Lac66a
, p. 825]
La
perversion
est dans
l'inconscient
du
névrosé,
en tant que
fantasme
de
l'Autre.
[
Lac66a
, p. 825]
*
Chez le
névrosé,
le
se
glisse
sous le
du
fantasme.
[
Lac66a
, p. 826]
Le
névrosé
a
subi
au
départ
la
castration
imaginaire
qui
soutient
son
moi
fort. [
Lac66a
, p. 826]
Le
névrosé
refuse
de
sacrifier
sa
castration
à la
jouissance
de
l'Autre.
[
Lac66a
, p. 826]
Le
névrosé
imagine
que
l'Autre
demande
sa
castration.
[
Lac66a
, p. 826]
Le
névrosé
veut
savoir
ce qu'il y a de
réel
dans ce dont il est la
passion,
dans
l'effet
de
signifiant.
Le
névrosé
essaie
de
faire
passer
dans la
demande
ce qui est
l'objet
de son
désir.
Le
névrosé
essaie
de
satisfaire,
par la conformation de son
désir,
à la
demande
de
l'autre.
Le
névrosé,
dans une
dépendance
à la
demande
de
l'Autre,
essaie
de
fonder,
d'instituer
son
désir.
Le
névrosé
est quelqu'un qui
s'engage
comme
sujet.
Le
névrosé,
c'est le
normal
en tant que pour lui
l'Autre
a
toute
l'importance.
Le
névrosé
est
normal
dans sa
névrose,
parce qu'il a affaire à
l'Autre.
Pour le
névrosé
c'est
l'angoisse
de
castration
qui est
indépassable.
Le
névrosé
bute sur
l'angoisse
de
castration.
Le
névrosé
ne recule pas devant la
castration,
mais de
faire
de sa
castration
ce qui
manque
à
l'Autre.
*
Les
névrosés
ont des
fantasmes
pervers.
*
Le
vrai
objet
que
cherche
le
névrosé,
est une
demande
qu'il
veut
qu'on
lui
demande.
Le
fantasme
du
névrosé
réussit
à le
défendre
contre
l'angoisse.
Le
névrosé
fait
une
offre
fallacieuse à
l'analyste
qui l'accepte.
Le
névrosé
met en
valeur
qu'il ne
peut
désirer
que selon la
loi.
*
L'objet
partiel,
c'est une
invention
du
névrosé,
c'est un
fantasme.
L'inconscient
montre
la
béance
par où la
névrose
se raccorde à un
réel.
*
La
névrose
de
transfert
est une
névrose
de
l'analyste.
La
castration,
dans le
vécu
terminal
d'une
analyse
de
névrosé,
passe
par
l'expérience
que le
sujet
a à
faire
de la
faille
qui le
sépare
de la
reconnaissance
de ceci, qu'il
vit
ailleurs
que dans la
réalité.
Au
centre
de la
névrose
il y a
demande
de
l'Autre.
Dans la
névrose,
c'est par
rapport
à la
demande
de
l'Autre
que se
constitue
le
désir
du
sujet.
*
La
vérité
de la
souffrance
névrotique,
c'est
d'avoir
la
vérité
comme
cause.
5
.
322
Pour le
névrosé,
sa
demande
vise
le
désir
de
l'Autre
et son
désir
vise
la
demande
de
l'Autre.
*
Le
désir
du
névrosé
tourne
autour de la
demande
de
l'Autre.
*
La clef de la
position
névrotique
tient
à ce
rapport
étroit
à la
demande
de
l'Autre
en tant qu'il
essaie
de la
faire
surgir.
*
L'oblativité
c'est un
mythe
de
névrosé.
Il y a une
distinction
radicale
entre
l'acte
pervers
et
l'acte
névrotique.
L'acte
névrotique
n'a pas
d'autre
fin
que de
soutenir
l'effet
du
désir.
*
Le
névrosé
se
veut
être
l'Un
dans le
champ
de
l'Autre.
Le
problème
du
névrosé
est qu'en tant que
névrosé,
il est voué à
l'échec
de la
sublimation.
Les
névroses
révèlent
la
distinction
de la
grammaire
et de la
logique.
*
C'est au
niveau
de
l'énoncé
que le
texte
du
symptôme
névrotique
s'articule.
Le
symptôme
névrotique
s'articule
entre
le
champ
du
moi
tel qu'il
s'ordonne
spéculairement
et celui du
désir
en tant qu'il
s'articule
par
rapport
au
champ
dominé
par
l'objet
.
Le
psychanalyste
invite le
sujet
névrosé
à la
rencontre
d'un
sujet
supposé
savoir.
Le
névrosé
a une
demande
de
savoir
la
vérité,
car le
savoir
le
gêne.
*
Pour le
névrosé,
le
savoir
est la
jouissance
du
sujet
supposé
savoir.
*
Le
névrosé
est
incapable
de
sublimation.
Le
névrosé,
noté
veut
dire
que le
sujet
est
toujours
Autre,
mais qu'en
plus
cet
Autre
n'est pas le
bon.
Une
névrose
n'est
strictement
que le
point
où
s'articule
la
vérité
d'un
échec.
Le
névrosé,
hystérique
ou
non,
se
définit
de
l'évitement
de la
castration.
La
psychanalyse,
c'est ce qui
reproduit
une
production
de la
névrose.
*
C'est dans la
mesure
où elle converge vers un
signifiant,
qui en
émerge,
que la
névrose
va
s'ordonner
selon le
discours
dont les
effets
ont
produit
le
sujet.
L'opération
de la
névrose
c'est
l'opération
du
discours
analytique.
La
névrose
c'est le
rêve.
*
Les
névrosés
n'ont
aucun
des
caractères
du
pervers.
La
névrose
obsessionnelle
est la
névrose
idéale.
La
névrose
n'est pas
structurellement
obsessionnelle,
elle est
hystérique
dans son
fond.
La
névrose
est
liée
au
fait
qu'il n'y a pas de
rapport
sexuel.
*
la
névrose
ça
tient
aux
relations
sociales.
la
névrose
obsessionnelle
c'est le
principe
de la
conscience.
La
névrose
est, chez
l'homme,
naturelle
pour autant qu'il y a un
symbolique.
[
Lac78
]
Suivant:
niveau
Remonter:
5.14 N
Précédent:
neutralisant
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Jacques B. Siboni
2024-11-08