Topologos Lutecium
Les Mathèmes de Lacan
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Table des Matières
Jacques B. Siboni
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5.4 D
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délire
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démence
Index:
Index
demande,
demand
*
Need
et
demand
pour le
sujet
ont un
sens
diamétralement
opposé.
[
Lac66a
, p. 296]
La
demande
a en elle-même quelque
chose
qui
fait
qu'elle ne
peut
jamais
comme telle, être
exaucée.
La
demande
se
projette
tout
de
suite
sur le
narcissisme.
La
dialectique
du
refus
est
essentielle
à
soutenir
dans son
essence
de
demande,
ce qui se
manifeste
par la
voie
de la
parole.
Le
signifiant,
au
début,
est
fait
pour
exprimer
une
demande.
La
demande
c'est ce quelque
chose
d'un
besoin
qui
passe
au
moyen
du
signifiant
qui est
adressé
à
l'autre.
La
demande
est quelque
chose
qui par
soi-même
est relative à
l'autre.
Le
mécanisme
de la
demande
est le
fait
que
l'autre,
par
nature,
s'y
oppose.
*
La
demande,
par
nature,
exige
qu'on
s'y
oppose.
La
structuration
de la
demande
est
tout
à
fait
à la
base,
au
fondement
de
l'exercice
premier
du
signifiant
dans
l'expression
du
désir.
Le
mécanisme
normal
de la
demande
à laquelle
on
accède
est de
provoquer
des
demandes
toujours
renouvelées.
L'ingratitude met un
terme
aux
demandes
qui ne sauraient
s'arrêter.
Le
Witz
restitue sa
jouissance
à la
demande
essentiellement
insatisfaite
sous le
double
aspect
identique
de la
surprise
et du
plaisir;
le
plaisir
de la
surprise
et la
surprise
du
plaisir.
Dès lors que
l'homme
est
entré
dans le
monde
symbolique,
rien
de la
demande
ne
peut
être
atteint,
sinon par une
sorte
de
succession
infinie
de
pas-de-sens.
La
demande
est
reprise
par
l'autre
et
doit
être
essentiellement
insatisfaite.
La
demande
implique
l'autre,
celui de qui elle est
exigée.
Le
désir
du
sujet
est en tant que tel modelé par les
conditions
de la
demande.
Le
désir
doit
être
signifié,
pour autant qu'il
passe
nécessairement
par une
demande,
signifie
sur le
plan
symbolique.
Le
phallus
est le
signifiant
de la
distance
de la
demande
du
sujet
à son
désir.
Dans la
formule
5.17.2
et la
formule
5.17.3
, le
grand
est la
demande.
Toute
identification
qui est
identification
aux insignes de
l'autre
dépend
de la
demande
et des
rapports
de
l'autre
au
désir.
La
demande
est dans
l'actuellement
articulé.
Le
désir
masqué
s'articule
nécessairement
dans la
demande.
La
demande
est
liée
d'abord
et
avant
tout
à ce qui est dans les prémisses du
langage,
dans
l'existence
d'un
appel
qui est
principe
de la
présence,
et
terme
qui
permet
de la repousser.
La
demande
signe
la
présence
de
l'autre.
*
Faute de la
satisfaction,
c'est au
sujet
qui
peut
accéder
à la
demande,
que le
sujet
s'identifie.
La
Spaltung
est
responsable
de la
béance
entre
le
désir
et la
demande,
de la divergence qui
s'établit
entre
le
désir
et la
demande.
Dans la
demande,
l'identification
se
fait
à
l'objet,
au
sentiment.
Au
niveau
de la
reconnaissance
ce n'est pas la lutte ni le
conflit,
mais justement la
demande.
*
Le
désir
du
sujet
est
aliéné
dans la
demande.
Le
désir
du
sujet
est
profondément
transformé
par le
fait
de
devoir
passer
par la
demande.
Primitivement
l'enfant,
dans son
impuissance,
se
trouve
entièrement
dépendre
de la
demande.
Il y a un remaniement
profond
des
premiers
désirs
par la
demande,
notamment dans cette
dialectique
de
l'objet
oral
et
anal
particulièrement.
*
Installé dans la
dialectique
première,
prégénitale
de la
demande,
le
sujet
a affaire à
l'autre
désir.
Il se
reconnaît
un
désir
au-delà
de la
demande,
un
désir
en tant que
non
adultéré par la
demande.
Le
désir
se
situe
au-delà
du
premier
autre
auquel il
adressait
sa
demande.
Le
désir
du
sujet
dépend
entièrement
de la
demande
de
l'autre.
La
présence
et la
dimension
de
l'autre
désir
se
situe
au-delà
de ce que le
sujet
demande,
au-delà
de ce que
l'autre
demande
au
sujet.
Le
désir
du
sujet
est
d'abord
repéré
dans
l'existence
comme telle du
désir
de
l'autre,
en tant que
distinct
de la
demande.
L'hystérique
est
suspendue
à ce
clivage
nécessaire
entre
la
demande
et le
désir.
Il y a
Spaltung
entre
demande
et
désir.
L'hystérique
ne
sait
pas qu'il ne
peut
pas
être
satisfait
dans la
demande.
Il y a
toujours
quelque
chose
qui
reste
au-delà
de ce qui
peut
se
satisfaire
par
l'intermédiaire
de ce
signifiant,
par la
demande.
Le
désir
est dans une
dialectique
d'un
au-delà
de la
demande.
*
La
demande,
par ses
nécessités
articulatoires
dévie,
change,
transpose
le
besoin.
Avec la
demande
il y a une
possibilité
de
résidu.
*
La
façon
dont
doit
se
présenter
le
désir
chez le
sujet,
dépend
de ce qui est
déterminé
par la
dialectique
de la
demande.
La
demande
a un
certain
effet
sur les
besoins.
La
demande
a ses
caractéristiques
propres.
La
demande
se
situe
sur
fond
de
demande
d'amour.
La
demande
pose
l'autre
comme
présent
ou
absent.
Ce qui s'est
perdu
dans la
demande,
c'est précisément le
caractère
de
condition
absolue
qui est dans le
désir.
Le
tableau
1
donne
les traductions allemandes des
termes
demande,
désir,
besoin,
désir
du
rêve.
Dans la
figure
5.22.1
le
de
l'Autre
où se
trouve
le
code,
là où s'accueille la
demande.
En
fin
de
compte
le
besoin
du
sujet
se
transforme
dans les
défilés
de la
demande.
La
recherche,
la
visée
du
désir,
de
l'au-delà
de la
demande
est
constitutive
de
l'obsessionnel.
*
La
demande
demande
toujours
quelque
chose
qui est
plus,
et
au-delà
de la
satisfaction.
Le
désir
est
au-delà
de la
demande.
*
La
demande,
du
fait
d'être
articulée
en
termes
symboliques
est une
demande
qui va
au-delà
de
toutes
les
satisfactions.
La
demande
est
demande
d'amour.
La
demande
vise
l'être
de
l'autre.
Le
désir
a à s'organiser, a
prendre
sa
place,
entre
l'appel
de la
satisfaction
et la
demande
d'amour.
Le
désir
est
toujours
double,
il est à la
fois
au-delà
et
en-deça
de la
demande,
selon que la
demande
est
structurée
en
terme
de
signifiant
ou en
terme
de
besoin.
L'obsessionnel
est
toujours
en train de
demander
une
permission.
La
Versagung
porte
en elle-même la
situation
du
sujet
par
rapport
à la
demande.
L'obsessionnel,
de
même
que
l'hystérique
a
besoin
d'un
désir
insatisfait,
d'un
désir
au-delà
d'une
demande.
Le
désir
se
produit
dans la
béance
que la
parole
ouvre
dans la
demande.
Toute
tentative
de
réduire
le
désir
à quelque
chose
dont
on
demande
la
satisfaction,
se heurte à une
contradiction
interne.
*
Toute
demande
de
satisfaction
d'un
besoin
doit
passer
par les
défilés
de
l'articulation
tels que le
langage
les rend
obligatoires.
La
demande
d'amour
s'adresse
à
L'Autre.
Le
sujet
à qui
s'adresse
la
demande
inconditionnelle
d'amour,
est
symbolisé
par une
présence
sur
fond
d'absence.
Le
sujet
symbolisé
dans la
demande
est
présent
en tant
qu'absent.
Le
graphe
5.24.1
présente
la
ligne
de la
satisfaction
d'un
besoin,
et la
ligne
de la
demande
d'amour.
Le
transfert
ouvre
la
possibilité
d'une
articulation
signifiante
autre
et
différente
de celle qui enferme le
sujet
dans la
demande.
La
ligne
du
transfert
du
graphe
5.24.1
est quelque
chose
d'articulé
qui est en
puissance
au-delà
de ce qui
s'articule
sur le
plan
de la
demande.
Il
suffit
que le
patient
soit
satisfait
sur le
plan
de la
demande
pour que la
confusion
s'établisse irrémédiablement
entre
le
plan
de la
ligne
de
transfert
et celui de la
ligne
de
suggestion
dans le
graphe
5.24.1
.
Le
désir
se
produit
dans la
marge
qui
existe
entre
de la
satisfaction
du
besoin
et de la
demande
d'amour.
La
demande
de
l'obsessionnel
est une
demande
de
mort.
La
demande
de
mort
empêche
toute
articulation
de la
demande
du
sujet.
La
demande
de
mort
implique
la
mort
de la
demande.
L'Autre
est le
lieu
de la
demande.
La
demande
de
mort
est
équivalente
à la
mort
de la
demande.
Une
demande
sentie comme
interdite
tue
le
désir.
La
demande
d'amour
qui
symbolise
l'Autre
distingue
l'autre
comme
objet
réel
capable
de
donner
satisfaction.
la
demande
d'amour
distingue
l'Autre
en tant
qu'objet
symbolique.
La
demande
de
mort
est
mort
de la
demande.
L'opération
autorisante
de
l'analyste
est
disjointe
d'avec la
demande
de
mort
fondamentale.
Dans le
graphe
6.2.1
figure
l'acte
de la
demande.
Le
sujet
du
besoin
s'exprime
dans la
demande.
Dans le
graphe
6.2.1
est le
discours
signifiant
de la
demande.
Ce qui
caractérise
la
demande
c'est que le
rapport
du
sujet
à un
autre
sujet
se
fait
par
l'intermédiaire
du
système
des
signifiants.
La
demande
de
l'analysant
est
intransitive,
elle n'emporte
aucun
objet.
[
Lac66a
, p. 617]
L'analysant
demande,
du
fait
qu'il
parle.
[
Lac66a
, p. 617]
*
La
régression
ne
montre
rien
d'autre
que le
retour
au
présent,
de
signifiants
usités dans des
demandes
pour lesquelles il y a prescription. [
Lac66a
, p. 618]
L'analyste
est celui qui
supporte
la
demande
pour que
reparaissent
les
signifiants
où la
frustration
du
sujet
est retenue. [
Lac66a
, p. 618]
*
C'est dans la
plus
ancienne
demande
que se
produit
l'identification
primaire.
[
Lac66a
, p. 618]
L'analyste
ne
doit
répondre
à la
demande
du
sujet
que de la
position
du
transfert.
[
Lac66a
, p. 619]
*
Le
désir
est ce qui se
manifeste
dans
l'intervalle
que creuse la
demande
en-deçà d'elle-même. [
Lac66a
, p. 627]
*
Le
désir
se
produit
dans
l'au-delà
de la
demande.
[
Lac66a
, p. 629]
La
demande
évoque
le
manque
à
être
sous
trois
figures,
le
rien,
la
haine
et
l'indicible.
[
Lac66a
, p. 629]
Le
rien
fait
le fonds de la
demande
d'amour.
[
Lac66a
, p. 629]
Le
désir
transparaît
toujours
dans la
demande,
mais est au-delà . [
Lac66a
, p. 634]
Dans la
pulsion
,
le
est le
en
fading
dans la
coupure
de la
demande.
[
Lac66a
, p. 634]
La
régression
dans
l'analyse
ne
porte
que sur les
signifiants
de la
demande.
[
Lac66a
, p. 635]
La
régression
n'intéresse
la
pulsion
qu'à travers les
signifiants
de la
demande.
[
Lac66a
, p. 635]
Toute
réponse
à la
demande
dans
l'analyse
ramène le
transfert
à la
suggestion.
[
Lac66a
, p. 635]
Le
transfert
est une
suggestion
qui ne s'exerce qu'à partir de la
demande
d'amour.
[
Lac66a
, p. 635]
La
demande
d'amour
n'est
demande
d'aucun
besoin.
[
Lac66a
, p. 635]
Le
transfert
place
le
sujet
à
l'endroit
de sa
demande
dans une
position
qu'il ne
tient
que de son
désir.
[
Lac66a
, p. 636]
*
C'est le
désir
qui
maintient
la
direction
de
l'analyse,
hors
des
effets
de la
demande.
[
Lac66a
, p. 636]
Le
désir
est
évanouissant
pour autant que la
satisfaction
de la
demande
lui
dérobe
son
objet.
[
Lac66a
, p. 637]
Le
fantasme
vient
marquer
de sa
présence
la
réponse
du
sujet
à la
demande.
[
Lac66a
, p. 638]
*
Le
sujet
s'éclipse
dans le
signifiant
de la
demande.
[
Lac66a
, p. 656]
Les
besoins
de
l'homme
sont
assujettis
à la
demande;
ils lui
reviennent
aliénés.
[
Lac66a
, p. 690]
La
demande
porte
sur autre
chose
que sur les
satisfactions
qu'elle
appelle.
[
Lac66a
, pp. 690–691]
La
demande
est
demande
d'une
présence
ou d'une
absence.
[
Lac66a
, pp. 690–691]
Le
désir
n'est pas la
demande
d'amour.
[
Lac66a
, p. 691]
Le
désir
est le
phénomène
de la
refente
Spaltung
,
de
l'appétit
de la
satisfaction,
et de la
demande
d'amour.
[
Lac66a
, p. 691]
Le
développement
s'ordonne
dans la
dialectique
de la
demande
d'amour
et de
l'épreuve
du
désir.
[
Lac66a
, p. 693]
La
demande
n'est
jamais
demande
de quelque
chose.
Dans le
graphe
6.7.2
, au
niveau
où le
sujet
cherche
à se
reconnaître
dans ce qu'il est
au-delà
de la
demande
est schématisé par
.
Ce qui est de
l'ordre
du
désir
s'inscrit
dans le
registre
de la
demande.
Ce qui
s'articule
dans les
signifiants
refoulés
est
toujours
une
demande.
Le
désir
est quelque
chose
par quoi le
sujet
se
situe,
du
fait
de
l'existence
du
discours,
par
rapport
à la
demande.
Dans le
graphe
6.9.1
En
se
situe
le
point
entrecroisé de
l'intention
de la
demande,
et de la
chaîne
signifiante.
La
mère
est le
sujet
principal
de la
demande.
Le
désir
se
distingue
de la
demande
et du
besoin.
Le
fading
du
sujet
survient devant la
demande
et devant
l'objet.
La
mère
est le
lieu
de la
demande
d'amour.
Le
de
l'Autre
c'est là que
s'articule
la
demande.
Le
rapport
de
l'Autre
à la
demande
est le
rapport
le
plus
primordial
du
sujet
en tant que
lieu
de la
parole.
L'Autre
est
interpellé
dans la
demande
d'amour.
Le
sujet
, en tant que
sujet
de
l'inconscient,
rencontre
la
demande.
*
La
demande
institue
l'Autre
à qui elle
s'adresse
comme celui qui
peut
être
présent
ou
absent.
Le
désir
est une
demande
soumise
à la
loi.
Le
désir
ce n'est pas la
demande.
La
substitution
du
moi
au
sujet
introduit
la
demande
dans la
question
du
désir.
La
métonymie
régressive
du
névrosé
a pour
conséquence
qu'il ne
peut
demander
que des
substituts
en croyant
demander
ce qu'il
désire.
Dans le
névrosé,
le
désir
est à
l'horizon
de ses
demandes.
Pour le
pervers
le
désir
est au
cœur
de
toutes
ses
demandes.
Lorsque
l'objet
rejoint le
réel,
le
réel
se
présente
comme ce qui
résiste
à la
demande.
L'objet
phallique
est
latent
à
tout
rapport
de
demande
comme
signifiant
du
désir.
*
C'est
l'incidence
concrète
du
signifiant
dans la
soumission
du
besoin
à la
demande,
qui en
refoulant
le
désir
en
position
de
méconnu,
donne
à
l'inconscient
son
ordre.
[
Lac66a
, p. 709]
Ce que
demande
l'homme,
c'est
d'être
privé
de quelque
chose
de
réel.
La
demande
dernière
d'être
privé
de quelque
chose
de
réel
est la
signification
du
don
d'amour.
s'indique
comme la
réponse
dernière
demandée
à
l'Autre
du
sens
de la
loi
qu'il
articule
pour nous au
plus
profond
de
l'inconscient.
L'analyste
s'offre
à
recevoir,
reçoit
la
demande
du
bonheur.
Du
fait
qu'elle
s'articule
avec du
signifiant,
la
demande
est à la
fois
en-deça
et
au-delà
d'elle-même.
La
demande
demande
toujours
autre
chose.
Dans
toute
satisfaction
du
besoin,
la
demande
exige
autre
chose.
Le
désir
se
forme
comme ce qui
supporte
cette
métonymie,
à
savoir
ce que
veut
dire
la
demande
au-delà
de ce qu'elle
formule.
*
Il n'y a de
demande
qui ne
passe
à quelque titre par les
défilés
du
signifiant.
[
Lac66a
, p. 811]
Toute
demande
est
requête
de
l'amour.
[
Lac66a
, p. 813]
*
Le
désir
s'ébauche dans la
marge
où la
demande
se
déchire
du
besoin.
[
Lac66a
, p. 814]
La
pulsion
est ce qui
advient
de la
demande
quand le
sujet
s'y
évanouit.
[
Lac66a
, p. 817]
Le
névrosé
est celui qui
identifie
le
manque
de
l'Autre
à sa
demande,
à
. [
Lac66a
, p. 823]
La
mère
est
l'Autre
réel
de la
demande.
[
Lac66a
, p. 824]
Le
névrosé
imagine
que
l'Autre
demande
sa
castration.
[
Lac66a
, p. 826]
Le
sujet
conserve une
chaîne
articulée,
hors
de la
conscience,
sous
forme
de
demande.
L'amour
se
situe
dans
l'au-delà
de la
demande.
Quand
l'analyste
croit
pouvoir
répondre
à la
demande
apparaît
le
sentiment
de
comprendre.
La
demande
est
cachée
pour le
sujet,
elle est
devant
être
interprétée.
Les
besoins
du
sujet
qui
parle
doivent
passer
par les
défilés
de la
demande.
La
tendance
naturelle
du
sujet
qui
parle
a à se
situer
dans un
au-delà
et dans un
en-deça
de la
demande.
Quand le
sujet
qui
parle
se
situe
dans un
au-delà
il est dans la
demande
d'amour.
*
La
phase
orale
de la
libido
sexuelle
exige
cette
place
creusée
par la
demande.
Dans la
phase
orale,
ce n'est qu'à
l'intérieur
de la
demande
que
l'Autre
se
constitue
comme
reflet
de la
faim
du
sujet.
La
demande
anale
se
caractérise
par un
renversement
complet
de
l'initiative
au
bénéfice
de
l'autre.
Désir
et
demande
sont
marqués
d'un
trait
de
division,
d'éclatement, de
splitting
.
L'amour
ne se
conçoit
que dans la
perspective
de la
demande.
L'amour
se
développe,
s'inscrit
dans
l'inconditionnel
de la
demande.
Il y a
place
au
désir,
là où il y a
demande
pour
rien.
La
demande
inconditionnelle
fait
la
place
au
désir.
Cela
arrive
que le
réveil
se
produise
quand
vient
dans le
rêve
quelque
chose
qui est la
satisfaction
de la
demande.
Le
désir
se
distingue
de la
demande
et du
besoin.
Le
névrosé
essaie
de
faire
passer
dans la
demande
ce qui est
l'objet
de son
désir.
Le
névrosé
essaie
de
satisfaire,
par la conformation de son
désir,
à la
demande
de
l'autre.
Le
désir
de l'un qui est
demande
de
l'autre,
la
demande
de l'un qui est le
désir
de
l'autre,
est le
nœud
où se
coince
la
dialectique
de la
frustration.
L'objet
du
désir
est
l'effet
de
l'impossibilité
de
l'Autre
de
répondre
à la
demande.
Le
névrosé,
dans une
dépendance
à la
demande
de
l'Autre,
essaie
de
fonder,
d'instituer
son
désir.
*
Le
désir
se
constitue
comme la
partie
de la
demande
qui est
cachée
à
l'Autre.
Le
désir
inconscient
est la
métonymie
de
toutes
les
demandes.
Le
symbole
est
symbole
de la
demande
qui est
désir
métonymique.
,
l'addition
de la
demande
et du
désir,
permet
de
symboliser
la
demande
avec sa
sous-jacence
de
désir.
La
demande
reçoit
son
message
sous une
forme
inversée.
Le
phallus
est un
médium
entre
demande
et
désir.
Le
danger
pour le
sujet
est de son abandon de
sujet
à la
demande.
*
Le
sujet
demande
le
désir
et le
phallus
désire.
Le
désir
inconscient
se
trouve
dans la
répétition
de la
demande.
C'est parce que
l'objet
devient
reconnaissable
comme
signifiant
d'une
demande
latente
qu'il
prend
valeur
d'un
désir
qui est d'un
autre
registre.
La
répétition
n'est
rien
d'autre
que la
forme
la
plus
radicale
de
l'expérience
de la
demande.
*
Pour que la
demande
soit
demande,
à
savoir
qu'elle se
répète
comme
signifiant,
il faut qu'elle soit
déçue.
On
demande
à la
mère
la
seule
chose
qu'elle
n'ait
pas, le
phallus.
*
Le
vrai
objet
que
cherche
le
névrosé,
est une
demande
qu'il
veut
qu'on
lui
demande.
C'est dans la
mesure
où est laissée
sans
réponse
la
demande
qui
vient
s'articuler,
que se
produit
l'agression.
L'existence
de
l'angoisse
est
liée
à ceci que
toute
demande
a
toujours
quelque
chose
de
leurrant
par
rapport
à ce qui
préserve
la
place
du
désir.
Ce que
l'enfant
demande
à sa
mère
de
présence
est
destinée
à
structurer
sa
relation,
présence
absence.
La
pulsion
s'écrit
coupure
de la
demande,
.
Le
désir
n'est
nulle
part
indicable
dans un
signifiant
de la
demande.
[
Lac66a
, p. 774]
Le
désir
n'est pas
articulable
dans un
signifiant
de la
demande.
[
Lac66a
, p. 774]
Le
désir
est
articulé
dans un
signifiant
de la
demande.
[
Lac66a
, p. 774]
*
C'est dans la
dépendance
de la
demande
que se
constitue
cet
objet
pour la
femme.
Pour la
femme,
la
revendication
du
pénis,
reste
essentiellement
liée
au
rapport
à la
mère
par la
demande.
*
Il y a, au
stade
oral,
un
certain
rapport
de la
demande
au
désir
voilé
de la
mère.
*
Il y a, au
stade
anal,
l'entrée
en
jeu,
pour le
désir,
de la
demande
de la
mère.
La
structure
de la
pulsion
est
supportée
par la
formule
rapport
de
désir
à la
demande,
.
La
pulsion
est
intimement
mêlée à la
demande
à
faire
l'amour.
Pour
l'objet
anal
il y a la
demande
dans
l'Autre.
Pour
couvrir
le
désir
de
l'Autre,
l'obsessionnel
a
recours
à sa
demande.
*
L'évitement
de
l'obsessionnel
c'est la
couverture
du
désir
dans
l'Autre
par la
demande
dans
l'Autre.
*
L'angoisse
paraît
avant
toute
articulation
comme telle de la
demande
de
l'Autre.
*
La
répétition
demande
du
nouveau.
*
Le
désir
se
situe
dans la
dépendance
de la
demande.
La
demande
est
articulé
au
signifiant.
La
demande
laisse un
reste
métonymique
qui court sous elle.
Le
reste
métonymique
est dû au
fait
que la
demande
est
articulée
au
signifiant.
Le
désir
est le
lieu
de
jonction
du
champ
de la
demande
dans sa corrélation avec la
réalité
sexuelle.
Les
syncopes
de
l'inconscient
se
présentifient
au
champ
de la
demande.
Le
passage
de la
pulsion
orale
à la
pulsion
anale
se
produit
par
l'intervention,
le
renversement,
de la
demande
de
l'Autre.
Le
cri
est le
nœud
radical
où se
conjoignent
la
demande
et la
pulsion
.
*
Le
transfert
est ce qui écarte la
demande
de la
pulsion.
Le
désir
de
l'analyste
est ce qui ramène la
demande
à la
pulsion.
*
Le
transfert
est ce qui s'exerce dans le
sens
de ramener la
demande
à
l'identification.
cf:
11.20.3
La
demande,
c'est ce
mouvement
circulaire
qui tend à
être
à
soi-même
parallèle et
toujours
répété.
La
demande
est
essentiellement
ce en quoi le
discours
s'inscrit
au
lieu
de
l'Autre.
Tout
ce qui se
dit
au
lieu
de
l'Autre
est une
demande.
*
La
demande
est
définie
comme le
discours
qui
vient
expressément
s'inscrire
au
lieu
de
l'Autre.
L'expérience
analytique
conjugue les
registres
de la
demande,
du
transfert
et de
l'identification.
La
réversibilité
essentielle
de la
demande
se
figure
sur le
parcours
en spirales le long de la bouteille de
Klein.
5
.
109
*
La
demande
orale
se
fait
par le
même
orifice
que la
demande
invocante.
Il y a
opposition
entre
demande
et
désir.
Dans la
seconde
forme
de
l'identification
s'instaure
la
dialectique
de la
demande
et de la
frustration,
à partir du
moment
où
s'introduit
l'objet
d'amour.
L'objet
est ce
résidu
essentiel
par quoi
s'incarne
le
caractère
radicalement
divisé
du
du
sujet
au-delà
de la
demande
et
au-delà
du
transfert.
La
demande
fait
surgir
une certaine
demande.
La
demande
vient
toujours
au
joint
du
sujet
et de
l'Autre.
Au
centre
de la
névrose
il y a
demande
de
l'Autre.
Dans la
névrose,
c'est par
rapport
à la
demande
de
l'Autre
que se
constitue
le
désir
du
sujet.
Ce que
l'Autre
demande,
n'est pas ce qu'il
désire.
*
L'hystérique
charge un
tiers
de
répondre
à la
demande
de
l'Autre.
Toute
demande
se
prononce
avec la
bouche.
*
Un
désir
suppose
toujours
au
moins
deux
demandes
et une
demande
suppose
toujours
au
moins
deux
désirs.
*
Toute
demande
ne
peut
qu’être
déçue.
*
Toute
demande
ne
peut
qu’être
déçue.
C'est
barré
dans son
rapport
à la
demande,
,
que
s'accroche
la
division
du
sujet.
Le
lieu
de
l'Autre
est le
lieu
où est mise en
question
la
vérité
de la
demande.
Le
désir
est à
mesurer
en
fonction
d'une
demande
de
l'Autre.
L'ambivalence
exprime
la
duplicité
du
désir
par
rapport
à la
demande.
La
demande
de
l'Autre,
c'est
l'objet
fèces.
La
demande
à
l'Autre,
c'est
l'objet
sein.
*
C'est, en tant que
sujet
divisé,
que
l'analyste
est
appelé
à
répondre
à la
demande.
L'objet
de la
demande
faite
à
l'Autre,
c'est
l'objet
sein.
L'objet
de la
demande
qui
vient
de
l'Autre,
c'est
l'objet
excrément.
La
dimension
du
désir
surgit
avec
l'avènement
d'un
objet
qui n'est pas
l'objet
de la
satisfaction
d'un
besoin
mais d'un
rapport
de la
demande
du
sujet
au
désir
de
l'Autre.
Pour le
névrosé,
sa
demande
vise
le
désir
de
l'Autre
et son
désir
vise
la
demande
de
l'Autre.
C'est un
objet
chu
du
corps
qui
organise
la
demande
et le
désir.
L'analyste
est dans la
position
de celui qui ne
demande
rien.
*
La
demande
à
l'Autre
demande
du
sein.
Le
sujet
vient
à
l'analyse
pour
savoir
ce qu'il
demande.
*
Le
problème
de la
demande
se
situe
au
niveau
de
l'Autre.
*
Le
désir
du
névrosé
tourne
autour de la
demande
de
l'Autre.
*
C'est quand la
demande
se
tait
que la
pulsion
commence.
*
La clef de la
position
névrotique
tient
à ce
rapport
étroit
à la
demande
de
l'Autre
en tant qu'il
essaie
de la
faire
surgir.
*
Le
désir
n'a
rien
à
faire
avec la
demande.
Le
désir
c'est ce qui se
produit
dans
l'acte
de la
demande.
C'est de la
demande
que
surgit
le
désir.
Le
désir
n'est qu'un
sous-produit
de la
demande.
*
Il y a quelque
chose
de
déplacé
qui rend
l'objet
de la
demande
impropre
à
satisfaire
le
désir.
Le
désir
ne
peut
être
satisfait,
contrairement
à la
demande.
*
Le
psychanalyste
ne
peut
pas
répondre
à la
demande.
[
Lac68b
, p. 44]
Répondre
à la
demande,
c'est la
décevoir.
[
Lac68b
, p. 44]
*
Le
désir
n'est
présent
que sous la
demande.
[
Lac68a
, p. 56]
La
première
demande
de
l'
infans
dans le
champ
de la
mère,
c'est la
fonction
du
sein.
L'analyste,
avec de
l'offre
fait
de la
demande.
*
Le
sujet
ne
sait
pas ce qu'il
demande.
C'est en tant que ce
champ
de
l'Autre
n'est pas
consistant
que
l'énonciation
prend
la
tournure
de la
demande.
C'est en tant que
l'Autre
n'est pas
consistant
que
l'énonciation
prend
la
tournure
de la
demande.
Toute
énonciation
se
fait
demande
de ce qui
manque
à
l'Autre.
Les
objets
oral
et
anal
reposent
sur la
relation
de la
demande.
[
Lac84b
, p. 12]
est ce qui
marque
comme
fondamentale
la
distance
entre
demande
et
besoin.
Le
névrosé
a une
demande
de
savoir
la
vérité,
car le
savoir
le
gêne.
Dans la
règle
de
l'analyse,
il est
demandé
à celui qui y
entre
d'éviter
le
passage
à
l'acte.
Je
te
demande
de me
refuser
ce que
je
t'offre
parce que
ça
n'est pas
ça.
Je
te
demande
de me
refuser
ce que
je
t'offre
parce que c'est pas
ça.
*
Je
te
demande
de me
refuser
ce que
je
t'offre.
Je
te
demande
de
refuser
ce que
je
t'offre
peut
s'écrire:
.
*
Je
te
demande
de
refuser
ce que
je
t'offre.
La
demande
ne
peut
situer
ce qu'il en est de
l'objet
du
désir.
Je
te
demande
de me
refuser
ce que
je
t'offre,
parce que ce n'est pas
ça,
fonde
le
discours
de
l'analysant.
L'amour
demande
l'amour
encore.
L'amour
ne
cesse
de
demander
l'amour.
*
Encore,
c'est le
nom
propre
de cette
faille
d'où, dans
l'Autre,
part
la
demande
d'amour.
La
demande
d'amour
part
de
l'Autre.
Je
te
demande
de me
refuser
ce que
je
t'offre.
*
Je
te
demande
de
refuser
ce que
je
t'offre,
parce que
ça
n'est pas
ça.
*
L'objet
est ce que
suppose
de
vide
une
demande.
Je
te
demande
de
refuser
ce que
je
t'offre
car ce n'est pas
ça.
Dans le
désir
de
toute
demande,
il n'y a que la
requête
de ce quelque
chose
qui, au
regard
de la
jouissance,
serait
satisfaisant.
Je
est le
sujet
de
toute
phrase
de
demande.
*
La
guérison,
c'est une
demande
qui
part
de la
voix
du
souffrant.
[
Lac74b
, p. 17]
La
demande
et le
désir
sont
noués.
La
vérité
demande
à
être
dite.
*
Ce qui
définit
la
demande,
c'est
qu'on
ne
demande
jamais
que par ce
qu'on
désire.
[
Lac78
]
Suivant:
démence
Remonter:
5.4 D
Précédent:
délire
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Jacques B. Siboni
2024-11-08