Topologos Lutecium
Les Mathèmes de Lacan
Recherche
Table des Matières
Jacques B. Siboni
Parent:
5.16 P
Précédent:
perturbation
Suivant:
petit
Index:
Index
perversion, pervers
La
perversion
ne se
définit
pas simplement comme atypie, aberrance,
anomalie
par
rapport
à des critères
sociaux.
La
perversion
ne
peut
s'exercer,
se
soutenir
que dans un
statut
précaire qui, à chaque
instant,
est
contesté
pour le
sujet
lui-même.
C'est
l'incertitude
fondamentale
de la
relation
perverse
qui
fait
une
face
du
drame
de
l'homosexualité.
Le
désir
pervers
a à sa
limite
l'idéal
d'un
objet
inanimé.
La
perversion
a la
propriété
de
réaliser
un
certain
mode
d'accès
à cet
au-delà
de
l'image
de
l'autre
qui
caractérise
la
dimension
humaine.
*
La
perversion
est le
négatif
de la
névrose.
Dans la
perversion,
ce qui est
caché
dans
l'inconscient
du
névrotique,
est là à ciel
ouvert,
libre.
La
valeur
de
dimension
imaginaire
apparaît
prévalente
chaque
fois
qu'il s'agit d'une
perversion.
*
La
perversion
est le
négatif
de la
névrose.
*
La
fonction
de la
perversion
du
sujet
est une
fonction
métonymique.
Le
fétichisme
est une
perversion.
*
La
perversion
est
structurée
en
relation
avec
tout
ce qui
s'ordonne
autour de la
notion
absence
et
présence
du
phallus.
La
perversion
est
structurée
d'une
façon
à être
l'inverse
de la
névrose.
Dans la
psychose
et la
perversion,
il s'agit de
manifestations
pathologiques
dans lesquelles c'est par des
images
qu'est
profondément
troublé le
champ
de la
réalité.
La
réalité
implique
les
rapports
de
l'œdipe
avec les
affections
qui
comportent
un
bouleversement
du
rapport
à la
réalité,
perversion
et
psychose.
Dans
toute
formation
perverse,
il y a
exactement
la
même
structure
de
compromis,
d'élusion, de
dialectique
du
refoulé,
et du
retour
du
refoulé
qu'il y a dans la
névrose.
Il y a
toujours
dans la
perversion
quelque
chose
que le
sujet
ne
veut
pas
reconnaître.
Le
pervers
jouit
de son
désir.
La
perversion
se
présente
comme un
symptôme.
Il y a autant de
Verdrängung
dans une
perversion
que dans un
symptôme.
Concilier
l'imaginaire
avec le
symbolique
est une
forme
de dévoiement, de
perversion,
de
déviation,
voire de
délire.
Dans la
perversion
l'enfant
s'identifie
à
l'objet
imaginaire
du
désir
que la
mère
le
désire,
en tant que la
mère
elle-même le
symbolise
dans le
phallus.
[
Lac66a
, p. 554]
La plupart des
perversions
mâles
ont pour
motif
imaginaire
le
désir
de
préserver
un
phallus,
qui est celui qui a
intéressé
le
sujet
dans la
mère.
[
Lac66a
, p. 734]
Le
fantasme
de la
perversion
est
a-temporel,
hors
du
temps.
Dans la
perversion,
le
fantasme
se
révèle
dans le
passage
à
l'acte.
Dans la
perversion,
c'est une
relation
anormale
qui est
érotisée.
Dans les
perversions,
la
structure
des
fantasmes
inconscients
s'étale au
grand
jour.
Dans le
fantasme
du
pervers,
il y a
désinsertion
de la
chaîne.
*
Le
fantasme
pervers
n'est pas la
perversion.
Le
fantasme
pervers
ne
donne
pas la
structure
de la
perversion.
La
structure
du
désir
dans la
névrose
est d'une autre
nature
que la
structure
du
désir
dans la
perversion.
La
notion
de
splitting
est
essentielle
dans la
perversion.
*
La
perversion
se
présente
comme un
sorte
de simulation
naturelle
de la
coupure.
Pour le
pervers
le
désir
est au
cœur
de
toutes
ses
demandes.
*
Le
pervers
est
identifié
à la
forme
imaginaire
du
phallus.
Le
masochiste
pervers
se
projette
dans la
position
d'un
rien
qui est un
bien.
La
perversion,
quand elle
produit
de la
culture
se
conçoit
comme une
sublimation.
La
perversion
apporte
des
éléments
qui
travaillent
la
société.
Le
sexe
mâle
est le
sexe
faible
au
regard
de la
perversion.
[
Lac66a
, p. 823]
*
Le
pervers
s'imagine
être
l'Autre
pour
assurer
sa
jouissance.
[
Lac66a
, pp. 824–825]
Le
névrosé
s'imagine
être
un
pervers
pour
s'assurer
de
l'Autre.
[
Lac66a
, p. 825]
La
perversion
est dans
l'inconscient
du
névrosé,
en tant que
fantasme
de
l'Autre.
[
Lac66a
, p. 825]
*
Le
pervers
est celui qui se
fait
objet
pour la
jouissance
d'un
phallus
dont il ne soupçonne pas
l'appartenance.
Le
pervers
est
l'instrument
de la
jouissance
d'un
dieu.
Le
pervers,
c'est le
normal
en tant que pour lui le
phallus
a
toute
l'importance.
*
Le
pervers
est
normal
dans sa
perversion,
parce qu'il a affaire dans sa
variété
au
phallus.
*
Les
névrosés
ont des
fantasmes
pervers.
Le
sujet
pervers
s'offre
loyalement à la
jouissance
de
l'Autre.
Le
masochiste
comme
tous
les
pervers
cherche
l'angoisse
de
l'autre.
Le
pervers
ne
sait
pas au
service
de quelle
jouissance
s'exerce son
activité.
Au
centre
de la
perversion
il y a
jouissance
de
l'Autre.
*
La
perversion
c'est
normal.
C'est du
lieu
de
que le
pervers
interroge
ce qu'il en est de la
fonction
de la
jouissance.
Le
pervers
vise
la
jouissance
de
l'Autre.
Il y a une
distinction
radicale
entre
l'acte
pervers
et
l'acte
névrotique.
L'acte
pervers
se
situe
au
niveau
de la
question
sur la
jouissance.
*
La
perversion
ne
prend
sa
valeur
qu'à
s'articuler
à
l'acte
sexuel.
C'est dans une
voie
qui est
inverse
à celle qui va de la butée de la
castration
que
s'articule
ce qui est
perversion.
C'est au
niveau
de la
partition
entre
corps
et
jouissance
qu'intervient
le
plus
typiquement la
perversion.
La
perversion
tout
entière
a
toujours
une
dimension
démonstrative.
*
À
sainte
femme,
fils
pervers.
*
Le
pervers
est celui qui se consacre à
boucher
ce
trou
dans
l'Autre.
Le
principe
de la
structure
perverse
est de
parer
à la
béance
radicale
dans
l'ordre
du
signifiant
en pourvoyant de quelque
chose
qui
comble,
qui remplace le
manque
phallique.
*
Pour le
pervers
il faut qu'il y
ait
une
femme
non
châtrée.
La
structure
perverse
est le moulage
imaginaire
de la
structure
signifiante.
Le
pervers
est le
signifiant
du
intact,
.
Le
discours
universitaire
est un
discours
du
maître
perverti.
Le
manque
de
sérieux
est ce qu'il y a de
plus
solide pour
définir
la
perversion.
*
L'acte
d'amour,
c'est la
perversion
polymorphe
du
mâle
parlant.
*
Les
névrosés
n'ont
aucun
des
caractères
du
pervers.
Dans la
jouissance
perverse,
l'Autre
se
réduit
à
l'objet
.
*
Le
plus-de-jouir
provient
de la
père-version
.
*
Ce n'est pas que soient rompus le
symbolique,
l'imaginaire,
et le
réel
qui
définit
la
perversion.
La
perversion
ne
veut
dire
que version vers le
père.
La
loi
de
l'amour,
c'est la
perversion.
*
Toute
sexualité
humaine
est
perverse.
Suivant:
petit
Remonter:
5.16 P
Précédent:
perturbation
Table des Matières
Index
Jacques B. Siboni
2024-11-08