Topologos Lutecium
Les Mathèmes de Lacan
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Jacques B. Siboni
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reconnaissance, reconnaître
L'entreprise du
fou
est
insensée,
en ceci que le
sujet
ne
reconnaît
pas dans le
désordre
du
monde
la
manifestation
même
de son
être
actuel.
[
Lac66a
, pp. 171–172]
L'hallucination
est une
erreur
où le
sujet
ne
reconnaît
pas ses
propres
productions comme étant siennes. [
Lac66a
, p. 165]
Le
désir
de
l'homme
trouve
son
sens
dans le
désir
de
l'autre
parce que son
premier
objet
est
d'être
reconnu
par
l'autre.
[
Lac66a
, p. 268]
Dans la
folie
il y a la
liberté
négative
d'une
parole
qui a
renoncé
à se
faire
reconnaître.
[
Lac66a
, p. 279]
La
responsabilité
de
l'analyste
chaque
fois
qu'il
intervient
par la
parole,
est de
reconnaître
ou d'abolir le
sujet
comme tel. [
Lac66a
, p. 300]
La
parole
consiste,
pour le
sujet
à se
faire
reconnaître.
*
Ce qui n'est pas
reconnu,
fait
irruption
dans la
conscience
sous
forme
du
vu.
La
parole
pleine
vise,
forme
cette
vérité
s'établissant dans la
reconnaissance
de l'un par
l'autre.
Aux
niveaux
de la
parole,
dans sa
fonction
de
reconnaissance,
il y a
deux
plans,
le
plan
de la
reconnaissance
de la
parole
en tant qu'elle
lie
entre
les
sujets
ce
pacte
par où les
sujets
eux-mêmes sont
transformés,
sont établis comme
sujets
humains
et
communiquant,
et
l'ordre
du
communiqué.
C'est dans le
corps
de
l'autre
que
l'être
humain
reconnaît
son
désir.
Le
je
se
constitue
dans une
relation
où
l'autre
manifeste
des
ordres,
des
désirs
qu'il
doit
reconnaître.
L'enfant
apprend
à
reconnaître
le
désir
en tant
qu'inversé
dans
l'autre.
Le
désir
apprend
à se
reconnaître
par le
symbole,
c'est à dire dans le
langage.
C'est dans
l'autre,
et par
l'autre,
que le
désir
va être
nommé,
reconnu,
va
entrer
dans la
relation
symbolique
du
je
et du
tu.
La
parole
a
fonction
de
reconnaissance;
c'est la
dimension
par où le
désir
du
sujet
est
authentiquement
intégré
sur le
plan
symbolique.
Le
plan
de la
reconnaissance
est au
pivot
de la
relation
symbolique.
La
parole
existe
d'abord
dans le
registre
de la
reconnaissance.
Dans la
nomination
deux
sujets
s'accordent
à
reconnaître
le
même
objet.
La
vraie
parole
constitue
la
reconnaissance
par les
sujets
de leurs
êtres
en ce qu'ils y sont
inter-essés
.
[
Lac66a
, p. 351]
*
L'homme,
dans la
subordination
de son
être
à la
loi
de la
reconnaissance,
est traversé par les avenues de la
parole.
[
Lac66a
, p. 352]
Le
fou
est quelqu'un qui se
passe
de la
reconnaissance
de
l'autre.
Le
sujet
avoue,
se
reconnaît,
et se
fait
reconnaître
dans
l'Autre
en tant que
fondamental
de la
parole.
Toute
l'intégration
de la
sexualité
chez le
sujet
humain
est
liée
à la
reconnaissance
symbolique.
*
Ce n'est pas dans la
voie
de la
conscience
que le
sujet
se
reconnaît.
Il s'agit pour la
fille
de
reconnaître
l'homme
en tant que celui qui
possède
le
pénis.
Il y a
toujours
dans la
perversion
quelque
chose
que le
sujet
ne
veut
pas
reconnaître.
Le
phallus
est le
signifiant
fondamental
par quoi le
désir
du
sujet
a à se
faire
reconnaître
comme tel, pour
l'homme
et pour la
femme.
Le
désir
passe
par le
système
signifiant
pour se
faire
reconnaître.
Le
symptôme
est quelque
chose
qui va dans le
sens
de la
reconnaissance
du
désir.
Le
désir
de
reconnaissance
c'est autre
chose
que le
désir.
Au
niveau
de la
reconnaissance
ce n'est pas la lutte ni le
conflit,
mais justement la
demande.
Il se
reconnaît
un
désir
au-delà
de la
demande,
un
désir
en tant que
non
adultéré par la
demande.
C'est dans la
mesure
où
l'autre
est
marqué
par le
signifiant,
que le
sujet
doit
reconnaître
que lui aussi est
marqué
par les
signifiant.
C'est pour autant que
l'autre
va
reconnaître
son
désir
barré,
son
désir
insatisfait
à lui, que se
fait
sa
rencontre
avec son
désir
le
plus
authentique,
le
désir
génital.
L'attribution
de la
procréation
au
père
ne
peut
être
l'effet
que d'un
pur
signifiant,
d'une
reconnaissance
du
nom-du-père.
[
Lac66a
, p. 556]
Dans le
graphe
6.7.2
, au
niveau
où le
sujet
cherche
à se
reconnaître
dans ce qu'il est
au-delà
de la
demande
est schématisé par
.
Le
sujet
se
reconnaît
à ceci qu'il est
sujet
d'une
chaîne
articulée.
*
Le
désir
n'a pas d'autre
objet
que le
signifiant
de sa
reconnaissance.
*
Le
désir
n'a pas d'autre
objet
que le
signifiant
de sa
reconnaissance.
*
Le
père
c'est celui qui nous a
reconnu.
Le
sujet
de
l'énonciation
se
reconnaît
dans le ne
explétif.
[
Lac66a
, p. 800]
Dans le
fantasme
fondamental,
,
le
sujet
lui-même se
reconnaît
comme
arrêté.
C'est parce que
l'objet
devient
reconnaissable
comme
signifiant
d'une
demande
latente
qu'il
prend
valeur
d'un
désir
qui est d'un
autre
registre.
La
psychanalyse
reconnaît
dans le
désir
la
vérité
du
sujet.
[
Lac66a
, p. 785]
Se
reconnaître
comme
objet
de son
désir,
c'est
toujours
masochiste.
*
Se
reconnaître
comme
l'objet
de son
désir
c'est
toujours
masochisme.
*
Se
reconnaître
comme
objet
de son
désir
c'est
toujours
masochisme.
La
dépersonnalisation
commence
avec la
non-reconnaissance
de
l'image
spéculaire.
L'angoisse
c'est quand le
désir
de
l'Autre
ne me
reconnaît
pas.
Le
terme
de
sujet
désigne
le
sujet
cartésien
qui
apparaît
au
moment
où le
doute
se
reconnaît
comme
certitude.
*
Ce n'est qu'au
niveau
du
désir
de
l'Autre,
que
l'homme
peut
reconnaître
son
désir.
Le
Lust
est un
objet
de
plaisir
qui, comme tel, qui est
reconnu,
miré dans le
Ich
.
La
castration,
dans le
vécu
terminal
d'une
analyse
de
névrosé,
passe
par
l'expérience
que le
sujet
a à
faire
de la
faille
qui le
sépare
de la
reconnaissance
de ceci, qu'il
vit
ailleurs
que dans la
réalité.
La
psychanalyse
vient
à
être
constituée
partout
où la
vérité
se
fait
reconnaître
seulement
en ceci qu'elle
surprend
et
s'impose.
*
Au
niveau
du
sujet,
il n'y a point de
reconnaissance
comme telle du
mâle
par la
femelle
ni de la
femelle
par le
mâle.
Le
seul
réel
reconnu
d'abord
dans le
langage
est le
nombre.
[
Lac73a
, p. 37]
La
signification
précède,
dans ses
effets,
la
reconnaissance
de sa
place
instituante.
*
Il n'y a pas
d'autres
faits
que ceux que le
parl-être
reconnaît
comme tels en les
disant.
*
On
se
reconnaît
dans le
trait
d'esprit.
La
passe
c'est se
reconnaître
entre
savoir.
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2024-11-08