Topologos Lutecium
Les Mathèmes de Lacan
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Jacques B. Siboni
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psychanalysant
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psychanalysé
Index:
Index
psychanalyse, analyse
L'action
psychanalytique
se
développe
dans une
saisie
dialectique
du
sens.
[
Lac66a
, p. 102]
L'action
psychanalytique
suppose
un
sujet
qui se
manifeste
comme tel à
l'intention
d'un
autre.
[
Lac66a
, p. 102]
*
La
psychanalyse
est une
expérience
dialectique.
[
Lac66a
, p. 216]
La
structure
de la
psychanalyse
est telle qu'il y a
deux,
et pas que
deux
intervenants.
La
théorie
analytique
décrit la
triade,
frustration,
agressivité,
régression.
[
Lac66a
, p. 249]
*
Le
symptôme
se
résout
tout
entier
dans une
analyse
de
langage,
parce qu'il est lui-même
structuré
comme un
langage.
[
Lac66a
, p. 269]
Pour
libérer
sa
parole,
le
sujet
est
introduit,
par la
psychanalyse,
au
langage
de son
désir.
[
Lac66a
, p. 293]
L'analyse
a pour
but
l'avènement
d'une
parole
vraie.
[
Lac66a
, p. 302]
L'analyse
a pour
but
la
réalisation,
par le
sujet,
de son
histoire
dans sa
relation
à un
futur.
[
Lac66a
, p. 302]
L'analysable
rencontre
l'imaginaire.
L'imaginaire
n'est pas
tout
entier
l'analysable.
Une
relation
analysable
est une
relation
interprétable
symboliquement.
La
psychanalyse
se
situe
dans
l'ordre
symbolique.
La
seule
place
de
résistance
à
l'analyse
est du
côté
de
l'analyste.
La
psychanalyse
est un
rapport
inter-humain.
*
C'est dans un
rapport
à
trois
et
non
pas dans une
relation
à
deux,
que
peut
se
formuler
pleinement, dans sa
complétude,
l'expérience
analytique.
La
relation
inter-analytique
est
triadique.
*
C'est la reconstitution
complète
de
l'histoire
du
sujet
qui est
l'élément
essentiel,
constitutif,
structural,
du
progrès
analytique.
Dans la
psychanalyse
il s'agit
moins
de se
souvenir
que de
réécrire
l'histoire.
L'analyse
est une
tentative
de
reconquête
de
l'inconscient
par le
sujet.
Le
transfert
joue
une
fonction
tout
à fait
particulière
dans
l'analyse.
L'expérience
analytique
cherche
à
révéler
l'autre
face
de la
parole.
Le
moi
de
l'analyse
se
présente
comme
maître
d'erreurs,
siège
des
illusions,
lieu
d'une
passion
qui lui est
propre
et va
essentiellement
à la
méconnaissance.
La
compréhension
analytique
fonctionne
sur la
base
d'un
certain
refus
de
compréhension.
L'analyse
attend
du
sujet
une
parole
pleine.
L'amour
passion
est, dans son
fondement,
lié
à la
relation
analytique.
L'amour
survient en tant que
ressort
imaginaire
dans
l'analyse.
Toute
l'expérience
analytique
se
développe
au
joint
de
l'imaginaire
et du
symbolique.
L'inconscient
est quelque
chose
qui sera
réalisé
dans le
symbolique,
qui grâce au
progrès
symbolique
dans
l'analyse,
aura été.
Il n'y a pas
moyen
de s'avancer dans
l'expérience
analytique
sans
distinguer
les
plans
du
symbolique,
de
l'imaginaire
et du
réel.
L'analyse
emprunte
la
voie
paradoxale
qui
consiste
à extraire la
parole
du
langage.
Dans
l'analyse
deux
sujets
se
lient
par un
pacte
qui
s'établit
à des
niveaux
très divers.
C'est au
moment
où ce qui est près d'éclore, de
surgir
dans
l'imaginaire,
est en
même
temps
là dans
l'analyse,
dans la
relation
verbale
avec
l'analyste,
que
l'interprétation
étant
donnée,
sa
valeur
décisive, mutatiste
peut
s'exercer.
C'est au
moment
où, en
présence
d'une
situation
où
l'imaginaire
et le
réel
de la
situation
analytique
se
confondent
que le
désir
du
sujet
est là à la
fois
présent
et
inexprimable.
Dans
l'analyse
il s'agit de
l'intégration
symbolique
par le
sujet
de son
histoire;
c'est la
fonction
du
surmoi.
Faire
une
analyse
de
transfert,
c'est
trouver
dans un
acte
son
sens
de
parole.
*
La
parole
est le
milieu
même
dans lequel se
déplace
l'analyse.
*
C'est par
rapport
à la
fonction
de la
parole
que les
différents
ressorts de
l'analyse
prennent
leur
sens,
leur
place
exacte.
Dans le
champ
psychanalytique,
le
discours
du
sujet
se
développe
normalement
dans
l'ordre
de
l'erreur,
de la
méconnaissance,
voire de la
dénégation.
*
La
psychanalyse
est une
dialectique.
*
Le
transfert
c'est le
concept
même
de
l'analyse.
Le
transfert
c'est le
temps
de
l'analyse.
*
Il n'y a dans
l'analyse
d'autre
résistance
que celle de
l'analyste.
[
Lac66a
, p. 377]
Dans
l'analyse,
le
rêve
ne vaut que comme
vecteur
de la
parole.
[
Lac66a
, p. 378]
Dans
l'expérience
analytique
se
rencontre
l'existence
d'une
loi.
La
censure
et le
transfert
sont
opposés
au
travail
analytique.
La
résistance
est
tout
ce qui
s'oppose
au
travail
analytique.
*
La
résistance
à laquelle nous
avons
affaire dans
l'analyse
c'est une
inertie.
L'expérience
analytique
se
situe
dans
l'ordre
de
l'inter-subjectivité.
*
L'abîme
perpétuellement
côtoyé dans la
cure
psychanalytique
de la
névrose
obsessionnelle,
c'est
l'apparition
de la
psychose.
Dans le
schéma
L de la
figure
2.20.1
,
c'est le
sujet
analytique.
Le
sujet
analytique
c'est le
sujet
dans son
ouverture.
*
L'analyse
se
joue
à la
frontière
du
symbolique
et du
réel.
C'est en tant que le
sujet
se
raconte
qu'est le
ressort
dynamique
de
l'analyse.
C'est dans les
déchirures
irrationnelles
dans le
texte
du
discours
que se
situe
le
travail
de
l'analyse.
Irrationnel
dans
l'analyse
est
proche
de son
sens
en
mathématique.
*
La
seule
véritable
résistance
dans
l'analyse,
c'est la
résistance
de
l'analyste.
Dans la
position
élective
qu'est
l'analyse,
le
est
effacé,
est
absent.
Une
psychanalyse
est la
cure
qu'on
attend
d'un
psychanalyste.
[
Lac66a
, p. 329]
L'analyse
ne
change
rien
au
réel.
[
Lac66a
, p. 350]
La
psychanalyse
est la
science
des
mirages
qui s'établissent dans le
champ
de la
situation
analytique.
[
Lac66a
, p. 407]
*
La
première
résistance
à quoi
l'analyse
a à faire, c'est celle du
discours
lui-même. [
Lac66a
, p. 418]
Dans la
situation
analytique,
il n'y a pas
seulement
deux
sujets
présents.
[
Lac66a
, p. 429]
Dans la
situation
analytique
il y a
deux
sujets,
pourvus chacun de
deux
objets,
le
moi
et
l'autre.
[
Lac66a
, p. 429]
L'autre
dans la
situation
analytique
est
l'indice
d'un
initial.
[
Lac66a
, p. 429]
Dans la
situation
analytique,
chaque
est
pour
l'autre
participant.
[
Lac66a
, p. 429]
Dans la
situation
analytique,
chaque
moi
est
autre
pour
l'autre
participant.
[
Lac66a
, p. 429]
*
L'analyste
intervient
concrètement
dans la
dialectique
de
l'analyse
en
faisant
le
mort.
[
Lac66a
, p. 430]
Dans
l'expérience
analytique,
le
monde
est
incurvé
dans la
perspective
de la
parole.
Il y a dans
l'analyse
autre
chose
qu'une
poussée
à
rendre
consciente..
La
psychanalyse
ne
consiste
pas à
rendre
moins
paradoxales
les
défenses
d'un
ego,
afin
d'obtenir
son
renforcement.
*
Si la
psychanalyse
habite
le
langage,
elle ne
saurait
sans
s'altérer
le
méconnaître
en son
discours.
La
cure
analytique
ne se
réduit
pas à
l'analyse
d'une
relation
à
deux.
L'expérience
analytique
se
satisfait
de se
ranger
dans les
rapports
entre
les
ordres
du
symbolique,
de
l'imaginaire
et du
réel.
L'analyse
est
étroitement
liée
aux
phénomènes
du
langage
et à
l'acte
de la
parole.
Le
sujet
commence
par
parler
de lui; quand il aura
parlé
de lui à son
analyste,
son
analyse
sera
terminée.
Dans
l'analyse
le
est la
Chose
à
révéler.
Il s'agit dans
l'analyse
d'amenuiser
progressivement
l'économie
de la
relation
imaginaire.
À la
fin
de
l'analyse
le
circuit
s'achèvera
directement
de
vers
.
Dans la
communication
analytique,
le
domaine
de la
communication
verbale
ne se
distingue
pas de la
communication
préverbale.
Les
communications
préverbale
et
extra-verbale
sont
permanentes
dans
l'analyse.
Le
symptôme
constitue
le
champ
analytique
et le
phénomène
analytique.
*
Tout
ce qui est de la
communication
analytique
a
structure
de
langage.
Le
phénomène
analytique
n'est pas un
langage.
Le
phénomène
analytique
n'est pas un
discours.
Tout
phénomène
qui
participe
du
champ
analytique,
du
symptôme,
est
structuré
comme un
langage.
Le
phénomène
analytique
est la
variété
phénoménale
la
plus
importante
et la
plus
révélatrice
des
rapports
de
l'homme
au
domaine
du
langage.
La
dynamique
des
phénomènes
du
champ
analytique
est
liée
au
caractère
d'ambiguïté,
de
duplicité
fondamentale
qui
résulte
de la
distinction
du
signifiant
et du
signifié.
*
La
notion
de
structure
est une
notion
analytique.
Le
subjectif
est ce qui
distingue
le
champ
de la
science
où se
situe
la
psychanalyse
de
l'ensemble
du
champ
de la
physique.
Toute
la
défense
en
psychanalyse
porte
sur la
défense
d'un
mirage,
d'un
néant,
d'un
vide.
Dans
l'investigation
analytique,
le
signifiant
a le
rôle
essentiel,
médiateur
et
primordial.
*
La
théorie
analytique
et la
pratique
ne
peuvent
pas se
séparer,
se
dissocier
l'une de
l'autre.
En
fin
d'analyse,
l'objet
se
détache,
non
plus sur
fond
d'angoisse,
mais sur le
fond
de
réalité
commune.
Le
phallicisme
de
l'expérience
analytique
est au
centre
de la
relation
d'objet.
Le
réel
a quelque
chose
qui est à la
limite
de
l'expérience
analytique.
La
libido
n'est pas
fixée
en
analyse
à un
support
matériel.
À
l'intérieur
de la
convention
analytique,
la
manifestation
motrice
de la
pulsion
ne
peut
pas se
produire.
La
suffisance
est le
nom
donné
au grade
unique
de la hiérarchie
psychanalytique.
[
Lac66a
, p. 475]
La
frustration
n'est au
centre
de
l'expérience
analytique
que si elle est
passée
effectivement
au
niveau
de
l'inconscient.
Rien
ne
s'instaure,
ne se
constitue
comme
conflit
proprement
analysable,
si ce n'est à partir du
moment
où le
sujet
entre
dans
l'ordre
symbolique.
*
Un
rêve
qui se
produit
au
cours
de
l'analyse
a
toujours
une certaine
direction
vers
l'analyste.
*
L'œdipe
a la
fonction
normativante
de la
théorie
analytique.
La
théorie
analytique
de
l'œdipe
pointe
que le
réel
ne
peut
être
réordonné
dans sa
nouvelle
configuration
symbolique
qu'au
prix
d'une
réactivation
régressive
de
tous
les
éléments
les
plus
imaginaires.
Dans la
théorie
analytique,
nécessaire
ne se
réfère
pas à une
nécessité
biologique,
mais à une
nécessité
interne,
empirique.
Le
symptôme
psychanalysable
est
soutenu
par une
structure
qui est
identique
à celle du
langage.
[
Lac66a
, p. 444]
Le
mécanisme
à
double
détente
de la
métaphore
est celui-là
même
où se
détermine
le
symptôme
au
sens
analytique.
[
Lac66a
, p. 518]
Le
désir
se
présente
dans
l'expérience
analytique
dans le
symptôme.
Le
symptôme
c'est ce qui est
analysable.
L'
acting-out
se
produit
sur le
champ
de
réalisation
dans
l'analyse
du
désir
inconscient.
Il n'y a pas
d'autre
régression
dans
l'analyse
que les
signifiants
régressifs
liés
à
l'identification
seconde.
La
direction
de la
cure
consiste
à
faire
appliquer,
par le
sujet,
la
règle
analytique.
[
Lac66a
, p. 586]
*
Il n'y a pas
d'autre
résistance
à
l'analyse
que celle de
l'analyste
lui-même. [
Lac66a
, p. 595]
*
Le
désir
ne
fait
qu'assujettir
ce que
l'analyse
subjective.
[
Lac66a
, p. 623]
La
régression
dans
l'analyse
est
régression
temporelle
du
temps
de la
remémoration.
[
Lac66a
, p. 635]
La
régression
dans
l'analyse
ne
porte
que sur les
signifiants
de la
demande.
[
Lac66a
, p. 635]
Toute
réponse
à la
demande
dans
l'analyse
ramène le
transfert
à la
suggestion.
[
Lac66a
, p. 635]
Le
transfert
est déjà
analyse
de la
suggestion.
[
Lac66a
, p. 636]
*
C'est le
désir
qui
maintient
la
direction
de
l'analyse,
hors
des
effets
de la
demande.
[
Lac66a
, p. 636]
Le
rêve
est un
rêve
fait
non
seulement
pour
l'analyse,
mais souvent pour
l'analyste.
*
Il y a une
éthique
de
l'analyse.
L'éthique
psychanalytique
suspend
l'analyste
dans un
rapport
dialectique
du
désir
à la
loi.
*
La
pulsion
de
mort
se
présente
dans le
champ
de la
pensée
analytique
comme une
sublimation.
L'analyste
paye
de sa
personne
en ceci, que par le
transfert,
il est
littéralement
dépossédé
de
l'analyse.
*
L'analyse
est un
jugement.
L'analyste
ne
peut
pas
savoir
ce qu'il
fait
en
psychanalyse.
La
véritable
terminaison
de
l'analyse
est celle qui prépare à
devenir
analyste.
La
seule
chose
dont
on
puisse
être
coupable
dans la
perspective
analytique,
c'est
d'avoir
cédé
sur son
désir.
Le
transfert
est le
noyau
de
l'expérience
analytique.
Au
commencement
de
l'expérience
analytique
fut
l'amour.
Ce que le
sujet
trouve
dans
l'analyse,
c'est ce dont il
manque,
à
savoir
son
désir.
*
Une
structure
est
constituante
de la
praxis
qu'on
appelle
la
psychanalyse.
[
Lac66a
, p. 793]
L'éthique
de la
psychanalyse
se
fonde
d'une
logique.
[
Lac84a
, p. 10]
Le
contre-transfert
ce sont les
sentiments
éprouvés par
l'analyste
dans
l'analyse,
déterminés
à chaque
instant
par ses
relations
à
l'analysé.
Dans
l'analyse
le
sujet
n'est pas le
sujet
de la
connaissance
mais le
sujet
de
l'inconscient.
La
théorie
psychanalytique
est
structurée
par la
fonction
de la
libido.
La
psychanalyse
reconnaît
dans le
désir
la
vérité
du
sujet.
[
Lac66a
, p. 785]
*
Le
transfert
sans
analyse
c'est
l'
acting-out
.
*
L'
acting-out
sans
analyse
c'est le
transfert.
Le
contre-transfert
est ce qui, dans la
relation
analytique,
peut
survenir du
côté
de
l'analyste.
*
Est
contre-transfert
tout
ce que, de ce qu'il
reçoit
dans
l'analyse
comme
signifiant,
le
psychanalyste
refoule.
*
La
vérité
de la
psychanalyse
n'est, tout au moins en
partie,
accessible
qu'à
l'expérience
du
psychanalyste.
L'angoisse
de
castration
est
l'obstacle
constituant
la
limite
de
l'expérience
analytique.
La
voie
analytique
passe
par
,
seul
objet
à proposer à
l'analyse
du
transfert.
L'analyse
a pour
but
la
découverte
d'un
désir.
*
L'analyse
doit
s'avancer vers une conquête du
vrai
par la
voie
de la
tromperie.
Les
quatre
concepts
fondamentaux
de la
psychanalyse
sont
l'inconscient,
la
répétition,
le
transfert
et la
pulsion.
La
répétition
est quelque
chose
qui est
toujours
voilé
dans
l'analyse.
5
.
390
Le
rapport
du
sujet
avec
l'organe
est au
cœur
de
l'expérience
analytique.
La
fonction
de
ratage
est
toujours
présente
dans
répétition
analytique.
Les
quatre
concepts
majeurs au
fondement
de la
psychanalyse
sont
l'inconscient,
la
répétition,
le
transfert
et la
pulsion.
Dans la
pratique
analytique,
il n'y a pas à
repérer
le
sujet
par
rapport
à la
réalité.
L'expérience
analytique
a
deux
extrémités; d'un coté il y a
l'interprétation,
et de l'autre il y a le
symptôme
et le
refoulé.
La démarche
analytique
ne va ni dans son
origine
ni dans sa
fin
vers la
science.
La démarche
analytique
va dans son
origine
et dans sa
fin
vers sa
propre
certitude.
L'analyse
n'est pas une
religion,
elle
procède
du
même
statut
que la
science.
L'analyse
s'engage
dans le
manque
central,
où le
sujet
s'expérimente
comme
désir.
La
psychanalyse
ne touche à la
sexualité
que pour autant, que sous la
forme
de la
pulsion,
elle se
manifeste
dans le
défilé
du
signifiant.
Le
ressort
fondamental
de
l'opération
analytique,
c'est le
maintien
de la
distance
entre
le
et le
.
*
C'est le
désir
de
l'analyste
qui, au
dernier
terme,
opère
dans la
psychanalyse.
[
Lac66a
, p. 854]
La
psychanalyse
pure
n'est pas une technique
thérapeutique.
[
Lac82a
, p. 72]
L'éthique
de la
psychanalyse
est la
praxis
de sa
théorie.
[
Lac82a
, p. 73]
*
L'enseignement
de la
psychanalyse
ne
peut
se
transmettre
d'un
sujet
à un
autre
que par les
voies
d'un
transfert
de
travail.
[
Lac82a
, p. 76]
Dans
l'analyse,
le
sujet
qui
parle
ne
parle
pas pour
dire
ses
pensées.
Le
symptôme
analytique
ne
saurait
être
résolu
par un
dialogue
raisonnable
et
logique.
L'expérience
analytique
conjugue les
registres
de la
demande,
du
transfert
et de
l'identification.
L'axe
de
l'analyse,
c'est le
désir
de
l'analyste
comme tel.
Le
terme
de
certitude
est
constituant
le
sujet
dans
l'expérience
et la
visée
de
l'analyse.
*
La
psychanalyse
est une
logique.
La
frustration
constitue
l'essentiel
de la
situation
et du
progrès
analytiques.
La
castration,
dans le
vécu
terminal
d'une
analyse
de
névrosé,
passe
par
l'expérience
que le
sujet
a à
faire
de la
faille
qui le
sépare
de la
reconnaissance
de ceci, qu'il
vit
ailleurs
que dans la
réalité.
Le
psychanalyste
est
appelé,
en la
situation
analytique,
comme
étant
le
sujet
supposé
savoir.
*
C'est du
réel
du
désir
et de son
statut
qu'il s'agit dans
l'opération
analytique.
Au
fondement
de
l'analyse,
l'analyste
doit
être
le
sujet
supposé
savoir.
L'analyse
est le
lieu
où se
vérifie,
d'une
façon
radicale,
que le
désir
est le
désir
de
l'Autre.
*
L'analyse
est un
jeu
parce qu'elle se
poursuit
à
l'intérieur
d'une
règle.
*
La
psychanalyse
n'est pas un
dialogue.
*
Les
moyens
de la
psychanalyse
sont des
moyens
de
vérité.
Dans la
dialectique
psychanalytique,
rien
n'y est
concevable
sans
la conjugaison du
sujet,
du
savoir
et du
sexe.
Le
savoir
du
rapport
du
sujet
à son
symptôme,
c'est le
premier
pas de la
psychanalyse.
La
psychanalyse
repère,
dans sa
praxis,
l'état
de
refente,
de
Spaltung
du
sujet.
La
psychanalyse
opère
sur le
sujet
de la
science.
La
praxis
psychanalytique
n'implique
d'autre
sujet
que celui de la
science.
Le
transfert
en
début
d'analyse
fait
de
l'analyste
le
sujet
supposé
savoir.
La
praxis
de la
psychanalyse
n'implique
pas
d'autre
sujet
que la
science.
[
Lac66a
, p. 863]
L'objet
est
présent
partout
dans la
pratique
de
l'analyse.
Il n'y a pas
d'autre
support
de
l'expérience
analytique
que la
parole
et le
langage.
La
praxis
analytique
est le
complément
du
symptôme.
*
L'analyse
est une
opération
qui se
poursuit
en
référence
à la
science.
La
psychanalyse
part
de la
division
du
sujet.
Faire
une
psychanalyse,
être
un
psychanalyste,
faire
un
psychanalyste
sont
trois
temps
différents.
Ce qui
s'oppose
le
plus
fondamentalement
à
l'interprétation
psychanalytique
c'est une
objection
logique.
*
Le
narcissisme
primaire
peut
intervenir
dans la
séance
analytique.
La
fonction
de
l'interprétation
dans
l'analyse
a un
effet
de
vérité.
La
psychanalyse
est la mise en
question
du
psychanalyste.
[
Lac66a
, p. 41]
Le
sujet
de la
séance
psychanalytique
est le
supposé
complété
du
.
[
Lac66a
, p. 55]
L'objet
est
l'objet
de la
psychanalyse.
[
Lac66c
, p. 9]
*
L'objet
de la
psychanalyse
n'est pas
l'homme.
[
Lac66c
, p. 12]
L'objet
de la
psychanalyse
est le
manque
d'un
objet.
[
Lac66c
, p. 12]
La
mère
désigne
dans le
langage
analytique
la
première
appréhension
de la
castration.
Le
dans
l'analyse
c'est
l'analyste.
*
La
psychanalyse
n'est
pensable
qu'à mettre dans ses
précédents
le
discours
de la
science.
Le
sujet
vient
à
l'analyse
pour
savoir
ce qu'il
demande.
La
psychanalyse
vient
à
être
constituée
partout
où la
vérité
se
fait
reconnaître
seulement
en ceci qu'elle
surprend
et
s'impose.
La
fonction
analytique
est rapprochée de quelque
chose
qui est du
registre
de
l'acte.
*
L'acte
psychanalytique
n'est pas un
acte
sexuel.
*
Dans
l'analyse,
c'est un
champ
désexualisé.
La
vérité
de
l'acte
sexuel
fait
question
dans
l'expérience
psychanalytique.
La
présence
de la
dimension
de la
vérité
est
inévitable
dans
l'instauration
du
discours
analytique.
Le
discours
analytique,
c'est un
discours
soumis
à la
loi
de solliciter une
vérité
qui
parle.
Le
sujet
est mis en
acte
dans la
psychanalyse.
L'acte
se
rencontre
dès
l'entrée
d'une
psychanalyse.
*
La
vraie
dimension
de la
connerie
est indispensable à
saisir
comme
étant
à quoi a affaire
l'acte
analytique.
La
dimension
du
transfert
est la
première
phase
de
l'acte
psychanalytique.
Hors de la manipulation du
transfert,
il n'y a pas
d'acte
analytique.
Il n'y a pas
d'acte
analytique
sans
référence
au
transfert.
Dans la
psychanalyse
il y a quelque
part,
quelque
chose
qui
joue
fonction
de
sujet
supposé
savoir.
Du
fait
de son
entrée
en
analyse,
l'analysant
fait
référence
à un
sujet
supposé
savoir
mieux que les
autres.
L'analyse
du
transfert
ne
peut
être que
l'élimination
du
sujet
supposé
savoir.
Il n'y a pas pour
l'analyse
ni pour
l'analyste,
nulle
part,
de
sujet
supposé
savoir.
L'acte
psychanalytique
désigne
une
structure
qui
suspend
tout
ce qui s'est
formulé
comme
statut
de
l'acte,
à sa
propre
loi.
*
Au
commencement
de la
psychanalyse
est le
transfert.
[
Lac68e
, p. 18]
*
La
psychanalyse
consiste
dans le
maintien
d'une
situation
convenue
entre
deux
partenaires,
qui s'y posent comme le
psychanalysant
et le
psychanalyste.
[
Lac68e
, p. 20]
La
terminaison
de la
psychanalyse,
c'est le
passage
en
effet
du
psychanalysant
au
psychanalyste.
[
Lac68e
, p. 23]
Dans
l'acte
analytique,
l'objet
est actif et le
sujet
subverti.
[
Lac68d
, p. 34]
La
psychanalyse
est une
tâche.
[
Lac68b
, p. 47]
L'acte
analytique,
c'est ce par quoi le
psychanalyste
se commet à
répondre
de la
psychanalyse.
[
Lac68b
, p. 47]
*
Tout
acte
n'est que
figure
plus
ou
moins
complète
de
l'acte
analytique.
[
Lac70b
, p. 13]
L'acte
psychanalytique
se
produit
dans le
temps
de la
passe.
[
Lac70b
, p. 15]
*
L'attribut
du
non-psychanalyste
est le
garant
de la
psychanalyse.
[
Lac70b
, p. 20]
*
La
passe
est ce
point
où,
d'être
venu
à bout de sa
psychanalyse,
la
place
que le
psychanalyste
a
tenue
dans son
parcours,
quelqu'un
fait
ce pas de la
prendre.
[
Lac70b
, p. 25]
Le
psychanalyste
a
horreur
de
l'acte
psychanalytique,
parce que c'est
l'acte
qui ne
supporte
pas le
semblant.
[
Lac70b
, p. 29]
La
psychanalyse,
dans son
principe,
commande
la
suspension
de
tout
acte.
*
Le
terme
de
l'analyse
consiste
dans la
chute
du
sujet
supposé
savoir.
Le
terme
de
l'analyse
consiste
en sa
réduction
à
l'avènement
de
l'objet
comme
cause
de la
division
du
sujet
qui
vient
à sa
place.
Au
terme
de
l'analyse,
l'analyste
a à
supporter
de
n'être
plus
rien
que le
reste
de la
chose
qu'est
l'objet
.
L'acte
psychanalytique
supporte
le
transfert.
L'objet
est la
réalisation
de cette
sorte
de
désêtre
qui frappe le
sujet
supposé
savoir
au
terme
de
l'analyse.
La
tâche
à laquelle
l'acte
psychanalytique
donne
son
statut
est une
tâche
qui
implique
déjà en elle-même la
destitution
du
sujet.
À la
fin
de
l'analyse,
l'analyste
est rejoint par le
désêtre
que
subit
le
sujet
supposé
savoir.
*
C'est au
terme
d'une
psychanalyse
supposée
achevée
que le
psychanalysant
peut
devenir
psychanalyste.
Pour que la
logique
de la
psychanalyse
existe
il faut qu'il y
ait
du
psychanalyste.
De
l'expérience
analytique
il s'agit
d'exclure
tout
acte,
toute
injonction
d'acte.
En
instaurant
l'acte
psychanalytique,
le
psychanalyste
donne
sa
garantie
au
transfert,
c'est-à-dire au
sujet
supposé
savoir.
L'opération
psychanalytique
doit
réduire
le
sujet
supposé
savoir
à la
fonction
de
l'objet
.
La
psychanalyse
constitue
la
conjonction
d'un
acte
et d'un
faire.
*
Dans le
champ
de
l'acte
psychanalytique,
ce que
produit
le
psychanalysant
c'est le
psychanalyste.
L'acte
psychanalytique
est un
acte
de
foi
dans le
sujet
supposé
savoir.
*
Dans la
psychanalyse,
l'hystérique
guérit de
tout
sauf de son
hystérie.
La
psychanalyse
se
pratique
avec
l'instrument
qu'est le
psychanalyste.
L'acte
analytique,
en se
réitérant,
instaure
la
castration
comme
passage
à
l'acte.
La
tâche
psychanalytique
se réitère en
s'annulant
dans la
sublimation.
L'acte
psychanalytique
se
définit
par l'acception
d'être
rejeté
à la
façon
de
l'objet
.
*
L'essence
de la
théorie
psychanalytique
est un
discours
sans
parole.
*
L'essence
de la
théorie
psychanalytique
est un
discours
sans
parole.
La
jouissance
fait
la
substance
de la
psychanalyse.
*
L'objet
est
effet
du
discours
analytique.
Un
discours
sans
parole
est
l'essence
de la
théorie
analytique.
Le
sujet
cartésien
est un
préalable
de
l'action
psychanalytique.
[
Lac84b
, p. 8]
La
psychanalyse
postule
que
l'inconscient
est
invocable
du
lieu
où
je
ne
pense
pas. [
Lac84b
, p. 14]
Supposons
l'acte
psychanalytique
du
moment
où le
psychanalysant
passe
au
psychanalyste.
[
Lac84b
, p. 18]
Le
passage
du
psychanalysant
au
psychanalyste
est la
condition
nécessaire
pour qu'il y
ait
acte
analytique.
[
Lac84b
, p. 18]
Hors le
moment
du
passage
du
psychanalysant
au
psychanalyste,
toute
condition
est
contingente
pour qu'il y
ait
acte
analytique.
[
Lac84b
, p. 18]
L'acte
psychanalytique
est
acte
à se
reproduire
du
faire
qu'il
commande.
[
Lac84b
, p. 18]
L'acte
psychanalytique
destitue, en sa
fin,
le
sujet
même
qui
l'instaure.
[
Lac84b
, p. 18]
La
psychanalyse
est un
acte
à
venir,
encore.
[
Lac68c
, p. 9]
C'est dans le
réel
que se
situe
le
point
pivot
de ce qu'il en est de
l'éthique
de la
psychanalyse.
*
la
psychanalyse
se
trouve
intéresser
la mise en
question
du
savoir.
Dans la
psychanalyse
on
y est
sans
le
savoir.
L'incidence
du
sujet
est
première
dans la
pratique
psychanalytique.
*
L'acte
psychanalytique
se
présente
comme incitation au
savoir.
L'interprétation
analytique
vise
un
effet
de
savoir
qu'elle rend
sensible
au titre de sa
vérité.
La
vérité
de
l'interprétation
analytique
est du
côté
du
désir,
c'est-à-dire de la
division
du
sujet.
Tout
transfert
s'interprète
dans
l'analyse
en
termes
de
répétition.
*
N'est
interprétable
dans
l'analyse
que la
répétition.
*
Dans
l'analyse,
l'ininterprétable
c'est la
présence
de
l'analyste.
Dans la
règle
de
l'analyse,
il est
demandé
à celui qui y
entre
d'éviter
le
passage
à
l'acte.
L'acte
psychanalytique
fait,
du
psychanalysant,
surgir,
s'inaugurer,
s'instaurer
le
psychanalyste.
*
La
psychanalyse
c'est un
discours
sans
parole.
Dans la
psychanalyse,
c'est de
savoir
et
non
de
connaissance
ni de
représentation
qu'il s'agit, de la
relation
d'un
signifiant
à un
signifiant
.
Le
savoir
est mis au
centre
par
l'expérience
psychanalytique.
L'analyste
institue
dans
l'expérience
analytique,
une
hystérisation
du
discours.
Par
l'artifice
de
l'analyse
s'introduit
structuralement
le
discours
de
l'hystérique,
Hommes
et
femmes,
quand ils se font
analyser
sont
forcés
d'en
passer
par la
loi
du
discours
de
l'hystérique.
La
psychanalyse
est
fonction
de
l'ordre
du
sujet.
[
Lac70a
, p. 49]
*
L'analyse
c'est ce
qu'on
attend
d'un
psychanalyste.
*
Là où
c'était
le
plus-de-jouir,
le
jouir
de
l'Autre,
c'est là que
moi,
en tant que
je
profère
l'acte
psychanalytique,
je
dois
venir.
La
psychanalyse
c'est
fait
par le
psychanalyste.
Le
discours
du
maître
et le
discours
analytique
présentent une
symétrie
par
rapport
à un
point,
ce sont des
pôles
opposés.
C'est de ce que la
vérité
du
discours
du
maître
est
masquée
que
l'analyse
prend
son
importance.
Le
mythe
central
du
discours
psychanalytique,
c'est le
mythe
d'Œdipe.
Le
discours
du
maître
est
l'envers
du
discours
psychanalytique.
Le
seul
sens
à
donner
à la neutralité
analytique
est de ne pas
participer
aux
passions
fondamentales.
Gouverner,
éduquer,
analyser,
désirer
sont des
opérations
impossibles.
Gouverner,
éduquer,
analyser,
désirer
font
partie
du
discours
de
l'hystérique.
L'objet
est l'enjeu de
l'acte
psychanalytique.
[
Lac70d
, p. 62]
*
Le
discours
du
maître
n'est pas
l'envers
de la
psychanalyse.
Le
discours
du
maître
est là où se
démontre
la
torsion
propre
du
discours
de la
psychanalyse.
La
psychanalyse
se
déplace
dans la
même
métaphore
que la
linguistique.
La
fonction
définie
par le
discours
analytique
est
liée.
C'est la
fonction
du
phallus
qui est à l'œuvre dans
l'institution
du
discours
analytique.
Le
discours
analytique
s'instaure
de la
restitution
de la
vérité
à
l'hystérique.
Le
signifiant
maître
du
discours
analytique
c'est le
nom-du-père.
Le
discours
analytique
se
tient
à la
frontière
entre
la
vérité
et le
savoir.
*
Il y a dans la
psychanalyse,
fondamental
et
premier
le
savoir.
Le
savoir
insu
dont il s'agit dans la
psychanalyse,
c'est un
savoir
qui
s'articule
et est
structuré
comme un
langage.
Dans la
psychanalyse,
le
symptôme
a affaire à quelque
chose
qui est la
traduction
en
paroles
de sa
valeur
de
vérité.
Le
noyau
de la
psychanalyse
qui
s'appelle
jouissance
sexuelle,
est opaque.
La
psychanalyse
est un
artifice.
La
psychanalyse
n'est pas une ascèse, c'est une technique.
L'expérience
analytique
est
essentiellement
de
nature
linguistique.
*
L'analyste
est
impliqué
dans
toute
analyse.
*
L'effet
de
reprise,
nachträglich
,
c'est ce qui
fonde
la
psychanalyse.
Le
signifiant
se
trouve
au
niveau
de la
production
dans le
discours
analytique.
Le
discours
analytique
donne
accès
au
réel
par le
symbolique.
Il ne s'agit pas dans le
discours
analytique
d'un
discours
scientifique,
mais d'un
discours
dont la
science
fournit le
matériel.
Le
discours
analytique
se
caractérise
de
situer
l'objet
à la
place
du
semblant.
La
place
du
semblant
est
tenue
différemment dans le
discours
universitaire
et
psychanalytique.
Le
discours
analytique
n'est pas
ontologique.
Dans le
discours
analytique
il n'est plus
question
de
corps.
L'analysant
analyse
avec la
figure
de son
analyste,
l'objet
.
Dans le
discours
psychanalytique,
il y a
toujours
émergence,
à chaque
passage,
d'un
discours
à un autre. cf:
18.2.1
C'est de la
logique
que le
discours
psychanalytique
touche au
réel
à le
rencontrer
comme
impossible.
[
Lac73a
, p. 5]
C'est dans
l'analyse
que
l'inconscient
s'ordonne
en
discours.
[
Lac73a
, p. 9]
*
Du
discours
psychanalytique,
un
organe
se
fait
le
signifiant.
[
Lac73a
, p. 12]
Le
discours
psychanalytique
est celui qui
peut
fonder
un
lien
social
nettoyé
d'aucune
nécessité
de groupe. [
Lac73a
, p. 31]
*
L'analyse
se
fonde
du
sujet
supposé
savoir.
[
Lac73a
, p. 33]
*
Le
dire
de
l'analyse,
en tant qu'il est
efficace,
réalise
l'apophantique.
[
Lac73a
, p. 46]
Dans la
psychanalyse
il s'agit de
langage,
c'est un
nouveau
discours.
Dans la
psychanalyse,
la
position
de
l'objet
est
portée
par son
analysant.
Ce n'est qu'avec le
discours
analytique
qu'un
universel
peut
trouver
dans
l'existence
de
l'exception,
son
fondement
véritable.
La
psychanalyse,
c'est le
repérage
de ce qui se
comprend
d'obscurci, de ce qui s'obscurcit en
compréhension
du
fait
d'un
signifiant
qui a
marqué
un
point
du
corps.
La
psychanalyse,
c'est ce qui
reproduit
une
production
de la
névrose.
L'opération
de la
névrose
c'est
l'opération
du
discours
analytique.
Dans le
discours
analytique
il ne s'agit que de ce qui se
lit.
Le
discours
analytique
est ce
mode
de
rapport
qui est
fondé
seulement
de ce qui
fonctionne
comme
parole.
Ce dont il s'agit dans le
discours
analytique,
c'est
toujours,
à ce qui
s'énonce
de
signifiant,
de
donner
une
autre
lecture
que ce qu'il
signifie.
Dans
l'analyse,
on
n'a affaire qu'avec
l'amour.
La
situation
qui
résulte
du
discours
analytique
vise
au
sens.
Le
discours
analytique
fait
surgir
que le
sens
est de
semblant.
Dans le
discours
analytique
on
ne
fait
que
parler
d'amour.
Dans le
discours
analytique,
le
se
soutient
de ce
,
savoir
en
place
de la
vérité.
cf:
L'expérience
analytique
ne
cesse
pas
d'écrire
le
phallus.
L'analyse
n'emploie
pas
d'autre
moyen
que la
parole.
Le
discours
analytique,
c'est le
lien
social
déterminé
par la
pratique
d'un
analyse.
[
Lac74b
, p. 27]
C'est le
discours
analytique
qui
fait
coller
à un
savoir.
Le
discours
analytique
réserve
la
place
de la
vérité.
L'expérience
analytique
expulse
le
transfert.
*
L'analyse
a découvert la
vérité,
c'est
l'amour
du
savoir.
Le
discours
analytique
a sa
place
d'
ex-sistence
.
L'énoncé
du
nœud
borroméen
ex-siste
à la
pratique
analytique.
L'analyse
est un remède contre
l'ignorance.
L'analyse
est
sans
effet
contre la
connerie.
Le
nœud
rend
compte
de
l'expérience
analytique.
La
fonction
analytique
ne rend que
probable
l'
ex-sistence
de
l'analyste.
[
Lac82d
]
L'analyse
est la
réduction
de
l'initiation
à sa
réalité,
c'est-à-dire au
fait
qu'il n'y a pas à proprement
parler
d'initiation.
Il est
impossible
de
savoir
si
l'inconscient
existe
hors
de la
psychanalyse.
L'interprétation
analytique
n'est pas
faite
pour
être
comprise,
elle est
faite
pour
produire
des
effets.
*
La
psychanalyse
n'est pas une
science,
c'est une
pratique.
L'analyse
n'appréhende
du
corps
que ce qu'il y a de
plus
imaginaire.
L'analyse
c'est la
réponse
à une
énigme.
*
C'est de
suture
et d'épissure qu'il s'agit dans
l'analyse.
*
La
psychanalyse
est une
pratique.
*
Ce n'est pas la
psychanalyse
qui est un
sinthome,
c'est le
psychanalyste.
*
La
psychanalyse
passe
par un
certain
nombre
d'énoncés.
Savoir
y
faire
avec son
symptôme
, c'est là la
fin
de
l'analyse.
La
psychanalyse
n'est pas un
progrès.
Ce qui
fonde
la
psychanalyse,
c'est de
dire
le
vrai
sur le
savoir.
La
psychanalyse
n'est pas une
science.
Dans
l'analyse
on
peut
dire
que le
vrai
ment.
*
Celui qui
sait,
dans
l'analyse,
c'est
l'analysant.
*
La
psychanalyse
c'est ce qui
fait
vrai.
La
psychanalyse
opère
de
temps
en
temps.
Ce que la
psychanalyse
appelle
plaisir,
c'est
subir
le
moins
possible.
La
psychanalyse
n'est pas une
science.
[
Lac78
]
La
psychanalyse
n'est pas une
science
parce qu'elle est
irréfutable.
[
Lac78
]
La
psychanalyse
est une
pratique
de
bavardage.
[
Lac78
]
L'analyse
a
besoin
de
l'équivoque.
[
Lac78
]
L'analyse
arrive
à
défaire
par la
parole
ce qui s'est
fait
par la
parole.
[
Lac78
]
Une
abstraction
sur
l'analyse
annule
l'analyse.
[
Lac78
]
*
Traiter
le
symptôme
comme un
palimpseste,
c'est dans la
psychanalyse
une
condition
d'efficacité.
[
Lac77a
, p. 15]
La
fin
de
l'analyse,
c'est quand
on
a
deux
fois
tourné
en
rond.
[
Lac78
]
La
fin
de
l'analyse,
c'est
avoir
retrouvé
ce dont
on
est prisonnier. [
Lac78
]
*
L'analyse
ne
consiste
pas à ce
qu'on
soit
libéré
de ses
sinthomes.
[
Lac78
]
L'analyse
consiste
à ce
qu'on
sache
pourquoi
on
est empêtré dans ses
sinthomes.
[
Lac78
]
*
L'analyse
consiste
à se
rendre
compte
de
pourquoi
on
a des
sinthomes.
[
Lac78
]
*
L'analyse
est
liée
au
savoir.
[
Lac78
]
*
Dans
l'analyse,
c'est
l'équivoque
qui
domine.
[
Lac78
]
Le
fondement
de la
psychanalyse
c'est qu'il n'y a pas de
rapport
sexuel.
[
Lac78
]
L'analyse
est un
fait
social
qui se
fonde
sur la
pensée
qu'on
exprime
avec
lalangue.
[
Lac78
]
L'analyse
ne se
supporte
que du
fait
qu'il n'y a pas de
rapport
sexuel.
[
Lac78
]
Seul
le
discours
analytique
ne se
prend
pas pour la
vérité.
[
Lac75g
]
Le
discours
analytique
n'enseigne
rien.
[
Lac75g
]
La
psychanalyse
est une
anti-initiation.
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Jacques B. Siboni
2024-11-08