Topologos Lutecium
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Jacques B. Siboni
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Index
loi
La
méconnaissance
essentielle
de la
folie
se
révèle
dans la
révolte,
par où le
fou
veut
imposer
la
loi
de son
cœur
à ce qui lui
apparaît
comme
désordre
du
monde.
[
Lac66a
, p. 171]
Ce que le
fou
ressent
comme
loi
de son
cœur
n'est que
l'image
inversée,
autant que
virtuelle,
de son
être
actuel.
[
Lac66a
, p. 172]
Le
super-ego
est aussi une
loi
dépourvue de
sens
mais en
rapport
avec les
problèmes
de
langage.
*
La
loi
de
l'homme
est la
loi
du
langage.
[
Lac66a
, p. 272]
Le
surmoi
est
cohérent
avec la
notion
de
loi.
Le
surmoi
a un
certain
rapport
avec la
loi.
Le
surmoi
est à la
fois
la
loi
et sa
destruction,
sa
négation.
Le
surmoi
est la
parole
même,
le
commandement
de la
loi.
L'exigence
de
l'
Ich-Ideal
se
situe
dans
l'ensemble
des
exigences
de la
loi.
Le
système
du
langage
est
fondamentalement
lié
à la
règle,
à la
loi.
Avant
l'apparition
extériorisée
du
langage,
l'enfant
a déjà une
première
appréhension
du
symbolisme
du
langage,
de sa
fonction
de
pacte
et de
loi.
Le
surmoi
est cette
scission
en tant qu'elle se
produit
dans ses
rapports
avec la
loi.
La
loi
coranique a un
caractère
totalitaire,
qui ne
permet
absolument
pas de
définir,
de discerner, d'isoler le
plan
juridique
du
plan
religieux.
La
censure
a
toujours
un
rapport
avec quelque
chose
qui, dans le
discours,
se
rapporte
à la
loi
en tant qu'elle est
incomprise.
Toute
loi
a
toujours,
par son
caractère
partiel,
la
possibilité
d'être
fondamentalement
incomprise.
Par
rapport
à la
loi,
l'homme
est
toujours
en posture de ne
jamais
complètement
la
comprendre,
car
aucun
homme
ne
peut
maîtriser
dans son
ensemble
la
loi
du
discours.
Dans
l'expérience
analytique
se
rencontre
l'existence
d'une
loi.
Les
symptômes
se chargent de
représenter
le
point
où la
loi
est
incomprise.
La
censure
et le
surmoi
sont dans le
même
ordre,
le
même
registre
que dans la
communication
fondamentale
de la
loi
en tant que telle.
*
L'homme,
dans la
subordination
de son
être
à la
loi
de la
reconnaissance,
est traversé par les avenues de la
parole.
[
Lac66a
, p. 352]
*
Le
langage
est un
ordre
que des
lois
constituent.
[
Lac66a
, p. 413]
L'objectivation
est
soumise
dans son
principe
à une
loi
de
méconnaissance
qui régit le
sujet,
non
seulement
comme
observé,
mais comme
observateur.
[
Lac66a
, p. 419]
Le
lieu
du
sujet
s'étend dans le
sujet,
aussi loin qu'y règnent les
lois
de la
parole.
[
Lac66a
, p. 431]
C'est au
niveau
du
désir
sexuel
que
s'introduit
pour la
première
fois
et sous
toutes
ses
formes,
la
loi.
Le
sujet
trouve
sa
place
dans un
appareil
symbolique,
préformé
qui
donne
la
loi,
qui
instaure
la
loi
dans la
sexualité.
La
loi
dans la
sexualité
ne
permet
plus au
sujet
de
réaliser
sa
sexualité
que sur le
plan
symbolique.
*
Dégager une
loi
naturelle,
c'est dégager une
formule
signifiante.
5
.
286
*
Le
signifiant
a ses
lois
propres
indépendamment
du
signifié.
Chez
l'être
humain
les
significations
les
plus
animales
sont
soumises
aux
lois
du
signifiant.
L'unité
de
signification
montre
d'une
façon
permanente
le
signifiant
fonctionnant
selon certaines
lois
qui en sont
l'élément
essentiel.
Le
surmoi
c'est une
loi
sans
dialectique.
La
frustration
est le
domaine
des
exigences
sans
loi.
La
castration
est
absolument
coordonnée
à la
notion
de
loi
primordiale.
L'interdiction
de
l'inceste
est la
loi
fondamentale
dans la
structure
de
l'œdipe.
Un
objet
qui
manque
à sa
place,
ça
devrait
être
là par la
loi.
Le
principe
du
plaisir
lie
la
loi
du
retour
au
repos
et la
tendance
au
retour
au
repos.
Le
signifiant
a ses
lois
propres.
Le
complexe
d'Œdipe
comporte
en lui-même et
fondamentalement
la
notion
de la
loi
qui est
absolument
inéliminable.
La
relation
de
castration
introduit
le
manque
d'objet
dans une
dialectique
qui
institue,
investit,
confère la
dimension
du
pacte
d'une
loi,
d'une
interdiction
de
l'inceste.
C'est la
loi
propre
de la
chaîne
signifiante
qui régit la
forclusion,
Verwerfung
,
la
dénégation
Verneinung
,
le
refoulement,
Verdrängung
.
[
Lac66a
, p. 11]
*
Les
lois
de
l'intersubjectivité
sont
mathématiques.
[
Lac66a
, p. 472]
Les
trois
temps
de la
subjectivité
sont,
d'abord
la
frustration
au
sens
du
manque
d'objet,
puis la
réponse
à la
frustration
en tant
qu'impossible
à
satisfaire,
enfin
l'introduction
de la
loi
sous
forme
toujours
latente.
Il faut
trois
termes
pour que
s'articule
une
loi.
*
La
dimension
du
don
n'existe
qu'avec
l'introduction
de la
loi.
C'est par la
voie
d'un
crime
imaginaire
que
l'enfant
entre
dans
l'ordre
de la
loi.
La
castration
est la
crise
essentielle
par où
tout
sujet
s'introduit
dans,
s'habilite
à
l'ordre
de la
loi.
*
Toute
femme
qui n'est pas
permise,
est
interdite
par la
loi.
C'est dans la
mesure
où le
symbole
recèle
l'ambiguïté
qu'apparaît
la
loi.
La
loi
sort
avec le
signifiant
indépendamment
de
toute
expérience.
Le
trait
d'esprit
est
structuré,
organisé
selon les
mêmes
lois
que celles du
rêve.
les
lois
du
rêve
sont celles de la
condensation
et du
déplacement.
Condensation
est
déplacement
sont des
lois
structurales
communes.
Les
besoins
sont
soumis
aux
lois
du
signifiant.
Par
rapport
au
mécanisme
de la
création
du
sens,
les
lois
du
signifiant
sont
premières.
Dans
l'humain
un
sujet
pense
selon les
lois
qui sont les
mêmes
que les
lois
de
l'organisation
de la
chaîne
signifiante.
Il y a
hétérogénéité
stricte des
lois
de
l'inconscient
et de celles du
préconscient.
Le
signifiant
se
compose
selon les
lois
d'un
ordre
fermé.
[
Lac66a
, pp. 501–502]
La
chaîne
signifiante
est le
substrat
topologique
des
lois
du
signifiant.
[
Lac66a
, p. 502]
Le
travail
du
rêve
suit
les
lois
du
signifiant.
[
Lac66a
, p. 512]
Il y a une
loi
qui
s'articule
au
niveau
du
signifiant.
Le
texte
de la
loi
se
suffit
d'être
au
niveau
du
signifiant.
La
loi
c'est le
nom-du-père.
Le
siège
de la
loi
est dans
l'Autre.
Le
signifiant
du
nom-du-père
donne
son
support
à la
loi,
qui
promulgue
la
loi.
Le
père
qui
promulgue
la
loi
est le
père
mort,
le
symbole
du
père.
Le
nom-du-père
fonde
comme tel le
fait
qu'il y a
loi.
Le
père
est
lié
à la
loi
primordiale,
la
loi
d'interdiction
de
l'inceste.
Le
père
entre
en
jeu
comme
porteur
de la
loi,
comme
interdicteur
de
l'objet
qui est la
mère.
Le
père
fait
obstacle
entre
l'enfant
et la
mère
en tant que
porteur
de la
loi.
Ce qui est
essentiel,
c'est le
rapport
dans lequel la
mère
fonde
le
père
comme
médiateur
de quelque
chose
qui est
au-delà
de sa
loi
à elle et de son
caprice,
et qui est
purement
et simplement la
loi
comme telle.
La
loi
du
père
est
imaginairement
par le
sujet
conçue
comme
privant
la
mère.
Le
nom-du-père
est ce qui
autorise
le
système
signifiant
à
exister,
qui en
fait
la
loi.
La
castration
c'est la
loi
de
l'Autre.
Les
significations
sont
toujours
produites
selon les
lois
de la
chaîne
signifiante.
La
vérité
du
désir
est à elle
seule
une offense à l'autorité de la
loi.
Le
père
symbolique,
en tant qu'il
signifie
la
loi,
est le
père
mort.
[
Lac66a
, p. 556]
Dans la
psychose,
le
créé
assume
la
place
en
laissée
vacante
de la
loi.
[
Lac66a
, p. 563]
Le
nom-du-père
est le
signifiant
qui dans
l'Autre,
en tant que
lieu
du
signifiant,
est le
signifiant
de
l'Autre
en tant que
lieu
de la
loi.
[
Lac66a
, p. 583]
Dans
l'inconscient,
un
matériel
y
joue
selon des
lois
qui sont celles des
langues
qui sont ou furent
effectivement
parlées. [
Lac66a
, p. 594]
La
castration
suppose
la
subjectivité
de
l'Autre
en tant que
lieu
de sa
loi.
[
Lac66a
, p. 732]
L'Autre
est
lieu
de la
parole
et
lieu
de la
loi.
La
loi
rappelle au
sujet
qu'il a ou qu'il n'a pas le
phallus.
Le
sujet
apparaît
au
niveau
de
l'Autre
comme
soumis
à la
loi
de
tous.
Le
désir
est une
demande
soumise
à la
loi.
La
loi
morale
est
structurée
par le
symbolique.
La
loi
morale
est ce qui
représente
le poids du
moral.
La
loi
morale
s'affirme
contre le
plaisir.
Les
lois
de la
condensation
sont les
lois
de la
métaphore.
Les
lois
du
déplacement
sont les
lois
de la
métonymie.
La
loi
fondamentale
et
primordiale,
c'est celle de
l'interdiction
de
l'inceste.
L'interdiction
de
l'inceste
désigne
à la
fois
le
principe
de la
loi
fondamentale,
primordiale,
et en
même
temps
le
désir
le
plus
fondamental.
C'est comme
obstacle
au
principe
du
plaisir
que
s'inscrit
la
loi
de
l'interdiction
de
l'inceste.
Le
das Ding
est le
corrélatif
de la
loi
de la
parole.
La
connaissance
de la
Chose
ne
passe
que par la
loi.
*
Sans la
loi,
la
Chose
est
morte.
L'éthique
psychanalytique
suspend
l'analyste
dans un
rapport
dialectique
du
désir
à la
loi.
C'est en
éléments
signifiants,
que
cristallise
le
premier
rapport
qui, chez le
sujet,
se
constitue
dans le
système
psychique,
comme tel,
soumis
à
l'
homéostase
5
.
287
, à la
loi
du
principe
du
plaisir.
*
La
transgression
dans le
sens
de la
jouissance
ne
s'accomplit
qu'à s'appuyer sur le
principe
contraire,
sur les
formes
de la
loi.
Il y a un
nœud
étroit
du
désir
et de la
loi.
La
loi
est
fondée
sur
l'Autre.
s'indique
comme la
réponse
dernière
demandée
à
l'Autre
du
sens
de la
loi
qu'il
articule
pour nous au
plus
profond
de
l'inconscient.
La
topologie
du
plaisir
se
définit
comme la
loi
de ce qui se déroule
en-deça
de
l'appareil
du
désir.
Le
désir
se
présente
comme
autonome
par
rapport
à la
médiation
de la
loi.
[
Lac66a
, p. 814]
La
loi
s'origine
du
désir.
[
Lac66a
, p. 814]
Ce n'est pas la
loi
qui
barre
l'accès
du
sujet
à la
jouissance.
[
Lac66a
, p. 821]
La
loi
fait
d'une
barrière
un
sujet
barré.
[
Lac66a
, p. 821]
La
vraie
fonction
du
père
est
d'unir
un
désir
à la
loi.
[
Lac66a
, p. 824]
*
La
castration
veut
dire
qu'il faut que la
jouissance
soit
refusée,
pour qu'elle
puisse
être
atteinte
sur l'échelle
renversée
de la
loi
du
désir.
[
Lac66a
, p. 827]
*
La
loi
morale
est ce par quoi
l'acte
que la
symbolique
structure,
trouve
l'appui
du
pur
réel.
[
Lac84a
, p. 12]
La
loi,
pour
s'instaurer
comme
loi,
nécessite
comme antécédent la
mort
de celui qui la
supporte.
*
L'Autre
c'est la
loi.
Le
seul
Autre
réel
est ce dont
on
pourrait
jouir
sans
la
loi.
*
La
bipolarité
dont
s'instaure
la
loi
morale
n'est
rien
d'autre que cette
refente
du
sujet
qui
s'opère
de
toute
intervention
du
signifiant,
nommément du
sujet
de
l'énonciation
au
sujet
de
l'énoncé.
[
Lac66a
, p. 770]
*
La
loi
et le
désir
refoulé
sont une
seule
et
même
chose. [
Lac66a
, p. 782]
Le
désir
est
l'envers
de la
loi.
[
Lac66a
, p. 787]
Rabattre la
jouissance
à la misère de tel
effet
où trébuche sa
recherche,
est
tourner
la
loi
morale
en
dégoût
et
mépris.
[
Lac66a
, p. 771]
Le
mythe
d'Œdipe
c'est qu'à
l'origine
le
désir
du
père
et la
loi
sont une
seule
et
même
chose.
*
Le
rapport
de la
loi
au
désir
est si
étroit
que
seule
la
fonction
de la
loi
trace
le
chemin
du
désir.
Le
désir
pour la
mère
est
identique
à la
fonction
de la
loi,
elle
l'interdit.
*
Le
désir
du
père
c'est cela qui a
fait
la
loi.
Le
masochiste
entend
faire
apparaître
que le
désir
de
l'Autre
fait
de la
loi.
La
loi
du
père
c'est un
phallus
absolu
.
Le
désir
et la
loi
c'est la
même
chose
car ils ont leur
objet
commun.
Il y a
identité
du
désir
et de la
loi.
Le
désir
c'est la
loi.
Ce qui
normative
le
désir,
c'est la
loi
d'interdiction
de
l'inceste.
Le
névrosé
met en
valeur
qu'il ne
peut
désirer
que selon la
loi.
*
La
loi
morale
est
hétéronome.
La
loi
morale
provient
du
réel.
La
loi
morale
intervient
en
élidant
le
sujet.
La
loi
morale
détermine
le
refoulement.
*
La
norme
du
désir
et la
loi
sont une
seule
et
même
chose.
*
Le
nom-du-père
soutient
la
structure
du
désir
avec celle de la
loi.
Ce à quoi
satisfont
les
sujets,
c'est la
loi
du
plaisir.
*
L'agression
contre le
père
est au
principe
de la
loi.
[
Lac66a
, p. 852]
*
La
loi
est au
service
du
désir
qu'elle
institue
par
l'interdiction
de
l'inceste.
[
Lac66a
, p. 852]
La
loi
est
supportée
par quelque
chose
qui
s'appelle
le
nom-du-père.
Le
pénis
est le
signifiant
de la
perte
qui se
produit
au
niveau
de la
jouissance,
de par la
fonction
de la
loi.
La
loi
du
plaisir
est de la moindre
tension.
L'Autre
c'est
l'ensemble
des
corps
dominés
par la
loi.
Le
discours
analytique,
c'est un
discours
soumis
à la
loi
de solliciter une
vérité
qui
parle.
L'acte
psychanalytique
désigne
une
structure
qui
suspend
tout
ce qui s'est
formulé
comme
statut
de
l'acte,
à sa
propre
loi.
Dans la
structure
de la
méprise
du
sujet
supposé
savoir,
le
psychanalyste
doit
trouver
la
certitude
de son
acte,
et la
béance
qui
fait
sa
loi.
[
Lac68d
, p. 40]
*
Dès
qu'on
tient
un
discours
ce qui
surgit,
ce sont les
lois
de la
logique.
Hommes
et
femmes,
quand ils se font
analyser
sont
forcés
d'en
passer
par la
loi
du
discours
de
l'hystérique.
Dans le
discours
du
maître,
occupe
la
place
de la
dominante,
de la
loi.
La
loi
est à la
place
dominante
dans le
discours
du
maître.
La
loi
est mise en
question
comme
symptôme.
*
La
mathématique
représente
le
savoir
du
maître
en tant que
constitué
sur
d'autres
lois
que le
savoir
mythique.
Le
plaisir
c'est la
loi
du moindre
effort.
*
Le
fantasme
domine
toute
la
réalité
du
désir,
c'est-à-dire la
loi.
La
loi
sexuelle
se
substitue
au
rapport
sexuel.
Le
pénis
se
règle
sur la
loi,
c'est-à-dire sur le
désir,
le
plus-de-jouir,
la
cause
du
désir,
le
fantasme.
Le
rapport
de
l'homme
et de la
femme
est
radicalement
faussé,
de par la
loi
sexuelle.
En tant que la
femme,
elle, n'a
rien
à
faire
avec la
loi.
Le
réel
est
sans
loi.
*
Le
vrai
réel
implique
l'absence
de
loi.
*
La
loi
n'a
absolument
rien
à
faire
avec les
lois
du
monde
réel.
La
loi
de
l'amour,
c'est la
perversion.
Suivant:
lunule
Remonter:
5.12 L
Précédent:
logos
Table des Matières
Index
Jacques B. Siboni
2024-11-08