Topologos Lutecium
Les Mathèmes de Lacan
Recherche
Table des Matières
Jacques B. Siboni
Parent:
5.13 M
Précédent:
métalangage, métadiscours
Suivant:
métaphysique
Index:
Index
métaphore
La
métaphore
n'est que le
synonyme
du
déplacement
symbolique,
mis en
jeu
dans le
symptôme.
[
Lac66a
, p. 260]
Toute
espèce
d'emploi
est
toujours
métaphorique.
Dans la
métaphore,
il n'y a pas du
tout
de
comparaison
mais
identification.
Dans la
métaphore,
une
signification
est la
donnée
qui
domine,
infléchit,
commande
l'usage
du
signifiant.
Dans la
métaphore,
une
signification
renonce
à
toute
connexion
lexicale
préétablie.
*
Il est
tout
à fait
exclu
qu'un
animal
fasse
une
métaphore.
*
La
métaphore
est
impensable
dans la
psychologie
purement
animale
de
l'attraction,
de
l'appétit
et du
désir.
La
phase
du
symbolisme
qui
s'exprime
dans la
métaphore
est une
similarité
qui est
manifestée
uniquement
par la
position.
La
condensation
s'appelle
métaphore.
Dans la
métaphore
la
signification
domine
tout.
Une
métaphore
est
soutenue
avant
tout
par une
articulation
positionnelle.
La
métonymie
rend
possible
la
métaphore.
*
La
métaphore
est quelque
chose
qui est à un
autre
degré
que la
métonymie.
C'est
seulement
sur le
fondement
de la
métonymie
que la
métaphore
peut
intervenir.
Pour
l'enfant
la
métaphore
intervient
après la
métonymie.
*
L'opposition
de la
métaphore
et de la
métonymie
correspond
strictement
aux
deux
fonctions
possibles
de
l'autre.
C'est en tant que
métaphorique
que la
névrose
hystérique
prend
son
sens
et
peut
être
dénouée.
5
.
304
Le
symptôme
n'est qu'une
métaphore.
La
constitution
de
l'objet
fétiche
n'est pas
métaphorique
mais
métonymique.
*
La
métaphore
sous-jacente
à
l'introjection
est une
métaphore
orale.
L'association
métaphorique
répond
à un
mot
par un
autre
qui
peut
lui être
substitué.
La
métaphore
et la
métonymie
sont dans le
texte
du
sujet.
La
métaphore
met en
jeu
la
dimension
de
substitution
dans la
chaîne
signifiante.
Dans la
métaphore,
la
substitution
maintient
ce à quoi elle se
substitue.
Dans la
métaphore,
ce qui est
substitué
est quelque
chose
de
nouveau.
Il n'y a de
sens
que
métaphorique.
Dans la
formule
de la
métaphore
, où il y a
substitution
de
par
rapport
à
et
création
de
sens.
Le
vecteur
du
graphe
5.1.1
, est
tout
ce qui
inclut
les
possibilités
de
décomposition,
de
réinterprétation,
d'effets
métaphoriques
et
métonymiques.
Métaphore
et
métonymie
sont des
fonctions
essentielles du
signifiant.
Métaphore
et
substitution
ne sont pas
synonymes.
La
métaphore
se
produit
dans le
niveau
de la
substitution.
La
métaphore
exerce sa
fonction
de
création
de
signifié
à la
place
où la
substitution
peut
se
produire.
Chaque
fois
qu'il y a
substitution
il y a
effet
ou
induction
métaphorique.
La
formule
de la
métaphore
indique
sa
synchronie,
son
mode
de
substitution.
Toutes
les
significations
humaines
ont été à quelque
moment
métaphoriquement
engendrée
par des
conjonctions
signifiantes.
La
métaphore
s'exerce par un
mécanisme
de
substitution
d'un
signifiant
à un
signifiant
.
*
La
dimension
métaphorique
est celle qui
correspond
à la
condensation.
Le
jeu
métaphorique
n'est
possible
que s'il y a quelque
chose
à
substituer
dans la
base
signifiante.
La
métaphore
est la
fonction
que
prend
un
signifiant
en tant qu'il est
substitué
à un
autre,
latent,
dans la
chaîne,
en
simultanéité
positionnelle.
La
substitution
est du
ressort
structural
de la
métaphore.
Dans la
métaphore
un
signifiant
est
substitué
à un
autre
dans une
chaîne
signifiante,
.
La
métonymie
est la
structure
fondamentale
dans laquelle
peut
se
produire
ce quelque
chose
de
nouveau
et de
créatif
qui est la
métaphore.
Il n'y aurait pas de
métaphore
s'il n'y avait pas de
métonymie.
Je
parle
forcément dans le
double
registre
de la
métonymie
et de la
métaphore.
La
métaphore
jaillit
entre
deux
signifiants,
dont l'un s'est
substitué
à
l'autre,
en
prenant
sa
place
dans la
chaîne
signifiante.
[
Lac66a
, p. 507]
Dans la
métaphore,
le
signifiant
occulté
reste
présent
de sa
connexion
métonymique
au
reste
de la
chaîne.
[
Lac66a
, p. 507]
La
Verdichtung
,
ou
condensation,
c'est la
structure
de surimposition des
signifiants
où la
métaphore
prend
son
champ.
[
Lac66a
, p. 511]
La
structure
métaphorique
est
symbolisée
par la
formule
[
Lac66a
, p. 515]
La
structure
métaphorique
indique
que c'est dans la
substitution
du
signifiant
au
signifiant
que se
produit
un
effet
de
signification.
[
Lac66a
, p. 515]
est
patent
dans la
métaphore.
[
Lac66a
, p. 515]
Le
signe
de la
formule
de la
métaphore
manifeste
le
franchissement
de la
barre
. [
Lac66a
, p. 515]
Le
signe
de la
formule
de la
métaphore
désigne
la
congruence.
[
Lac66a
, p. 515]
Le
mécanisme
à
double
détente
de la
métaphore
est celui-là
même
où se
détermine
le
symptôme
au
sens
analytique.
[
Lac66a
, p. 518]
Le
symptôme
est la
métaphore
où la chair, ou bien la
fonction,
sont prises comme
élément
signifiant.
[
Lac66a
, p. 518]
*
Le
symptôme
est une
métaphore.
[
Lac66a
, p. 528]
Quelque
chose
lie
la
métaphore
à la
question
de
l'être.
[
Lac66a
, p. 528]
Le
trait
d'esprit
comme tel, se
développe
dans la
dimension
de la
métaphore.
La
métaphore
paternelle
consiste
en un
triangle
comportant le
père,
la
mère
et
l'enfant
cf.
figure
4.2.1
.
Le
père
symbolique
est une
métaphore.
Une
métaphore
c'est un
signifiant
qui
vient
à la
place
d'un
autre
signifiant.
Dans la
formule
de la
métaphore
:
le
c'est le
signifié.
*
C'est en tant que le
père
se
substitue
à la
mère
comme
signifiant
que va se
produire
ce
résultat
ordinaire de la
métaphore.
La
métaphore
se
situe
dans
l'inconscient.
Dans la
structure
de la
métaphore,
réside
toutes
possibilités
d'articuler
le
complexe
d'œdipe
et son
ressort
le
complexe
de
castration.
*
En tant qu'il est
viril,
un
homme
est
toujours
plus
ou
moins
sa
métaphore.
Des écritures
équivalentes
de la
métaphore:
.
La
perception
des
rapports
du
père
et de la
mère
s'appelle
la
métaphore
paternelle.
Une
formule
de la
métaphore
où le
est
nommé
phallus,
et où
apparaissent
le
nom-du-père
sur le
désir
de la
mère
et le
désir
de la
mère
sur sa
symbolisation.
L'effet
métaphorique
ne se
produit
pas là où le
nom-du-père
manque.
Le
de la
métaphore
symbolise
le
désir
de la
mère
en tant que
phallus.
La
métaphore
essentielle
donne
au
désir
de
l'Autre
le
signifiant
essentiel
qu'est le
phallus.
La
métaphore
a un
effet
de
substitution
dans la
chaîne
signifiante.
Dans la
métaphore
quelque
chose
de
nouveau
surgit
qui est un
sens,
un
signifié.
La
signification
du
phallus
n'est
évoquée
que par la
métaphore
paternelle.
[
Lac66a
, p. 555]
La
signification
du
phallus
doit
être
évoquée
dans
l'imaginaire
du
sujet
par la
métaphore
paternelle.
[
Lac66a
, p. 557]
La
formule
de la
métaphore
ou
substitution
signifiante
est: [
Lac66a
, p. 557]
Dans la
formule
de la
métaphore,
les
sont des
signifiants,
est la
signification
inconnue,
est le
signifié
induit
de la
métaphore,
se
substitue
à
,
est
élidé
pour la
réussite
de la
métaphore.
[
Lac66a
, p. 557]
La
chaîne
signifiante
se
développe
selon des
liaisons
logiques,
dont la
prise
sur ce qui est à
signifier
s'exerce par les
effets
de
signifiant,
métaphore
et
métonymie.
[
Lac66a
, p. 575]
La
condition
essentielle
de la
psychose
est la
forclusion
du
nom-du-père
à la
place
de
l'Autre
et
l'échec
de la
métaphore
paternelle.
[
Lac66a
, p. 575]
Dans la
psychose
stabilisée,
signifiant
et
signifié
se
stabilisent
dans la
métaphore
délirante.
[
Lac66a
, p. 577]
La
formule
de la
métaphore
s'applique à celle du
nom-du-père
de la
façon
suivante: [
Lac66a
, p. 557]
Dans la
chaîne
signifiante,
la
substitution
d'un
terme
à un
autre
produit
l'effet
de
métaphore.
[
Lac66a
, p. 622]
Le
rêve
est
métaphore
du
désir.
[
Lac66a
, p. 622]
La
métaphore
est un
effet
de
sens
positif.
[
Lac66a
, p. 622]
La
métaphore
est un
certain
passage
du
sujet
au
sens
du
désir.
[
Lac66a
, p. 622]
Le
rêve
procède
par
effet
de la
métaphore.
[
Lac66a
, p. 622]
La
métonymie
et la
métaphore
sont
génératrices
du
signifié.
[
Lac66a
, p. 689]
La
métaphore
paternelle
instaure
chez le
sujet,
sous la
forme
du
phallus,
une
dissociation,
ou bien le
sujet
ne
l'est
pas, ou bien il ne
l'a
pas.
Toute
métaphore
est le
masque
d'une
métonymie,
et en
dernier
ressort,
métonymie
de la
castration.
Les
lois
de la
condensation
sont les
lois
de la
métaphore.
La
métaphore
se
définit
par
l'implantation,
dans une
chaîne
signifiante,
d'un
autre
signifiant,
par quoi celui qu'il supplante
tombe
au
rang
de
signifié.
[
Lac66a
, p. 708]
Le
signifiant
de la
métaphore
qui
tombe
au
rang
de
signifié
est un
signifiant
latent.
[
Lac66a
, p. 708]
L'amour
comme
signifiant
est une
métaphore.
La
métaphore
est une
substitution.
C'est la
métaphore
aimant,
objet
aimé
qui
engendre
la
signification
de
l'amour.
Les
effets
de
substitution
métaphorique
du
signifiant
apparaissent
dans la
dimension
synchronique
du
discours.
[
Lac66a
, pp. 799–800]
L'éloge a une
fonction
métaphorique,
symbolique
de
l'amour.
*
La
métaphore
du
désirant
dans
l'amour
implique
ce à quoi elle est
substituée
comme
métaphore.
Il n'y a
rien
dans la
métaphore
qui justifie
d'opposer
le
sens
propre
au
sens
figuré.
La
phonémisation
de
l'objet
se
supporte
d'un
système
d'oppositions,
de
possibilités
de
substitutions
et de
déplacements,
de
métaphores
et de
métonymies.
*
La
métaphore
du
don
est
empruntée
à la
sphère
anale.
*
Le
niveau
anal
et le
lieu
de la
métaphore.
La
condensation
signifiante
possède
un
effet
de
métaphore.
L'effet
de
métaphore
est
constitué
par un
signifiant
substitutif
mis à la
place
d'un
autre
signifiant.
Dans la
métaphore
un
signifiant
disparaît,
est
refoulé
pour
apparaître
sous la
barre
principale,
unterdrückt
.
Le
langage
des
animaux
est un
langage
de
signes
qui n'admet pas la
métaphore,
ni
n'engendre
la
métonymie.
[
Lac66a
, p. 840]
Le
signifiant
ne
saurait
se
signifier
lui-même, sauf à ce que ça ne soit pas lui qu'il
signifie,
c'est-à-dire qu'il use de la
métaphore.
La
métaphore
substitue
un
signifiant
autre
qui
fait
ressortir la
vérité.
La
métaphore
crée
un
signifié
faux.
La
position
métaphorique
d'un
signifiant
est de
substitution
par
rapport
à un
autre
signifiant.
Par la
métaphore
résulte
une
autre
signification,
un
effet
de
signifié.
Dans la
métaphore
deux
signifiants
sont en
cause
qui font
surgir
un
signifié
.
La
formule
de la
métaphore
peut
s'écrire
La
métaphore
a un
effet
métaphorique
de
signification.
Le
de la
métaphore
se
trouve
représenter
le
sujet
de
l'inconscient
dont il s'agit de
déterminer
l'effet
comme
effet
de
signification,
le
symptôme.
Le
est
l'enfant
métaphorique
de
l'Un
et
l'Autre
qui est
né
comme
déchet
de la
répétition
inaugurale.
Le
corps
de la
femme
est la
métaphore
de la
jouissance
du
mâle.
Les
objets
qu'incarnent
les
psychanalystes,
sein,
déchet,
regard,
voix,
ne sont pas des
métaphores.
Le
complexe
d'Œdipe
c'est
d'abord
une
métaphore.
La
métaphore
présente
des
effets
métonymiques.
Dans le
rêve
apparaît
d'abord
la
métaphore
et la
métonymie.
La
chaîne
du
signifiant
reste
perméable aux
effets
de la
métaphore
et de la
métonymie.
*
Le
recours
à
l'image
pour
expliquer
la
métaphore
est
toujours
faux.
La
métaphore,
c'est la
substitution
d'un
signifiant
à un
autre.
[
Lac70d
, p. 67]
La
métaphore
obtient un
effet
de
sens
d'un
signifiant.
[
Lac70d
, p. 68]
La
métaphore
n'obtient pas un
effet
de
signification.
[
Lac70d
, p. 68]
L'inconscient
n'est que
terme
métaphorique
à
désigner
le
savoir
qui ne se
soutient
qu'à se
présenter
comme
impossible.
[
Lac70d
, p. 77]
Tout
usage
du
langage
se
déplace
dans la
métaphore.
*
Il n'y a de
langage
que
métaphorique.
*
Toute
désignation
est
métaphorique.
La
linguistique
ne
peut
être
qu'une
métaphore.
La
psychanalyse
se
déplace
dans la
même
métaphore
que la
linguistique.
*
Le
propre
de la
métaphore,
c'est de ne pas
être
toute
seule.
Rien
de ce que le
langage
permet
de
faire
n'est
autre
que
métaphore
ou
métonymie.
La
métaphore
sert
à
faire
surgir
un
sens
qui
dépasse
de beaucoup les
moyens.
*
Le
discours
de la
connaissance
est une
métaphore
sexuelle.
*
Le
rapport
d'organe
du
langage
à
l'être
parlant
est
métaphore.
[
Lac73a
, p. 33]
L'amour
est la
métaphore
de quelque
chose
qui se
réfère
d'abord
à
l'événement.
Les
trois
éléments
du
nœud
borroméen
sont
enchaînés
et font
métaphore.
La
métaphore
en
usage
pour ce
qu'on
appelle
l'accès
au
réel,
c'est le
modèle.
*
La
différence
qu'il y a
entre
la
métaphore
et la
structure,
c'est que la
métaphore
est justifiée par la
structure.
La
métaphore,
ça
colle
avec la
linguistique.
[
Lac78
]
L'étoffe
de la
métaphore,
c'est ce qui, dans la
pensée,
fait
matière
ou
corps.
[
Lac78
]
La
formule
de la
métaphore
est: [
Lac77b
, p. 12]
La
métaphore
peut
s'écrire:
[
Lac77b
, p. 12]
La
formule
de la
métaphore
rend
compte
de la
condensation
dans
l'inconscient.
[
Lac77b
, p. 15]
L'art
est une
métaphore.
[
Lac78
]
Suivant:
métaphysique
Remonter:
5.13 M
Précédent:
métalangage, métadiscours
Table des Matières
Index
Jacques B. Siboni
2024-11-08