Topologos Lutecium
Les Mathèmes de Lacan
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Table des Matières
Jacques B. Siboni
Parent:
5.4 D
Précédent:
dommage, dam
Suivant:
donnée
Index:
Index
don
L'
id
n'est pas
réductible
à un
pur
donné
objectif,
aux
pulsions
du
sujet.
La
parole
est un
don
de
langage.
[
Lac66a
, p. 301]
Le
retour
du
refoulé
ne sera
jamais
qu'une
chose
qui à un
moment
donné
d'accomplissement
aura été.
L'erreur
est précisément
marquée
en ce qu'elle
aboutit
à un
moment
donné
à une
contradiction.
Dans la
position
de
l'obsessionnel,
tout
ce qui est de
l'ordre
du
don
est
absolument
pris
dans le
réseau
narcissique
dont il ne
peut
pas
sortir.
La
parole
donne
au
sens
son
support
dans le
symbole
qu'elle
incarne
par son
acte.
[
Lac66a
, p. 351]
*
Le
mécanisme
imaginaire
est ce qui
donne
sa
forme
à
l'aliénation
psychotique,
mais
non
sa
dynamique.
Le
sujet
trouve
sa
place
dans un
appareil
symbolique,
préformé
qui
donne
la
loi,
qui
instaure
la
loi
dans la
sexualité.
Grâce à la
fonction
du
moi,
le
sujet
valorise,
donne
l'accent à la
réalité.
Le
signifiant
est le
symbolique
en tant qu'il
donne
une
forme
dans laquelle
peut
s'insérer
le
sujet
au
niveau
de
l'être.
La
notion
du
père
ne se
suppose
que pourvue de
toute
une
série
de
connotations
signifiantes
qui lui
donnent
son
existence
et sa
consistance.
À partir du
moment
où la
mère
devient
puissance
et comme telle
réelle,
c'est d'elle que pour
l'enfant
va
dépendre
l'accès
à ces
objets
qui
étaient
jusque là
purement
et simplement
objets
de
satisfaction,
objets
de
dons.
Pour
l'enfant,
l'objet
devient
témoignage
du
don
venant
de la
puissance
maternelle.
La
suffisance
est le
nom
donné
au grade
unique
de la hiérarchie
psychanalytique.
[
Lac66a
, p. 475]
La
frustration
c'est surtout
l'amour
de celui qui
peut
faire
un
don.
*
L'objet
de la
frustration
c'est
moins
l'objet
que le
don.
*
Le
don
vient
de
l'Autre.
5
.
143
Derrière
l'Autre
il y a
toute
la
chaîne
en
raison
de quoi
vient
le
don.
*
La
symbolique
du
don
et la
maturation
génitale
sont
deux
choses
différentes.
La
symbolique
du
phallus
fait
un
lien
étroit
entre
la
symbolique
du
don
et la
maturation
génitale.
Pour
l'enfant
femelle,
c'est en tant qu'elle ne
possède
pas le
phallus,
qu'elle va
être
introduite
à la
symbolique
du
don.
Pour le
garçon,
à la
fin
du
complexe
d'Œdipe,
au
moment
où il aura
réalisé
sur un
certain
plan
la
symbolique
du
don,
il faudra qu'il
fasse
don
de ce qu'il a.
Il y a une
différence
radicale
entre
le
don
comme
signe
d'amour
et
l'objet
qui
vient
pour la
satisfaction
des
besoins
de
l'enfant.
La
dimension
ternaire
et
non
duelle
est
fondamentale
pour
donner
son
sens
inter-subjectif
au
jeu.
Le
plus
grand
signe
d'amour
est le
don
de ce
qu'on
n'a pas.
*
La
dimension
du
don
n'existe
qu'avec
l'introduction
de la
loi.
Il y a dans le
don
d'amour
quelque
chose
de
donné
pour
rien,
et qui ne
peut
être que
rien.
Pour que le
sujet
féminin
entre
dans la
dialectique
de
l'ordre
symbolique,
il faut qu'il y
entre
par quelque
chose
qui est le
don
du
phallus.
*
Le
désir
vise
le
phallus
en tant qu'il
doit
être
reçu
comme
don.
*
On
ne
donne
que ce
qu'on
n'a pas.
*
Ce que
l'autre
donne
à
voir
en se
montrant,
c'est aussi autre
chose
que ce qu'il
montre.
Dans certains
cas
le
sujet
masculin
se
donne
à la
femme
comme
étant
ce quelque
chose
qui lui
manque.
Pas
avant
le sixième mois se
produit
une
relation
à
l'image
de
l'autre
en tant qu'elle
donne
au
sujet
son
incomplétude
vécue.
La
frustration
est le
refus
de
don
en tant qu'il est lui-même
symbole
de quelque
chose
qui
s'appelle
l'amour.
*
Le
don
en lui-même
implique
tout
le
cycle
de
l'échange.
Les
dons
prennent
tout
l'ensemble
inter-subjectif
du
point
de
vue
du
sujet.
Le
don
surgit
d'un
au-delà
de la
relation
objectale.
*
C'est sur un
fond
de
révocation
que le
don
surgit
et est
donné.
Le
don
se
donne
ou
non
à
l'appel
comme
signe
de
l'amour
annulé.
Le
signe
du
don
ne se
manifeste
en
rien
en tant
qu'objet
de
satisfaction.
*
C'est
seulement
en tant que quelque
chose
donne
à la
mère
le
phallus
qu'elle
peut
être
satisfaite.
Ce sont les
particularités
de
l'ordre
symbolique
qui
donnent
sa
prévalence
à cet
élément
de
l'imaginaire
qu'est le
phallus.
L'association
métonymique
donne
à un
mot
le
mot
suivant
qui
peut
venir
dans la
phrase.
C'est dans la
mesure
où le
soin
devient
une
compensation
qu'il
devient
le
don
symbolique,
et la
mère
un
élément
réel.
La
disparition
de la
duplicité
de
l'Autre
à
l'autre
donne
au
psychosé
la
difficulté
toute
difficulté
à se
maintenir
dans le
réel
humain,
symbolique.
Il n'y a pas de
moyen
de
formaliser
le
phénomène
du
langage
au delà de ce qui est
donné
comme
structure
primitive
du
langage.
Le
signifiant
du
nom-du-père
donne
son
support
à la
loi,
qui
promulgue
la
loi.
Aimer
c'est
toujours
donner
ce
qu'on
n'a pas.
Aimer
c'est
donner
à quelqu'un qui lui a ou n'a pas.
Donner
c'est
donner
ce
qu'on
a.
Dans la
relation
de
l'amour,
le
sujet
donne
essentiellement
ce qu'il n'a pas.
L'extérieur,
pour le
sujet
est
donné
d'abord
comme le
lieu
où se
situe
le
désir
de
l'autre.
Chez la
petite
fille,
le
complexe
d'Œdipe
lui
donne
accès
à ce
pénis
qui lui
manque.
L'amour
c'est
donner
ce qu'il n'a pas.
Donner
son
amour,
c'est
essentiellement
donner
comme tel
rien
de ce
qu'on
a.
Le
tableau
1
donne
les traductions allemandes des
termes
demande,
désir,
besoin,
désir
du
rêve.
La
métaphore
essentielle
donne
au
désir
de
l'Autre
le
signifiant
essentiel
qu'est le
phallus.
Dans le
graphe
5.22.1
, les
quatre
points
donnent
la
définition
du
désir.
La
demande
d'amour
qui
symbolise
l'Autre
distingue
l'autre
comme
objet
réel
capable
de
donner
satisfaction.
Dans le
graphe
6.1.2
le
signifiant
donné
par
l'Autre
est
produit
sur la
chaîne.
L'interprétation,
que
donne
le
psychanalyste,
est reçue comme
venant
de la
personne
que le
transfert
lui impute
d'être.
[
Lac66a
, p. 591]
Pour le
névrosé,
recevoir
et
donner
le
phallus
sont
également
impossibles.
[
Lac66a
, p. 642]
Le
phallus
comme
signifiant
donne
la
raison
du
désir.
[
Lac66a
, p. 693]
La
relation
amoureuse
achevée,
c'est que
l'autre
donne
ce qu'il n'a pas.
*
L'objet
se
définit
d'abord
comme le
support
que le
sujet
se
donne
pour autant qu'il
défaille.
La
mère
donne
dans
l'Autre
la
première
forme
de
l'omnipotence.
Le
fantasme
pervers
ne
donne
pas la
structure
de la
perversion.
L'articulation
signifiante
donne
la
véritable
structure
de
l'inconscient.
*
C'est
l'incidence
concrète
du
signifiant
dans la
soumission
du
besoin
à la
demande,
qui en
refoulant
le
désir
en
position
de
méconnu,
donne
à
l'inconscient
son
ordre.
[
Lac66a
, p. 709]
L'objet
est un
point
de
fixation
imaginaire
donnant
satisfaction
à la
pulsion.
*
Le
principe
du
plaisir
tend au
réinvestissement
de la
représentation
et
donne
aux
Vorstellungen
une
forme
satisfaisante.
La
demande
dernière
d'être
privé
de quelque
chose
de
réel
est la
signification
du
don
d'amour.
Ce que
l'analyste
a à
donner
c'est ce qu'il a, soit
rien
d'autre
que son
désir
averti.
*
L'amour
c'est de
donner
ce
qu'on
n'a pas.
Dans la
dialectique
du
désir,
le
phallus
donne
corps
à la
jouissance.
[
Lac66a
, p. 822]
*
L'amour
c'est
donner
ce
qu'on
n'a pas.
L'amour
est de
donner
ce
qu'on
n'a pas.
*
L'amour
c'est
donner
ce
qu'on
n'a pas.
L'amour
comme tel c'est
donner
ce
qu'on
n'a pas.
Un
est ce qui
donne
sa
réalité
à
l'idéal.
est le
produit
de
mon
désir
par le
désir
de
l'Autre,
ça
ne
peut
donner
qu'un
manque
.
*
Le
phallus
est cet
élément
de
médiation
qui
donne
au
désir
son
support.
L'amour
c'est
donner
ce
qu'on
n'a pas.
*
Ce que nous
donnons
dans
l'amour,
c'est
essentiellement
ce que nous
n'avons
pas.
Le
sujet
a à se
constituer,
sous les
espèces
primaires
du
signifiant,
au
lieu
de
l'Autre
sur le
donné
du
trésor
du
signifiant.
*
Le
symbole
du
don
est
essentiel
à la
relation
à
l'Autre.
*
La
métaphore
du
don
est
empruntée
à la
sphère
anale.
*
Ce que le
sujet
imite foncièrement dans l'imitation, c'est une certaine
fonction
qu'il tend à
donner
de lui-même.
*
La
pulsion
anale
est le
domaine
de
l'oblativité,
du
don,
et du cadeau.
Le
regard
opère
dans une descente de
désir
à
l'Autre,
au bout duquel est le
donné
à
voir.
La
sublimation
donne
la
satisfaction
d'une
pulsion.
Les
significations
dialectisées
dans le
rapport
du
désir
de
l'Autre
donnent
au
rapport
du
sujet
à
l'inconscient
une
valeur
déterminée.
C'est la
fermeture
de
l'inconscient
qui
donne
la clé de son
espace.
[
Lac66a
, p. 838]
*
Le
nom
propre
c'est un
nom
qui est
donné.
Le
nom
propre
est
fait
pour
combler
les
trous,
pour
donner
une
obturation,
une
fermeture.
*
L'amour
c'est
donner
ce
qu'on
n'a pas à quelqu'un qui n'en
veut
pas.
Le
disque
de
l'objet
,
une
fois
suturé
le long du
bord
de la
bande
de
Mœbius,
donne
un
plan
projectif.
Le
sommet
de
l'amour
c'est de
donner
ce
qu'on
n'a pas
5
.
144
.
L'amour
c'est
donner
ce
qu'on
n'a pas.
*
La
logique
du
prédicat
marque
le
champ
où une
classe
se
caractérise
par un
prédicat
donné.
5
.
145
*
L'approche
du
refoulé
s'accompagne de
résistances
qui
donnent
la
mesure
du
refoulement.
[
Lac66a
, p. 365]
La
structure
grammaticale
seule,
donne
son camp
complet
et
ordonné
à la
pulsion.
La
déchéance
permanente
de
l'Autre
est inextirpable du
donné
de
l'expérience
subjective.
*
Il ne m'est pas
donné,
ni
donnable,
d'autre
jouissance
que celle de
mon
corps.
Le
phallus
comme
signifiant
donne
la
moyenne
et extrême
raison
de la
division
harmonique
du
désir.
C'est parce qu'elle n'a pas le
phallus
que le
don
de la
femme
prend
une
valeur
privilégiée
quant à
l'être.
L'amour
c'est le
don
de ce
qu'on
n'a pas.
Ce que
donne
la
femme
sous la
forme
de ce qu'elle n'a pas est aussi la
cause
de son
désir.
Ce que
donne
la
femme
de ne pas
l'avoir
devient
la
cause
de son
désir.
La
femme
ne
perd
rien
puisqu'elle ne
donne
que ce qu'elle n'a pas.
Le
fondement
de la
satisfaction
de
l'acte
sexuel
donne
le
statut
de la
sublimation.
L'Un
c'est
l'entrée
en
jeu
de
l'opération
de la
mesure,
de la
valeur
à
donner
à
.
Le
symptôme
c'est la
signifiance
des
discordances
entre
le
réel
et ce par quoi il se
donne.
Le
nom
propre
peut
donner
l'illusion
que le
sujet
est une entité
autonome.
La
tâche
à laquelle
l'acte
psychanalytique
donne
son
statut
est une
tâche
qui
implique
déjà en elle-même la
destitution
du
sujet.
En
instaurant
l'acte
psychanalytique,
le
psychanalyste
donne
sa
garantie
au
transfert,
c'est-à-dire au
sujet
supposé
savoir.
*
L'Autre
ne
donne
que
l'étoffe
du
sujet,
soit sa
topologie.
*
L'amour
c'est
bien
donner
ce
qu'on
n'a pas.
Le
seul
sens
à
donner
à la neutralité
analytique
est de ne pas
participer
aux
passions
fondamentales.
*
C'est
l'esclave
par son
travail
qui
donne
la
vérité
du
maître.
L'écriture
donne
accès
à
toutes
les
jouissances
qui, de
part
le
discours,
s'avèrent
s'ouvrir
à
l'être
parlant.
Il est
impossible
de
donner
un
schéma
correct de la
communication.
Le
discours
analytique
donne
accès
au
réel
par le
symbolique.
Le
psychanalyste
donne
corps
au
signifiant
qui
représente
le
signifiant
maître.
Bander
pour une
femme,
ça
veut
dire
lui
donner
la
fonction
, ça
veut
dire
la
prendre
comme
phallus.
Il est
strictement
impossible
de
donner
à quoi que ce soit qui
s'articule
en
termes
algébriques
ou
topologiques,
un
sens.
Ce dont il s'agit dans le
discours
analytique,
c'est
toujours,
à ce qui
s'énonce
de
signifiant,
de
donner
une
autre
lecture
que ce qu'il
signifie.
*
Le
phallus
c'est ce qui
donne
corps
à
l'imaginaire.
L'amour
c'est
donner
ce
qu'on
n'a pas.
l'inconscient
donne
corps
à
l'instinct.
*
Il n'y a que
l'inconscient
à
donner
corps
à
l'instinct.
La
linguistique
se
donne
pour
champ
lalangue
pour en
supporter
l'inconscient.
[
Lac75g
, p. 3]
Le
masochisme
est le
majeur
de la
jouissance
que
donne
le
réel.
L'inconscient
ne
donne
que des
traces.
Une
écriture
est un
faire
qui
donne
support
à la
pensée.
Le
nœud
borroméen
donne
une
autonomie
à
l'écriture.
Le
contraire
de la
Verneinung
ne
donne
pas la
vérité.
*
L'écriture,
ça ne
donne
quelque
chose
qu'en
mathématiques.
Le
fantasme
est ce qui
donne
matière
à la
poésie.
[
Lac78
]
Suivant:
donnée
Remonter:
5.4 D
Précédent:
dommage, dam
Table des Matières
Index
Jacques B. Siboni
2024-11-08