corps

$0006005_{1948}$
Les imagos du corps morcelé représentent les intentions agressives. [Lac66a, p. 104]
$0012039_{1953}$
Le langage est corps5.102. [Lac66a, p. 301]
$0115004_{1954}$
C'est dans le corps de l'autre que l'être humain reconnaît  son désir.
$0116022_{1954}$
Ce qui fait la différence entre le comportement humain et animal, c'est que l'homme se sait comme corps.
$0124017_{1954}$
* Par  son corps même, le sujet émet une parole qui, comme telle, est parole de vérité.
$0214005_{1955}$
L'image du corps est au principe de toute unité perçue dans les objets.
$0214007_{1955}$
Dans le rêve, l'objet est toujours plus ou moins structuré comme quelque chose qui est l'image du corps du sujet, le reflet du sujet.
$0304027_{1955}$
Au niveau du $S$ il y a quelque chose qui est au niveau de l'imaginaire, c'est le moi et le corps morcelé.
$0312029_{1956}$
Dans la Verwerfung à la base de la paranoïa il s'agit d'un processus primordial d'exclusion d'un premier corps de signifiant.
$0314028_{1956}$
Les fantasmes de corps morcelé sont des phénomènes hystériques.
$0322012_{1956}$
Le tu est essentiellement comme un corps étranger.
$0403001_{1956}$
L'image du corps n'est pas un objet.
$0407016_{1957}$
Tout objet qui est introduit au titre de la frustration réalisée ne peut  être et ne saurait  être qu'un objet que le sujet prend dans cette position ambiguë qui est celle de l'appartenance à  son propre corps.
$0508040_{1958}$
Le rapport du moi à l'image spéculative5.103 est la fonction unifiante de l'image totale du corps.
$0515009_{1958}$
La confrontation de l'enfant au personnage maternel aboutit à une relation spéculaire qui fait que le corps maternel devient le lieu des pulsions de l'enfant.
$0023014_{1958}$
Le sujet a peu d'accès à  la réalité de son  corps. [Lac66a, p. 676]
$0707004_{1960}$
Les zones érogènes se limitent à des points élus, à des points de béance, à un nombre limité de bouches à la surface du corps.
$0725019_{1960}$
* La forme du corps se présente comme l'enveloppe de tous les fantasmes du désir humain.
$0805005_{1960}$
La médecine est la science des érotiques du corps. 5.104
$0030085_{1960}$
Dans la dialectique du désir, le phallus donne corps à la jouissance. [Lac66a, p. 822]
$0030087_{1960}$
* L'image spéculaire est le canal que prend la transfusion de la libido du corps, vers l'objet. [Lac66a, p. 822]
$0909002_{1962}$
* Le moi est avant tout une entité corporelle.
$0910005_{1962}$
Le pénis, partie du corps réel, tombe sous le coup de la menace de castration.
$0920006_{1962}$
L'incarnation corporelle du signifiant est vocale.
$0925006_{1962}$
Le psychotique est normal dans sa psychose parce que le psychotique, dans le désir, a affaire à son  corps.
$1010004_{1963}$
Dès que quelque chose du réel vient au savoir, un morceau de corps est perdu.
$1017004_{1963}$
Nous ne sommes objets de désir que comme corps.
$1017011_{1963}$
Le sujet, dès qu'il parle, est déjà, par cette parole, impliqué dans son  corps.
$1017012_{1963}$
La racine de la connaissance, c'est l'engagement de son  corps, par le sujet.
$1018020_{1963}$
Le point d'angoisse est au niveau de l'Autre, au niveau du corps de la mère.
$1022018_{1963}$
* La mamelle fait partie du monde intérieur du sujet et non pas du corps de la mère.
$1111023_{1964}$
Le sujet se voit dans une image réelle et inversée de son  propre corps.
$1115025_{1964}$
La lamelle vient s'insérer sur la zone érogène, un des orifices du corps.
$1115026_{1964}$
Les orifices du corps sont liés à l'ouverture fermeture de la béance de l'inconscient.
$1120005_{1964}$
Le corps de la science est dans la relation subjective, l'équivalent de l'objet $a$.
$0031052_{1964}$
* La libido est cette lamelle que glisse l'être de l'organisme à sa véritable limite, qui va plus  loin que celle du corps. [Lac66a, p. 848]
$1208019_{1965}$
* L'image du corps, le $i ( \ensuremath{a}\xspace )$ s'origine dans le sujet, dans l'expérience spéculaire.
$1316005_{1966}$
La jouissance ne peut être qu'identique à toute présence de corps.
$1316006_{1966}$
La jouissance ne se conçoit que de ce qui est corps.
$1316007_{1966}$
Il n'appartient qu'à un corps de jouir ou de ne pas jouir.
$1319002_{1966}$
La poussée, le Drang prend son  appui sur l'orifice du corps, d'où il tire sa constance.
$1322010_{1966}$
C'est un objet chu du corps qui organise la demande et le désir.
$1401014_{1966}$
Dans l'objet $a$ il s'agit des pièces détachables et pourtant foncièrement reliées au corps.
$1412007_{1967}$
* Il ne m'est pas donné, ni donnable, d'autre jouissance que celle de mon corps.
$1418018_{1967}$
Le corps est le lieu de l'Autre.
$1419022_{1967}$
L'Autre c'est le corps.
$1419024_{1967}$
Le corps est fait pour inscrire quelque chose qui s'appelle la marque.
$1419025_{1967}$
* Le corps est fait pour être marqué.
$1419026_{1967}$
Quand Un fait irruption au champ de l'Autre, c'est au niveau du corps.
$1419033_{1967}$
* Il n'y a d'autre support du corps que le tranchant qui préside à son  découpage.
$1420009_{1967}$
Il n'y a de jouissance repérable que du corps propre.
$1420010_{1967}$
La jouissance du corps propre ne s'évoque pas ailleurs que dans l'acte.
$1420011_{1967}$
* La rencontre sexuelle des corps ne passe pas, dans son  essence, par le principe du plaisir.
$1421001_{1967}$
Le lieu de l'Autre est dans le corps.
$1421002_{1967}$
Le corps, lui-même, est d'origine ce lieu de l'Autre en tant que c'est là que s'inscrit la marque en tant que signifiant.
$1421010_{1967}$
Le maître jouit soit de lui-même, soit du corps de l'esclave.
$1421013_{1967}$
* Il n'y a de jouissance que du corps.
$1421014_{1967}$
* Il n'y a de jouissance que du corps.
$1421015_{1967}$
* Il n'y a de jouissance que du corps.
$1421016_{1967}$
* Il n'y a de jouissance que du corps5.105.
$1421018_{1967}$
Le sujet met le corps et la jouissance dans un rapport de fonction d'aliénation.
$1421020_{1967}$
La jouissance est dans le fondement premier de la subjectivation du corps.
$1421021_{1967}$
Ce qui tombe dans la dépendance de la subjectivation du corps, s'efface.
$1421022_{1967}$
L'Autre c'est l'ensemble des corps dominés par la loi.
$1421023_{1967}$
L'introduction du sujet comme effet de signifiant gît dans la séparation du corps et de la jouissance.
$1422007_{1967}$
Le sujet est au disjoint du corps et de la jouissance.
$1422008_{1967}$
* Il n'y a de jouissance que du corps.
$1422009_{1967}$
Il y a décalage ou  Verschiebung dès que s'introduit, entre le corps et la jouissance, la fonction du sujet.
$1422010_{1967}$
Le corps de la femme est la métaphore de la jouissance du mâle.
$1422012_{1967}$
Le phallus est cette partie négativée du corps, ce qui le distingue du pénis.
$1422013_{1967}$
$S (\ensuremath{/\negthinspace\negthickspace\negthickspace\ensuremath{A}\xspace })$ est le formule de la disjonction de la jouissance et du corps.
$1423008_{1967}$
La fonction de sujet a pour effet la disjonction du corps et de la jouissance.
$1423009_{1967}$
C'est au niveau de la partition entre corps et jouissance qu'intervient le plus typiquement la perversion.
$0047007_{1967}$
Le corps est disjoint de sa jouissance. [Lac68a, p. 57]
$0047008_{1967}$
* Le corps fait le lit  de l'Autre par l'opération du signifiant. [Lac68a, p. 58]
$0047011_{1967}$
L'objet $a$ est le résidu corporel qui incarne le Dasein. [Lac68a, p. 58]
$0041051_{1968}$
Le lieu de l'Autre n'est pas à prendre ailleurs que dans le corps. [Lac84b, p. 17]
$1607004_{1969}$
La jouissance est rapport au corps, essentiellement.
$1614009_{1969}$
La pulsion désigne la conjonction de la logique et de la corporéité.
$1619010_{1969}$
L'image du corps se pose comme liée à ce quelque chose d'essentiel dans l'économie libidinale considéré comme étant la maîtrise motrice du corps.
$1707016_{1970}$
Le maître a privé l'esclave de la disposition de son  corps, mais à cet esclave il lui a laissé la jouissance.
$1708005_{1970}$
C'est de la répétition que s'engendre la perte où le plus-de-jouir prend corps.
$1712018_{1970}$
L'entrée en jeu du langage fonde la séparation de la jouissance et du corps.
$0053009_{1970}$
La structure s'attrape du point où le symbolique prend corps. [Lac70d, p. 60]
$0053011_{1970}$
Le symbolique possède un corps. [Lac70d, p. 61]
$0053013_{1970}$
Le corps est ce qui peut porter la marque propre à le ranger dans une suite de signifiants. [Lac70d, p. 61]
$1802008_{1971}$
$\ensuremath{S}\xspace _{2}$ constitue un certain corps de savoir. cf: 18.2.1
$1806017_{1971}$
La jouissance mortelle rejoint la dimension du sexuel, à porter l'interdit sur le corps dont le corps propre sort, à savoir sur le corps propre de la mère.
$2701018_{1971}$
* Pour jouir il faut un corps.
$1907005_{1972}$
Le corps est une des formes de l'Un.
$1912009_{1972}$
Le propre de la jouissance, c'est que quand il y a deux corps, on ne peut pas dire lequel jouit.
$1912015_{1972}$
Dans les entretiens préliminaires il y a confrontation de corps.
$1912016_{1972}$
Dans le discours analytique il n'est plus  question de corps.
$1912028_{1972}$
L'essence du sommeil c'est la suspension du rapport du corps à la jouissance.
$2001004_{1972}$
Le corps de l'autre symbolise l'Autre.
$2001005_{1972}$
La jouissance de l'Autre, du corps de l'autre5.106 qui le symbolise, n'est pas le signe de l'amour.
$2001015_{1972}$
* L'être du corps est sexué.
$2001025_{1972}$
* L'être c'est la jouissance du corps.
$2001029_{1972}$
* Le sexe de la femme ne dit rien à l'homme si ce n'est par l'intermédiaire de la jouissance du corps.
$2001032_{1972}$
La jouissance phallique est l'obstacle par quoi l'homme n'arrive pas à jouir du corps de la femme.
$2001034_{1972}$
La jouissance de l'Autre, du corps de l'autre ne se promeut que de l'infinitude.
$2001041_{1972}$
Le langage ex-siste hors de ces corps qui en sont agités.
$2001042_{1972}$
La femme est pas toute, dans son  corps, comme être sexué.
$2003013_{1972}$
Le corps symbolise l'Autre dans sa jouissance.
$2003029_{1972}$
* Un  corps, ça  se jouit.
$2003030_{1972}$
Un  corps ne se jouit que de le corporiser de façon signifiante.
$2003031_{1972}$
* On ne peut jouir que d'une partie du corps de l'autre.
$2003032_{1972}$
Le corps de l'un jouit d'une part du corps de l'autre.
$0058017_{1972}$
* Le corps des parlants est sujet à se diviser de ses organes. [Lac73a, p. 12]
$0060007_{1972}$
* Le savoir affecte le corps de l'être qui ne se fait être que de paroles. [Lac75f, p. 8]
$2703010_{1972}$
Le psychanalyste donne corps au signifiant qui représente le signifiant maître.
$2706005_{1972}$
La psychanalyse, c'est le repérage de ce qui se comprend d'obscurci, de ce qui s'obscurcit en compréhension du fait d'un signifiant qui a marqué un point du corps.
$2005001_{1973}$
La jouissance de l'Autre est symbolisée par le corps.
$2009010_{1973}$
La vérité présume le désir, inscrit d'une contingence corporelle.
$2011015_{1973}$
Le corps fonde l'être.
$2012011_{1973}$
* Je parle avec son  corps.
$2012018_{1973}$
Il y a l'impossible d'inscrire la relation sexuelle entre deux corps de sexes différents.
$2012019_{1973}$
Le corps parlant ne peut réussir à se reproduire que grâce à un malentendu sur sa jouissance.
$2013021_{1973}$
Le savoir de l'Un ne vient pas du corps.
$2013028_{1973}$
Il n'y a pas de rapport sexuel, parce que la jouissance de l'Autre, prise comme corps, est toujours inadéquate.
$0059007_{1973}$
* Le sujet de l'inconscient ne touche à l'âme que par le corps. [Lac74b, p. 16]
$0059008_{1973}$
L'homme pense de ce qu'une structure découpe son  corps. [Lac74b, p. 16]
$0059027_{1973}$
Le corps n'est affecté que par la structure. [Lac74b, p. 39]
$0059029_{1973}$
Le propre du corps est d'habiter le langage. [Lac74b, p. 41]
$2109006_{1974}$
* Le sexe est très spécifiquement lié à la mort du corps.
$2109007_{1974}$
* Il n'y a que chez les êtres sexués que le corps meurt.
$2109010_{1974}$
Le corps est une substance jouissante.
$2109011_{1974}$
* Le corps jouit de lui-même.
$2110002_{1974}$
* L'imaginaire est la prévalence donnée à un besoin du corps, qui est de dormir.
$2110011_{1974}$
Le corps réprime sa jouissance.
$2110012_{1974}$
La jouissance, le corps, la mort sont noués seulement par cette impasse invérifiable du sexe.
$2202021_{1974}$
L'inhibition est toujours affaire de corps, soit de fonction.
$2203022_{1974}$
La jouissance phallique intéresse l'autre du corps, l'autre sexe.
$2205003_{1975}$
* Le facteur commun du $a$, c'est d'être lié aux orifices du corps.
$2205014_{1975}$
L'effet du langage c'est le pathème, la passion du corps.
$2208004_{1975}$
* Le phallus c'est ce qui donne corps à l'imaginaire.
$2208017_{1975}$
Le phallus est ce qui barre la jouissance du corps de l'autre.
$2211011_{1975}$
* Il n'y a pas d'affinité du corps avec le nœud.
$2211017_{1975}$
l'inconscient donne corps à l'instinct.
$2211018_{1975}$
* Il n'y a que l'inconscient à donner corps à l'instinct.
$2301007_{1975}$
* Les pulsions c'est l'écho dans le corps du fait qu'il y a un dire.
$2301008_{1975}$
L'orifice le plus important du corps c'est l'oreille parce qu'il ne peut pas se fermer.
$0064007_{1975}$
Le symptôme est un événement de corps. [Lac75e, p. 16]
$3602001_{1975}$
* L'esclave se définit de ce que quelqu'un a pouvoir sur son  corps.
$3602004_{1975}$
Le réel a affaire avec tout le corps.
$3604002_{1975}$
L'analyse n'appréhende du corps que ce qu'il y a de plus imaginaire.
$2304018_{1976}$
Le corps est la seule consistance mentale.
$2304019_{1976}$
D'avoir un corps à adorer, c'est la racine de l'imaginaire.
$2310021_{1976}$
* L'inconscient ne va pas sans référence au corps.
$2311014_{1976}$
* Le corps a des trous.
$2311017_{1976}$
La psychologie n'est pas autre  chose que cette image qu'on a de notre propre corps.
$2311018_{1976}$
* Son corps, on l'a, on ne l'est à aucun degré.
$2311019_{1976}$
* Si l'ego est dit narcissique, c'est bien  parce qu'il y a quelque chose à un certain niveau qui supporte le corps comme image.
$2311027_{1976}$
L'homme dit que le corps, il l'a.
$2401017_{1976}$
* Il y a un corps de l'imaginaire.
$2401018_{1976}$
Il y a un corps du symbolique, c'est lalangue.
$2401019_{1976}$
Il y a un corps du réel.
$2402008_{1976}$
Le matériel se présente sous la subsistance du corps, de ce qui est consistant.
$2403002_{1976}$
Le corps ne se fonde que que sur la vérité de l'espace.
$2501008_{1977}$
* Une idée ça  a un corps, c'est le mot qui la représente. [Lac78]
$2503015_{1977}$
L'étoffe de la métaphore, c'est ce qui, dans la pensée, fait matière ou corps. [Lac78]

Jacques B. Siboni 2024-11-08