Topologos Lutecium
Les Mathèmes de Lacan
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Jacques B. Siboni
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5.8 H
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huit
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humanise
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Index
humain, inter-humain
Le
premier
effet
qui
apparaît
de
l'
imago
chez
l'être
humain
est un
effet
d'aliénation
du
sujet.
[
Lac66a
, p. 181]
*
La
satisfaction
du
désir
humain
n'est
possible
que
médiatisée
par le
désir
et le
travail
de
l'autre.
[
Lac66a
, p. 121]
Tout
le
savoir
humain
est
médiatisé
par le
désir
de
l'autre.
[
Lac66a
, p. 98]
Le
langage
humain
constitue
une
communication
où
l'émetteur
reçoit
du
récepteur
son
propre
message
sous
forme
inversée.
[
Lac66a
, p. 298]
Il
existe
trois
registres
très
distincts
de la
réalité
humaine,
le
symbolique,
l'imaginaire
et le
réel.
Ce qui
distingue
le
symbole
du
signe,
c'est la
fonction
inter-humaine
du
symbole.
La
psychanalyse
est un
rapport
inter-humain.
Le
moi
est le
symptôme
humain
par excellence.
La
fonction
symbolique
dans la
réalisation
humaine
est
autonome.
Aux
niveaux
de la
parole,
dans sa
fonction
de
reconnaissance,
il y a
deux
plans,
le
plan
de la
reconnaissance
de la
parole
en tant qu'elle
lie
entre
les
sujets
ce
pacte
par où les
sujets
eux-mêmes sont
transformés,
sont établis comme
sujets
humains
et
communiquant,
et
l'ordre
du
communiqué.
C'est
l'échange
symbolique
qui
lie
les
êtres
humains
et qui
fait
de la
parole
une
sorte
de
lien.
L'humanité
est
l'échec
de la
sexualité.
C'est dans le
corps
de
l'autre
que
l'être
humain
reconnaît
son
désir.
L'être
humain
est
né
dans un
certain
état
d'impuissance,
et très précocement les
mots
lui ont servi
d'appel,
notamment les
cris
dont
dépendait
sa
nourriture.
Le
registre
symbolique
est celui par où se
constitue
l'être
humain
en tant que tel.
Ce qui
fait
la
différence
entre
le
comportement
humain
et
animal,
c'est que
l'homme
se
sait
comme
corps.
Le
mot
ou le
concept
n'est
point
autre
chose
que le
mot
dans sa
matérialité,
pour
l'être
humain.
Dans le
sujet
humain,
il y a quelque
chose
qui
parle
et donc il y a quelque
chose
qui
ment.
Le
registre
proprement
humain
s'installe
grâce à la
destruction
de la
Chose
et au
passage
de la
Chose
au
plan
symbolique.
Le
désir
humain
est
tout
entier
exposé
au
désir
de
l'autre.
Pour
tout
ce qui est du
langage
humain,
il n'y a
jamais
univocité
du
symbole.
Un
geste
humain
est un
langage.
*
La
réalité
humaine
est une
réalité
de
parole.
Le
comportement
humain
est un
comportement
leurré,
trompé.
*
L'ordre
humain
se
caractérise
par ceci, que la
fonction
symbolique
intervient
à
tous
les
moments
et à
tous
les degrés de son
existence.
Les
symboles
impliquent
la
totalité
de
tout
ce qui est
humain.
La
fonction
symbolique
chez
l'homme
constitue
un
univers
à
l'intérieur
duquel,
tout
ce qui est
humain
doit
s'ordonner.
Le
sujet
se
pose
comme
opérant,
comme
humain,
au
moment
où
apparaît
le
système
symbolique.
L'objet
humain
se
constitue
toujours
par
l'intermédiaire
d'une
première
perte.
Tous les
objets
du
monde
de
l'humain
ont un
caractère
fondamentalement
anthropomorphique.
L'humain
ne
sait
pas
pourquoi
il
parle.
Le
sens
c'est que
l'être
humain
n'est pas le
maître
du
langage
primordial
et
primitif.
Le
langage
humain
incarné
dans une
langue
humaine
est
fait
avec des
images
choisies.
L'être
humain
a un
rapport
de
béance,
de
tension
aliénante
avec
l'image
qui est la sienne.
Dans le
schéma
L
figure
2.20.1
, pour les
sujets
humains
le
rapport
entre
et
passe
toujours
par le
circuit
.
L'émetteur
de la
parole
humaine
est
toujours
en
même
temps
un
récepteur.
L'être
humain
entend
le
son
de ses
propres
paroles.
Toute
connaissance
humaine
prend
son
origine
dans la
dialectique
de la
jalousie.
*
L'objet
d'intérêt
humain,
c'est
l'objet
du
désir
de
l'Autre.
*
Le
moi
humain,
comme tel, c'est
l'autre.
Le
premier
abord
que le
sujet
humain
a avec les
objets,
c'est de
l'objet
en tant qu'il est
vu
comme
objet
du
désir
de
l'autre.
Le
maître
a
pris
à
l'esclave
sa
jouissance,
et ainsi a
perdu
son
humanité.
La
fonction
symbolique
est
omniprésente
pour
l'être
humain.
[
Lac66a
, p. 415]
Les
êtres
humains
sont
immergés
dans le
symbole.
Chez
l'être
humain,
il
existe
une
possibilité
de
non
possibilité
d'une
Bejahung
primitive.
Chez
l'être
humain,
la
réalité
est au
départ
hallucinée.
La
relation
du
narcissisme
est la
relation
imaginaire
centrale
pour le
rapport
inter-humain.
*
L'être
humain
est un
sujet
qui, sur le
plan
imaginaire
est
constitué
d'une
façon
telle que
l'autre
est
toujours
près de
reprendre
sa
place
de
maîtrise
par
rapport
à lui.
Le
comportement
humain
n'est
jamais
réduit
à la
relation
imaginaire.
*
La
signification
c'est le
discours
humain,
en tant qu'il
renvoie
toujours
à une
autre
signification.
L'ordre
symbolique
est
constitutif
de la
réalité
humaine.
*
Le
fondement
même
du
discours
humain
est le
malentendu.
Toute
l'intégration
de la
sexualité
chez le
sujet
humain
est
liée
à la
reconnaissance
symbolique.
La
relation
imaginaire
est
liée
à
tout
le
domaine
de
l'éthnologie
5
.
212
, à la
psychologie
animale,
aux
fonctions
de la
relation
humaine,
de la
capture
par
l'image
de
l'autre.
5
.
213
Le
monde
humain
implique
non
seulement
l'existence
des
significations
mais
l'ordre
d'un
signifiant.
Les
symptômes,
c'est
toujours
une
implication
de
l'organisme
humain
dans quelque
chose
qui est
structuré
comme un
langage.
Chez
l'être
humain
les
significations
les
plus
animales
sont
soumises
aux
lois
du
signifiant.
*
Le
complexe
d'Œdipe
est
absolument
essentiel
pour
l'être
humain
pour
accéder
à une
structure
humanisée
du
réel.
La
juste
situation
du
sujet
humain
dans la
réalité
dépend
d'une certaine
expérience
purement
symbolique.
La
réalité
humaine
est
structurée
comme
signifiante.
Il y a des
signifiants
de
base
sans
lesquels
l'ordre
des
significations
humaines
ne
saurait
s'établir.
L'altérité
en
miroir
fait
dépendre
l'humain
de la
forme
du
semblable.
La
fonction
être
père
n'est
pensable
dans
l'expérience
humaine
que grâce à la
catégorie
du
signifiant.
Dans le
monde
humain,
la
structure,
le
départ
de
l'organisation
objectale,
c'est le
manque
de
l'objet.
L'humain
ne
sait
pas
pourquoi
il
parle.
La
perversion
a la
propriété
de
réaliser
un
certain
mode
d'accès
à cet
au-delà
de
l'image
de
l'autre
qui
caractérise
la
dimension
humaine.
La
frustration
est quelque
chose
dont un
humain
est
privé
par un
autre.
Le
nom-du-père
est
essentiel
à
toute
articulation
du
langage
humain.
La
disparition
de la
duplicité
de
l'Autre
à
l'autre
donne
au
psychosé
la
difficulté
toute
difficulté
à se
maintenir
dans le
réel
humain,
symbolique.
L'être
humain
est
soumis
au
phénomène
du
langage.
Toutes
les
significations
humaines
ont été à quelque
moment
métaphoriquement
engendrée
par des
conjonctions
signifiantes.
Dans
l'humain
un
sujet
pense
selon les
lois
qui sont les
mêmes
que les
lois
de
l'organisation
de la
chaîne
signifiante.
L'inconscient
ne laisse
aucune
des
actions
de
l'être
humain
hors
de son
champ.
[
Lac66a
, p. 514]
Le
phallus
est un
signifiant
carrefour
vers lequel converge ce qui se
passe
dans la
prise
du
sujet
humain
dans le
système
signifiant
Dans la
formule
5.17.3
le delta
est ce par quoi le
sujet
humain
est mis dans un
certain
rapport
au
signifiant.
Le
désir
humain
n'est pas
impliqué
d'une
façon
directe
dans un
rapport
pur
et
simple
avec
l'objet
qu'il
satisfait.
Le
désir
humain
est
lié
à une
position
que
prend
le
sujet
en
présence
de cet
objet.
*
Un
sujet
humain
complet
n'est
jamais
un
pur
et
simple
sujet.
*
Il n'y a pas de
sujet
humain
qui soit
pur
sujet
de la
connaissance.
Le
sujet
humain
s'il n'est plus
divisé,
il est
fou.
Il n'y a pas
d'humain
inséré
dans la
condition
humaine
qui échappe au paradoxe du
désir.
*
La
réalité
humaine
se
construit
sur un
fond
d'hallucination
préalable.
*
Le
langage
structure
tout
de la
relation
inter-humaine.
[
Lac66a
, pp. 618–619]
*
L'être
humain
a à
s'articuler
dans le
signifiant.
*
Les
Choses
du
monde
humain
sont des
Choses
d'un
univers
structuré
en
paroles.
La
Sache
est cette
Chose,
produit
de l'industrie, de
l'action
humaine,
en tant qu'elle est
action
dirigée,
gouvernée
par le
langage.
*
La
forme
du
corps
se
présente
comme
l'enveloppe
de
tous
les
fantasmes
du
désir
humain.
*
C'est en
proportion
d'un
certain
renoncement
au
phallus
que le
sujet
entre
en
possession
de la pluralité des
objets
qui
caractérise
le
monde
humain.
L'action
humaine
est
toujours
impliquée
dans la
tentation
de
répondre
à
l'inconscient.
La
parole
est
possible
sans
avoir
le
rapport
humain
au
langage.
Un
animal
parlant,
contrairement
à ce qui se passe chez
l'homme,
ne
prend
jamais
l'humain
pour un
autre.
*
Toute
activité
humaine
s'épanouit
dans la
certitude.
Au
niveau
scopique,
celui du
fantasme,
se
manifeste
la
puissance
dans
l'Autre,
le
mirage
du
désir
humain.
Le
plaisir
est ce qui
limite
la
portée
de l'empan
humain.
*
Tout
désir
humain
est
centré
sur la
castration.
Ce qu'il faut
faire
comme
homme
ou comme
femme,
l'être
humain
a
toujours
à
l'apprendre
de
toutes
pièces
de
l'Autre.
Le
transfert
est un
phénomène
nodal
de
l'être
humain
lié
au
désir.
L'être
humain
doit
toujours
se fournir d'un
homoncule
dans sa
tête
pour
faire
d'un
réel
une
réalité.
[
Lac66a
, p. 846]
La
nature
de
tout
désir
humain
est
fondamentalement
sexuelle.
L'humain
est
toujours
responsable
de sa
position
de
sujet.
Tout
humain
est
narcissique.
*
Toute
la
réalité
humaine
n'est
rien
d'autre que
montage
du
symbolique
et de
l'imaginaire.
Il importe de
distinguer
de la
réalité
humaine
ce qui est à proprement
parler
du
réel.
Dans
l'espèce
humaine,
le
rapport
sexuel
constitue
un
malentendu.
L'humain
n'est pas
sans
un
rapport
avec la
vérité.
Être
fait
sujet
d'un
discours
peut
rendre
l'être
humain
sujet
au
savoir.
[
Lac70d
, p. 85]
Le
comportement
sexuel
humain
consiste
dans un
certain
maintien
du
semblant
animal.
Le
semblant
humain
est véhiculé dans un
discours.
Le
réel
est un
ouvert
entre
le
semblant
qui
résulte
du
réel
et la
réalité
telle qu'elle se
supporte
dans le
concret
de la
vie
humaine.
cf:
20.9.1
*
Ce qui
crée
la
structure,
est la manière dont le
langage
émerge
au
départ
chez un
être
humain.
Il n'y a pas de
rapport
sexuel
chez
l'humain.
Le
ratage
peut
être
défini
comme ce qui est
sexuel
dans
tout
acte
humain.
Le
symbolique
est le
lien
de
l'être
humain
au
langage.
La
parole
est un
parasite,
un placage dont
l'être
humain
est affligé.
*
Toute
sexualité
humaine
est
perverse.
L'humain
est une
espèce
pour laquelle il n'y a pas de
rapport
sexuel.
*
Pour
l'espèce
humaine,
la
sexualité
est
obsédante.
Pour
l'espèce
humaine,
la
sexualité
est
anormale,
car il n'y a pas de
rapport
sexuel.
Suivant:
humanise
Remonter:
5.8 H
Précédent:
huit
Table des Matières
Index
Jacques B. Siboni
2024-11-08