Topologos Lutecium
Les Mathèmes de Lacan
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Jacques B. Siboni
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naissance
*
Le
moment
où le
désir
s'humanise
est aussi celui où
l'enfant
naît
au
langage.
[
Lac66a
, p. 319]
C'est par
rapport
au
premier
moi
imaginaire
que va se
situer
le
premier
jeu
de
l'inclusion
ou de
l'exclusion
de
tout
ce dont il s'agit dans le
sujet
avant
la
naissance
du
moi.
L'être
humain
est
né
dans un
certain
état
d'impuissance,
et très précocement les
mots
lui ont servi
d'appel,
notamment les
cris
dont
dépendait
sa
nourriture.
Le
je
naît
dans une certaine
référence
au
tu.
*
Le
moment
où le
désir
s'humanise
est aussi celui où
l'enfant
naît
au
langage.
5
.
314
La
syntaxe
naît
en
même
temps
que la
nomination.
Le
sujet
est dès
avant
sa
naissance,
déjà
inscrit,
situé
dans la
ligne
d'un
discours.
*
La
naissance
du
signifiant
c'est la
simultanéité.
La
question
de la
mort
ou celle de la
naissance
n'ont pas de
solution
dans le
signifiant.
*
Il y a
virtuellement
l'origine,
la
naissance,
la
possibilité,
la
condition
fondamentale
d'un
ordre
symbolique.
*
L'homme
est, dès
avant
sa
naissance
et au-delà de sa
mort,
pris
dans la
chaîne
symbolique.
[
Lac66a
, p. 468]
Le
sujet
avant
sa
naissance
est un
pôle
de
signifiants
plus
ou
moins
liés
en un
discours.
[
Lac66a
, p. 652]
C'est du
semblable,
en tant que
semblable
que
naissent
les
méconnaissances
qui me
définissent
comme
moi.
Le
ressort
de la
naissance
de
l'amour
c'est que le
désir
dans sa
racine,
c'est le
désir
de
l'Autre.
*
La
naissance
du
sujet
tient
en ceci qu'il ne
peut
se
penser
que comme
exclu
du
signifiant
qui le
détermine.
*
Le
sujet
apparaît
avec la
naissance
du
signifiant,
mais comme
barré
,
comme
non
su
comme tel.
*
Il y a
analogie
entre
le
sevrage
oral
et le
sevrage
de la
naissance.
Le
premier
moment
de
l'angoisse
se
situe
au
moment
du
trauma
de la
naissance.
Le
trauma
de la
naissance
n'est pas
séparation
de la
mère
mais aspiration en
soi
de ce
milieu
foncièrement
autre.
Le
placenta
représente
cette
part
de lui-même que le
sujet
perd
à la
naissance
qui
peut
symboliser
un
objet
perdu.
*
Le
sujet
naît,
en tant qu'au
champ
de
l'Autre,
surgit
le
signifiant.
De
naître
avec le
signifiant,
le
sujet
naît
divisé.
Deux
manques
se
recouvrent,
le
sujet
dépend
du
signifiant
situé
d'abord
au
champ
de
l'Autre
et le
manque
réel,
que
constitue
la
perte
d'une
part
du
vivant
à la
naissance.
La
position
du
sujet
est comme
apparaissant
et
disparaissant
en une
pulsation
toujours
répétée
comme
effet
toujours
évanouissant
et
renaissant
du
signifiant.
Le
est
l'enfant
métaphorique
de
l'Un
et
l'Autre
qui est
né
comme
déchet
de la
répétition
inaugurale.
De la
répétition
naît
le
sujet.
*
L'homme
naît
dans un
bain
de
signifiants.
*
Le
signifiant
naît
de ses
traces
effacées.
Pour que
naisse
le
langage
il a fallu
l'inconscient.
Une
accumulation
de
signifiants
précède
la
naissance
d'un
langage.
*
Le
sujet
naît
inclus
dans le
langage.
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2024-11-08