barre

$0112019_{1954}$
Dans la méconnaissance, le refus, le barrage de la réalité qui est celui du névrotique, il y a un recours à la fantaisie.
$0020038_{1957}$
La structure métonymique peut être symbolisée par la formule :

$\displaystyle \ensuremath
{f ( \ensuremath{S}\xspace \dots \ensuremath{S'}\xsp...
... \ensuremath{S}\xspace \cong \ensuremath{S}\xspace ( \frac{\ }{\ } ) s}\xspace $

le signe $-$ manifeste la barre de $S$ sur $s$. [Lac66a, p. 515]
$0020047_{1957}$
Le signe $(+)$ de la formule de la métaphore manifeste le franchissement de la barre $\frac{}{}$. [Lac66a, p. 515]
$0020049_{1957}$
Le franchissement de la barre a une valeur constituante pour l'émergence de la signification. [Lac66a, p. 515]
$0519018_{1958}$
* Toute espèce de signifiant est, de sa nature, quelque chose qui peut être barré.
$0519021_{1958}$
La désidération marque la barre du signifiant.
$0519022_{1958}$
C'est en tant que le signifiant se présente comme annulé, comme marqué de la barre, qu'il est un produit de la fonction symbolique.
$0519023_{1958}$
C'est uniquement à partir du moment où il peut être barré, que quelque signifiant acquiert son  statut propre.
$0520037_{1958}$
C'est pour autant que l'autre va reconnaître son  désir barré, son  désir insatisfait à lui, que se fait sa rencontre avec son  désir le plus authentique, le désir génital.
$0520040_{1958}$
Le sujet achevé, c'est le sujet en tant que s'est introduite la barre, en tant que lui-même est quelque part  marqué de la relation du signifiant.
$0527002_{1958}$
L'inconscient est le sujet barré dont la formule est $\thinspace\not\!S$.
$0527010_{1958}$
La formule du sujet s'écrit $\thinspace\not\!S$, sujet barré.
$0527011_{1958}$
Le sujet barré est marqué de la condition qui le subordonne à l'Autre.
$0601011_{1958}$
Entre signifiant et signifié il y a la barre.
$0601019_{1958}$
$\thinspace\not\!S$ est le sujet barré en tant que parlant.
$0021035_{1958}$
$\thinspace\not\!S$ est le $S$ barré du désir. [Lac66a, p. 554]
$0024026_{1958}$
* Le sujet ne désigne son  être qu'à barrer tout ce qu'il signifie. [Lac66a, p. 693]
$0612007_{1959}$
Le sujet barré en face de l'objet \ensuremath{ (\text{\ensuremath{\thinspace\not\!S}}\xspace \; \lozenge \; a)} est le sujet du désir.
$0625018_{1959}$
Il y a substitution imaginaire quand il y a substitution du moi au sujet barré $\thinspace\not\!S$ concernant le désir.
$0625021_{1959}$
La formule \ensuremath{ (\text{\ensuremath{\thinspace\not\!S}}\xspace \; \lozenge \; a)}, pour le névrosé, se transforme en identification de son  être inconscient, $S$ barré $\thinspace\not\!S$ en phallus barré $\not\!\Phi$, $\ensuremath{ (\text{\ensuremath{\thinspace\not\!S}}\xspace \; \lozenge \; a)}\xspace \rightarrow\text{ \ensuremath{\not\!\Phi}}\xspace \lozenge i(a)$.
$0626002_{1959}$
Le fantasme \ensuremath{ (\text{\ensuremath{\thinspace\not\!S}}\xspace \; \lozenge \; a)} est le rapport du sujet, $S$ barré $\thinspace\not\!S$, avec l'objet $a$.
$0030012_{1960}$
La plus forte coupure dans le discours est la barre entre signifiant et signifié. [Lac66a, p. 801]
$0030082_{1960}$
Ce n'est pas la loi qui barre l'accès du sujet à la jouissance. [Lac66a, p. 821]
$0030083_{1960}$
La loi fait d'une barrière un sujet barré. [Lac66a, p. 821]
$0822003_{1961}$
La formule du fantasme \ensuremath{ (\text{\ensuremath{\thinspace\not\!S}}\xspace \; \lozenge \; a)} peut se lire, $S$ barré désir de $a$.
$1005014_{1962}$
* Le sujet $S$ apparaît avec la naissance du signifiant, mais comme barré $\thinspace\not\!S$, comme non su comme tel.
$1022012_{1963}$
$a$ est le reste de la constitution du sujet au lieu de l'Autre en tant qu'il a à se constituer en sujet barré, $\thinspace\not\!S$.
$1119005_{1964}$
La barre, séparant signifiant et signifié, est à prendre au sens mathématique du trait de fraction.
$1119008_{1964}$
Dans la métaphore un signifiant disparaît, est refoulé pour apparaître sous la barre principale, unterdrückt.
$1201016_{1964}$
La barre de la formule $\frac{S}{s}$ est d'abord point d'interrogation sur le circuit de retour.
$1201017_{1964}$
La barre de la formule $\frac{S}{s}$ est cet autre effet du signifiant en quoi le signifiant ne fait que représenter le sujet.
$1201018_{1964}$
C'est au niveau de la barre de la formule $\frac{S}{s}$ que se produit l'effet de sens.
$0031054_{1964}$
Le signifiant comme tel, a, en barrant le sujet par première intention, fait entrer en lui le sens de la mort. [Lac66a, p. 848]
$1215003_{1965}$
Le signifiant, déterminant le sujet, le barre entraînant vacillation et division du sujet.
$1217005_{1965}$

$\displaystyle \frac {\ensuremath{\ensuremath{S}\xspace _{1}}\xspace } {\text{\e...
...{\;} \genfrac{}{}{0pt}{0}{\ensuremath{\ensuremath{S}\xspace _{2}}\xspace }{\;} $

$\ensuremath{S}\xspace _{1}$ représente, auprès du $\ensuremath{S}\xspace _{2}$, $\thinspace\not\!S$ qui est le sujet en tant que barré.
$1307004_{1966}$
Dans l'amour courtois, se repère $I$ de l'idéal-du-moi, $a$ objet $a$, $i ( \ensuremath{a}\xspace )$ image du $a$ le fondement du moi, et $\thinspace\not\!S$ sujet barré.
$1310004_{1966}$
L'Autre est marqué de la barre qui le réduit à l'alternative de l'existence ou pas.
$1313001_{1966}$
C'est $\thinspace\not\!S$ barré dans son  rapport à la demande, \ensuremath{(\text{\ensuremath{\thinspace\not\!S}}\xspace \; \lozenge \;
\ensuremath{D}\xspace )}, que s'accroche la division du sujet.
$1314004_{1966}$
Le fantasme est symbolisé par la formule $\thinspace\not\!S$ barré, coupure de $a$, \ensuremath{ (\text{\ensuremath{\thinspace\not\!S}}\xspace \; \lozenge \; a)}.
$1401004_{1966}$
Le fantasme s'écrit \ensuremath{ (\text{\ensuremath{\thinspace\not\!S}}\xspace \; \lozenge \; a)} et se dit $S$ barré poinçon $a$.
$1401006_{1966}$
* Le sujet est, pour une part, barré de ce qui le constitue.
$1401011_{1966}$
Le $\lozenge$ barré d'une barre verticale c'est le sujet barré de si et seulement si avec l'objet $a$.5.49
$1401033_{1966}$
Le sujet barré c'est ce qui représente, pour un signifiant, un sens.
$1408007_{1967}$
Le $S (\ensuremath{/\negthinspace\negthickspace\negthickspace\ensuremath{A}\xspace })$, $S$ de $A$ barré est le signifiant constituant un des points nodaux du réseau autour duquel s'articule toute la dialectique du désir.
$1410001_{1967}$
L'Autre barré est le lieu où se situe l'affirmation de la parole.
$1617006_{1969}$
La jouissance de l'instrument phallus fait barrage à la jouissance de l'Autre.
$0053001_{1970}$
La linguistique s'institue d'une coupure qui est la barre posée entre le signifiant et le signifié. [Lac70d, p. 55]
$1902009_{1971}$
La jouissance sexuelle fait barrage au rapport.
$2003017_{1972}$
Entre signifiant et signifié il y a quelque chose de barré à franchir.
$2004005_{1973}$
$S (\ensuremath{/\negthinspace\negthickspace\negthickspace\ensuremath{A}\xspace })$ est le signifiant $S$ en tant que barré.
$2008012_{1973}$
$\thinspace\not\!S$, le sujet barré n'a jamais affaire, en tant que partenaire sexuel, qui est l'Autre, qu'à l'objet $a$. cf: 20.8.1
$2208017_{1975}$
Le phallus est ce qui barre la jouissance du corps de l'autre.
$2411022_{1977}$
Le sujet, d'essence, est barré.
$0054015_{1977}$
Dans tout énoncé, le sujet de l'énonciation est séparé de l'être par une barre. [Lac77a, p. 14]

Jacques B. Siboni 2024-11-08