énonciation

$0604008_{1958}$

Dans le graphe 6.4.1 une ligne figure le procès de l'énonciation, et une autre le procès de l'énoncé.

$0604009_{1958}$

L'énonciation a une structure discontinue. 6.4.1

$0604012_{1958}$

* Lorsque le refoulement s'introduit, il est absolument nécessaire que le sujet s'efface et disparaisse au niveau du procès de l'énonciation.

$0605001_{1958}$

Le signifiant comporte le procès de l'énoncé et le procès de l'acte de l'énonciation.

$0605002_{1958}$

Il existe une différence entre le je de l'énoncé et le je de l'énonciation.

$0605003_{1958}$

Il y a une distinction entre le je de l'énoncé et le je de l'énonciation.

$0605008_{1958}$

Le ne explétif de la discordance est quelque chose qui se situe entre le procès de l'énonciation et le procès de l'énoncé.

$0606001_{1958}$

La négation, dans sa racine linguistique, est quelque chose qui émigre de l'énonciation vers l'énoncé.

$0023008_{1958}$

La Bejahung est le premier temps de l'énonciation inconsciente. [Lac66a, p. 660]

$0607003_{1959}$

Le rapport du désir au fantasme, dans le graphe 6.6.1, s'exprime dans le champ intermédiaire entre les deux lignes structurales de toute énonciation signifiante.

$0607004_{1959}$

Dans le graphe 6.6.1, le désir se situe entre énoncé et énonciation, soit entre les vecteurs $s(A)\rightarrow A$ et $\ensuremath{S (\ensuremath{/\negthinspace\negthickspace\negthickspace\ensuremat... ...ath{\thinspace\not\!S}}\xspace \; \lozenge \; \ensuremath{D}\xspace )}\xspace$.

$0607008_{1959}$

Dans le graphe 6.7.2 le vecteur de l'énoncé situe le niveau votif, et le vecteur de l'énonciation situe le niveau quésitif.

$0608001_{1959}$

Le petit $e$ est indice d'énonciation $E(e)$.

$0608002_{1959}$

Dans le graphe 6.4.1 les divers modes d'assomption du vécu du rêve par le sujet se situent dans la ligne qui est celle du je de l'énonciation.

$0608003_{1959}$

Ce qui s'articule au niveau de l'énonciation intéresse le signifiant.

$0608004_{1959}$

* L'énonciation est assomption du rêve par le sujet.

$0608007_{1959}$

Dans le graphe 6.8.1la restitution du sens du fantasme, , c'est-à-dire quelque chose d'imaginaire vient entre les lignes de l'énoncé de l'intention du sujet et celle, fragmentée de l'énonciation par la langue.

$0609003_{1959}$

Dans le graphe 6.9.2, le vecteur en pointillés de l'énonciation, va du message $S (\ensuremath{/\negthinspace\negthickspace\negthickspace\ensuremath{A}\xspace })$ au code .

$0705013_{1959}$

Le ne discordantiel montre la discordance de l'énonciation à l'énoncé.

$0726002_{1960}$

Il y a Spaltung de l'énonciation à l'énoncé.

$0030008_{1960}$

Le je désigne le sujet de l'énonciation. [Lac66a, p. 800]

$0030009_{1960}$

Le je ne signifie pas le sujet de l'énonciation. [Lac66a, p. 800]

$0030010_{1960}$

Le sujet de l'énonciation se reconnaît dans le ne explétif. [Lac66a, p. 800]

$0030111_{1960}$

Le je n'est indicable que dans le fading de l'énonciation. [Lac66a, p. 816]

$0034001_{1961}$

* L'énonciation ne se réduira jamais à l'énoncé d'aucun discours. [Lac66a, p. 892]

$0029001_{1962}$

* La bipolarité dont s'instaure la loi morale n'est rien d'autre  que cette refente du sujet qui s'opère de toute intervention du signifiant, nommément du sujet de l'énonciation au sujet de l'énoncé. [Lac66a, p. 770]

$1014003_{1963}$

Dans une phrase, la négation explétive marque la trace signifiante du sujet de l'énonciation.

$1014004_{1963}$

Le sujet de l'énonciation se distingue du sujet de l'énoncé.

$1014005_{1963}$

Le “ne” explétif marque le sujet de l'énonciation.

$1111031_{1964}$

Toute énonciation parle du désir.

$1211003_{1965}$

Le langage n'est pas un code parce que, dans le moindre énoncé, il véhicule avec lui le sujet présent dans l'énonciation.

$1215010_{1965}$

La fonction de la nomination a un statut opposé à celle de l'énonciation ou de la phrase.

$1302011_{1965}$

Il y a trou du sujet de l'énonciation.

$0033006_{1965}$

La linguistique doit intégrer la différence de l'énoncé à l'énonciation. [Lac66a, p. 860]

$1305004_{1966}$

Le je qui énonce va au-delà de ce qui est dit.

$1315006_{1966}$

Je suis pensant donc je suis à la fin, son  nœud à l'énonciation.

$1407001_{1967}$

Le sujet de l'énonciation est différent de sa pointe dans l'énoncé.

$1407002_{1967}$

La dialectique du sujet se situe entre sujet de l'énoncé et sujet de l'énonciation.

$1408008_{1967}$

$S (\ensuremath{/\negthinspace\negthickspace\negthickspace\ensuremath{A}\xspace })$ creuse l'intervalle entre l'énoncé et l'énonciation.

$0044017_{1967}$

* Le désir du psychanalyste, c'est son  énonciation. [Lac68e, p. 23]

$1511004_{1968}$

Le ne explétif introduit le sujet de l'énonciation.

$1512003_{1968}$

Le sujet de l'énonciation est distinct du sujet de l'énoncé.

$1601009_{1968}$

* Le plus-de-jouir tient à l'énonciation.

$1605014_{1968}$

C'est en tant que ce champ de l'Autre n'est pas consistant que l'énonciation prend la tournure de la demande.

$1605015_{1968}$

C'est en tant que l'Autre n'est pas consistant que l'énonciation prend la tournure de la demande.

$1605016_{1968}$

Toute énonciation se fait demande de ce qui manque à l'Autre.

$0041060_{1968}$

La vérité s'énonce à partir d'une structure de fiction. [Lac84b, p. 19]

$1613001_{1969}$

Au lieu de l'inconscient nous savons qu'une vérité s'énonce dont nous ne pouvons rien savoir.

$1702026_{1969}$

Résoudre une énigme, c'est faire devenir un énoncé à partir d'une énonciation.

$1809004_{1971}$

* Le semblant ne s'énonce qu'à partir de la vérité.

$1809025_{1971}$

* Le “toute femme” est l'énonciation dont se décide l'hystérique comme sujet.

$2701022_{1971}$

On peut parler de rapport quand un discours l'établit, et quand ce rapport, on l'énonce.

$1903008_{1972}$

L'arithmétique comporte toujours d'énonçable, dans les termes propres qu'elle comporte, qui ne sera pas à la portée de ce qu'elle pose à elle-même comme mode à tenir pour reçu de la démonstration.

$1908012_{1972}$

Un est quelque chose qui s'énonce dans le registre de la logique du nombre.

$2001026_{1972}$

La jouissance sexuelle est dominée par l'impossibilité d'établir dans l'énonçable, l'Un de la relation, le rapport sexuel.

$0058020_{1972}$

$\forall x.\Phi x$ s'énonce, pour tout $x$, $\Phi x$ est satisfait. [Lac73a, pp. 14–15]

$0058021_{1972}$

$\exists x.\overline{\Phi x}$ s'énonce, il y a par exception le cas où il existe un $x$ pour lequel la fonction $\Phi x$ n'est pas satisfaite. [Lac73a, p. 15]

$2004025_{1973}$

Ce dont il s'agit dans le discours analytique, c'est toujours, à ce qui s'énonce de signifiant, de donner une autre lecture que ce qu'il signifie.

$2009011_{1973}$

Le phallus est le point-clé, le point extrême de ce qui s'énonce comme cause du désir.

$2113008_{1974}$

La vérité ne s'énonce que du mi-dire.

$2206007_{1975}$

L'interprétation n'implique pas nécessairement une énonciation.

$2209015_{1975}$

* L'imaginaire c'est la place où toute vérité s'énonce.

$3604014_{1975}$

C'est en tant que l'analyste est un semblant de déchet $a$, qu'il intervient au niveau du sujet $\thinspace\not\!S$; c'est à dire qu'il est conditionné par ce qu'il énonce et par ce qu'il ne dit pas.

$2304021_{1976}$

Une énigme est une énonciation telle qu'on n'en trouve pas l'énoncé.

$2311026_{1976}$

* L'énonciation c'est l'énigme.

$2411007_{1977}$

* C'est à partir de quelque chose qui s'énonce comme positif qu'on écrit la négation.

$0054015_{1977}$

Dans tout énoncé, le sujet de l'énonciation est séparé de l'être par une barre. [Lac77a, p. 14]