Topologos Lutecium
Les Mathèmes de Lacan
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Jacques B. Siboni
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Index
on
Dans la
folie,
on
rencontre
un
délire
qui
objective
le
sujet
dans un
langage
sans
dialectique.
[
Lac66a
, p. 280]
C'est son
propre
moi
qu'on
aime
dans
l'amour,
réalisé
à ce
moment
au
niveau
imaginaire.
Le
réel
c'est quelque
chose
qu'on
retrouve
à la
même
place.
Une
psychanalyse
est la
cure
qu'on
attend
d'un
psychanalyste.
[
Lac66a
, p. 329]
Dans la
psychose
on
rencontre
une
dissolution
de
l'autre
en tant
qu'identité.
Ce qui
distingue
le
signifiant
comme tel est le
fait
qu'on
prend
acte
du
signe
comme tel.
Il n'y a
jamais
de
tu
ailleurs
que là où
on
dit
tu.
Tout
l'accomplissement
de la
relation
duelle
comme telle
fait,
à
mesure
qu'on
s'en
approche,
surgir
un
objet
imaginaire
au
premier
plan,
le
phallus.
Le
plus
grand
signe
d'amour
est le
don
de ce
qu'on
n'a pas.
*
On
ne
donne
que ce
qu'on
n'a pas.
Les
vêtements
servent
aussi à
cacher
ce
qu'on
n'a pas.
Le
signifiant
est
introduit
dans le
réel
à partir du
moment
où
on
parle.
*
La
demande,
par
nature,
exige
qu'on
s'y
oppose.
Le
mécanisme
normal
de la
demande
à laquelle
on
accède
est de
provoquer
des
demandes
toujours
renouvelées.
Aimer
c'est
toujours
donner
ce
qu'on
n'a pas.
Donner
c'est
donner
ce
qu'on
a.
Donner
son
amour,
c'est
essentiellement
donner
comme tel
rien
de ce
qu'on
a.
Toute
tentative
de
réduire
le
désir
à quelque
chose
dont
on
demande
la
satisfaction,
se heurte à une
contradiction
interne.
Pour qu'il y
ait
exploit,
il faut que
l'on
soit au
moins
trois.
Le
signifiant
commence
non
pas à la
trace,
mais à ceci
qu'on
efface
la
trace.
Le
phallus
on
ne
peut
pas
l'être
et
l'avoir.
L'hystérique
ce n'est pas d'elle dont
on
jouit.
La
seule
chose
dont
on
puisse
être
coupable
dans la
perspective
analytique,
c'est
d'avoir
cédé
sur son
désir.
*
La
seule
chose
dont
on
puisse
être
coupable,
c'est
d'avoir
cédé
sur son
désir.
*
L'amour
c'est de
donner
ce
qu'on
n'a pas.
*
Une
structure
est
constituante
de la
praxis
qu'on
appelle
la
psychanalyse.
[
Lac66a
, p. 793]
Le
désir
ne se
maintient
chez
l'hystérique
que de
l'insatisfaction
qu'on
y
apporte,
en s'y
dérobant
comme
objet.
[
Lac66a
, p. 824]
*
L'amour
c'est
donner
ce
qu'on
n'a pas.
L'amour
est de
donner
ce
qu'on
n'a pas.
Le
transfert
se
manifeste
dans le
rapport
à quelqu'un à qui
l'on
parle.
*
L'amour
c'est
donner
ce
qu'on
n'a pas.
L'amour
comme tel c'est
donner
ce
qu'on
n'a pas.
*
On
ne
peut
aimer
qu'à se
faire
comme n'ayant pas,
même
si
l'on
a.
Le
seul
Autre
réel
est ce dont
on
pourrait
jouir
sans
la
loi.
On
demande
à la
mère
la
seule
chose
qu'elle
n'ait
pas, le
phallus.
*
Le
vrai
objet
que
cherche
le
névrosé,
est une
demande
qu'il
veut
qu'on
lui
demande.
L'amour
c'est
donner
ce
qu'on
n'a pas.
On
aime
avec ce
qu'on
n'a pas.
est ce
qu'on
n'a pas.
L'autoérotisme
c'est
qu'on
manque
de
soi.
L'
acting-out
c'est ce qui se
produit
toujours
d'un
fait
qui
vient
d'ailleurs
que de la
cause
sur laquelle
on
vient
d'agir.
Dans le
sujet,
on
ne
saisit
que des
pulsions
partielles.
Le
sujet,
on
ne lui
parle
pas. [
Lac66a
, p. 835]
On
habite
le
langage,
mais
on
n'habite
pas le
manque.
*
L'amour
c'est
donner
ce
qu'on
n'a pas à quelqu'un qui n'en
veut
pas.
*
Le
sujet
s'institue
d'un
signifiant
rejeté,
verworfen
,
d'un
signifiant
dont
on
ne
veut
rien
savoir.
La
fonction
de
l'aliénation,
c'est un
choix
qui n'en est pas un, en ce
sens
qu'on
y
perd
toujours
quelque
chose.
Le
sommet
de
l'amour
c'est de
donner
ce
qu'on
n'a pas
5
.
333
.
L'amour
c'est
donner
ce
qu'on
n'a pas.
La
caractéristique
du
faux
c'est
qu'on
en déduit le
faux
et le
vrai.
L'amour
c'est le
don
de ce
qu'on
n'a pas.
*
Dans
l'acte
sexuel
on
ne
s'aperçoit
pas de ce qui
manque.
L'inconscient,
c'est de ne pas se
rappeler
de
5
.
334
ce
qu'on
sait.
[
Lac68d
, p. 35]
Le
désir
du
psychanalyste
est ce
lieu
dont
on
est
hors
sans
y
penser.
[
Lac70b
, p. 14]
*
La
réalité
est ce sur quoi
on
se
repose
pour
continuer
à rêver. [
Lac70b
, p. 28]
*
On
n'a
jamais
le
savoir
de
l'autre
sexe.
*
Dès
qu'on
tient
un
discours
ce qui
surgit,
ce sont les
lois
de la
logique.
Dans les
mathématiques,
on
appelle
métalangage
le
discours
dont un
langage
veut
s'exclure.
[
Lac84b
, p. 19]
Dans la
psychanalyse
on
y est
sans
le
savoir.
*
L'amour
c'est
bien
donner
ce
qu'on
n'a pas.
*
L'analyse
c'est ce
qu'on
attend
d'un
psychanalyste.
Ce
qu'on
attend
d'un
psychanalyste,
c'est de
faire
fonctionner
son
savoir
en
terme
de
vérité.
Ce qui
déprime
chez un
con
c'est
qu'on
ne
sait
pas très
bien
en quoi il a affaire à la
jouissance.
Le
meurtre
du
père
est
jouissance
subjective
et
objective
de la
mère,
elle
jouit
et
on
en
jouit.
À la
vérité,
on
peut
dire
tu.
*
On
ne
parle
jamais
du
langage
qu'à partir de
l'écriture.
Il est
impensable
de
dire
la
femme
parce
qu'on
ne
peut
pas
dire
toutes
les
femmes.
On
ne
peut
pas dire que les
animaux
domestiques
n'ont pas
l'usage
de la
parole.
Le
rapport
sexuel
n'est pas, en ce
sens
qu'on
ne
peut
l'écrire.
*
La
parole
définit
la
place
de ce
qu'on
appelle
la
vérité.
On
peut
parler
de
rapport
quand un
discours
l'établit,
et quand ce
rapport,
on
l'énonce.
*
On
ne
jouit
que de
l'Autre.
On
ne
jouit
que de
l'Autre,
mais pas
sexuellement.
On
jouit
mentalement
de
l'Autre.
est la
formule
qu'on
jouit
mentalement
de
l'Autre.
*
Qu'on
dise
comme
fait
reste
oublié
derrière
ce qui est
dit,
dans ce qui
s'entend.
Le
propre
de la
jouissance,
c'est que quand il y a
deux
corps,
on
ne
peut
pas
dire
lequel
jouit.
Qu'on
dise
comme
fait
reste
oublié
derrière
ce qui est
dit.
L'amour,
on
ne
peut
pas en
parler.
Le
dire
c'est ce qui
reste
oublié
derrière
ce qui est
dit
dans ce
qu'on
entend.
C'est aux
conséquences
du
dit
qu'on
juge
le
dire.
L'amour,
c'est le
signe
qu'on
change
de
discours.
cf:
18.2.1
*
On
ne
peut
pas
tout
dire.
Des
dits,
on
ne
peut
pas se
dédire.
*
On
ne
peut
jouir
que d'une
partie
du
corps
de
l'autre.
Quand
on
aime,
il ne s'agit pas de
sexe.
*
Qu'on
dise
reste
oublié
derrière
ce qui se
dit
dans ce qui
s'entend.
[
Lac73a
, p. 5]
On
ne
peut
pas
parler
d'amour,
mais
on
peut
en
écrire.
*
On
ne
dénote
pas des
choses,
on
dénote
des
faits.
*
Quand
on
parle
ça
signifie,
ça
comporte
le
signifié.
Le
signifiant
n'a à
faire
qu'avec la
lecture
de ce
qu'on
entend
de
signifié.
*
Ce
qu'on
entend,
c'est le
signifiant.
On
refoule
la
jouissance.
Dans
l'analyse,
on
n'a affaire qu'avec
l'amour.
Dans le
discours
analytique
on
ne
fait
que
parler
d'amour.
On
ne
peut
traiter
de
l'inconscient
qu'à partir du
dit
de
l'analysant.
La
vérité
on
ne
peut
que la
mi-dire.
*
Il n'y a pas de
vérité
qu'on
puisse
dire
toute.
[
Lac82d
]
*
Le
propre
du
sens
c'est
qu'on
y
nomme
quelque
chose.
Le
phallus
c'est le
réel
surtout en tant
qu'on
l'élide.
L'amour
c'est
donner
ce
qu'on
n'a pas.
*
On
est dans
l'imaginaire.
*
On
use du
langage
d'une
façon
qui va
plus
loin que ce qui est
effectivement
dit.
*
On
n'est
responsable
que dans la
mesure
de son
savoir-faire.
Une
énigme
est une
énonciation
telle
qu'on
n'en
trouve
pas
l'énoncé.
*
Quand
on
écrit
on
peut
bien toucher au
réel,
mais pas au
vrai.
L'inconscient
n'a
rien
à
faire
avec le
fait
qu'on
ignore des
choses.
*
On
sait
des
choses
qui relèvent du
signifiant.
La
psychologie
n'est pas autre
chose
que cette
image
qu'on
a de notre
propre
corps.
*
Son
corps,
on
l'a,
on
ne l'est à
aucun
degré.
*
On
pense
contre un
signifiant.
*
On
s'appuie
contre un
signifiant
pour
penser.
*
On
se
reconnaît
dans le
trait
d'esprit.
Le
symptôme
est ce
qu'on
connaît
le mieux.
La
métaphore
en
usage
pour ce
qu'on
appelle
l'accès
au
réel,
c'est le
modèle.
On
recourt
à
l'imaginaire
pour se
faire
une
idée
du
réel.
Le
vrai
c'est ce
qu'on
croit
tel.
L'une-bévue
substitue
à ce qui
fonde
comme
savoir
qu'on
sait,
le
principe
qu'on
sait
sans
le
savoir.
*
C'est à partir de quelque
chose
qui
s'énonce
comme
positif
qu'on
écrit
la
négation.
Dans
l'analyse
on
peut
dire
que le
vrai
ment.
*
L'inconscient,
c'est très
exactement
l'hypothèse
qu'on
ne
rêve
pas
seulement
quand
on
dort.
[
Lac78
]
*
Il y a de grands
obstacles
à ce
qu'on
dise
la
vérité.
[
Lac78
]
*
On
ne
parle
jamais
d'une
langue
que dans une
autre
langue.
[
Lac78
]
*
Ce qui
définit
la
demande,
c'est
qu'on
ne
demande
jamais
que par ce
qu'on
désire.
[
Lac78
]
On
ne
sait
pas ce
qu'on
désire.
[
Lac78
]
*
On
ne
sait
pas ce
qu'on
dit
quand
on
parle.
[
Lac78
]
*
La
matière,
c'est ce
qu'on
casse. [
Lac78
]
La
fin
de
l'analyse,
c'est quand
on
a
deux
fois
tourné
en
rond.
[
Lac78
]
La
fin
de
l'analyse,
c'est
avoir
retrouvé
ce dont
on
est prisonnier. [
Lac78
]
L'inconscient,
c'est la
face
de
réel
dont
on
est empêtré. [
Lac78
]
*
L'analyse
ne
consiste
pas à ce
qu'on
soit
libéré
de ses
sinthomes.
[
Lac78
]
L'analyse
consiste
à ce
qu'on
sache
pourquoi
on
est empêtré dans ses
sinthomes.
[
Lac78
]
*
L'analyse
consiste
à se
rendre
compte
de
pourquoi
on
a des
sinthomes.
[
Lac78
]
*
La
pensée
mathématique,
c'est le
fait
qu'on
peut
se
représenter
un
écrit.
[
Lac78
]
*
La
vérité,
on
ne
peut
pas la
dire.
[
Lac78
]
L'analyse
est un
fait
social
qui se
fonde
sur la
pensée
qu'on
exprime
avec
lalangue.
[
Lac78
]
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Jacques B. Siboni
2024-11-08