Topologos Lutecium
Les Mathèmes de Lacan
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Table des Matières
Jacques B. Siboni
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5.13 M
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Index
mère, maternel
L'enfant,
mâle
ou
femelle,
localise
très tôt le
phallus,
et
l'accorde
à la
mère.
Le
complexe
d'Œdipe
c'est le
triangle
père-phallus,
mère,
enfant.
La
triade
imaginaire,
phallus,
mère,
enfant
est présentée
figure
4.2.1
.
La
relation
imaginaire
est
modulée
sur le
rapport
fondamental
mère
enfant.
Le
principe
du
plaisir
s'identifie
avec une certaine
relation
d'objet,
à
savoir
le
sein
maternel.
Le
principe
de
réalité
s'identifie
avec le
fait
que
l'enfant
doit
apprendre
à se
passer
du
sein
maternel.
Au
départ,
il n'y a
aucune
espèce
de
distinction
dans la
relation
mère
enfant
idéale,
entre
l'hallucination
surgie
du
sein
maternel
et la
rencontre
de
l'objet
réel
dont il s'agit.
À l'aide de
frustrations,
la
mère
enseigne
à
l'enfant
que, de
temps
en
temps,
la
réalité
ne
coïncide
pas avec
l'hallucination
surgie
du
désir.
La
mère,
l'enfant,
le
phallus
constituent
la
triade
imaginaire,
4.2.1
Pour la
frustration,
c'est la
mère
qui
joue
le
rôle.
Il y a chez la
mère
l'exigence
du
phallus
que
l'enfant
symbolise
ou
réalise
plus
ou
moins.
Pour la
mère,
l'enfant
est loin
d'être
seulement
l'enfant
puisqu'il est aussi le
phallus.
Dans le
fétichisme,
l'enfant
vient
plus
ou
moins
occuper
la
position
de la
mère
par
rapport
au
phallus.
L'enfant
s'aperçoit
que c'est un
phallus
que la
mère
désire.
Le
schéma
du
fétichisme
avec la
mère,
le
phallus
et
l'enfant
est présenté
figure
4.3.1
.
L'auto-érotisme
est le
stade
du
rapport
primitif
entre
l'enfant
et
l'objet
maternel
primordial.
L'agent
de la
frustration
c'est la
mère.
Dans la
frustration,
la
mère
est un
agent
symbolique.
À partir du
moment
où la
mère
devient
puissance
et comme telle
réelle,
c'est d'elle que pour
l'enfant
va
dépendre
l'accès
à ces
objets
qui
étaient
jusque là
purement
et simplement
objets
de
satisfaction,
objets
de
dons.
Pour
l'enfant,
les
objets
sont la
marque
de la
puissance
de la
mère.
Pour
l'enfant,
un
renversement
s'opère,
la
mère
devient
réelle
et
l'objet
symbolique.
Pour
l'enfant,
l'objet
devient
témoignage
du
don
venant
de la
puissance
maternelle.
Pour
l'enfant,
l'objet
est
objet
de
satisfaction
de
besoin
et
symbole
de
puissance
favorable
maternelle.
Au
moment
de
réalisation
de la
mère,
elle
devient
toute
puissante.
*
L'enfant
attend
quelque
chose
de la
mère.
L'image
du
phallus
pour la
mère
n'est pas
complètement
ramenée
à
l'image
de
l'enfant.
L'enfant
en tant que
réel
pour la
mère
prend
la
fonction
symbolique
de son
besoin
imaginaire.
Pour la
mère,
le
phallus
est le
tiers
terme
imaginaire.
La
mère
est
désirante
car elle
manque
de
phallus.
La
mère
manque
de
phallus.
Mère,
enfant,
phallus
constituent
la
triade
imaginaire
dans le
schéma
de la
figure
4.2.1
.
L'intérêt
de la
mère
est le
phallus.
La
mère
est
privée,
manque
elle-même de
l'objet
phallus.
L'enfant
rencontre
une
double
déception,
déception
imaginaire
que le
phallus
lui
manque,
déception
à la
limite
du
symbolique
et du
réel
qu'il
manque
aussi à la
mère.
La
phallus
est
l'objet
du
désir
de la
mère.
De
temps
en
temps
chez le
fétichiste
il s'agit
non
pas
d'identification
à la
mère,
mais
d'identification
à
l'objet.
Le
sein
maternel
est
l'objet
naturel
et
primordial
du
désir.
Le
fétiche,
c'est le
pénis
de la
mère
phallique.
La
première
version du
schéma
la jeune
homosexuelle,
figure
4.7.1
, met en
relation
la
mère
imaginaire,
l'enfant
réel,
le
pénis
imaginaire
et le
père
symbolique.
C'est la
mère
phallique
qui est au
centre
de la
genèse
du
fétichisme.
Pour la
mère
son
phallus
est
imaginaire.
Le
transvestiste
s'identifie
à la
mère
phallique.
La
mère
phallique
voile
son
manque
de
phallus.
Le
phallus
en tant qu'il
manque
à la
mère
est
au-delà
d'elle.
*
La
mère
est
primordialement
toute
puissante.
*
C'est du
champ
virtuel,
néantisation
symbolique,
que la
mère
constitue,
que
tous
les
objets
à
venir
tireront
chacun à leur
tour
leur
valeur
symbolique.
*
La
mère
manque
de
phallus.
La
mère
désire
le
phallus
parce qu'elle en
manque.
*
C'est
seulement
en tant que quelque
chose
donne
à la
mère
le
phallus
qu'elle
peut
être
satisfaite.
C'est sur la
toute-puissance
de la
mère
que le
moi
de
l'enfant
repose.
Le
désir
de la
mère,
dans son
fondement
est
inassouvissable.
Il y a
découverte
progressive
de
l'insatisfaction
foncière
qu'éprouve
la
mère
dans la
relation
mère
enfant.
C'est le
désir
du
phallus
chez la
mère
qui
induit
le
manque
dans
l'objet
maternel.
Pour la
mère
symbolique,
il
devient
la
notion,
qu'au
niveau
du
grand
Autre,
il y a quelqu'un qui a le
phallus
en tant que
pénis
réel.
L'introduction
du
pénis
réel
dans
l'ordre
symbolique
est
l'inverse
de la
première
position
de la
mère.
Le
schéma
de la
figure
4.12.1
indique
les
relations
entre
la
mère,
le
phallus
et
l'Autre.
Le
tableau
4.13.1
décrit les
relations
des
agents
que sont le
père
réel,
la
mère
symbolique
et le
père
imaginaire,
avec les
manques
d'objet
produits
par la
castration,
la
frustration
et la
privation
et avec les
objets
imaginaires,
réels
et
symboliques.
La
mère
est
d'abord
mère
symbolique.
La
mère
symbolique
commence
à se
réaliser
dans la
crise
de la
frustration.
La
mère
objet
d'amour,
peut
être à chaque
instant
la
mère
réelle
pour autant qu'elle
frustre
cet
amour.
*
C'est dans la
relation
à la
mère
que
l'enfant
éprouve
le
phallus
comme
étant
le
centre
du
désir
de la
mère.
*
L'enfant
se
présente
à la
mère
comme
étant
ce quelque
chose
qui lui
offre
le
phallus
en lui-même.
L'offrande
phallique
que
fait
l'enfant
à sa
mère
peut
être
identification
à la
mère,
identification
au
phallus,
identification
à la
mère
comme
porteuse
du
phallus,
porteur
lui-même du
phallus.
L'enfant
atteste
à la
mère
qu'il
peut
la
combler
dans une
relation
imaginaire
leurrante.
Le
tableau
4.16.1
des
relations
d'objet,
la
mère
symbolique
est
l'agente
du
manque
de la
frustration
par
dette
imaginaire
du
sein
réel.
*
Le
rapport
d'amour
avec la
mère,
c'est ce qui
introduit
l'enfant
à la
dynamique
imaginaire.
L'image
de la
mère
est
marquée
d'une
privation
fondamentale.
La
mère
symbolique
est la
mère
en tant qu'elle est le
premier
élément
de la
réalité
qui est
symbolisé
par
l'enfant.
La
mère
est
symbolique
en tant qu'elle
peut
être
absente
ou
présente.
C'est dans la
mesure
où le
soin
devient
une
compensation
qu'il
devient
le
don
symbolique,
et la
mère
un
élément
réel.
Le
progrès
de la
situation
avec la
mère
est dans ce que
l'enfant
a à
découvrir
dans ce qui est
aimé
par la
mère
au-delà
de la
mère.
Ce que la
mère
désire,
ce n'est pas
l'enfant,
c'est le
phallus
imaginaire.
La
mère
en tant qu'elle est
présence
et
absence
symbolise
la
frustration.
La
mère
est
liée
sur le
plan
imaginaire
au
phallus
en tant que
manque.
La
métaphore
paternelle
consiste
en un
triangle
comportant le
père,
la
mère
et
l'enfant
cf.
figure
4.2.1
.
Le
père
interdit
la
mère.
Le
père
interdit
la
mère
comme
objet.
Le
père
frustre
l'enfant
de la
mère.
5.9.1
La
frustration
est un
acte
imaginaire
concernant un
objet
bien
réel,
qui est la
mère,
en tant que
l'enfant
en a
besoin.
Le
père,
en tant qu'il est préféré par la
mère,
aboutit
à la
formation
de
l'idéal-du-moi.
C'est pour autant que le
père
devient
un
objet
préférable à la
mère
que va
pouvoir
s'établir
l'identification
terminale.
La
fonction
du
père
dans le
complexe
d'Œdipe
est
d'être
un
signifiant
substitué
au
signifiant
premier
introduit
dans la
symbolisation,
le
signifiant
maternel.
*
C'est en tant que le
père
se
substitue
à la
mère
comme
signifiant
que va se
produire
ce
résultat
ordinaire de la
métaphore.
Le
désir
de
l'enfant
s'affirme
en ceci qu'il est
désir
du
désir
de la
mère.
Le
père
considéré
en tant qu'il
prive
la
mère
de
l'objet
phallique
de son
désir,
joue
un
rôle
tout
à
fait
essentiel
dans
toutes
les
névroses.
Le
sujet
a
pris
position
à un
certain
moment
de son
enfance
sur le
rôle
du
père,
que la
mère
n'a pas le
phallus.
La
mère
s'avère
être
l'objet
d'une
privation
réelle.
Il y a un
moment
où le
père
entre
en
fonction
comme
privateur
de la
mère.
Le
père
entre
en
jeu
comme
porteur
de la
loi,
comme
interdicteur
de
l'objet
qui est la
mère.
Le
père
fait
obstacle
entre
l'enfant
et la
mère
en tant que
porteur
de la
loi.
Ce qui est
essentiel,
c'est le
rapport
dans lequel la
mère
fonde
le
père
comme
médiateur
de quelque
chose
qui est
au-delà
de sa
loi
à elle et de son
caprice,
et qui est
purement
et simplement la
loi
comme telle.
La
loi
du
père
est
imaginairement
par le
sujet
conçue
comme
privant
la
mère.
Le
père
apparaît
en tant
qu'interdicteur
dans le
discours
de la
mère.
Le
père
intervient
pour
faire
passer
ce qui est
l'objet
de la
mère
au
rang
proprement
symbolique.
Le
moi
est
fait
d'une
série
d'identifications
à un
objet
qui est
au-delà
de
l'objet
immédiat, lequel est le
père
en tant qu'il est
au-delà
de la
mère.
Ce qui
fait
l'objet
du
désir
de la
mère
c'est le
monde
du
signifié.
La
fonction
du
phallus
est ce qui
signifie
son
désir
pour la
mère
5
.
302
.
La
relation
avec
l'objet
le
plus
primordial,
l'objet
maternel,
s'opère
d'emblée sur des
signes.
*
Le
terme
enfant
désiré
est celui qui
répond
à la
constitution
de la
mère
en tant que
siège
du
désir.
*
C'est dans le
rapport
à sa
propre
image
que le
sujet
retrouve
la
duplicité
du
désir
maternel
à lui comme
enfant
désiré,
qui n'est que
symbolique.
Le
désir
de
l'autre
c'est le
désir
de la
mère.
La
confrontation
de
l'enfant
au
personnage
maternel
aboutit
à une
relation
spéculaire
qui
fait
que le
corps
maternel
devient
le
lieu
des
pulsions
de
l'enfant.
La
dialectique
primordiale
du
désir
est dans un
rapport
tiers
qui
fait
intervenir
au-delà
de la
mère
un
personnage
tiers
qui est le
père.
*
La
fille,
comme le
garçon
d'abord
désire
la
mère.
La
fille
croit
d'abord
sa
mère
pourvue d'un
phallus.
C'est en
position
masculine
d'abord
que la
fille
se
présente
par
rapport
à la
mère.
*
La
mère,
c'est
l'objet
primitif,
l'objet
par excellence.
Le
désir
de la
mère
est une
désignation
symbolique.
La
femme
est l'héritière de la
fonction
de la
mère,
se trouvant
dépossédée,
frustrée
de
l'élément
du
désir.
La
perception
des
rapports
du
père
et de la
mère
s'appelle
la
métaphore
paternelle.
la
première
forme
d'identification,
le
premier
lien
à
l'objet,
est
l'identification
à la
mère.
Dans le
graphe,
figure
5.26.1
en
est le
lieu
où
l'enfant
rencontre
la
mère
en tant que
sujet
parlant.
Une
formule
de la
métaphore
où le
est
nommé
phallus,
et où
apparaissent
le
nom-du-père
sur le
désir
de la
mère
et le
désir
de la
mère
sur sa
symbolisation.
Le
de la
métaphore
symbolise
le
désir
de la
mère
en tant que
phallus.
Dans la
psychose,
le
désir
de la
mère
n'est pas
symbolisé.
L'idéal-du-moi
est l'héritier d'un
rapport
premier
du
sujet,
non
pas avec son
désir
mais avec le
désir
de sa
mère.
Dans la
perversion
l'enfant
s'identifie
à
l'objet
imaginaire
du
désir
que la
mère
le
désire,
en tant que la
mère
elle-même le
symbolise
dans le
phallus.
[
Lac66a
, p. 554]
Le
désir
de
l'enfant
trouve
à
s'identifier
au
manque-à-être
de la
mère.
[
Lac66a
, p. 565]
Le
refus
de la
castration
est
d'abord
refus
de la
castration
de
l'Autre,
de la
mère
premièrement.
[
Lac66a
, p. 632]
*
Si le
désir
de la
mère
est le
phallus,
l'enfant
veut
être
le
phallus
pour le
satisfaire.
[
Lac66a
, p. 693]
*
Ce qui
ressurgit
dans
l'inconscient
du
sujet
c'est le
désir
de
l'Autre,
soit le
phallus
désiré
par la
mère.
[
Lac66a
, p. 733]
La plupart des
perversions
mâles
ont pour
motif
imaginaire
le
désir
de
préserver
un
phallus,
qui est celui qui a
intéressé
le
sujet
dans la
mère.
[
Lac66a
, p. 734]
*
L'enfant
s'identifie
à une certaine
position
de son
être
dans les
pouvoirs
de la
mère,
qu'il se
réalise.
Le
sujet
veut
maintenir
le
phallus
de la
mère.
La
mère
est le
sujet
principal
de la
demande.
L'agent
de la
frustration
est la
mère
symbolique.
cf:
5.9.1
L'agent
de la
frustration
est la
mère.
La
mère
est le
lieu
de la
demande
d'amour.
La
mère
donne
dans
l'Autre
la
première
forme
de
l'omnipotence.
La
première
identification
est
identification
à la
mère.
L'objet
de la
première
identification
est aux insignes de la
mère.
Le
désir
pour la
mère
ne
saurait
être
satisfait.
*
Le
souverain
bien,
qui est
das
Ding
,
qui est la
mère,
qui est
l'objet
de
l'inceste,
est un
bien
interdit,
et il n'y a pas
d'autre
bien.
*
La
frustration
est l'affaire de la
mère
symbolique.
La
mère
est
l'Autre
réel
de la
demande.
[
Lac66a
, p. 824]
*
La
mère
est d'autant
plus
castratrice
qu'elle ne s'est pas
occupée
à
castrer
le
père.
La
fonction
castratrice
de la
mère,
il n'y en a pas s'il n'y a pas de
père
à
castrer.
On
demande
à la
mère
la
seule
chose
qu'elle
n'ait
pas, le
phallus.
Ce que
l'enfant
demande
à sa
mère
de
présence
est
destinée
à
structurer
sa
relation,
présence
absence.
Pour la
prostituée,
la
relation
est presque
directement
engrenée sur la
référence
à la
mère.
Le
désir
pour la
mère
est
identique
à la
fonction
de la
loi,
elle
l'interdit.
Pour la
femme,
la
revendication
du
pénis,
reste
essentiellement
liée
au
rapport
à la
mère
par la
demande.
*
Il y a, au
stade
oral,
un
certain
rapport
de la
demande
au
désir
voilé
de la
mère.
*
Il y a, au
stade
anal,
l'entrée
en
jeu,
pour le
désir,
de la
demande
de la
mère.
*
L'œuf,
dans sa
position
intra-utérine,
se
présente
dans une
relation
semi-parasitaire
à
l'organisme
de la
mère.
Le
point
d'angoisse
est au
niveau
de la
mère,
angoisse
du tarissement du
sein.
L'angoisse
du tarissement du
sein
met en
cause,
comme telle, la
fonction
de la
mère.
Le
point
d'angoisse
est au
niveau
de
l'Autre,
au
niveau
du
corps
de la
mère.
*
La
mamelle
fait
partie
du
monde
intérieur
du
sujet
et
non
pas du
corps
de la
mère.
Le
sein
est un
objet
cessible
par
l'enfant
et
non
pour lui un
organe
maternel.
Le
trauma
de la
naissance
n'est pas
séparation
de la
mère
mais aspiration en
soi
de ce
milieu
foncièrement
autre.
Ce n'est qu'en
apparence
que le
sein
appartient
à la
mère.
*
C'est
entre
le
sein
et la
mère
que
passe
le
plan
de
séparation
qui
fait
du
sein
l'objet
perdu
en
cause
dans le
désir.
[
Lac66a
, p. 848]
*
C'est grâce au
nom-du-père,
que
l'homme
ne
reste
pas
attaché
au
service
sexuel
de la
mère.
[
Lac66a
, p. 852]
La
position
anaclitique
marque
la
dépendance
physique,
animale
où le
petit
enfant
se
trouve
par
rapport
à sa
mère.
La
nature
du
phallus
se
révèle
au
sujet
par le
manque
du
pénis
de la
mère.
5
.
303
L'interdit
fondamental
de
l'inceste
est
l'interdit
de la
mère.
*
C'est de
l'imaginaire
de la
mère
que va
dépendre
la
structure
subjective
de
l'enfant.
La
mère
désigne
dans le
langage
analytique
la
première
appréhension
de la
castration.
La
première
présentation
de
l'Autre
c'est la
mère.
La
première
demande
de
l'
infans
dans le
champ
de la
mère,
c'est la
fonction
du
sein.
*
Le
jouir
de la
mère
est
interdit.
*
Ce qui est
interdit
c'est le
jouir
de la
mère.
Le
sein
est
l'analogue
du
placenta
dans les
rapports
de
l'enfant
et de la
mère.
*
À
fixer
l'enfant
à la
mère,
la connivence
sociale
la
fait
le
siège
élu des
interdits.
Le
meurtre
du
père
est
jouissance
subjective
et
objective
de la
mère,
elle
jouit
et
on
en
jouit.
L'objet
féminin
privilégié,
la
mère,
est
interdite.
La
jouissance
mortelle
rejoint la
dimension
du
sexuel,
à
porter
l'interdit
sur le
corps
dont le
corps
propre
sort,
à
savoir
sur le
corps
propre
de la
mère.
La
parole
se
transfère
par la
mère.
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5.13 M
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Jacques B. Siboni
2024-11-08