Topologos Lutecium
Les Mathèmes de Lacan
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Jacques B. Siboni
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perte
L'anxiété
est
tentation,
vertige,
re-perte
du
sujet
pour se
retrouver
à des
niveaux
extrêmement
primitifs.
Le
psychotique
est un
sujet
qui
perd
la
réalisation
du
réel.
L'objet
humain
se
constitue
toujours
par
l'intermédiaire
d'une
première
perte.
*
Rien
de ce qui est
fécond
pour
l'homme
ne se
passe
sinon par
l'intermédiaire
d'une
perte
de
l'objet.
Le
maître
a
pris
à
l'esclave
sa
jouissance,
et ainsi a
perdu
son
humanité.
La
non-acquisition
ou la
perte
de
l'Autre
entraîne,
pour le
sujet,
la
rencontre
d'un
autre
purement
imaginaire
à sa
place.
Trouver
l'objet
est
toujours
retrouver
un
objet
perdu.
L'objet
se
présente
toujours
dans une
quête
de
l'objet
perdu.
L'objet
ne se
conquiert
jamais
sans
être
d'abord
perdu.
Le
désir
est
désir
de ce qui
manque
à
l'objet
perdu
primordialement.
Ce qui s'est
perdu
dans la
demande,
c'est précisément le
caractère
de
condition
absolue
qui est dans le
désir.
La
fonction
est la
fonction
du
signifiant
perdu.
[
Lac66a
, p. 683]
Le
complexe
de
castration
implique
la
perte,
le
sacrifice
d'un
signifiant.
Le
trou
dans le
réel
provoqué par une
perte,
un
deuil
se
trouve,
par cette
fonction,
dans une
relation
inverse
de la
Verwerfung.
Le
phallus
est le
signifiant
de la
perte
que le
sujet
subit,
par le
morcellement
du
signifiant.
[
Lac66a
, p. 715]
La
perte
essentielle
à la
métonymie
est la
perte
de la
Chose
dans
l'objet.
L'objet
surgit
au
point
de
perte
du
signifiant.
Dès que quelque
chose
du
réel
vient
au
savoir,
un
morceau
de
corps
est
perdu.
*
symbolise
ce qui, dans la
sphère
du
signifiant,
est
toujours
ce qui se
présente
toujours
comme
perdu.
Le
champ
de
F
REUD
est un
champ
qui, de sa
nature,
se
perd.
La
cause
de
l'inconscient,
à la
soutenir,
est foncièrement
conçue
comme une
cause
perdue,
ce qui est la chance de la
gagner.
L'objet
est un
objet
perdu.
*
Le
regard
est cet
objet
perdu
et soudain
retrouvé,
dans la conflagration de la
honte,
par
l'introduction
de
l'autre.
Le
placenta
représente
cette
part
de lui-même que le
sujet
perd
à la
naissance
qui
peut
symboliser
un
objet
perdu.
La
lamelle
représente
le
rapport
du
sujet
vivant
à ce qu'il
perd
de
devoir
passer
pour sa
reproduction,
par le
cycle
sexuel.
Deux
manques
se
recouvrent,
le
sujet
dépend
du
signifiant
situé
d'abord
au
champ
de
l'Autre
et le
manque
réel,
que
constitue
la
perte
d'une
part
du
vivant
à la
naissance.
Le
moment
de
perte
du
sujet
est
représentée
par la
fonction
du
,
refoulé
primordial.
Une
perte
se
produit
chaque
fois
que le
langage
essaie,
dans un
discours,
de
rendre
raison
de lui-même.
Ce que
perd
le
nouveau-né
lors de la
section
du cordon, c'est son
complément
anatomique.
[
Lac66a
, p. 845]
La
lamelle
représente
cette
part
du
vivant
qui se
perd
à ce qu'il se
produise
par les
voies
du
sexe.
[
Lac66a
, p. 847]
*
C'est
entre
le
sein
et la
mère
que
passe
le
plan
de
séparation
qui
fait
du
sein
l'objet
perdu
en
cause
dans le
désir.
[
Lac66a
, p. 848]
La
femme
doit
perdre
ce qu'elle n'a pas. [
Lac66a
, p. 852]
La
fonction
de
l'aliénation,
c'est un
choix
qui n'en est pas un, en ce
sens
qu'on
y
perd
toujours
quelque
chose.
Le
pénis
est le
signifiant
de la
perte
qui se
produit
au
niveau
de la
jouissance,
de par la
fonction
de la
loi.
*
L'aliénation
n'a
absolument
rien
à
faire
avec ce qui
résulte
de
déformation
de
perte,
dans
tout
ce qui est
communication.
La
situation
répétée
est
perdue
comme
situation
d'origine.
*
Il y a quelque
chose
de
perdu
par le
fait
de la
répétition.
La
femme
ne
perd
rien
puisqu'elle ne
donne
que ce qu'elle n'a pas.
L'objet
perdu
initial
est
l'objet
cause
du
désir.
Le
sujet
est
conséquence
de la
perte
de
l'objet
.
C'est autour de la
fonction
de
l'objet
perdu,
que
tourne
la
première
tentative
opératoire
du
signifiant
qui
s'institue
dans la
répétition
fondamentale.
Le
sein
est le
seul
objet
qui
apporte
à
l'
infans
le
complément
à sa
perte
irréductible.
Un
objet
perdu
est la
cause
de la
position
du
sujet
que
subordonne
le
fantasme.
[
Lac84b
, p. 8]
*
Dans la
répétition
même,
il y a
déperdition
de
jouissance.
Là où il y a
perte
de
jouissance,
quelque
chose
qu'introduit
la
répétition
surgit,
la
fonction
de
l'objet
perdu,
le
.
La
jouissance
prend
statut
seulement
dans un
effet
d'entropie, de
déperdition.
La
perte
de
jouissance
c'est le
plus-de-jouir,
C'est de la
répétition
que
s'engendre
la
perte
où le
plus-de-jouir
prend
corps.
L'Autre
comme
lieu
ne
tient
pas, car il y a en ce
lieu,
une
faille,
un
trou,
un
lieu
de
perte.
L'objet
vient
fonctionner
au
regard
de la
perte
dans
l'Autre.
Dans le
passage
du
signifiant
au
signifié
tel qu'il est
entendu,
il y a quelque
chose
qui se
perd.
[
Lac78
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2024-11-08