perte

$0109008_{1954}$
L'anxiété est tentation, vertige, re-perte du sujet pour se retrouver à des niveaux extrêmement primitifs.
$0112021_{1954}$
Le psychotique est un sujet qui perd la réalisation du réel.
$0212003_{1955}$
L'objet humain se constitue toujours par l'intermédiaire d'une première perte.
$0212004_{1955}$
* Rien de ce qui est fécond pour l'homme ne se passe sinon par l'intermédiaire d'une perte de l'objet.
$0303026_{1955}$
Le maître a pris à l'esclave sa jouissance, et ainsi a perdu  son humanité.
$0317002_{1956}$
La non-acquisition ou la perte de l'Autre entraîne, pour le sujet, la rencontre d'un autre purement imaginaire à sa place.
$0401009_{1956}$
Trouver l'objet est toujours retrouver un objet perdu.
$0402002_{1956}$
L'objet se présente toujours dans une quête de l'objet perdu.
$0422003_{1957}$
L'objet ne se conquiert jamais sans être d'abord perdu.
$0501013_{1957}$
Le désir est désir de ce qui manque à l'objet perdu primordialement.
$0521014_{1958}$
Ce qui s'est perdu dans la demande, c'est précisément le caractère de condition absolue qui est dans le désir.
$0023019_{1958}$
La fonction $\Phi$ est la fonction du signifiant perdu. [Lac66a, p. 683]
$0611001_{1959}$
Le complexe de castration implique la perte, le sacrifice d'un signifiant.
$0618004_{1959}$
Le trou dans le réel provoqué par une perte, un deuil se trouve, par cette fonction, dans une relation inverse de la Verwerfung.
$0025011_{1959}$
Le phallus est le signifiant de la perte que le sujet subit, par le morcellement du signifiant. [Lac66a, p. 715]
$0913006_{1962}$
La perte essentielle à la métonymie est la perte de la Chose dans l'objet.
$0926011_{1962}$
L'objet $a$ surgit au point de perte du signifiant.
$1010004_{1963}$
Dès que quelque chose du réel vient au savoir, un morceau de corps est perdu.
$1014013_{1963}$
* $a$ symbolise ce qui, dans la sphère du signifiant, est toujours ce qui se présente toujours comme perdu.
$1110013_{1964}$
Le champ de FREUD est un champ qui, de sa nature, se perd.
$1110014_{1964}$
La cause de l'inconscient, à la soutenir, est foncièrement conçue comme une cause perdue, ce qui est la chance de la gagner.
$1114019_{1964}$
L'objet $a$ est un objet perdu.
$1114027_{1964}$
* Le regard est cet objet perdu et soudain retrouvé, dans la conflagration de la honte, par l'introduction de l'autre.
$1115014_{1964}$
Le placenta représente cette part de lui-même que le sujet perd à la naissance qui peut symboliser un objet perdu.
$1115021_{1964}$
La lamelle représente le rapport du sujet vivant à ce qu'il perd de devoir passer pour sa reproduction, par le cycle sexuel.
$1116012_{1964}$
Deux manques se recouvrent, le sujet dépend du signifiant situé d'abord au champ de l'Autre et le manque réel, que constitue la perte d'une part du vivant à la naissance.
$1119017_{1964}$
Le moment de perte du sujet est représentée par la fonction du $S$, refoulé primordial.
$1201006_{1964}$
Une perte se produit chaque fois que le langage essaie, dans un discours, de rendre raison de lui-même.
$0031040_{1964}$
Ce que perd le nouveau-né lors de la section du cordon, c'est son  complément anatomique. [Lac66a, p. 845]
$0031050_{1964}$
La lamelle représente cette part du vivant qui se perd à ce qu'il se produise par les voies du sexe. [Lac66a, p. 847]
$0031051_{1964}$
* C'est entre le sein et la mère que passe le plan de séparation qui fait du sein l'objet perdu en cause dans le désir. [Lac66a, p. 848]
$0032008_{1964}$
La femme doit perdre ce qu'elle n'a pas. [Lac66a, p. 852]
$1302008_{1965}$
La fonction de l'aliénation, c'est un choix qui n'en est pas un, en ce sens qu'on y perd toujours quelque chose.
$1316017_{1966}$
Le pénis est le signifiant de la perte qui se produit au niveau de la jouissance, de par la fonction de la loi.
$1409011_{1967}$
* L'aliénation n'a absolument rien à faire avec ce qui résulte de déformation de perte, dans tout ce qui est communication.
$1411014_{1967}$
La situation répétée est perdue comme situation d'origine.
$1411015_{1967}$
* Il y a quelque chose de perdu par le fait de la répétition.
$1413009_{1967}$
La femme ne perd rien puisqu'elle ne donne que ce qu'elle n'a pas.
$1505011_{1968}$
L'objet perdu initial est l'objet cause du désir.
$1505013_{1968}$
Le sujet est conséquence de la perte de l'objet $a$.
$1513007_{1968}$
C'est autour de la fonction de l'objet perdu, que tourne la première tentative opératoire du signifiant qui s'institue dans la répétition fondamentale.
$1513010_{1968}$
Le sein est le seul objet qui apporte à l'infans le complément à sa perte irréductible.
$0041012_{1968}$
Un  objet perdu est la cause de la position du sujet que subordonne le fantasme. [Lac84b, p. 8]
$1703015_{1970}$
* Dans la répétition même, il y a déperdition de jouissance.
$1703021_{1970}$
Là où il y a perte de jouissance, quelque chose qu'introduit la répétition surgit, la fonction de l'objet perdu, le $a$.
$1703025_{1970}$
La jouissance prend statut seulement dans un effet d'entropie, de déperdition.
$1706019_{1970}$
La perte de jouissance c'est le plus-de-jouir,

$\displaystyle \frac{\text{Désir}}{\text{Vérité}}\genfrac{}{}{0pt}{0}{\longrightarrow}{\lozenge}\frac{\text{Autre}}{\text{Perte}} $

$1708005_{1970}$
C'est de la répétition que s'engendre la perte où le plus-de-jouir prend corps.
$2004006_{1973}$
L'Autre comme lieu ne tient pas, car il y a en ce lieu, une faille, un trou, un lieu de perte.
$2004007_{1973}$
L'objet $a$ vient fonctionner au regard de la perte dans l'Autre.
$2510005_{1978}$
Dans le passage du signifiant au signifié tel qu'il est entendu, il y a quelque chose qui se perd. [Lac78]

Jacques B. Siboni 2024-11-08