Topologos Lutecium
Les Mathèmes de Lacan
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Jacques B. Siboni
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5.5 E
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étrangeté, unheimlich
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étroit
Index:
Index
être, essence
L'entreprise du
fou
est
insensée,
en ceci que le
sujet
ne
reconnaît
pas dans le
désordre
du
monde
la
manifestation
même
de son
être
actuel.
[
Lac66a
, pp. 171–172]
Ce que le
fou
ressent
comme
loi
de son
cœur
n'est que
l'image
inversée,
autant que
virtuelle,
de son
être
actuel.
[
Lac66a
, p. 172]
Le
fou
dédouble
l'actualité
et la
virtualité
de son
être.
[
Lac66a
, p. 172]
L'être
de
l'homme
porte
en lui la
folie
comme
limite
de sa
liberté.
[
Lac66a
, p. 176]
Le
premier
effet
qui
apparaît
de
l'
imago
chez
l'être
humain
est un
effet
d'aliénation
du
sujet.
[
Lac66a
, p. 181]
La
folie
est
séduction
de
l'être.
[
Lac66a
, p. 176]
Le
moi
ne se
confond
pas avec
l'être
du
sujet.
[
Lac66a
, p. 178]
Il y a
discordance
primordiale
entre
le
moi
et
l'être.
[
Lac66a
, p. 187]
Toute
résolution
de la
discordance
entre
le
moi
et
l'être
mène à
l'agression
suicidaire
narcissique.
[
Lac66a
, p. 187]
L'assomption
jubilatoire
de son
image
spéculaire,
par
l'être
infans
,
manifeste
la
matrice
symbolique,
où le
je
se précipite en une
forme
primordiale.
[
Lac66a
, p. 94]
L'identification
du
sujet
infans
à
l'image
spéculaire
est le
modèle
du
rapport
fondamentalement
aliénant
où
l'être
de
l'homme
se
constitue
dialectiquement.
[
Lac66a
, p. 141]
Le
désir
de
l'homme
trouve
son
sens
dans le
désir
de
l'autre
parce que son
premier
objet
est
d'être
reconnu
par
l'autre.
[
Lac66a
, p. 268]
Le
symptôme
est
langage
dont la
parole
doit
être
délivrée. [
Lac66a
, p. 269]
Par une
parole
pleine,
un des
sujets
se
trouve
après,
autre
qu'il
n'était
avant.
*
Chaque
fois
qu'un
homme
parle
à un
autre
d'une
façon
authentique
et
pleine,
c'est un
transfert
de
sens
où il se
passe
quelque
chose
qui
change
littéralement
la
nature
des
deux
êtres
en
présence.
C'est
l'échange
symbolique
qui
lie
les
êtres
humains
et qui
fait
de la
parole
une
sorte
de
lien.
C'est dans le
corps
de
l'autre
que
l'être
humain
reconnaît
son
désir.
L'être
humain
est
né
dans un
certain
état
d'impuissance,
et très précocement les
mots
lui ont servi
d'appel,
notamment les
cris
dont
dépendait
sa
nourriture.
Le
registre
symbolique
est celui par où se
constitue
l'être
humain
en tant que tel.
Lors de
l'introjection
il se
passe
un
renversement,
ce qui
était
au
dehors
devient
le
dedans.
Lors de
l'introjection
il se
passe
un
renversement,
ce qui
était
le
père
devient
le
surmoi.
Le
mot
ou le
concept
n'est
point
autre
chose
que le
mot
dans sa
matérialité,
pour
l'être
humain.
C'est au
moment
où ce qui est près d'éclore, de
surgir
dans
l'imaginaire,
est en
même
temps
là dans
l'analyse,
dans la
relation
verbale
avec
l'analyste,
que
l'interprétation
étant
donnée,
sa
valeur
décisive, mutatiste
peut
s'exercer.
*
Là où le
ça
était,
l'ego
doit
être.
5
.
164
L'être,
le
verbe
même,
n'existe
que dans le
registre
de la
parole
qui
introduit
le
creux
de
l'être
dans la
texture
du
réel.
Là où le
id
,
le
ça
était,
l'ego
doit
être.
5
.
165
Dans
l'essence
de la
parole,
il y a le
concept.
Il n'y a pas par
essence
d'erreur
qui ne se
pose
et ne
s'enseigne
comme
vérité.
*
Les
voies
de la
vérité
sont des
voies
d'erreur
par
essence.
*
L'amour
au
sens
du
désir
d'être
aimé
est
essentiellement
tentative
de
capture
de
l'autre
dans
soi-même
objet,
pris
en tant
qu'objet.
*
L'obsédé
n'assume
pas son
être
pour la
mort.
*
Le
refoulement
ne
peut
être
distingué
du
retour
du
refoulé.
[
Lac66a
, p. 386]
L'inconscient
est ce qui ne
peut
être
atteint
comme tel.
*
Les
êtres
vivants
s'entretiennent
tout
seuls.
*
L'être
et
l'objet
ce n'est
absolument
pas la
même
chose.
Le
moi
de
l'analyste
se
doit
d'être
absent.
Là où le
était,
c'est là où le
Ich
doit
être.
L'analyste
ne
peut
être
qu'à la
place
de
l'ego
qu'il
observe.
Le
sens
c'est que
l'être
humain
n'est pas le
maître
du
langage
primordial
et
primitif.
Le
rapport
fondamental
de
l'homme
à
l'ordre
symbolique
est celui qui
fonde
l'ordre
symbolique
lui-même, c'est
l'ordre
du
non-être
à
l'être.
L'être
humain
a un
rapport
de
béance,
de
tension
aliénante
avec
l'image
qui est la sienne.
L'être
humain
entend
le
son
de ses
propres
paroles.
La
vraie
parole
constitue
la
reconnaissance
par les
sujets
de leurs
êtres
en ce qu'ils y sont
inter-essés
.
[
Lac66a
, p. 351]
*
L'homme,
dans la
subordination
de son
être
à la
loi
de la
reconnaissance,
est traversé par les avenues de la
parole.
[
Lac66a
, p. 352]
*
L'analyste
doit
aspirer à telle
maîtrise
de sa
parole
qu'elle soit
identique
à son
être.
[
Lac66a
, p. 359]
L'être
de
l'analyste
est en
action,
même
dans son
silence.
[
Lac66a
, p. 359]
Chaque
élément
du
réseau
du
signifiant
prend
son
emploi
exact
d'être
différent
des
autres.
[
Lac66a
, p. 414]
La
fonction
symbolique
est
omniprésente
pour
l'être
humain.
[
Lac66a
, p. 415]
Où
sujet
était,
dois
je
devenir.
[
Lac66a
, p. 417]
Là où
c'était,
là où
s'était,
c'est
mon
devoir
que
je
vienne à
être.
[
Lac66a
, pp. 417–418]
Dans la
psychose,
quelque
chose
de
tout
à fait
primordial
dans
l'être
du
sujet
n'entre
pas dans la
symbolisation,
est
rejeté.
Les
êtres
humains
sont
immergés
dans le
symbole.
Chez
l'être
humain,
il
existe
une
possibilité
de
non
possibilité
d'une
Bejahung
primitive.
Chez
l'être
humain,
la
réalité
est au
départ
hallucinée.
*
L'être
humain
est un
sujet
qui, sur le
plan
imaginaire
est
constitué
d'une
façon
telle que
l'autre
est
toujours
près de
reprendre
sa
place
de
maîtrise
par
rapport
à lui.
L'analyste
se
doit
d'être
assez
mort
pour ne pas
être
pris
dans la
relation
imaginaire.
Dans
l'Autre,
l'être
se
réalise
par un
aveu
de la
parole.
Le
signifiant
est le
symbolique
en tant qu'il
donne
une
forme
dans laquelle
peut
s'insérer
le
sujet
au
niveau
de
l'être.
Dans la
psychose,
il y a quelque
chose
qui ne
s'était
pas
réalisé
dans le
domaine
du
signifiant.
Chez
l'être
humain
les
significations
les
plus
animales
sont
soumises
aux
lois
du
signifiant.
*
Le
complexe
d'Œdipe
est
absolument
essentiel
pour
l'être
humain
pour
accéder
à une
structure
humanisée
du
réel.
La
peur
fait
un
être
double.
L'Autre
doit
être
d'abord
comme un
lieu
où la
parole
se
constitue.
La
fonction
être
père
n'est
pensable
dans
l'expérience
humaine
que grâce à la
catégorie
du
signifiant.
Toute
entrée
dans les
psychoses,
c'est le
moment
où, du
champ
de
l'Autre,
vient
l'appel
d'un
signifiant
essentiel
qui ne
peut
pas
être
reçu.
Le
père
est
supposé
être
le
porteur
du
phallus.
*
La
frustration
est par
essence
le
domaine
de la
revendication.
Un
objet
qui
manque
à sa
place,
ça
devrait
être
là par la
loi.
*
La
libido
est ce quelque
chose
qui va
lier
entre
eux le
comportement
des
êtres.
L'instinct
de
mort
c'est cette
limite
du
signifié
qui n'est
jamais
atteinte
par
aucun
être
vivant.
Pour la
mère,
l'enfant
est loin
d'être
seulement
l'enfant
puisqu'il est aussi le
phallus.
À partir du
moment
où la
mère
devient
puissance
et comme telle
réelle,
c'est d'elle que pour
l'enfant
va
dépendre
l'accès
à ces
objets
qui
étaient
jusque là
purement
et simplement
objets
de
satisfaction,
objets
de
dons.
*
Le
signifiant
est
unité
d'être
unique.
[
Lac66a
, p. 24]
Une
écriture
peut
être
figurative,
elle est
toujours,
comme un
langage,
articulée
symboliquement.
[
Lac66a
, p. 470]
*
L'idée
de
privation
n'est
concevable
que pour un
être
qui
articule
quelque
chose
sur le
plan
symbolique.
*
C'est
l'institution
du
manque
dans la
relation
à
l'objet
comme
étant
l'ordre
même
dans lequel un
amour
idéal
peut
s'épanouir.
Les
artifices
du
transfert
rendent
passable,
formulable,
ce qui
doit
se
communiquer
de
l'Autre
au
sujet,
en tant que le
je
du
sujet
vient
à
être.
Pour
l'enfant
femelle,
c'est en tant qu'elle ne
possède
pas le
phallus,
qu'elle va
être
introduite
à la
symbolique
du
don.
La
fille
vit
la
relation
sexuelle
comme
étant
cette
relation
qui
fait
qu'elle-même
apporte
au
partenaire
masculin
son
phallus.
Dans certains
cas
le
sujet
masculin
se
donne
à la
femme
comme
étant
ce quelque
chose
qui lui
manque.
La
relation
d'amour
n'implique
pas
seulement
un
objet
mais un
être.
L'objet
phallique
peut
être
à la
fois
là et pas là,
présent
et
absent,
insuffisamment
présent.
*
C'est dans la
relation
à la
mère
que
l'enfant
éprouve
le
phallus
comme
étant
le
centre
du
désir
de la
mère.
*
L'enfant
se
présente
à la
mère
comme
étant
ce quelque
chose
qui lui
offre
le
phallus
en lui-même.
L'offrande
phallique
que
fait
l'enfant
à sa
mère
peut
être
identification
à la
mère,
identification
au
phallus,
identification
à la
mère
comme
porteuse
du
phallus,
porteur
lui-même du
phallus.
Nul
élément
signifiant
ne
peut
être
considéré
comme ayant une
portée
univoque,
comme
étant
d'aucune
façon
équivalent
comme tel à
aucun
de ces
objets.
La
frustration
n'est que la
première
étape
du
retour
vers
l'objet
qui
doit
être,
pour
être
constitué,
retrouvé.
La
mère
est
symbolique
en tant qu'elle
peut
être
absente
ou
présente.
L'objet
ne se
conquiert
jamais
sans
être
d'abord
perdu.
L'être
humain
est
soumis
au
phénomène
du
langage.
La
dialectique
du
refus
est
essentielle
à
soutenir
dans son
essence
de
demande,
ce qui se
manifeste
par la
voie
de la
parole.
La
surprise
est une
dimension
essentielle
de
l'essence
des
formations
de
l'inconscient.
*
Si le
symptôme
peut
être
lu,
c'est parce qu'il est déjà lui-même
inscrit
dans un
procès
d'écriture.
[
Lac66a
, pp. 444–445]
L'inconscient
ne laisse
aucune
des
actions
de
l'être
humain
hors
de son
champ.
[
Lac66a
, p. 514]
La
structure
métonymique
peut
être
symbolisée
par la
formule
:
le
signe
manifeste
la
barre
de
sur
.
[
Lac66a
, p. 515]
La
structure
métonymique,
c'est la
connexion
du
signifiant
au
signifiant,
qui
permet
l'élision
par quoi le
signifiant
installe
le
manque
de
l'être,
dans la
relation
d'objet.
[
Lac66a
, p. 515]
*
Je
pense
où
je
ne
suis
pas, donc
je
suis
où
je
ne
pense
pas. [
Lac66a
, p. 517]
Je
ne
suis
pas, là où
je
suis
le
jouet
de ma
pensée.
[
Lac66a
, p. 517]
Je
pense
à ce que
je
suis,
là où
je
ne
pense
pas
penser.
[
Lac66a
, p. 517]
La
névrose
est une
question
que
l'être
pose
pour le
sujet
de là où il
était
avant
que le
sujet
vint au
monde.
[
Lac66a
, p. 520]
Quelque
chose
lie
la
métaphore
à la
question
de
l'être.
[
Lac66a
, p. 528]
Le
texte
de la
loi
se
suffit
d'être
au
niveau
du
signifiant.
Le
désir
arrive
comme
signifié
autre
que ce qu'il
était
au
départ.
Le
propre
du
signifiant
est
d'être
discontinu.
Le
se
représente
dans quelque
chose
qui
s'oppose,
dans le
ternaire
aux
signifiants
de
l'œdipe
dans quelque
chose
qui
doit
être
ternaire.
La
fonction
du
père
dans le
complexe
d'Œdipe
est
d'être
un
signifiant
substitué
au
signifiant
premier
introduit
dans la
symbolisation,
le
signifiant
maternel.
La
mère
s'avère
être
l'objet
d'une
privation
réelle.
La
possibilité
d'être
castré
est
essentielle
dans
l'assomption
du
fait
d'avoir
le
phallus.
Dans la
mesure
où il n'accepte pas le
phallus,
cela
entraîne
homme
ou
femme
à
être
le
phallus.
Le
désir
infantile
essentiel
est le
désir
du
désir
de
l'autre,
ou le
désir
d'être
désiré.
Le
désir
doit
être
signifié,
pour autant qu'il
passe
nécessairement
par une
demande,
signifie
sur le
plan
symbolique.
L'être
vivant
marqué
a un
désir
qui n'est pas
sans
un
certain
rapport
intime
avec cette
marque.
Le
grand
Autre
est le
lieu
auquel le
sujet
se
réfère
dans son
rapport
avec un
petit
autre
comme
étant
le
lieu
de la
parole.
Il n'y aurait pas
d'entrée
de
l'homme
dans la
culture
si ce
rapport
au
signifiant
n'y
était
à
l'origine.
Le
signifiant
peut
être
substitué
à lui-même.
*
Le
signifiant,
comme tel, c'est quelque
chose
qui
peut
être
effacé,
qui ne laisse plus que sa
place.
*
Toute
espèce
de
signifiant
est, de sa
nature,
quelque
chose
qui
peut
être
barré.
C'est
uniquement
à partir du
moment
où il
peut
être
barré,
que quelque
signifiant
acquiert
son
statut
propre.
Il est de la
nature
de la
parole
d'être
la
parole
de
l'Autre.
L'autre
scène
est
nécessaire
à la
satisfaction
de
l'homme,
pour autant
qu'étant
un
être
parlant,
ses
satisfactions
doivent
passer
par
l'intermédiaire
de la
parole.
L'hystérique
ne
sait
pas qu'il ne
peut
pas
être
satisfait
dans la
demande.
Pour ce qui est du
signifiant
phallus,
le
sujet
peut
l'avoir
ou
l'être.
*
La
demande,
du
fait
d'être
articulée
en
termes
symboliques
est une
demande
qui va
au-delà
de
toutes
les
satisfactions.
La
demande
vise
l'être
de
l'autre.
Il y a
opposition
entre
être
et
avoir.
Pour le
développement
de la
femme,
elle
doit
être
le
phallus
sur le
fond
qu'elle ne l'est pas.
*
La
violence
est quelque
chose
dans son
essence,
qui se
distingue
de la
parole.
*
Ne
saurait
être
refoulé
que ce qui se
révèle
balisé à la
structure
de la
parole,
c'est-à-dire à une
articulation
signifiante.
*
Ce qui
doit
être
maintenu
pour
l'obsessionnel,
c'est la
distance
à son
désir.
La
subjectivité
étant
prise
dans le
langage,
il y a
émission,
non
pas d'un
signe
mais d'un
signifiant.
Le
désir
est
métonymie
de
l'être
dans le
sujet.
*
Le
désir
est la
métonymie
de
l'être
dans le
sujet.
*
Le
phallus
est la
métonymie
du
sujet
dans
l'être.
Il n'y a que dans le
rêve
sur le
plan
de
l'être
que le
Wunsch
puisse
se
satisfaire.
Ne
peut
être
refoulé
que le
représentant
de la
représentation,
le
Vorstellungsrepräsentanz
.
Le
besoin
exige
pour
être
satisfait
des
processus
secondaires
soumis
au
principe
de
réalité.
Quelque
chose
qui se
pose
comme
pouvant
être
effacé
inaugure le
signifiant.
Le
signifiant
spécifique
est quelque
chose
qui se
présente
comme
pouvant
être
effacé,
et qui dans cette
opération
de
l'effacement
comme tel
subsiste.
Le
sujet
articule
la
question
Que suis-je là? concernant son
sexe
et sa
contingence
dans
l'être.
[
Lac66a
, p. 549]
L'être
de
l'homme
ne
peut
être
compris
sans
la
folie
qui est la
limite
de sa
liberté.
[
Lac66a
, p. 575]
L'interprétation,
que
donne
le
psychanalyste,
est reçue comme
venant
de la
personne
que le
transfert
lui impute
d'être.
[
Lac66a
, p. 591]
*
L'être
du
langage
est le
non-être
des
objets.
[
Lac66a
, p. 627]
La
demande
évoque
le
manque
à
être
sous
trois
figures,
le
rien,
la
haine
et
l'indicible.
[
Lac66a
, p. 629]
La
haine
va à
nier
l'être
de
l'autre.
[
Lac66a
, p. 629]
Le
sujet
subit
une
refente,
Spaltung
de
n'être
sujet
qu'en tant qu'il
parle.
[
Lac66a
, p. 634]
Le
désir
du
névrosé
est
d'être
le
phallus.
[
Lac66a
, p. 642]
*
Le
sujet
ne
désigne
son
être
qu'à
barrer
tout
ce qu'il
signifie.
[
Lac66a
, p. 693]
*
Si le
désir
de la
mère
est le
phallus,
l'enfant
veut
être
le
phallus
pour le
satisfaire.
[
Lac66a
, p. 693]
Pour autant que la
femme
symbolise
le
phallus,
l'homme
y
retrouve
le
complément
de son
être.
Amour,
haine,
ignorance
sont les
affects
positionnels
par
rapport
à
l'être.
L'affect
concerne
le
rapport
du
sujet
à
l'être
et le
révélant.
Le
phallus
a un
rapport
avec
l'être
du
sujet.
Le
sujet
par
rapport
au
signifiant
phallus,
c'est soit
être
le
phallus,
soit
l'avoir.
L'être
et
l'avoir
ne surviennent pas au
même
temps
du
rapport
d'identification.
Le
phallus
on
ne
peut
pas
l'être
et
l'avoir.
Pour que le
sujet
vienne à
avoir
le
phallus,
il faut qu'il y
ait
renoncement
à
l'être.
Le
rapport
du
sujet
féminin
au
phallus
c'est
d'être
sans
l'avoir.
*
L'enfant
s'identifie
à une certaine
position
de son
être
dans les
pouvoirs
de la
mère,
qu'il se
réalise.
*
,
le
grand
Autre,
est,
non
pas un
être,
mais le
lieu
de la
parole.
*
Je
suis
en tant que
je
pense
que
je
suis.
*
Je
suis
un
autre
que celui qui
pense
que
je
suis.
Il n'y a dans
l'Autre
aucun
signifiant
qui
puisse
répondre
à la
question
de ce que
je
suis.
La
castration
peut
être
assumée
sur le
plan
imaginaire.
Le
consonne
comme
est-ce?
Là où
ça
était,
là
je
dois
advenir.
L'être
c'est le
réel
pour autant qu'il
s'inscrit
dans le
symbolique.
L'être
c'est quelque
chose
qui se
pose
comme un
réel
articulé
dans le
symbolique.
L'être
c'est comme un
réel
qui a
pris
sa
place
dans le
symbolique.
*
La
demande
institue
l'Autre
à qui elle
s'adresse
comme celui qui
peut
être
présent
ou
absent.
L'être
pur
du
sujet
se
désigne
dans le trajet
. cf:
6.22.1
Le
fantasme
occupe
la
fonction
de
métonymie
de
l'être.
L'être
a à
voir
avec le
réel
et le
symbolique.
L'être
est
antérieur
à la
pensée.
L'être
c'est le
réel
en tant qu'il se
manifeste
au
niveau
du
symbolique.
*
L'être
humain
a à
s'articuler
dans le
signifiant.
Dans le
désir
s'exprime
l'être
du
sujet.
Le
mauvais
objet,
si le
sujet
l'a ,
il ne
l'est
pas.
Le
mauvais
objet,
si le
sujet
l'est ,
il ne
l'a
pas.
Dans
l'inconscient
de la
femme,
le
phallus
à la
fois
elle
l'est ,
et elle
l'a .
La
métaphore
paternelle
instaure
chez le
sujet,
sous la
forme
du
phallus,
une
dissociation,
ou bien le
sujet
ne
l'est
pas, ou bien il ne
l'a
pas.
La
formule
,
pour le
névrosé,
se
transforme
en
identification
de son
être
inconscient,
barré
en
phallus
barré
,
.
*
Le
névrosé
ne
peut
être
le
phallus
qu'au
nom
de
l'Autre.
La
métonymie
du
névrosé,
c'est que le
phallus,
il ne
l'est
pas et pour autant il ne
l'a
pas, et qu'il s'agit de ne pas le
révéler.
Le
désir
du
sujet
en tant que
désir
du
désir
ouvre
sur la
coupure,
sur
l'être
pur.
Là où
c'était,
je
doit
advenir.
*
Le
fictif
n'est pas par
essence
ce qui est
trompeur.
*
Ce qui est
connu
ne
peut
être
connu
qu'en
paroles.
La
satisfaction
ne
saurait
être
confondue
avec le
principe
du
plaisir.
Le
désir
pour la
mère
ne
saurait
être
satisfait.
Du
rapport
de la
morale,
le
réel
peut
être
la
garantie
de la
Chose.
Chez
l'individu,
quelque
chose
ne
peut
pas
être
sublimé
faute
de quoi des
dommages,
des
perturbations
graves
s'ensuivent.
Le
symptôme,
c'est le
retour
par
voie
de
substitution
signifiante
de ce qui est au bout de la
pulsion
comme
étant
son
but.
La
Chose
ne
peut
être
représentée
que par un
vide.
La
Chose
ne
peut
qu'être
représentée
par autre
chose.
Ce que
demande
l'homme,
c'est
d'être
privé
de quelque
chose
de
réel.
La
demande
dernière
d'être
privé
de quelque
chose
de
réel
est la
signification
du
don
d'amour.
*
Ce qui
peut
être
atteint
dans la
Chose,
c'est justement la
Chose
et
non
pas un
objet.
Non
seulement
le
meurtre
du
père
n'ouvre
pas la
voie
vers la
jouissance
que la
présence
du
père
était
censée
interdire,
mais elle en
renforce
l'interdiction.
C'est par
rapport
à la
Spaltung
que
doit
être
articulé,
situé,
vu
dans sa
fonction
le
désir
comme tel.
Au
commencement
était
le
signifiant.
La
seule
chose
dont
on
puisse
être
coupable
dans la
perspective
analytique,
c'est
d'avoir
cédé
sur son
désir.
*
La
seule
chose
dont
on
puisse
être
coupable,
c'est
d'avoir
cédé
sur son
désir.
L'être
de
l'autre,
dans le
désir,
n'est
point
un
sujet.
Le
moi
ne
s'achève
qu'à
être
articulé
comme
métonymie
de la
signification
du
je
du
discours.
[
Lac66a
, p. 809]
*
Le
pervers
s'imagine
être
l'Autre
pour
assurer
sa
jouissance.
[
Lac66a
, pp. 824–825]
Le
névrosé
s'imagine
être
un
pervers
pour
s'assurer
de
l'Autre.
[
Lac66a
, p. 825]
*
La
castration
veut
dire
qu'il faut que la
jouissance
soit
refusée,
pour qu'elle
puisse
être
atteinte
sur l'échelle
renversée
de la
loi
du
désir.
[
Lac66a
, p. 827]
*
Là où
c'était,
ce qu'est
je
dois
5
.
166
venir.
[
Lac84a
, p. 9]
Là où
c'était,
c'était
de
l'Autre
côté.
[
Lac84a
, p. 11]
L'amour
ne
peut
être
articulé
qu'autour du
manque
du
fait
qu'il y a
désir.
vient
à
symboliser
ce qui
manque
à
l'
pour
être
l'
de
plein
exercice.
*
Être
sujet
c'est
avoir
sa
place
dans
grand
,
au
lieu
de la
parole.
L'analyste
joue
son
rôle
transférentiel
dans la
mesure
où il
est
ce qu'il
n'est
pas.
*
L'analyste
intervient
par quelque
chose
qui est de
l'ordre
de son
être.
*
Il n'y a
d'amour
que pour un
être
qui
peut
parler.
C'est à partir du
phallus
que
s'ouvre
la
distinction
de
l'être
et de
l'avoir.
*
C'est de
cesser
de
penser
que
je
peux
entrevoir
que
je
sois.
*
Ce qui
distingue
le
signifiant,
c'est
seulement
d'être
ce que
tous
les
autres
ne sont pas.
Ce qui, dans le
signifiant,
implique
la
fonction
de
l'unité,
c'est justement de
n'être
que
différence.
Le
signifiant
est
fécond
de ne
pouvoir
être
en
aucun
cas
identique
à lui-même.
*
Le
signifiant
ne
peut
se
définir,
sinon que comme
n'étant
pas ce que sont les
autres
signifiants.
L'automatisme
de
répétition
n'est
rien
d'autre,
en son
essence,
qu'un
signifiant.
*
Là où
c'était
la
Chose
5
.
167
, là
je
dois
advenir.
*
L'Autre
est à
être,
il n'est donc pas.
Quand se
produit
l'angoisse,
il y a du
dire
et du
pouvant
être
dit.
Le
signifiant
est
d'essence
discontinu.
L'essence
du
signifiant
est la
différence.
*
Ce qui se
répète
comme
signifiant
n'est
différent
que de
pouvoir
être
inscrit.
Seule la
castration
est un
objet
qui
peut
être
numérique.
*
Le
signifiant,
d'essence,
est
différent
de lui-même.
*
c'est
l'être
en tant qu'il est
essentiellement
manquant.
Plus
l'homme
s'approche
de ce qu'il
croit
être
l'objet
de son
désir,
plus
il en est
détourné.
L'angoisse
n'est pas
signal
d'un
manque,
mais
d'être
le
défaut
de cet
appui
du
manque.
Dans
l'expérience
sadique,
la
présence
de l'exécuteur se résume à
n'être
plus que
l'instrument.
[
Lac66a
, p. 773]
*
Pour
avoir
le
phallus,
pour s'en
servir,
il faut justement ne pas
l'être.
Pour que le
symptôme
puisse
être
interprété,
il faut qu'il y
ait
transfert
c'est-à-dire,
introduction
de
l'Autre.
Le
symptôme,
dans son
essence
n'est pas
appel
à
l'Autre.
Le
point
d'où
surgit
qu'il y a du
signifiant
qui ne
saurait
être
signifié,
est celui du
manque
de
signifiant.
Le
moins
du
se
trouve,
sur le
champ
de la
conjonction
sexuelle,
être
le
medium
universel.
Pour que la
voix
réponde,
elle
doit
être
incorporée
comme
l'altérité
de ce qui se
dit.
La
fonction
angoissante
du
désir
de
l'Autre
est
liée
au
fait
que
je
ne
sais
pas quel
objet
je
suis
pour ce
désir.
L'angoisse
est
liée
à ceci que
je
ne
sais
pas quel
objet
je
suis
pour le
désir
de
l'Autre.
L'objet
se
trouve
à
être
le
premier
support
à
l'Autre
de la
subjectivation.
L'inconscient
ce n'est ni
être
ni
non-être
c'est du
non
réalisé.
L'inconscient
peut
être
cerné
dans une
structure
temporelle.
La
vraie
fonction
de
l'inconscient,
c'est
d'être
en
relation
profonde,
initiale,
inaugurale
avec la
fonction
de la
coupure.
Là où
c'était,
le
Ich
,
le
sujet
doit
advenir.
Le
trauma
est
conçu
comme
devant
être
tamponné par
l'
homéostase
subjectivante,
le
principe
du
plaisir.
Dans le
rapport
aux
choses,
le
regard
est quelque
chose
qui
glisse
pour y
être
toujours
à quelque
degré,
élidé.
Le
phallus
fait
défaut
à ce qui
pourrait
être
atteint
de
réel
dans la
visée
du
sexe.
le
sujet
du
désir
est
l'essence
de
l'homme.
L'œil
porte
avec lui la
fonction
mortelle
d'être,
en lui-même, doué d'un
pouvoir
séparatif.
La
pulsation
temporelle,
quant à son
essence,
est
plus
radicale
que
l'insertion
dans le
signifiant
qui la
motive.
*
Ce qui ne
peut
être
remémoré
se
répète
dans la
conduite.
5
.
168
Ce n'est que lors de
l'apparition
du
sujet
au
niveau
de
l'autre
que
peut
être
réalisé
ce qu'il en est de la
fonction
de la
pulsion.
Le
sujet
n'est
sujet
que
d'être
assujettissement
au
champ
de
l'Autre.
La
libido
est ce qui est
soustrait
à
l'être
vivant
de ce qu'il est
soumis
au
cycle
de la
reproduction
sexuée.
Le
sujet,
c'est ce
surgissement
qui,
juste
avant, comme
sujet,
n'était
rien,
mais qui, à peine
apparu,
se
fige
en
signifiant.
Toute
pulsion
est par
essence
pulsion
partielle.
*
Dans le
psychisme,
rien
n'est
suffisant
par quoi le
sujet
puisse
se
situer
comme
être
de
mâle
ou
être
de
femelle.
Ce qu'il faut
faire
comme
homme
ou comme
femme,
l'être
humain
a
toujours
à
l'apprendre
de
toutes
pièces
de
l'Autre.
L'entaille
du
tatouage
ou de la scarification a la
fonction
d'être
pour
l'Autre.
Sans le
processus
de
béance,
les
relations
entre
les
êtres
pourraient
s'engendrer
en termes de
relations
diversement
réciproques.
le
signifiant
ne
fonctionne
comme
signifiant,
qu'à
réduire
le
sujet,
en
instance,
à
n'être
plus qu'un
signifiant.
Au
champ
de
l'Autre,
la
caractéristique
du
sujet
de
l'inconscient
est
d'être
à une
place
indéterminée.
L'articulation
signifiante
est, de par son
essence,
aliénante.
Le
transfert
est un
phénomène
nodal
de
l'être
humain
lié
au
désir.
La
division
du
sujet,
où se
situe
l'essence
de
l'aliénation
est
liée
de
façon
essentielle
à la
fonction
du
couple
des
signifiants.
*
Le
sujet
est
supposé
savoir
de
seulement
être
sujet
du
désir.
L'amour,
c'est
essentiellement
vouloir
être
aimé.
Par la
fonction
de
l'objet
,
le
sujet
se
sépare,
cesse
d'être
lié
à la
vacillation
de
l'être,
au
sens
qui
fait
l'essentiel
de
l'aliénation.
En tant que
mirage
spéculaire,
l'amour
a
essence
de
tromperie.
Le
sujet
ne
peut
être
rien
d'autre
que ce qui
pense:
Donc
je
suis.
*
Aucun
sujet
n'a de
raison
d'apparaître
dans le
réel,
sauf à ce qu'il y
existe
des
êtres
parlants.
[
Lac66a
, p. 840]
*
Le
signifiant
se
produisant
au
lieu
de
l'Autre
non
encore
repéré
y
fait
surgir
le
sujet
de
l'être
qui n'a pas
encore
la
parole.
[
Lac66a
, p. 840]
Ce qu'il y avait là
disparaît
de
n'être
plus qu'un
signifiant.
[
Lac66a
, p. 840]
*
Nul
sujet
ne
peut
être
cause
de
soi.
[
Lac66a
, p. 841]
L'être
humain
doit
toujours
se fournir d'un
homoncule
dans sa
tête
pour
faire
d'un
réel
une
réalité.
[
Lac66a
, p. 846]
L'irréel
précède
le
subjectif
qu'il
conditionne,
d'être
en
prise
directe
sur le
réel.
[
Lac66a
, p. 847]
*
La
libido
est cette
lamelle
que
glisse
l'être
de
l'organisme
à sa
véritable
limite,
qui va plus loin que celle du
corps.
[
Lac66a
, p. 848]
La
lamelle
est
organe,
d'être
instrument
de
l'organisme.
[
Lac66a
, p. 848]
Le
symptôme
analytique
ne
saurait
être
résolu
par un
dialogue
raisonnable
et
logique.
Tout
système
du
signifiant
doit
suffire
pour
l'usage
de
tout
ce qui
peut
être
du
dire.
La
demande,
c'est ce
mouvement
circulaire
qui tend à
être
à
soi-même
parallèle et
toujours
répété.
Que de
n'avoir
pas
l'objet
du
choix,
le
sujet
vient
à
l'être.
L'analyste
ne
peut
être
conçu
comme un
lieu
vide.
Le
nom
propre
a la
propriété
d'être
un
collage.
Le
sujet
se
situe,
se
caractérise
essentiellement
comme
étant
de
l'ordre
du
manque.
Le
psychanalyste
est
appelé,
en la
situation
analytique,
comme
étant
le
sujet
supposé
savoir.
Au
fondement
de
l'analyse,
l'analyste
doit
être
le
sujet
supposé
savoir.
Le
sexe
dans son
essence
de
différence
radicale
se
refuse
au
savoir.
Le
sujet,
pouvant
être
inconscient,
est le
représentant
de la
Vorstellung
.
*
Je
suis
celui qui
pense:
“donc
je
suis
”.
*
Le
contingent
c'est, du
réel,
ce qui
peut
ne pas
être.
*
Le
nécessaire
c'est ce qui ne
peut
pas ne pas
être.
*
C'est en tant que
je
suis
que
mon
désir
est le
désir
de
l'Autre.
*
Je
suis
celui qui
pense:
“donc
je
suis
”.
*
Là où
c'était,
là comme
sujet
dois
je
advenir.
*
Je
pense
donc
je
cesse
d'être.
La
bande
de
Mœbius
peut
être
le
support
structural
de la
constitution
du
sujet
comme
divisible.
*
Là où
c'était,
là comme
sujet
doit
je
advenir.
[
Lac66a
, p. 864]
*
La
pensée
ne
fonde
l'être
qu'à se
nouer
dans la
parole.
[
Lac66a
, p. 865]
La
vérité,
avant
d'être
vraie
ou
fausse,
peut
se
poursuivre
valablement de sa
dialectique.
Dans le
regard,
l'objet
peut
être
totalement
élidé.
L'être
du
sujet
est
refendu.
*
Je
suis
pensant,
donc
je
suis.
Je
suis
pensant
donc
je
suis
à la
fin,
son
nœud
à
l'énonciation.
L'être
du
sujet
est la
suture
du
manque
qui, se
dérobant
dans le
nombre,
le
soutient
de sa récurrence.
Le
trait
unaire
est ce qui
manque
au
signifiant
pour
être
l'Un
du
sujet.
Le
sujet
se
refend
d'être
à la
fois
effet
de la
marque
d'une
identification
primaire
et
support
de son
manque.
Le
symptôme
est
être
de
vérité.
Le
symptôme
est un
être
de
vérité.
*
L'être
est
dissocié
entre
l'être
antérieur
à la
pensée
et
l'être
que la
pensée
fait
surgir.
La
jouissance
ne
peut
être
qu'identique
à
toute
présence
de
corps.
*
L'homme
persévère dans
l'être
comme
désir.
*
Le
fantasme
est le
statut
de
l'être
du
sujet.
Faire
une
psychanalyse,
être
un
psychanalyste,
faire
un
psychanalyste
sont
trois
temps
différents.
*
Le
désir
est
l'essence
de la
réalité.
La
répétition
ne
peut
être
que
double.
*
L'objet
partiel
doit
pouvoir
être
tranché.
Le
non-être
est le
lieu
où
je
ne
suis
pas.
Si
je
pense
est
vrai,
alors
je
suis
est
vrai
en
logique;
mais si
je
pense
est
faux
alors
je
suis
est
vrai
ou
faux
en
logique.
5
.
169
*
Ou
je
ne
pense
pas, ou
je
ne
suis
pas.
Là où
c'était,
là
je
dois,
comme
sujet,
devenir.
C'est de ce qui
n'était
pas que ce qui se
répète
procède.
[
Lac66a
, p. 43]
L'homme
pense
l'ordre
symbolique,
car il y est
d'abord
pris
dans son
être.
[
Lac66a
, p. 53]
*
Le
sujet
de
l'inconscient
est un
être
parlé.
[
Lac66c
, p. 12]
Je
suis
est un
ensemble
vide
qui ne
contient
aucun
élément.
L'être
en tant
qu'exclu
est de
l'ordre
de la
Verwerfung
.
La
Verwerfung
est
rejet
de
l'être.
L'être
de
l'homme
en tant que
verworfen
,
reparaît
dans le
réel,
cela
s'appelle
le
d'(être)itus
.
L'Autre
ne s'assure de
rien
d'autre
que de
l'instauration
de
l'être
comme
étant
l'être
du
je.
*
Ou
je
ne
pense
pas, ou
je
ne
suis
pas.
La
structure
grammaticale
est
l'essence
du
ça.
L'essence
du
ça
n'est pas
je,
c'est
tout
le
reste
de la
structure
grammaticale.
Là où
ça
parle,
il ne s'agit de
nul
être.
L'inconscient,
dans son
essence
poétique,
vient
à la
place
de ce
je
ne
pense
pas.
Je
ne
suis
pas est
révélation
de quelque
chose
qui est la
vérité
de la
structure.
L'essence
de la
castration
se
manifeste
en ceci que la
différence
sexuelle
ne se
supporte
que de la
Bedeutung
de quelque
chose
qui
manque
sous l'aspect du
phallus.
L'Autre
c'est ce qui
prend
fonction
d'être
le
lieu
de la
parole.
L'Autre
n'a
aucune
autre
espèce
d'existence
que
d'être
le
lieu
de la
parole.
Je
ne
suis
pas est un
champ
vide.
*
Ou
je
ne
pense
pas, ou
je
ne
suis
pas.
Ce qui est
rejeté
dans le
symbolique
doit
être
focalisé dans un
champ
subjectif,
pour
reparaître
à un
niveau
corrélatif
dans le
réel.
L'essence
du
langage
détermine
une
coupure
sous
forme
de
seuil.
La
psychanalyse
vient
à
être
constituée
partout
où la
vérité
se
fait
reconnaître
seulement
en ceci qu'elle
surprend
et
s'impose.
C'est parce qu'elle n'a pas le
phallus
que le
don
de la
femme
prend
une
valeur
privilégiée
quant à
l'être.
Le
je
ne
pense
pas et le
je
ne
suis
pas sont les
constituants
fondamentaux
de
l'aliénation
première.
*
le
sujet
a à se
mesurer
avec la
difficulté
d'être
un
sujet
sexué.
Le
phallus
devient
l'être
du
partenaire
qui ne l'a pas.
*
Le
corps
est
fait
pour
être
marqué.
*
La
rencontre
sexuelle
des
corps
ne
passe
pas, dans son
essence,
par le
principe
du
plaisir.
Un
acte
n'a pas
besoin
d'être
pensé
pour
être
un
acte.
*
Ou
je
ne
pense
pas, ou
je
ne
suis
pas.
“Je ne
suis
pas” est du
côté
du “pour
l'Autre”.
*
Je
suis
où
je
ne
pense
pas.
*
Je
pense
où
je
ne
suis
pas.
Ou
je
ne
suis
pas, ou
je
ne
pense
pas
détermine
un
choix
forcé.
La
fonction
de la
négation
en tant qu'elle
exclut
le
tiers,
veut
dire
que quelque
chose
ne
peut
être
affirmé
et
nié
en
même
temps
sous le
même
point
de
vue.
Le
transfert
est
source
de
résistance
entre
la
position
fausse
d'être
le
sujet
supposé
savoir,
ce que
l'analyste
sait
bien qu'il n'est pas, et celle
d'avoir
à rectifier les
effets
de cette
supposition
de la
part
du
sujet
au
nom
de la
vérité.
Le
désir
ne
peut
être
satisfait,
contrairement
à la
demande.
L'être
parlant,
dans son
rapport
au
langage,
reçoit
son
message
sous une
forme
inversée.
*
La
vraie
dimension
de la
connerie
est indispensable à
saisir
comme
étant
à quoi a affaire
l'acte
analytique.
Le
ratage
de
l'acte
ne
peut
être
tenu
pour
réussite.
[
Lac70b
, p. 13]
Le
désir
du
psychanalyste
n'a
rien
à
faire
avec le
désir
d'être
psychanalyste.
[
Lac70b
, p. 19]
*
La
passe
est ce
point
où,
d'être
venu
à bout de sa
psychanalyse,
la
place
que le
psychanalyste
a
tenue
dans son
parcours,
quelqu'un
fait
ce pas de la
prendre.
[
Lac70b
, p. 25]
L'objet
a pour
propriété
d'être
ce qui
fait
le
désir.
*
Le
fou
est
véritablement
l'être
libre.
Là où
c'était,
le
sujet
doit
advenir.
Là où
c'était,
je
dois
devenir
psychanalyste.
*
Ou
je
ne
pense
pas, ou
je
ne
suis
pas.
*
Ou
je
ne
pense
pas, ou
je
ne
suis
pas.
Au
terme
de
l'analyse,
l'analyste
a à
supporter
de
n'être
plus
rien
que le
reste
de la
chose
qu'est
l'objet
.
Dans le
moment
de la
passe,
est le
désêtre
où le
psychanalysant
a frappé
l'être
de
l'analyste.
Tous les
objets
sont des
êtres
sans
essence.
*
Ou
je
ne
pense
pas, ou
je
ne
suis
pas.
Par le
désêtre
du
sujet
supposé
savoir,
le
sujet
devient
à
n'être
que le
support
de
l'objet
.
Le
sujet
peut
fonctionner
comme
n'étant
pas.
Le
sujet
peut
n'être
représenté
que par son
absence.
Un
sujet
se
définit
comme
effet
de
discours
en ceci qu'il
peut
n'être
représenté
que par son
absence.
Le
psychanalyste
opère
en tant
qu'objet
tout
en
n'étant
pas
tout
objet
.
À se mettre à la
place
de
l'analyste,
celui-ci en
viendra
en
fin
à
être,
sous la
forme
du
,
cet
objet
rejeté.
Le
psychanalysant
est
sujet
mais pas
tout
sujet,
d'être
divisé.
Le
signifiant
ne
peut
être
tout
ce qui
représente
le
sujet.
Le
discours
peut
parfois
être
acte
du
sujet.
L'acte
psychanalytique
se
définit
par l'acception
d'être
rejeté
à la
façon
de
l'objet
.
Le
sujet,
d'être
second
par
rapport
au
savoir,
ne
dit
pas
tout
ce qu'il
sait.
*
L'essence
de la
théorie
psychanalytique
est un
discours
sans
parole.
*
L'être
de la
pensée
est la
cause
d'une
pensée
en tant que
hors
de
sens.
*
L'essence
de la
théorie
psychanalytique
est un
discours
sans
parole.
*
Un
sujet
c'est ce qui
peut
être
représenté
par un
signifiant
pour un
autre
signifiant.
*
Nulle
part
dans
l'Autre
ne
peut
être
assurée,
d'aucune
façon
la
consistance
de ce qui
s'appelle
vérité.
Un
discours
sans
parole
est
l'essence
de la
théorie
analytique.
*
La
souffrance
peut
être
symptôme,
ce qui
veut
dire
vérité.
Là où le
sujet
ne se
repère
que
d'être
effet
du
signifiant
est un des
champs
du
sujet.
*
C'est de son
désir
à
l'Autre,
que
je
suis.
*
Je
suis
ce que
je
est.
*
Je
suis
ce qu'est le
je.
L'être
du
sujet
est
refendu.
[
Lac84b
, p. 9]
L'être
du
sujet
est la
suture
d'un
manque.
[
Lac84b
, p. 10]
*
Le
sujet
se
refend
d'être
à la
fois
effet
de la
marque
et
support
de son
manque.
[
Lac84b
, p. 10]
*
Ou
je
ne
pense
pas ou
je
ne
suis
pas
5
.
170
. [
Lac84b
, p. 13]
Je
suis
là où
je
ne
pense
pas. [
Lac84b
, p. 14]
Je
pense
là où
je
ne
suis
pas. [
Lac84b
, p. 14]
Le “
je
ne
suis
pas ” du
sujet
a sa
substance
dans
l'inconscient.
[
Lac84b
, p. 14]
Il est de la
nature
du
discours,
non
seulement
d'être
équivoque,
mais
d'être
essentiellement
fait
du
glissement
radical
de la
signification.
*
Rien
d'autre
ne
fonde
la
fonction
du
signifiant
que
d'être
différence
absolue.
L'être
parlant
est
pris
dans le
discours.
*
Le
névrosé
se
veut
être
l'Un
dans le
champ
de
l'Autre.
L'image
du
corps
se
pose
comme
liée
à ce quelque
chose
d'essentiel
dans
l'économie
libidinale
considéré
comme
étant
la
maîtrise
motrice
du
corps.
*
Le
signifiant
ne
peut
en
aucun
cas
être
tenu
pour
pouvoir
se
désigner
lui-même.
Le
sujet
est
insaisissable
de ne
pouvoir
qu'être
représenté
par un
représentant.
L'essence
du
maître
s'appuie
sur la
fonction
du
signifiant.
L'esclave
se
caractérise
par
être
celui qui est le
support
du
savoir.
Tout
savoir,
d'être
savoir
se
sait
comme tel.
L'essence
du
discours
du
maître,
c'est qu'il ne
sait
pas ce qu'il
veut.
Dans la
répétition,
et sous la
forme
du
trait
unaire,
le
savoir
se
trouve
être
le
moyen
de la
jouissance.
La
jouissance
s'introduit
dans la
dimension
de
l'être
du
sujet.
Le
manque
d'oubli
c'est la
même
chose
que le
manque-à-être,
car
être
ce n'est
rien
d'autre
que
d'oublier.
*
Là où
c'était
le
plus-de-jouir,
le
jouir
de
l'Autre,
c'est là que
moi,
en tant que
je
profère
l'acte
psychanalytique,
je
dois
venir.
Le
sens
a
seulement
charge
d'être.
Ce qui est
refoulé
depuis
l'origine,
Urverdrängt
,
n'a pas eu à
être
refoulé.
Le
discours
du
maître
commence
avec la
prédominance
du
sujet
en tant qu'il tend à
être
identique
à son
propre
signifiant.
*
Ou
je
ne
pense
pas, ou
je
ne
suis
pas.
*
Ou
je
ne
pense
pas, ou
je
ne
suis
pas.
Quelque
chose
de la
jouissance
doit
être
rendu au
maître,
c'est le
plus-de-jouir.
*
Ce n'est de
nul
étant
qu'il s'agit dans
l'effet
du
langage.
Le
discours
du
maître
c'est aussi le
discours
du
m'être
.
*
L'identification
majeure,
c'est le
trait
unaire,
c'est
l'être
marqué
Un.
Le
trait
unaire
n'est
jamais
seul,
il se
répète
à
n'être
jamais
le
même.
La
répétition
qui
insiste
caractérise
ce qu'il en est de la
réalité
psychique
de
l'être
inscrit
dans le
langage.
Plus le
discours
est
interprété,
plus
il se confirme
d'être
inconscient.
[
Lac70d
, p. 71]
*
Le
désir
d'être
le
maître
contredit
le
fait
même
du
psychanalyste.
[
Lac70d
, p. 71]
Être
fait
sujet
d'un
discours
peut
rendre
l'être
humain
sujet
au
savoir.
[
Lac70d
, p. 85]
C'est de ce qu'un
discours
se
centre
de son
effet
comme
impossible,
qu'il aurait quelque chance
d'être
un
discours
qui ne serait pas du
semblant.
La
linguistique
ne
peut
être
qu'une
métaphore.
*
Le
propre
de la
métaphore,
c'est de ne pas
être
toute
seule.
*
Il n'y a pas de
rapport
sexuel
chez
l'être
parlant.
Le
phallus
introduit
le
choix
qu'il y a
entre
les
fonctions
de
l'être
et de
l'avoir.
*
La
jouissance
sexuelle
se
trouve
ne pas
pouvoir
être
écrite.
La
femme
n'existe
dans
aucun
être
réel.
La
lettre
qui
fait
rature,
s'y
distingue
d'être
rupture,
donc du
semblant.
*
L'écriture
peut
être
dite
dans le
réel,
le
ravinement
du
signifié.
Une
structure
de
fiction
est proprement
l'essence
même
du
langage.
*
Le
rapport
sexuel
ne
peut
pas
être
écrit.
La
femme
ne
peut
être
femme
qu'au titre d'une
femme.
*
Rien
ne
peut
être
fondé
du
statut
de
l'homme.
Ce n'est qu'à partir
d'être
une
femme
que la
femme
peut
s'instituer
dans ce qui est
inscriptible
de ne pas
l'être,
restant
béant
de ce qu'il en est du
rapport
sexuel.
*
L'homme,
la
femme
n'ont
aucun
besoin
de
parler
pour
être
pris
dans un
discours.
Ce n'est pas de
tout
que
peut
être
posé
la
fonction
.
Le
langage
ne
connote
que
l'impossibilité
de
symboliser
le
rapport
sexuel
chez les
êtres
qui
habitent
le
langage.
C'est
d'habiter
le
langage
que les
êtres
parlants
tiennent la
parole.
L'écriture
donne
accès
à
toutes
les
jouissances
qui, de
part
le
discours,
s'avèrent
s'ouvrir
à
l'être
parlant.
L'hystérique
s'accorde
de ce qu'elle
feint
d'être
détenteur
du
semblant.
L'œdipe
a l'avantage de
montrer
en quoi
l'homme
peut
répondre
à
l'exigence
du pas
plus
d'Un
qui est dans
l'être
d'une
femme.
Les
discours
du
maître,
universitaire,
de
l'hystérique,
de
l'analyste
ont la
propriété
de
toujours
avoir
leur
point
d'ordonnance,
d'être
à partir du
semblant.
cf:
18.2.1
5.26.3
Chez
l'être
parlant,
le
sexe
n'y
définit
nul
rapport.
*
Pour
tout
ce qu'il en est de
l'être
parlant,
le
rapport
sexuel
fait
question.
Le
rapport
sexuel
détermine
tout
ce qui
s'élabore
d'un
discours
dont la
nature
est
d'être
un
discours
rompu.
*
La
jouissance
sexuelle
ouvre
pour
l'être
parlant
la porte à la
jouissance.
*
Il n'y a pas de
rapport
sexuel
pour les
êtres
qui
parlent.
*
Jamais
l'esclave
n'est
esclave
que de
l'essence
du
maître.
*
Le
semblant
ne
prend
effet
que
d'être
manifeste.
*
La
jouissance
constitutive
de
l'être
parlant
se démarque de la
jouissance
sexuelle.
*
L'Un
fait
l'être.
L'Un
n'est pas
l'être,
il
fait
l'être.
L'essence
du
sommeil
c'est la
suspension
du
rapport
du
corps
à la
jouissance.
*
Le
langage
ça n'est pas
l'être
parlant.
*
L'être
du
corps
est
sexué.
*
L'Un
ne
tient
que de
l'essence
du
signifiant.
Il y a de la
béance
de
l'Un
à quelque
chose
qui
tient
à
l'être,
et
derrière
l'être
à la
jouissance.
*
L'amour,
dans son
essence,
est
narcissique.
L'impuissance
de
l'amour
tient
à
l'ignorance
d'être
le
désir
d'être
Un.
*
L'être
c'est la
jouissance
du
corps.
*
Le
phallus
c'est
l'objection
de
conscience
faite
par un des
deux
êtres
sexués
au
service
à
rendre
à
l'Autre.
La
femme
est pas
toute,
dans son
corps,
comme
être
sexué.
*
L'être
sexué
est
intéressé
dans la
jouissance.
*
Le
mot
n'a
d'autre
point
où se
faire
collection que le
dictionnaire
où il
peut
être
rangé.
*
Pour qui
parle
japonais, c'est performance usuelle que de
dire
la
vérité
par le
mensonge,
c'est-à-dire
sans
être
un
menteur.
[
Lac81a
, p. 3]
Être
ou
avoir
le
phallus
est la
fonction
qui
supplée
au
rapport
sexuel.
[
Lac73a
, p. 14]
*
L'être
n'a par lui-même
aucune
espèce
de
sens.
[
Lac73a
, p. 29]
*
Le
rapport
d'organe
du
langage
à
l'être
parlant
est
métaphore.
[
Lac73a
, p. 33]
L'être
parlant
est celui qui
prend
être
de la
parole.
[
Lac75f
, p. 7]
Il y a solidarité
entre
le
non-rapport
des
sexes
et le
fait
qu'un
être
soit
parlant.
[
Lac75f
, p. 7]
*
Le
savoir
affecte
le
corps
de
l'être
qui ne se
fait
être
que de
paroles.
[
Lac75f
, p. 8]
La
fonction
de la
parole
c'est
d'être
la
seule
forme
d'action
qui se
pose
comme
vérité.
L'objet
c'est ce par quoi
l'être
parlant,
quand il est
pris
dans des
discours,
se
détermine.
*
La
femme,
au
regard
de la
fonction
phallique
ne se
situe
que du pas
toute
à y
être
sujette.
La
femme
ne
saurait
être
châtrée.
Zéro
et
Un
ça
fait
deux
sur le
plan
symbolique
car
l'existence
s'enracine dans le
symbole,
ce qui
définit
l'être
parlant.
Un
être
quand il en
vient
à
n'être
que du
symbole
est un
être
sans
être.
Exister
ce n'est pas
être,
c'est
dépendre
de
l'autre.
Comprendre,
c'est
être
toujours
compris
soi-même
dans les
effets
du
discours.
Le
mathème
est ce qui
produit
un
savoir
qui, de
n'être
que
produit,
est
lié
aux normes du
plus-de-jouir,
c'est-à-dire du
mesurable.
*
Le
propre
du
sens
c'est
d'être
toujours
confusionnel,
car il y a
croyance
d'un
pont
entre
un
discours,
en tant que s'y précipite un
lien
social,
avec ce qui, d'un
autre
ordre,
provient
d'un
autre
discours.
Le
fondement
de
l'Un,
s'avère
être
profondément
constitué
de la
place
d'Un
manque.
La
femme
se
distingue
de ne pas
être
unifiante.
L'Autre,
cela ne
peut
être
que
l'Autre
sexe.
L'amour
vise
l'être.
L'être
est ce qui, dans le
langage,
se
dérobe
le
plus.
Tous les
besoins
de
l'être
parlant
sont contaminés par le
fait
d'être
impliqués
dans une
autre
satisfaction,
à quoi ils
peuvent
faire
défaut.
*
Chez
l'être
parlant
la
jouissance
est
appareillée.
L'essence
de
l'objet,
c'est le
ratage.
Entre
les
sexes,
chez
l'être
parlant,
le
rapport
ne se
fait
pas.
*
Il y a
jouissance
de
l'être.
L'être
de la
signifiance
n'a
d'autre
lieu
que le
lieu
de
l'Autre.
L'amour
s'adresse
au
semblant
d'être.
Le
schéma
20.9.1
désigne
les
relations
entre
réel,
symbolique,
imaginaire,
l'impossibilité
de
dire
tout
le
vrai
,
le
peu
de
réalité
,
le
semblant
d'être
,
et la
jouissance
.
*Le
est un
semblant
d'être.
*
Il n'y a du
dit
que de
l'être.
*
Le
propre
du
dit,
c'est
l'être.
*
L'inconscient,
ce n'est pas que
l'être
pense.
L'inconscient,
c'est que
l'être,
en
parlant,
jouisse.
Le
corps
fonde
l'être.
L'Autre
est le
lieu
où la
parole
d'être
déposée,
fonde
la
vérité
avec le
pacte
qui
supplée
à
l'inexistence
du
rapport
sexuel.
*
L'être
est.
Le
symbolique
ne se
confond
pas avec
l'être.
le
sujet
a affaire à la
discordance
entre
savoir
et
être.
*
Le
je
n'est pas un
être.
Par
passion
de
l'ignorance,
de
l'être
de
l'autre,
le
parlant
ne
veut
rien
savoir.
*
L'objet
n'est
aucun
être.
Pour
tout
être
parlant,
la
cause
du
désir
est
strictement
équivalente
à sa
division
du
sujet.
*
Pour
l'être
parlant,
le
savoir,
c'est ce qui
s'articule.
L'inconscient
est le
témoignage
d'un
savoir
qui échappe, pour une grande
part
à
l'être.
Les
effets
de
lalangue
,
déjà là comme
savoir,
vont bien au delà de
tout
ce que
l'être
qui
parle
est
susceptible
d'énoncer.
C'est parce qu'il y a
l'inconscient,
à savoir
lalangue
,
que le
signifiant
peut
être
appelé
à
faire
signe.
Les
trois
catégories
de notre
espace
habité
en tant
qu'êtres
parlants,
sont
strictement
équivalentes.
*
Les
non-dupes
sont ceux
5
.
171
ou celles qui se
refusent
à la
capture
de
l'espace
de
l'être
parlant.
Être
dupe
c'est
coller
à la
structure.
*
Le
nœud
borroméen
n'a
aucune
espèce
d'être.
*
Il n'y a
d'inconscient
que chez
l'être
parlant.
[
Lac74b
, p. 15]
*
Le
signe
n'a de
portée
que de
devoir
être
déchiffré.
[
Lac75d
, p. 11]
Un
être
vivant
se
distingue
des
autres
d'habiter
le
langage.
[
Lac75d
, p. 12]
La
passion
majeure
chez
l'être
parlant,
c'est
l'ignorance.
[
Lac75d
, p. 16]
*
Il n'y a
d'être
que de
parler.
Le
mâle
chez
l'être
parlant
n'est pas la
femelle.
*
La
logique
ne
peut
se
définir
que
d'être
la
science
du
réel.
*
Il n'y a que chez les
êtres
sexués
que le
corps
meurt.
*
L'objet
n'a pas
d'être.
La
division
marque
la
vérité
et ne
peut
pas-toute
être
dite.
*
La
question
c'est
l'essence.
*
Il n'y a pas
d'autre
essence
que de
question.
Chez
l'être
parlant
la
jouissance
phallique
prévaut.
*
L'inconscient
peut
être
responsable
de la
réduction
du
symptôme.
*
Pas-tout
être
à
parler
ne
saurait
s'autoriser
à
faire
un
analyste.
[
Lac82d
]
*
Le
facteur
commun
du
,
c'est
d'être
lié
aux
orifices
du
corps.
La
condition
du
sujet
c'est de
n'être
que
supposable.
*
L'inconscient
est ce qui de
parler
détermine
le
sujet
en tant
qu'être.
L'Un
du
signifiant
n'opère
qu'à
pouvoir
être
employé
à
désigner
n'importe quel
signifié.
Le
dire
se
spécifie
d'être
ce qui
fait
nœud.
Le
nœud
est
supposé
être
le
réel
dans le
fait
de ce qu'il
détermine
comme
ex-sistence.
Ça
fait
trou
en un
point
de
l'être,
du
parlêtre.
La
nature
se
spécifie
de ne pas
être
Une.
Le
symbole
ne
peut
être
qu'une
pièce
cassée.
L'objet
ne
peut
être
saisi par
aucun
organe.
La
cassure
peut
toujours
être
le
réel
comme
impossible.
La
libido
ne
peut
être
que
participant
du
trou.
La
parole
se
définit
d'être
le
seul
lieu
où
l'être
ait
un
sens.
[
Lac75e
, p. 13]
Le
sens
de
l'être
est de présider à
l'avoir.
[
Lac75e
, p. 13]
*
Ce qui
crée
la
structure,
est la manière dont le
langage
émerge
au
départ
chez un
être
humain.
Le
ratage
peut
être
défini
comme ce qui est
sexuel
dans
tout
acte
humain.
L'interprétation
analytique
n'est pas
faite
pour
être
comprise,
elle est
faite
pour
produire
des
effets.
Le
réel
peut
être
mythique.
Le
symbolique
est le
lien
de
l'être
humain
au
langage.
La
parole
est un
parasite,
un placage dont
l'être
humain
est affligé.
*
La
pulsion
de
mort,
c'est le
réel
en tant qu'il ne
peut
être
pensé
que comme
impossible.
*
Dire,
vise
à
être
entendu.
L'homme
parl-être
veut
dire
qu'il
parle
signifiant
avec quoi la
notion
d'être
se
confond.
Un
tore
peut
être
découpé
selon une
bande
de
Mœbius.
La
vérité
demande
à
être
dite.
L'être
n'est qu'une
part
du
parl-être
,
ce qui est
fait
uniquement
de ce qu'il
parle.
*
C'est pour autant qu'une
interprétation
juste
éteint le
symptôme
que la
vérité
se
spécifie
d'être
poétique.
Le
sujet,
d'essence,
est
barré.
À
cause
de
l'existence
du
signifiant,
chez
l'homme
l'ensemble
de ce qui
pourrait
être
un
rapport
sexuel
est un
ensemble
vide.
[
Lac78
]
La
pulsion
ne se
supporte
que
d'être
nommée.
[
Lac78
]
*
Aucun
discours
n'est
émis
de quelque part qu'à y
être
retour
du
message
sous une
forme
inversée.
[
Lac77b
, p. 10]
Le
langage
fait
parler
l'être.
[
Lac77a
, p. 13]
Il faut
être
un
sujet
pour
faire
usage
du
langage.
[
Lac77a
, p. 13]
Le
sujet
ne
peut
être
pensé,
si ce n'est comme
structuré
par le
langage.
[
Lac77a
, pp. 13–14]
Ce qui est comme
sujet,
c'est ce qui
pense
: donc
je
suis.
[
Lac77a
, p. 14]
Il
arrive
que
ça
pense,
là où il est
impossible
que le
sujet
articule
“ donc
je
suis
”. [
Lac77a
, p. 14]
*
Ou
je
ne
suis
pas, ou
je
ne
pense
pas. [
Lac77a
, p. 14]
Je
pense,
là où
je
ne puis
dire
que
je
suis.
[
Lac77a
, p. 14]
Dans
tout
énoncé,
le
sujet
de
l'énonciation
est
séparé
de
l'être
par une
barre.
[
Lac77a
, p. 14]
*
À
l'être
succède
la
lettre.
[
Lac77a
, p. 15]
*
L'interprétation
n'a pas
plus
à
être
vraie
que
fausse;
elle a à
être
juste.
[
Lac77a
, p. 16]
L'être
n'est qu'une
copule.
[
Lac78
]
*
L'homme
tient
beaucoup à
être
mortel.
[
Lac78
]
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Jacques B. Siboni
2024-11-08