3.24 Je commencerai mon petit discours ... ; 27 juin 1956

Éléments établis à partir du texte [Lac56b, 27 juin 56]
$0324001_{1956}$
Dans la psychose, ça parle.
$0324002_{1956}$
Le tu c'est un signifiant.
$0324003_{1956}$
Le tu est quelque chose par quoi l'autre est fixé en un point de la signification.
$0324004_{1956}$
Le tu n'est pas tant ce qui désigne l'autre que ce qui nous permet d'opérer sur lui.
$0324005_{1956}$
Le tu est là toujours présent en nous.
$0324006_{1956}$
Le tu, c'est l'autre tel que je le fait voir par  son discours.
$0324007_{1956}$
La symptomatologie de la névrose est constituée par une sorte d'implication signifiante.
$0324008_{1956}$
La resubjectivation du sujet consiste à l'extraire de  son implication signifiante.
$0324009_{1956}$
L'usage de la troisième personne est absolument essentiel au discours en tant qu'il désigne ce qui est le sujet même du discours.
$0324010_{1956}$
Le signifiant, lorsqu'il est pour l'autre exclu, lorsqu'il est appelé, produit à ce moment là la réduction, mais intensifiée, à la pure relation imaginaire.
$0324011_{1956}$
Lorsqu'un signifiant est verworfen il est inaccessible.
$0324012_{1956}$
Le tu est un registre.
$0324013_{1956}$
Le tu est appelé du champ de l'Autre.
$0324014_{1956}$
* Avant qu'il y ait le nom du père, il n'y avait pas de père.
$0324015_{1956}$
Toute entrée dans les psychoses, c'est le moment où, du champ de l'Autre, vient l'appel d'un signifiant essentiel qui ne peut pas être reçu.
$0324016_{1956}$
* L'automatisme c'est ce qui pense vraiment par soi-même.

Jacques B. Siboni 2024-11-08