Topologos Lutecium
Les Mathèmes de Lacan
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Jacques B. Siboni
Parent:
5.16 P
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perception-conscience
Suivant:
permanent
Index:
Index
père, père-phallus
Lors de
l'introjection
il se
passe
un
renversement,
ce qui
était
le
père
devient
le
surmoi.
Le
père
symbolique
reste
intact.
Le
nom-du-père
c'est le
père
symbolique.
C'est en
fonction
du
père
que le
phallus
est un
symbole
dont il n'y a pas de
correspondant,
d'équivalent.
Dans la
psychose,
quelque
chose
s'est
produit
qui est un
manque
dans la
fonction
formatrice
du
père.
Dans la
psychose,
une certaine
problématique
s'insère
entre
l'image
du
moi
et une
image
du
grand
Autre
qu'est
l'image
paternelle.
Dans la
forme
normale,
la
réalisation
symbolique
du
père
se
fait
par la
voie
d'un
conflit
imaginaire.
Dans la
forme
névrotique,
la
réalisation
imaginaire
du
père
se
fait
par la
voie
d'un
exercice
symbolique
de la
conduite.
*
C'est
erroné
de
dire
que les
primitifs
ne savent pas le
côté
réel
de la
génération
par le
père.
La
fonction
être
père
n'est
pensable
dans
l'expérience
humaine
que grâce à la
catégorie
du
signifiant.
*
Avant
qu'il y
ait
le
nom
du
père,
il n'y avait pas de
père.
Le
père
est
supposé
être
le
porteur
du
phallus.
Le
père
n'a
d'autre
fonction
que de
représenter
celui qui est le
porteur,
le
détenteur
du
phallus.
Le
père,
en tant que
père,
a le
phallus.
Le
complexe
d'Œdipe
c'est le
triangle
père-phallus,
mère,
enfant.
La
notion
du
père
ne se
suppose
que pourvue de
toute
une
série
de
connotations
signifiantes
qui lui
donnent
son
existence
et sa
consistance.
La
fonction
du
père
est
l'introduction
d'un
ordre
mathématique.
Dans la
triade
imaginaire,
la
quarte
fonction
est celle du
père
dans le
schéma
de la
figure
4.5.1
.
La
fonction
du
père
est
introduite
par
l'œdipe.
La
fonction
paternelle
introduit
une
déception
fondamentale
chez
l'enfant.
Pour que
l'enfant
ait
besoin
du
phallus,
il faut qu'il
ait
été
préalablement
menacé
par
l'instance
castratrice
paternelle.
Le
quatrième
terme
est le
père,
c'est celui qui
introduit
la
relation
symbolique.
Le
père
introduit
la
possibilité
de la
transcendance
de la
relation
de
frustration.
La
petite
fille,
au
moment
d'entrée
dans
l'œdipe,
se met à
désirer
un
enfant
du
père
comme
substitut
du
phallus
manquant.
Pour que la
petite
fille
reprenne
la
position
féminine,
il faut
d'abord
qu'il y
ait
identification
au
père.
La
première
version du
schéma
la jeune
homosexuelle,
figure
4.7.1
, met en
relation
la
mère
imaginaire,
l'enfant
réel,
le
pénis
imaginaire
et le
père
symbolique.
La
deuxième
version du
schéma
de la jeune
homosexuelle,
figure
4.7.2
met en
relation
l'enfant,
la dame
réelle,
le
père
imaginaire
et le
pénis
symbolique.
La
troisième
version du
schéma
de la jeune
homosexuelle,
figure
4.8.1
, met en
relation
l'enfant,
la dame, le
père
imaginaire,
le
pénis
imaginaire
et un
vecteur
qui
lie
le
père
imaginaire
à la dame.
Le
schéma
de Dora,
figure
4.8.2
, met en
relation
Mme K., Dora et le
père.
Le
schéma
de Dora,
figure
4.8.3
, met en
relation
Mr. K., Mme K., Dora et le
père.
Le
schéma
de Dora,
figure
4.8.4
, met en
relation
Mme K. qui
pose
sa
question,
Mr. K. à qui Dora
s'identifie,
Dora et le
père
qui
reste
l'Autre
par excellence.
Dans la
pathogénèse
d'un
certain
type
d'homosexualité
féminine,
il y a un
amour
stable
et
particulièrement
renforcé
pour le
père.
*
L'œdipe
est
essentiellement
androcentrique
ou
patrocentrique
.
Le
tableau
4.13.1
décrit les
relations
des
agents
que sont le
père
réel,
la
mère
symbolique
et le
père
imaginaire,
avec les
manques
d'objet
produits
par la
castration,
la
frustration
et la
privation
et avec les
objets
imaginaires,
réels
et
symboliques.
Le
père
symbolique
est une
sorte
de
donnée
5
.
353
irréductible
du
monde
du
signifiant.
Toute
la
dialectique
de
l'agressivité,
de
l'identification,
de
l'idéalisation,
se
passe
au
niveau
du
père
imaginaire.
L'interposition
des
fantasmes
et la
nécessité
de la
relation
symbolique
rendent très
difficile
à
l'enfant
l'appréhension
du
père
réel.
La
castration
est quelque
chose
qui est
toujours
liée
à
l'incidence,
à
l'intervention
du
père
réel.
Il y a un
lien
fondamental
entre
le
père
réel
et la
castration.
Le
tableau
4.16.1
des
relations
d'objet,
le
père
réel
est
l'agent
du
manque
de la
castration
par
dette
symbolique
du
phallus
imaginaire.
Le
tableau
4.16.1
des
relations
d'objet,
le
père
imaginaire
est
l'agent
du
manque
de la
privation
par
trou
réel
du
phallus
symbolique.
À la
privation,
le
père
doit
apporter
quelque
chose.
L'œdipe
fait
entrer
en
jeu
le
nom
du
père
en tant que
père
symbolique.
Le
nom-du-père
est le
père
symbolique.
Le
père
symbolique
est
essentiel
à la
structuration
du
monde
symbolique.
Le
père
symbolique
est
l'élément
médiateur
essentiel
du
monde
symbolique.
C'est le
père
réel
qui
permet
l'assomption
de la
fonction
sexuelle
virile
par sa
fonction
de
père
castrateur.
*
Le
père
symbolique
c'est le
père
mort.
*
Le
père
symbolique
c'est le
nom-du-père.
La
fonction
imaginaire
du
père
se
présente
chez
l'enfant
sous la
forme
d'une
sorte
d'antagonisme
imaginaire.
Le
nom-du-père
c'est le
père
symbolique.
Le
père
symbolique
subsiste
au
niveau
du
signifiant.
Le
père
qui
promulgue
la
loi
est le
père
mort,
le
symbole
du
père.
Le
père
mort
c'est le
nom-du-père.
La
métaphore
paternelle
consiste
en un
triangle
comportant le
père,
la
mère
et
l'enfant
cf.
figure
4.2.1
.
Le
père
interdit
la
mère.
Le
père
est
lié
à la
loi
primordiale,
la
loi
d'interdiction
de
l'inceste.
Le
père
interdit
d'abord
la
satisfaction
réelle
de
l'impulsion
réelle.
La
castration
est une
intervention
réelle
du
père
concernant une
menace
de
castration
imaginaire.
5.9.1
Le
père
interdit
la
mère
comme
objet.
Le
père
frustre
l'enfant
de la
mère.
5.9.1
Le
père
en tant que
symbolique
intervient
dans une
frustration.
5.9.1
Le
père,
en tant qu'il est préféré par la
mère,
aboutit
à la
formation
de
l'idéal-du-moi.
C'est pour autant que le
père
devient
un
objet
préférable à la
mère
que va
pouvoir
s'établir
l'identification
terminale.
C'est en tant que se
produit
l'identification
idéale
que le
père
devient
l'idéal-du-moi.
Dans le
complexe
d'Œdipe
le
père
n'est pas un
objet
réel.
Le
père
symbolique
est une
métaphore.
Le
père,
en tant que
signifiant
substitué
à un
autre
signifiant,
est
l'unique
ressort
en tant qu'il
intervient
dans le
complexe
d'Œdipe.
La
fonction
du
père
dans le
complexe
d'Œdipe
est
d'être
un
signifiant
substitué
au
signifiant
premier
introduit
dans la
symbolisation,
le
signifiant
maternel.
*
C'est en tant que le
père
se
substitue
à la
mère
comme
signifiant
que va se
produire
ce
résultat
ordinaire de la
métaphore.
La
position
du
nom-du-père,
comme tel, la
qualification
du
père
comme
procréateur,
se
situe
au
niveau
symbolique.
*
La
position
du
signifiant
du
père
est
fondatrice
de la
position
du
phallus
dans le
plan
imaginaire.
Le
père
considéré
en tant qu'il
prive
la
mère
de
l'objet
phallique
de son
désir,
joue
un
rôle
tout
à
fait
essentiel
dans
toutes
les
névroses.
Le
sujet
a
pris
position
à un
certain
moment
de son
enfance
sur le
rôle
du
père,
que la
mère
n'a pas le
phallus.
Le
père
prive
quelqu'un de ce qu'il n'a pas.
Le
père
prive
quelqu'un de quelque
chose
qui n'a
d'existence
qu'en tant que
symbole.
Il y a un
moment
où le
père
entre
en
fonction
comme
privateur
de la
mère.
Le
père
entre
en
jeu
comme
porteur
de la
loi,
comme
interdicteur
de
l'objet
qui est la
mère.
La
fonction
du
père,
le
nom-du-père
est
lié
à
l'interdiction
de
l'inceste.
Le
père
fait
obstacle
entre
l'enfant
et la
mère
en tant que
porteur
de la
loi.
Ce qui est
essentiel,
c'est le
rapport
dans lequel la
mère
fonde
le
père
comme
médiateur
de quelque
chose
qui est
au-delà
de sa
loi
à elle et de son
caprice,
et qui est
purement
et simplement la
loi
comme telle.
La
loi
du
père
est
imaginairement
par le
sujet
conçue
comme
privant
la
mère.
Il s'agit pour le
garçon
de
s'identifier
au
père
en tant que
possesseur
du
pénis.
Le
père
apparaît
en tant
qu'interdicteur
dans le
discours
de la
mère.
Le
père
intervient
pour
faire
passer
ce qui est
l'objet
de la
mère
au
rang
proprement
symbolique.
C'est au
père
que se
rapporte
la
formation
idéale
du
moi.
Le
moi
est
fait
d'une
série
d'identifications
à un
objet
qui est
au-delà
de
l'objet
immédiat, lequel est le
père
en tant qu'il est
au-delà
de la
mère.
La
catégorie
du
nom-du-père
se
distingue
des
incidences
du
père
réel.
Le
père
est créateur
absolu,
celui qui
crée
avec
rien.
La
dialectique
primordiale
du
désir
est dans un
rapport
tiers
qui
fait
intervenir
au-delà
de la
mère
un
personnage
tiers
qui est le
père.
Le
fait
que la
petite
fille
ne
reçoive
pas le
pénis
du
père
est une
frustration.
L'idéal-du-moi
se
constitue
dans un
rapport
avec le
père,
il
implique
toujours
le
phallus.
Le
père
implique
toujours
le
phallus.
Le
troisième
objet
d'identification
est le
père.
Le
signifiant
paternel
est le
signifiant
qui, dans le
lieu
de
l'Autre,
autorise
le
jeu
des
signifiants.
La
perception
des
rapports
du
père
et de la
mère
s'appelle
la
métaphore
paternelle.
Le
père
mort
est
porteur
d'un
signifiant
qui
autorise
et
fonde
tout
le
système
de
signifiant.
La
signification
du
phallus
n'est
évoquée
que par la
métaphore
paternelle.
[
Lac66a
, p. 555]
L'attribution
de la
procréation
au
père
ne
peut
être
l'effet
que d'un
pur
signifiant,
d'une
reconnaissance
du
nom-du-père.
[
Lac66a
, p. 556]
Le
père
symbolique,
en tant qu'il
signifie
la
loi,
est le
père
mort.
[
Lac66a
, p. 556]
La
signification
du
phallus
doit
être
évoquée
dans
l'imaginaire
du
sujet
par la
métaphore
paternelle.
[
Lac66a
, p. 557]
La
condition
essentielle
de la
psychose
est la
forclusion
du
nom-du-père
à la
place
de
l'Autre
et
l'échec
de la
métaphore
paternelle.
[
Lac66a
, p. 575]
Le
nom-du-père
est
appelé
par le
sujet,
par
Un-père
réel
qui se
situe
en
position
tierce
dans une
relation
imaginaire
–
. [
Lac66a
, p. 577]
L'agent
de la
castration
est le
père
réel.
cf:
5.9.1
L'agent
de la
privation
est le
père
imaginaire.
cf:
5.9.1
La
métaphore
paternelle
instaure
chez le
sujet,
sous la
forme
du
phallus,
une
dissociation,
ou bien le
sujet
ne
l'est
pas, ou bien il ne
l'a
pas.
*
Le
fait
d'introduire
comme
primordiale
la
fonction
du
père
représente
comme telle une
sublimation.
Non
seulement
le
meurtre
du
père
n'ouvre
pas la
voie
vers la
jouissance
que la
présence
du
père
était
censée
interdire,
mais elle en
renforce
l'interdiction.
La
castration
c'est le
père
réel.
La
privation
c'est le
père
imaginaire.
Le
père
imaginaire
est ce qui est le
fondement
de la
fonction
du
surmoi.
*
Le
père
c'est celui qui nous a
reconnu.
Le
nom-du-père
n'est
rien
d'autre
que le
père
mort.
La
vraie
fonction
du
père
est
d'unir
un
désir
à la
loi.
[
Lac66a
, p. 824]
Le
père
souhaité
du
névrosé
est le
père
mort.
[
Lac66a
, p. 824]
*
La
mère
est d'autant
plus
castratrice
qu'elle ne s'est pas
occupée
à
castrer
le
père.
La
fonction
castratrice
de la
mère,
il n'y en a pas s'il n'y a pas de
père
à
castrer.
La
place
symbolique
du
phallus
est la
place
du
point
mort
occupé par le
père
en tant que déjà
mort.
La
première
forme
d'identification
est
l'identification
au
père.
Le
mythe
d'Œdipe
c'est qu'à
l'origine
le
désir
du
père
et la
loi
sont une
seule
et
même
chose.
*
Le
désir
du
père
c'est cela qui a
fait
la
loi.
La
loi
du
père
c'est un
phallus
absolu
.
*
Le
père
primordial
est le
père
d'avant
l'interdit
de
l'inceste.
*
Le
désir
de
l'hystérique,
c'est de
soutenir
le
désir
du
père.
*
L'agression
contre le
père
est au
principe
de la
loi.
[
Lac66a
, p. 852]
*
Le
père
est
interdit.
Le
père
primordial,
c'est celui qui
confond
dans sa
jouissance,
toutes
les
femmes.
Dans le
champ
du
discours
du
maître,
le
père
est dès
l'origine,
castré.
Le
meurtre
du
père
est
jouissance
subjective
et
objective
de la
mère,
elle
jouit
et
on
en
jouit.
Le
père
réel
est
l'agent
de la
castration.
Pour
l'enfant,
le
père
est celui qui ne
sait
rien
de la
vérité.
Le
père
primordial
jouit
de
toutes
les
femmes.
Que le
père
possède
toutes
les
femmes,
est
manifestement
le
signe
d'une
impossibilité.
L'obsessionnel
est dans la
dette
de ne pas
exister
au
regard
du
père
mythique.
Il
existe
tel que
non
de
est la
fonction
du
père
qui se note
Il y a
trois
sortes
d'identifications,
au
trait
unaire
einziger Zug
,
à
l'amour
pour le
père,
et
l'identification
hystérique
au
désir
du
désir.
La
perversion
ne
veut
dire
que version vers le
père.
Le
père
est un
symptôme
ou un
saint-homme.
*
Le
nom-du-père
est aussi le
père
du
nom.
*
Le
mode
d'existence
du
père
tient
au
réel.
C'est
seulement
dans le
mode
d'existence
du
père,
que le
réel
est
plus
fort que le
vrai.
*
Le
phallus
ça se
transmet
de
père
en
fils.
L'amour
éternel se
rapporte
à la
fonction
du
père
en tant que
porteur
de la
castration.
L'identification
hystérique
est
l'identification
amoureuse
dite
au
père.
Suivant:
permanent
Remonter:
5.16 P
Précédent:
perception-conscience
Table des Matières
Index
Jacques B. Siboni
2024-11-08