Topologos Lutecium
Les Mathèmes de Lacan
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Jacques B. Siboni
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Index
pensée
Quand le
sujet
s'interrompt
dans son
discours,
une
pensée
l'occupe
qui se
rapporte
à
l'analyste.
[
Lac66a
, p. 373]
*
Les
hommes
ne
pensent
que très
rarement.
La
fonction
être
père
n'est
pensable
dans
l'expérience
humaine
que grâce à la
catégorie
du
signifiant.
*
L'automatisme
c'est ce qui
pense
vraiment
par
soi-même.
Dans
l'humain
un
sujet
pense
selon les
lois
qui sont les
mêmes
que les
lois
de
l'organisation
de la
chaîne
signifiante.
*
Je
pense
où
je
ne
suis
pas, donc
je
suis
où
je
ne
pense
pas. [
Lac66a
, p. 517]
Je
ne
suis
pas, là où
je
suis
le
jouet
de ma
pensée.
[
Lac66a
, p. 517]
Je
pense
à ce que
je
suis,
là où
je
ne
pense
pas
penser.
[
Lac66a
, p. 517]
La
pensée
est
avant
tout
quelque
chose
du
non-dit.
*
Je
suis
en tant que
je
pense
que
je
suis.
*
Je
pense
au
lieu
de
l'Autre.
*
Je
suis
un
autre
que celui qui
pense
que
je
suis.
L'être
est
antérieur
à la
pensée.
*
Toute
pensée,
de par sa
nature,
s'exerce par des
voies
inconscientes.
Les
processus
de
pensée
règlent, par le
principe
du
plaisir,
les
Vorstellungen
et la
structure
dans laquelle
l'inconscient
s'organise.
Entre
perception
et
conscience,
c'est là où se passent les
processus
de la
pensée.
*
Le
rapport
du
réel
au
pensé
n'est pas celui du
signifié
au
signifiant.
[
Lac66a
, p. 705]
*
La
pulsion
de
mort
se
présente
dans le
champ
de la
pensée
analytique
comme une
sublimation.
La
pensée,
dans sa
manifestation,
sa
présentification
dans le
monde,
ne
peut
se
trouver
que dans les
intervalles
du
signifiant.
est ce qui
manque
au
sujet
pour se
penser
épuisé
par son
cogito
,
à
savoir
ce qu'il est
d'impensable.
[
Lac66a
, p. 819]
*
La
caractéristique
de
l'inconscient
est de se
révéler
comme le
lieu
d'une
pensée
foisonnante. [
Lac84a
, p. 17]
La
pensée
foisonnante est
interdite
à la
conscience
comme
réflexion.
[
Lac84a
, p. 17]
Le
procès
inconscient
de la
pensée
se
loge
entre
perception
et
conscience.
[
Lac84a
, p. 17]
*
Je
pense
n'est pas une
pensée.
*
La
pensée
commence
à
l'inconscient.
*
C'est de
cesser
de
penser
que
je
peux
entrevoir
que
je
sois.
Les
pensées
sont
structurées
comme un
langage.
La
conscience
est la
surface
par où ce qui est au
cœur
du
sujet
reçoit
du
dehors,
ses
propres
pensées,
son
propre
discours.
*
La
naissance
du
sujet
tient
en ceci qu'il ne
peut
se
penser
que comme
exclu
du
signifiant
qui le
détermine.
Il y a des
pensées
dans le
champ
de
l'au-delà
de la
conscience.
*
L'homme
pense
avec son
âme
5
.
349
.
Le
sujet
ne
peut
être
rien
d'autre
que ce qui
pense:
Donc
je
suis.
Dans
l'analyse,
le
sujet
qui
parle
ne
parle
pas pour
dire
ses
pensées.
*
Là où
je
pense,
je
ne
sais
pas ce que
je
sais.
*
Je
suis
celui qui
pense:
“donc
je
suis
”.
*
Je
suis
celui qui
pense:
“donc
je
suis
”.
*
Je
pense
donc
je
cesse
d'être.
*
La
pensée
ne
fonde
l'être
qu'à se
nouer
dans la
parole.
[
Lac66a
, p. 865]
*
Je
suis
pensant,
donc
je
suis.
Je
suis
pensant
donc
je
suis
à la
fin,
son
nœud
à
l'énonciation.
*
L'être
est
dissocié
entre
l'être
antérieur
à la
pensée
et
l'être
que la
pensée
fait
surgir.
La
dimension
du
vrai
n'implique
pas en elle-même le
support
de la
pensée.
Le
rapport
du
signifiant
à la
vérité
peut
court-circuiter
toute
pensée
qui le
supporte.
Si
je
pense
est
vrai,
alors
je
suis
est
vrai
en
logique;
mais si
je
pense
est
faux
alors
je
suis
est
vrai
ou
faux
en
logique.
5
.
350
*
Ou
je
ne
pense
pas, ou
je
ne
suis
pas.
L'homme
pense
l'ordre
symbolique,
car il y est
d'abord
pris
dans son
être.
[
Lac66a
, p. 53]
*
Ou
je
ne
pense
pas, ou
je
ne
suis
pas.
L'inconscient,
dans son
essence
poétique,
vient
à la
place
de ce
je
ne
pense
pas.
L'inconscient
se
présente
d'un
premier
abord
comme une
pensée
qui n'est pas
je.
joue
pour la
pensée
un
rôle
essentiel.
*
Ce n'est pas
je
qui
pense.
*
Ou
je
ne
pense
pas, ou
je
ne
suis
pas.
Il y a
radicale
inadéquation de la
pensée
à la
réalité
du
sexe.
*
La
psychanalyse
n'est
pensable
qu'à mettre dans ses
précédents
le
discours
de la
science.
La
pensée
n'est pas
l'animé,
elle est
l'effet
du
signifiant,
c'est-à-dire en
dernier
ressort,
de la
trace.
*
La
trace
a
toujours
causé
la
pensée.
*
Le
rejet
de la
castration
marque
le
délire
de la
pensée.
Le
je
ne
pense
pas et le
je
ne
suis
pas sont les
constituants
fondamentaux
de
l'aliénation
première.
Un
acte
n'a pas
besoin
d'être
pensé
pour
être
un
acte.
*
Ou
je
ne
pense
pas, ou
je
ne
suis
pas.
*
Je
suis
où
je
ne
pense
pas.
*
Je
pense
où
je
ne
suis
pas.
Ou
je
ne
suis
pas, ou
je
ne
pense
pas
détermine
un
choix
forcé.
L'inconscient,
c'est des
pensées.
[
Lac68d
, p. 35]
Le
désir
du
psychanalyste
est ce
lieu
dont
on
est
hors
sans
y
penser.
[
Lac70b
, p. 14]
*
Ou
je
ne
pense
pas, ou
je
ne
suis
pas.
*
Ou
je
ne
pense
pas, ou
je
ne
suis
pas.
*
Ou
je
ne
pense
pas, ou
je
ne
suis
pas.
*
L'être
de la
pensée
est la
cause
d'une
pensée
en tant que
hors
de
sens.
Le structuralisme est la
prise
au
sérieux
du
savoir,
comme
cause
dans la
pensée.
*
Ou
je
ne
pense
pas ou
je
ne
suis
pas
5
.
351
. [
Lac84b
, p. 13]
Je
suis
là où
je
ne
pense
pas. [
Lac84b
, p. 14]
Je
pense
là où
je
ne
suis
pas. [
Lac84b
, p. 14]
La
psychanalyse
postule
que
l'inconscient
est
invocable
du
lieu
où
je
ne
pense
pas. [
Lac84b
, p. 14]
C'est à ne pas
penser,
que le
psychanalyste
opère.
[
Lac84b
, p. 20]
La
duperie
de la
conscience
c'est qu'elle
sert
à quoi elle ne
pense
pas
servir.
Il n'y a pas la moindre
liberté
de
pensée.
*
Ce n'est que dans le
champ
de
l'utopie
que
peut
s'exercer
la
liberté
de
pensée.
*
Ou
je
ne
pense
pas, ou
je
ne
suis
pas.
*
Ou
je
ne
pense
pas, ou
je
ne
suis
pas.
La
division
du
sujet,
c'est que, où il n'est pas, il
pense,
et là où il ne
pense
pas, il est.
*
C'est du
discours
que
dépend
toute
détermination
du
sujet,
donc de
pensée.
*
Pour le
sujet,
l'inconscient,
c'est ce qui
réunit
en lui les
conditions,
ou il n'est pas, ou il ne
pense
pas. [
Lac70d
, p. 69]
Tout
ce qui
s'inscrit
dans le
langage
n'est
pensable
que par
référence
au
grand
Autre.
*
Il ne
peut
y
avoir
aucune
histoire
de la
pensée.
*
La
pensée
est une fuite en elle-même.
L'Un
ne
pense
pas.
L'Un,
ça
ne se
pense
pas, mais
ça
dit
quelque
chose.
*
Le
sujet
n'est pas celui qui
pense.
Le
travail
du
rêve
se
passe
de
penser,
de
calculer,
de
juger.
[
Lac75f
, p. 9]
La
jouissance
pense,
calcule,
juge.
[
Lac75f
, p. 9]
Le
mode
de la
pensée,
pour autant qu'il est
subverti
par le
manque
du
rapport
sexuel,
pense
et ne
pense
qu'au
moyen
de
l'Un.
*
La
pensée
est
jouissance.
*
L'inconscient,
ce n'est pas que
l'être
pense.
La
pensée
est du
côté
de la
parole.
*
La
structure
de la
pensée
repose
sur le
langage.
*
L'homme
pense
avec son
âme.
Une
physique
n'est
rien
qu'une
pensée
supposable
au
penser.
Penser
le
monde,
c'est
l'équivalent
de
l'image
en
miroir
de la
pensée.
L'homme
pense
de ce qu'une
structure
découpe
son
corps.
[
Lac74b
, p. 16]
*
Personne
ne
pense.
*
Nous
imaginons
que nous
pensons.
L'homme
pense
en tant qu'il
parle.
*
Tout
ce que nous
pensons,
nous en sommes réduits à
l'imaginer.
*
Nous ne
pensons
pas
sans
mots.
*
La
pulsion
de
mort,
c'est le
réel
en tant qu'il ne
peut
être
pensé
que comme
impossible.
Le
borroméen
est un
appui
de la
pensée
5
.
352
.
Une
écriture
est un
faire
qui
donne
support
à la
pensée.
*
On
pense
contre un
signifiant.
*
On
s'appuie
contre un
signifiant
pour
penser.
*
Le
nœud
borroméen,
c'est ce qui, dans la
pensée,
fait
matière.
[
Lac78
]
L'étoffe
de la
métaphore,
c'est ce qui, dans la
pensée,
fait
matière
ou
corps.
[
Lac78
]
Le
sujet
ne
peut
être
pensé,
si ce n'est comme
structuré
par le
langage.
[
Lac77a
, pp. 13–14]
Ce qui est comme
sujet,
c'est ce qui
pense
: donc
je
suis.
[
Lac77a
, p. 14]
Il
arrive
que
ça
pense,
là où il est
impossible
que le
sujet
articule
“ donc
je
suis
”. [
Lac77a
, p. 14]
L'inconscient,
c'est là où
ça
pense
sans
savoir.
[
Lac77a
, p. 14]
*
Ou
je
ne
suis
pas, ou
je
ne
pense
pas. [
Lac77a
, p. 14]
Je
pense,
là où
je
ne puis
dire
que
je
suis.
[
Lac77a
, p. 14]
*
La
pensée
mathématique,
c'est le
fait
qu'on
peut
se
représenter
un
écrit.
[
Lac78
]
L'analyse
est un
fait
social
qui se
fonde
sur la
pensée
qu'on
exprime
avec
lalangue.
[
Lac78
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2024-11-08