Topologos Lutecium
Les Mathèmes de Lacan
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Jacques B. Siboni
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pénis
Il ne faut pas
confondre
phallus
et
pénis.
Le
pénis
est un
organe
réel.
Il n'est en
aucun
cas
possible
de
confondre
le
phallus
avec le
pénis
dans sa
réalité.
Quand la
femme
trouve
dans
l'enfant
une
satisfaction,
c'est qu'elle
trouve
en lui ce quelque
chose
qui la
calme,
ce
pénis,
ce
besoin
de
phallus.
Le
fétiche,
c'est le
pénis
de la
mère
phallique.
La
première
version du
schéma
la jeune
homosexuelle,
figure
4.7.1
, met en
relation
la
mère
imaginaire,
l'enfant
réel,
le
pénis
imaginaire
et le
père
symbolique.
La
deuxième
version du
schéma
de la jeune
homosexuelle,
figure
4.7.2
met en
relation
l'enfant,
la dame
réelle,
le
père
imaginaire
et le
pénis
symbolique.
La
troisième
version du
schéma
de la jeune
homosexuelle,
figure
4.8.1
, met en
relation
l'enfant,
la dame, le
père
imaginaire,
le
pénis
imaginaire
et un
vecteur
qui
lie
le
père
imaginaire
à la dame.
Le
fétiche
ce n'est pas le
pénis
réel.
Le
fétiche,
c'est le
pénis
de la
femme
en tant qu'elle ne l'a pas.
Le
pénis
est aussi une
fonction
imaginaire
pour autant que c'est
imaginairement
qu'il est
incorporé.
Pour la
mère
symbolique,
il
devient
la
notion,
qu'au
niveau
du
grand
Autre,
il y a quelqu'un qui a le
phallus
en tant que
pénis
réel.
L'introduction
du
pénis
réel
dans
l'ordre
symbolique
est
l'inverse
de la
première
position
de la
mère.
La
castration
prend
comme
base
cette
appréhension
dans le
réel
de
l'absence
de
pénis
chez la
femme.
Le
complexe
de
castration,
c'est que le
pénis
est
symboliquement
enlevé.
La
différence
des
sexes
s'exprime
comme
Penis-Neid
d'un
côté
et
complexe
de
castration
de
l'autre.
Il s'agit pour le
garçon
de
s'identifier
au
père
en tant que
possesseur
du
pénis.
Il s'agit pour la
fille
de
reconnaître
l'homme
en tant que celui qui
possède
le
pénis.
Le
Penis-Neid
est la
revendication
du
pénis.
Chez la
petite
fille,
le
complexe
d'Œdipe
lui
donne
accès
à ce
pénis
qui lui
manque.
Le
Penis-Neid
est à
l'articulation
essentielle
de
l'entrée
de la
femme
dans la
dialectique
œdipienne.
Le
fait
que la
petite
fille
ne
reçoive
pas le
pénis
du
père
est une
frustration.
Le
phallus
n'est pas
l'organe,
pénis
ou
clitoris,
qu'il
symbolise.
[
Lac66a
, p. 690]
*
L'homme,
son
pénis
lui est
restitué
par un
certain
acte
dont à la
limite
ou
pourrait
dire
qu'il l'en
prive.
C'est
l'absence
de
pénis
de la
femme
qui la
fait
phallus,
objet
du
désir.
[
Lac66a
, p. 825]
Le
pénis
n'est pas
phallique.
Le
pénis,
partie
du
corps
réel,
tombe
sous le coup de la
menace
de
castration.
C'est en
raison
de la
fonction
signifiante
du
phallus
comme tel, que le
pénis
tombe
sous le coup de la
menace
de
castration.
*
Une
femme
n'a pas de
pénis.
Pour la
femme,
la
revendication
du
pénis,
reste
essentiellement
liée
au
rapport
à la
mère
par la
demande.
Dans le
Penisneid
,
la
femme
ne
peut
prendre
le
phallus
que pour ce qu'il n'est pas, c'est-à-dire soit son
,
soit son trop
petit
à elle.
La
nature
du
phallus
se
révèle
au
sujet
par le
manque
du
pénis
de la
mère.
5
.
348
Le
pénis
est le
signifiant
de la
perte
qui se
produit
au
niveau
de la
jouissance,
de par la
fonction
de la
loi.
Pour la
femme
le
manque
phallique
s'appelle
Penis-neid
.
Le
phallus
est cette
partie
négativée
du
corps,
ce qui le
distingue
du
pénis.
Le
phallus
est le
pénis
imaginé
comme
organe
de la
tumescence.
[
Lac70d
, p. 90]
Dans
l'envie
du
pénis,
le
signifiant
homme
est
ressenti
comme
frustration.
[
Lac70d
, p. 90]
Le
phallus
ne
désigne
nullement
l'organe,
pénis.
L'instrument
phallus
n'est pas du
tout
à
confondre
avec le
pénis.
Le
pénis
se
règle
sur la
loi,
c'est-à-dire sur le
désir,
le
plus-de-jouir,
la
cause
du
désir,
le
fantasme.
Le
phallus
c'est la
conjonction
d'un
petit
bout de
queue
avec la
fonction
de la
parole.
La
jouissance
du
phallus
n'est pas la
jouissance
pénienne.
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Jacques B. Siboni
2024-11-08