parole, parler

$0012012_{1953}$
Le symptôme est langage dont la parole doit être délivrée. [Lac66a, p. 269]
$0012015_{1953}$
L'homme parle parce que le symbole l'a fait homme. [Lac66a, p. 276]
$0012017_{1953}$
Dans la folie il y a la liberté négative d'une parole qui a renoncé à  se faire reconnaître. [Lac66a, p. 279]
$0012019_{1953}$
Dans la folie, l'absence de parole se manifeste par les stéréotypies d'un discours où le sujet est parlé plutôt qu'il ne parle. [Lac66a, p. 280]
$0012022_{1953}$
Pour libérer sa parole, le sujet est introduit, par la psychanalyse, au langage de son  désir. [Lac66a, p. 293]
$0012029_{1953}$
La parole introduit un effet de signifiant. [Lac66a, p. 296]
$0012030_{1953}$
La parole a une fonction symbolisante. [Lac66a, p. 296]
$0012031_{1953}$
La parole, dans sa fonction symbolisante, va transformer le sujet à  qui elle s'adresse, par le lien qu'elle établit avec celui qui l'émet. [Lac66a, p. 296]
$0012036_{1953}$
La responsabilité de l'analyste chaque fois qu'il intervient par la parole, est de reconnaître ou d'abolir le sujet comme tel. [Lac66a, p. 300]
$0012037_{1953}$
La parole est un don de langage. [Lac66a, p. 301]
$0012040_{1953}$
L'analyse a pour but l'avènement d'une parole vraie. [Lac66a, p. 302]
$0012047_{1953}$
La parole a essentiellement une valeur d'évocation. [Lac66a, p. 295]
$4100014_{1953}$
La parole joue le rôle de médiation.
$4100017_{1953}$
Le surmoi est une parole qui ne dit rien.
$4100018_{1953}$
Le surmoi est une parole qui interdit.
$4200001_{1953}$
L'action de la parole fonde l'homme dans son  authenticité.
$4200002_{1953}$
Le langage n'est que moyen dans l'action de la parole.
$4200003_{1953}$
La parole consiste, pour le sujet à se faire reconnaître.
$4200004_{1953}$
* Le réel à quoi l'analyste s'affronte est un homme qu'il faut laisser parler.
$4200006_{1953}$
La parole a un caractère fondamentalement équivoque en tant que sa fonction est de celer autant que de découvrir.
$4200016_{1953}$
Mot et parole dans le langage sont les deux termes de substitution combinatoire du signifiant et de transsubjectivité fondamentale du signifié.
$0104002_{1954}$
Le rapport symbolique de la parole prise en tant que telle est un tiers élément.
$0107006_{1954}$
La parole est médiation entre le sujet et l'autre.
$0107007_{1954}$
L'expérience analytique cherche à révéler l'autre face de la parole.
$0108001_{1954}$
Le fond inconscient du sujet se révèle dans la parole pleine.
$0108003_{1954}$
La parole verworfen est parole rejetée par le sujet.
$0110007_{1954}$
La situation du sujet est essentiellement caractérisée par sa place dans le monde symbolique, dans le monde de la parole.
$0110009_{1954}$
* L'introjection est toujours introjection de la parole de l'autre.
$0110013_{1954}$
Le sujet est intégré au système symbolique et s'y exerce et s'y affirme par l'exercice d'une véritable parole.
$0110015_{1954}$
L'acte de la parole, en tant que fonctionnement symbolique, est coordonné à tout un système symbolique déjà établi.
$0111001_{1954}$
La fonction symbolique est exactement la même chose que la fonction de la parole.
$0111002_{1954}$
L'analyse attend du sujet une parole pleine.
$0111006_{1954}$
Le surmoi, à la différence de l'idéal-du-moi se situe essentiellement sur le plan symbolique de la parole.
$0111013_{1954}$
Le surmoi est la parole même, le commandement de la loi.
$0112001_{1954}$
La parole pleine vise, forme cette vérité s'établissant dans la reconnaissance de l'un par l'autre.
$0112002_{1954}$
Par une parole pleine, un des sujets se trouve après, autre qu'il n'était avant.
$0112003_{1954}$
Aux niveaux de la parole, dans sa fonction de reconnaissance, il y a deux plans, le plan de la reconnaissance de la parole en tant qu'elle lie entre les sujets ce pacte par où les sujets eux-mêmes sont transformés, sont établis comme sujets humains et communiquant, et l'ordre du communiqué.
$0112005_{1954}$
Dans la parole est mis l'accent sur un objet, c'est à  dire quelque chose qui est considéré comme extérieur à la parole.
$0112006_{1954}$
Le transfert efficace c'est l'acte de la parole.
$0112007_{1954}$
* Chaque fois qu'un homme parle à un autre d'une façon authentique et pleine, c'est un transfert de sens où il se passe quelque chose qui change littéralement la nature des deux êtres en présence.
$0114006_{1954}$
La censure est une instance symbolique qui parle.
$0114011_{1954}$
C'est la parole, la fonction symbolique qui peut définir le plus ou moins grand degré de perfection, de complétude, d'approximation de l'imaginaire.
$0114023_{1954}$
C'est l'échange symbolique qui lie les êtres humains et qui fait de la parole une sorte de lien.
$0114024_{1954}$
L'Ich-Ideal, en tant que parlant vient se situer dans le monde des objets, au niveau de l'Ideal-Ich.
$0116007_{1954}$
Je est une référence parlée.
$0116035_{1954}$
L'analyse emprunte la voie paradoxale qui consiste à extraire la parole du langage.
$0117014_{1954}$
La parole a fonction de reconnaissance; c'est la dimension par où le désir du sujet est authentiquement intégré sur le plan symbolique.
$0118002_{1954}$
La conjonction de la parole du sujet est un tiers élément au moment significatif d'émergence du désir.
$0118003_{1954}$
C'est dans la conjonction de la parole avec le désir, au moment où il est par le sujet ressenti, que se trouve le moment fécond.
$0118013_{1954}$
Le sujet parlant est un sujet en ceci qu'il est capable de mentir, c'est à  dire qu'il est différent de ce qu'il dit.
$0118016_{1954}$
Dans le sujet humain, il y a quelque chose qui parle et donc il y a quelque chose qui ment.
$0121012_{1954}$
L'être, le verbe même, n'existe que dans le registre de la parole qui introduit le creux de l'être dans la texture du réel.
$0122004_{1954}$
La parole existe d'abord dans le registre de la reconnaissance.
$0122007_{1954}$
La parole s'institue dans la structure du monde sémantique qui est celui du langage.
$0122009_{1954}$
Derrière les dialectiques des vouloir dire des discours il y a la fonction créatrice de la parole.
$0122010_{1954}$
Dans l'essence de la parole, il y a le concept.
$0122012_{1954}$
* L'élément est une dimension essentielle, mais primordiale, de tout ce qui est d'ordre de la parole.
$0122013_{1954}$
Faire une analyse de transfert, c'est trouver dans un acte  son sens de parole.
$0124001_{1954}$
* La parole est le milieu même dans lequel se déplace l'analyse.
$0124002_{1954}$
* C'est par rapport à la fonction de la parole que les différents ressorts de l'analyse prennent leur sens, leur place exacte.
$0124004_{1954}$
Toute parole formulée comme telle introduit une émergence du sens dégageant du réel la dimension de la vérité.
$0124015_{1954}$
Tous les actes manqués et toutes les paroles qui achoppent, sont des paroles qui avouent et des actes qui réussissent dans le sens d'une vérité qui essentiellement ment.
$0124017_{1954}$
* Par  son corps même, le sujet émet une parole qui, comme telle, est parole de vérité.
$0124019_{1954}$
* La parole que le sujet émet, sans le savoir, va au-delà de ses limites de sujet discourant, mais à l'intérieur de ses limites de sujet parlant.
$0125002_{1954}$
* La réalité humaine est une réalité de parole.
$0015008_{1954}$
Le domaine de la violence commence aux confins où la parole se démet. [Lac66a, p. 375]
$0015011_{1954}$
Dans l'analyse, le rêve ne vaut que comme vecteur de la parole. [Lac66a, p. 378]
$0016001_{1954}$
La parole pleine se définit par son  identité à  ce dont elle parle. [Lac66a, p. 381]
$0207003_{1955}$
Le langage est quelque chose de matériel qui est l'instrument de la parole.
$0208010_{1955}$
La répétition est à concevoir comme liée à un processus circulaire de l'échange de la parole, à un circuit symbolique extérieur au sujet.
$0211002_{1955}$
La parole est le rapport de l'homme au langage.
$0213011_{1955}$
* La parole est toujours un médiateur entre deux sujets.
$0214001_{1955}$
* Le rêve est une sorte d'acte qui est l'acte de la parole.
$0214013_{1955}$
C'est parce qu'il y a un inconscient, un au-delà de l'ego, un sujet qui parle et pourtant inconnu du sujet, qu'il faut supposer un autre principe.
$0220005_{1955}$
C'est de l'Autre qu'il s'agit quand il s'agit de la fonction de la parole.
$0221008_{1955}$
L'humain ne sait pas pourquoi il parle.
$0223008_{1955}$
Parole et langage ne se confondent pas.
$0223019_{1955}$
Chacun des choix de l'homme est une parole.
$0223021_{1955}$
* La question du sens vient avec la parole.
$0223022_{1955}$
* La parole s'intercale comme élément de révélation entre le discours universel et le langage.
$0223026_{1955}$
* La parole s'introduit à partir du moment où le sujet fait.
$0225002_{1955}$
* Il y a derrière tout discours une vraie parole.
$0225018_{1955}$
Ce qui tend à se répéter est une parole qui insiste.
$0225029_{1955}$
Ce dont il s'agit dans la réalisation symbolique du sujet est toujours création symbolique, relation de la parole.
$0225048_{1955}$
* C'est toujours le moi qui parle.
$0301009_{1955}$
Le sujet psychotique parle avec  son moi.
$0302010_{1955}$
L'émetteur de la parole humaine est toujours en même temps un récepteur.
$0302011_{1955}$
L'être humain entend le son de ses propres paroles.
$0303012_{1955}$
La parole c'est avant tout parler à d'autres.
$0303014_{1955}$
Parler à l'autre, c'est faire parler l'Autre comme tel.
$0303015_{1955}$
La parole parle de l'autre en tant qu'objet.
$0303025_{1955}$
* La parole est toujours pacte.
$0303030_{1955}$
Le sujet parle à l'analyste de quelque chose qui lui a parlé.
$0303032_{1955}$
Dans la psychose, le sujet parlant ne parle pas à l'autre, ni de l'autre, mais parle avec l'Autre.
$0303033_{1955}$
Dans la psychose, la part de sujet qui parle, c'est l'inconscient.
$0303034_{1955}$
Dans la psychose, l'inconscient c'est quelque chose qui parle dans le sujet.
$0303035_{1955}$
Dans la psychose, il y a quelque chose qui parle dans le sujet, au-delà du sujet.
$0304017_{1955}$
* Dans le cas du sujet et de la parole délirants, l'Autre est exclu véritablement.
$0304026_{1955}$
Il y a trois objets dans la parole, signifiant, signifié, et discours réel concret.
$0305001_{1955}$
Le mécanisme du refoulement relève de l'impossibilité d'accorder un certain passé de la parole du sujet.
$0305007_{1955}$
La parole intègre les trois plans du symbolique, de l'imaginaire et du réel.
$0305008_{1955}$
Dans la parole, le symbolique est représenté par le signifiant.
$0305009_{1955}$
Dans la parole, l'imaginaire est représenté par la signification.
$0305010_{1955}$
Dans la parole, le réel est le discours dans sa dimension diachronique.
$0013003_{1955}$
Il existe dans le discours constitué la parole constituante. [Lac66a, p. 337]
$0013010_{1955}$
La parole donne au sens son  support dans le symbole qu'elle incarne par son  acte. [Lac66a, p. 351]
$0013011_{1955}$
La parole est un acte. [Lac66a, p. 351]
$0013012_{1955}$
La parole suppose un sujet. [Lac66a, p. 351]
$0013014_{1955}$
La vraie parole s'oppose au discours vrai. [Lac66a, p. 351]
$0013015_{1955}$
La vraie parole constitue la reconnaissance par les sujets de leurs êtres en ce qu'ils y sont inter-essés. [Lac66a, p. 351]
$0013018_{1955}$
* L'homme, dans la subordination de son  être à  la loi de la reconnaissance, est traversé par les avenues de la parole. [Lac66a, p. 352]
$0013019_{1955}$
* Le discours de la tromperie et de l'erreur n'est pas sans témoigner de l'existence de la parole où se fonde la vérité. [Lac66a, p. 353]
$0013022_{1955}$
* L'analyste doit aspirer à  telle maîtrise de sa parole qu'elle soit identique à  son  être. [Lac66a, p. 359]
$0017001_{1955}$
* Moi la vérité, je parle. [Lac66a, p. 409]
$0017004_{1955}$
* Il n'est parole que de langage. [Lac66a, p. 412]
$0017005_{1955}$
Ça parle, là où ça souffre. [Lac66a, p. 413]
$0017043_{1955}$
L'Autre parle à l'analyste, dans le discours que l'autre tient devant lui. [Lac66a, p. 430]
$0017044_{1955}$
L'Autre est le lieu où se constitue le je qui parle avec le je qui entend. [Lac66a, p. 431]
$0017045_{1955}$
Le lieu du sujet s'étend dans le sujet, aussi loin qu'y règnent les lois de la parole. [Lac66a, p. 431]
$0017047_{1955}$
Le sujet est responsable de la dette symbolique, en tant que sujet de la parole. [Lac66a, p. 434]
$0307002_{1956}$
La parole a trois étapes, le signifiant, la signification, le discours.
$0307010_{1956}$
* Toute la névrose est une parole qui s'articule.
$0307015_{1956}$
Le réel définit, par rapport à l'acte de la parole, un champ différent du symbolique.
$0307022_{1956}$
Dans l'expérience analytique, le monde est incurvé dans la perspective de la parole.
$0311007_{1956}$
Le lien entre l'ouïr et le parler n'est pas simplement externe.
$0311008_{1956}$
Au moment où le signifiant entraîne la signification, l'ouïr et le parler sont comme l'endroit et l'envers.
$0312008_{1956}$
Dans la psychose, le moi-idéal parle.
$0312009_{1956}$
Dans la psychose, le moi-idéal est une fantaisie qui parle, une fantaisie parlée.
$0312021_{1956}$
L'Autre est corrélatif nécessaire de la parole.
$0313001_{1956}$
L'analyse est étroitement liée aux phénomènes du langage et à l'acte de la parole.
$0313003_{1956}$
Les paroles imaginaires du sujet, $a$ et $a '$, recouvrent la relation spéculaire, celle du stade du miroir.
$0313004_{1956}$
Le sujet commence par parler de lui; quand il aura parlé de lui à  son analyste,  son analyse sera terminée.
$0313008_{1956}$
Le sujet parle de  son moi, $a$.
$0313009_{1956}$
Le sujet ne sait pas à qui il parle puisqu'il ne sait pas qui parle en lui.
$0313011_{1956}$
Lorsque l'analyste entre  dans le couplage de la résistance, il parle alors en $a '$, il se voit alors dans le sujet.
$0313017_{1956}$
* C'est toujours par l'intermédiaire de l'Autre que se réalise toute parole pleine.
$0313019_{1956}$
Dans l'Autre, l'être se réalise par un aveu de la parole.
$0313043_{1956}$
Le sujet avoue, se reconnaît, et se fait reconnaître dans l'Autre en tant que fondamental de la parole.
$0315014_{1956}$
Le subjectif n'est pas du côté de celui qui parle.
$0319008_{1956}$
Le langage parle du langage.
$0320005_{1956}$
Le sujet prend la parole en partie à  son insu.
$0320011_{1956}$
Un  des motifs d'entrée dans la psychose est lorsque le sujet est amené à prendre la parole.
$0322001_{1956}$
L'Autre est le lieu où se constitue le je qui parle avec celui qui entend.
$0322003_{1956}$
* L'Autre est le lieu où se constitue celui qui parle avec celui qui écoute.
$0322004_{1956}$
L'Autre doit être d'abord comme un lieu où la parole se constitue.
$0324001_{1956}$
Dans la psychose, ça parle.
$0401002_{1956}$
Le sujet reçoit de l'Autre  son propre message sous la forme d'une parole inconsciente.
$0401005_{1956}$
La relation imaginaire interrompt, ralentit, inhibe, inverse et méconnaît le rapport de paroles entre le sujet et l'Autre.
$0401008_{1956}$
L'objet est parlé d'une façon implicite chaque fois qu'entre  en jeu la notion de réalité.
$0403016_{1956}$
le signifiant et le signifié sont les deux niveaux de la parole.
$0405005_{1956}$
L'humain ne sait pas pourquoi il parle.
$0405008_{1956}$
L'Autre est le lieu de la parole.
$0405010_{1956}$
L'Autre supposé est le sujet dans lequel la parole se constitue.
$0002017_{1956}$
Les paroles restent. [Lac66a, p. 27]
$0002019_{1956}$
Les paroles entraînent une dette ineffaçable. [Lac66a, p. 27]
$0407004_{1957}$
Le grand Autre est le lieus'articule la parole inconsciente.
$0407005_{1957}$
Le grand Autre c'est le $\mathbf{Es}$ en tant qu'il est parole, histoire, mémoire, structure articulée.
$0407008_{1957}$
De par sa nature de parole, un message est reçu de l'Autre sous forme inversée.
$0408031_{1957}$
La métonymie fait entendre quelque chose en parlant de quelque chose de tout à fait autre.
$0410028_{1957}$
L'incorporation de certaines paroles est à l'origine de la formation précoce du surmoi.
$0411016_{1957}$
La structure de la parole implique dans l'Autre que le sujet reçoit  son propre message sous une forme inversée.
$0414002_{1957}$
Le signifiant est introduit dans le réel à partir du momenton parle.
$0422006_{1957}$
L'Autre absolu est le siège de la parole.
$0423001_{1957}$
Au début l'enfant ne perçoit de la parole de l'adulte que sa structure avant d'en percevoir le sens.
$0423002_{1957}$
La perception de la structure de parole est la première forme de la conception du surmoi.
$0501008_{1957}$
L'Autre est le siège de la parole et garant de la vérité.
$0501027_{1957}$
Le vecteur $\delta'\rightarrow\delta$ du graphe 5.1.1, est le discours concret de celui qui parle.
$0504006_{1957}$
La dialectique du refus est essentielle à soutenir dans son  essence de demande, ce qui se manifeste par la voie de la parole.
$0506008_{1957}$
Le sujet ne parle jamais sans une certaine intention de signification.
$0506023_{1957}$
Je parle forcément dans le double registre de la métonymie et de la métaphore.
$0018001_{1957}$
Dans l'inconscient, ça parle. [Lac66a, p. 437]
$0020002_{1957}$
Le langage ne se confond pas avec les diverses fonctions somatiques et psychiques qui le desservent chez le sujet parlant. [Lac66a, p. 495]
$0508027_{1958}$
La voix c'est ce qui supporte la parole au sujet.
$0510002_{1958}$
Dès lors qu'il y a un sujet parlant à un autre, il y a toujours un troisième le grand Autre, $A$ qui est constituant de la position du sujet en tant qu'il parle.
$0517014_{1958}$
Le grand Autre est le lieu auquel le sujet se réfère dans son  rapport avec un petit autre $a$ comme étant le lieu de la parole.
$0517015_{1958}$
Le grand Autre est le lieu de la parole articulée comme telle.
$0517031_{1958}$
Le grand Autre est lieu de la parole.
$0517032_{1958}$
Le phallus $\Phi$ est ce signifiant par lequel est introduit dans l'Autre en tant que lieu de la parole, le rapport au petit autre $a$.
$0518010_{1958}$
Ça parle.
$0518011_{1958}$
Là où ça parle, cela fait partie du discours du sujet.
$0518012_{1958}$
Le symptôme, en tant qu'inconscient, est quelque chose qui parle.
$0518026_{1958}$
* Avant toute parole, l'enfant rit.
$0520003_{1958}$
Pour que quoi que ce soit s'établisse d'inter-subjectif, il faut que l'Autre parle.
$0520004_{1958}$
Il est de la nature de la parole d'être la parole de l'Autre.
$0520005_{1958}$
L'autre scène est nécessaire à la satisfaction de l'homme, pour autant qu'étant un être parlant, ses satisfactions doivent passer par l'intermédiaire de la parole.
$0520006_{1958}$
Le désir est obligé au truchement de la parole.
$0520007_{1958}$
L'Autre est le lieu de la parole.
$0520014_{1958}$
L'enfant dans son  impuissance, dépend entièrement de la parole de l'Autre qui modifie, restructure, aliène profondément la nature de son  désir.
$0520026_{1958}$
Un  rêve se développe sur deux étages; l'étage proprement signifiant qui est la parole, et l'étage imaginaires'incarne l'objet métonymique.
$0523004_{1958}$
L'homme se constitue en tant que sujet de la parole.
$0523005_{1958}$
L'homme se constitue en tant que je de l'acte de la parole.
$0523020_{1958}$
L'obsessionnel se met dans la plus grande dépendance par rapport à l'Autre en tant qu'il parle.
$0523028_{1958}$
Le désir se produit dans la béance que la parole ouvre dans la demande.
$0525012_{1958}$
Le lieu de l'Autre est le lieu de la parole.
$0526003_{1958}$
* La violence est quelque chose dans son  essence, qui se distingue de la parole.
$0526004_{1958}$
* Ne saurait être refoulé que ce qui se révèle balisé à la structure de la parole, c'est-à-dire à une articulation signifiante.
$0526007_{1958}$
Dans le graphe, figure 5.26.1 en $A$ est le lieul'enfant rencontre la mère en tant que sujet parlant.
$0526010_{1958}$
L'Autre est le lieu de la parole.
$0526020_{1958}$
Dans le graphe 5.25.3, $s (\ensuremath{A}\xspace )$ est la formule du signifié de l'Autre venant du lieu de la parole.
$0527001_{1958}$
La somme du comportement du névrosé se présente comme une parole pleine.
$0527003_{1958}$
L'Autre est le lieu de la parole.
$0527004_{1958}$
L'Autre s'institue et se dessine du seul fait que le sujet parle.
$0527005_{1958}$
L'Autre est invoqué chaque fois qu'il y a parole.
$0527006_{1958}$
L'Autre est le lieu de la parole.
$0527009_{1958}$
La parole est symbolisation du signifiant sur le sujet.
$0527012_{1958}$
L'Autre est conditionné, marqué par les conditions de la parole.
$0527020_{1958}$
* Pour le psychotique, la parole de l'Autre ne passe nullement dans son  inconscient.
$0527022_{1958}$
* Le ça parle qui est dans l'inconscient pour le sujet névrotique, est au dehors pour le sujet psychotique.
$0528007_{1958}$
L'autonomie du sujet à la parole du commandement est fondamentale.
$0601014_{1958}$
Dans le graphe 6.1.2 en $d$ le désir se manifeste dans la béance, dans l'intervalle qui sépare l'articulation langagière de la parole.
$0601019_{1958}$
$\thinspace\not\!S$ est le sujet barré en tant que parlant.
$0602001_{1958}$
Le graphe 6.2.1 montre les rapports du sujet parlant avec le signifiant.
$0602002_{1958}$
Le sujet, en parlant, peut-il se signifier efficacement son  action de signification.
$0602003_{1958}$
Les deux étages du graphe 6.2.1 fonctionnent tous les deux en même temps dans tout acte de parole.
$0602004_{1958}$
Dans le procès de parole présenté dans le graphe 6.2.1, les quatre points $\Delta$, $A$, $d$, $D$ partent en même temps.
$0602006_{1958}$
Dans le graphe 6.2.1 en $A$ est le sujet en tant que parlant.
$0602020_{1958}$
Le sujet en tant que parlant est un shifter.
$0602023_{1958}$
Toute la vie du sujet est prise dans des actes de parler.
$0604013_{1958}$
Toute parole part de ce point de croisement le point $A$. 6.4.1
$0604014_{1958}$
Toute parole est discours de l'Autre.
$0605009_{1958}$
* Le sujet est le sujet qui parle.
$0021051_{1958}$
Le schéma $I$, figure 1.21.2, désigne les objets: $M$, qui s'adresse à  nous, $a$, la jouissance transsexualiste, le laissé tombé par le créateur, l'image de la créature, $\mathcal{S}$, $\Phi_{0}$, $\mathcal{R}$, $\ensuremath{P}\xspace _{0}$, $\mathcal{I}$, le futur de la créature, les créatures de la parole, la parole où se maintient le réel, $I$, $a '$, aime sa femme. [Lac66a, p. 571]
$0021053_{1958}$
Dans la psychose, toute l'épaisseur de la créature réelle s'interpose pour le sujet entre  la jouissance narcissique de son  image et l'aliénation de la parole. [Lac66a, p. 572]
$0021056_{1958}$
Pour le psychanalyste il convient d'écouter celui qui parle, quand il s'agit d'un message qui provient d'une parole au-delà  du sujet. [Lac66a, p. 574]
$0022011_{1958}$
L'analysant demande, du fait qu'il parle. [Lac66a, p. 617]
$0022038_{1958}$
L'Autre est le lieu de la parole. [Lac66a, p. 627]
$0022044_{1958}$
L'Autre est le lieu du déploiement de la parole ou autre scène. [Lac66a, p. 628]
$0022046_{1958}$
* Le désir du rêve n'est pas assumé par le sujet qui dit je dans sa parole. [Lac66a, p. 629]
$0022057_{1958}$
* C'est d'abord pour le sujet que sa parole est un message, parce qu'elle se produit au lieu de l'Autre. [Lac66a, p. 634]
$0022059_{1958}$
Le sujet subit une refente, Spaltung de n'être sujet qu'en tant qu'il parle. [Lac66a, p. 634]
$0023015_{1958}$
L'Autre est l'analyste, pour ce que le sujet en fait le lieu de sa parole. [Lac66a, p. 680]
$0024002_{1958}$
* Dans l'homme et par l'homme, ça parle. [Lac66a, p. 688]
$0024004_{1958}$
* Ça parle dans l'Autre. [Lac66a, p. 689]
$0024015_{1958}$
Les besoins de l'homme sont déviés, du fait qu'il parle. [Lac66a, p. 690]
$0610009_{1959}$
Il y a une division entre l'Autre en tant que parlant et l'autre en tant qu'imaginaire.
$0610010_{1959}$
* L'omnipotence est toujours du coté de l'Autre, du coté du monde de la parole en tant que tel.
$0611005_{1959}$
L'Autre est lieu de la parole et lieu de la loi.
$0616003_{1959}$
Dans la parole s'instaure toujours l'élément tiers qu'est le lieu de l'Autre où la parole s'inscrit comme vérité.
$0616009_{1959}$
* $A$, le grand Autre, est, non pas un être, mais le lieu de la parole.
$0616010_{1959}$
Dans le lieu de la parole, $S (\ensuremath{/\negthinspace\negthickspace\negthickspace\ensuremath{A}\xspace })$, il manque quelque chose.
$0619023_{1959}$
Au niveau de la castration un sujet, en tant que réel, est marqué du signe de la parole.
$0620013_{1959}$
Le rapport de l'Autre à la demande est le rapport le plus primordial du sujet en tant que lieu de la parole.
$0620019_{1959}$
Le manque se produit au niveau de l'Autre, en tant que lieu de la parole.
$0621003_{1959}$
Le sujet premier ne peut s'instituer comme tel que comme sujet de la parole.
$0621004_{1959}$
L'Autre est marqué des nécessités du langage, comme lieu de l'articulation de la parole.
$0621005_{1959}$
Le sujet se constitue comme sujet qui parle par rapport à l'Autre comme sujet de la parole.
$0621011_{1959}$
$S$ est marqué de quelque chose qui le divise primordialement de lui-même en tant que sujet de la parole, $\text{\ensuremath{\thinspace\not\!S}}\xspace $.
$0627010_{1959}$
* La coupure est la scansion essentielle où s'édifie la parole.
$0627017_{1959}$
Le désir de l'Autre est articulé, et structuré dans le rapport du sujet à la parole.
$0702013_{1959}$
* Ce qui est connu ne peut être connu qu'en paroles.
$0704005_{1959}$
* Les Choses du monde humain sont des Choses d'un univers structuré en paroles.
$0705022_{1959}$
L'interdiction de l'inceste n'est autre  chose que la condition pour que subsiste la parole.
$0706015_{1959}$
Le das Ding est le corrélatif de la loi de la parole.
$0025005_{1959}$
Le sujet qui parle ne se soutient que du discours. [Lac66a, p. 709]
$0025010_{1959}$
C'est dans le redoublement du sujet de la parole que l'inconscient, comme tel trouve à s'articuler. [Lac66a, p. 711]
$0710014_{1960}$
Parler de la Chose c'est parler de quelque chose.
$0718002_{1960}$
* Ça parle.
$0030007_{1960}$
Le je comme signifiant n'est rien que le shifter ou indicatif qui, dans le sujet de l'énoncé, désigne le sujet en tant qu'il parle actuellement. [Lac66a, p. 800]
$0030029_{1960}$
L'Autre est le lieu de la parole. [Lac66a, p. 807]
$0030031_{1960}$
Par la dimension qu'il constitue, l'Autre permet de distinguer entre tromperie de la parole et feinte. [Lac66a, p. 807]
$0030033_{1960}$
* La parole ne commence qu'avec le passage de la feinte à l'ordre du signifiant. [Lac66a, p. 807]
$0030034_{1960}$
Le signifiant exige le lieu de l'Autre pour que la parole qu'il supporte puisse mentir, c'est-à-dire se poser comme vérité. [Lac66a, p. 807]
$0030036_{1960}$
La vérité tire sa garantie de la parole. [Lac66a, p. 808]
$0810001_{1961}$
* Dans le sujet, il y a une partça parle tout seul.
$0812004_{1961}$
Le désir se présente par rapport à la chaîne signifiante inconsciente comme constitutive du sujet qui parle.
$0812010_{1961}$
$A$ se définit comme lieu de la parole.
$0812016_{1961}$
Le transfert se manifeste dans le rapport à quelqu'un à qui l'on parle.
$0813002_{1961}$
La chaîne signifiante impose sa marque à toutes les manifestations de la vie du sujet qui parle.
$0814004_{1961}$
Les besoins du sujet qui parle doivent passer par les défilés de la demande.
$0814005_{1961}$
La tendance naturelle du sujet qui parle a à se situer dans un au-delà et dans un en-deça de la demande.
$0814006_{1961}$
Quand le sujet qui parle se situe dans un au-delà il est dans la demande d'amour.
$0814007_{1961}$
Quand le sujet qui parle se situe dans un en-deça il est dans le désir.
$0818003_{1961}$
* Être sujet c'est avoir sa place dans grand $A$, au lieu de la parole.
$0823004_{1961}$
* Au niveau de la parole, il n'y a pas de métalangage.
$0824009_{1961}$
* Il n'y a d'amour que pour un être qui peut parler.
$0826003_{1961}$
Grand $A$ est l'Autre du sujet parlant.
$0903004_{1961}$
Parler, avoir la parole, n'est pas avoir totalement le langage.
$0903005_{1961}$
La parole est possible sans avoir le rapport humain au langage.
$0903006_{1961}$
Un  animal parlant, contrairement à ce qui se passe  chez l'homme, ne prend jamais l'humain pour un autre.
$0907001_{1962}$
L'inconscient est le lieu du sujetça parle.
$0907002_{1962}$
* Quelque chose, à l'insu du sujet, est profondément remanié par les effets de rétroaction du signifiant impliqué dans la parole.
$0907003_{1962}$
* Le sujet parle.
$0914002_{1962}$
La Versagung c'est le dédit, la trompeuse parole.
$0914010_{1962}$
L'Autre est le lieu de la parole.
$1006001_{1962}$
Le signifiant engendre le monde du sujet qui parle.
$1010019_{1963}$
L'objet est la cause du manque du sujet qui parle à l'analyste.
$1017011_{1963}$
Le sujet, dès qu'il parle, est déjà, par cette parole, impliqué dans son  corps.
$1022015_{1963}$
* L'effet de la parole, l'effet du signifiant est de faire surgir dans le sujet, la dimension du signifié essentiellement.
$2800002_{1963}$
Le sujet se définit comme le sujet qui parle et qui se détermine dans un effet du signifiant.
$2800013_{1963}$
* La voix est le produit et l'objet chu de l'organe de la parole.
$2800014_{1963}$
* L'Autre est le lieuça parle.
$2800015_{1963}$
L'Autre est le lieuça parle.
$1102005_{1964}$
Au niveau de l'inconscient, ça parle.
$1110006_{1964}$
Dans l'inconscient, il y a les effets de la parole sur le sujet.
$1110007_{1964}$
Les effets de la parole déterminent le statut du sujet comme sujet.
$1110008_{1964}$
L'inconscient est le seul des effets qui se dérobe de la parole sur un sujet, au niveau où le sujet se constitue des effets du signifiant.
$1110016_{1964}$
Le grand Autre est le lieu de la parole.
$1110025_{1964}$
La vérité ne se fonde que de ce que la parole, même mensongère, y fait appel et la suscite.
$1111026_{1964}$
Le sujet parle depuis l'espace de l'Autre.
$1111031_{1964}$
Toute énonciation parle du désir.
$1112002_{1964}$
* L'inconscient, ce sont les effets sur le sujet de la parole.
$1112003_{1964}$
* L'inconscient, c'est la dimension où le sujet se détermine du fait et dans le développement des effets de la parole.
$1115015_{1964}$
Le sujet est déterminé par le langage et la parole.
$1116049_{1964}$
L'interprétation n'a point son  dernier ressort en ceci qu'elle livre les significations de la voie où chemine le psychique qui parle.
$0031009_{1964}$
Le sujet, ça parle de lui. [Lac66a, p. 835]
$0031010_{1964}$
Le sujet, on ne lui parle pas. [Lac66a, p. 835]
$0031011_{1964}$
Le sujet s'appréhende là où ça parle de lui. [Lac66a, p. 835]
$0031019_{1964}$
* L'Autre est la dimension exigée de ce que la parole s'affirme en vérité. [Lac66a, p. 839]
$0031023_{1964}$
* Aucun sujet n'a de raison d'apparaître dans le réel, sauf à ce qu'il y existe des êtres parlants. [Lac66a, p. 840]
$0031027_{1964}$
* Le signifiant se produisant au lieu de l'Autre non encore repéré y fait surgir le sujet de l'être qui n'a pas encore la parole. [Lac66a, p. 840]
$1204001_{1965}$
Dans l'analyse, le sujet qui parle ne parle pas pour dire ses pensées.
$1205017_{1965}$
* La parole est ce qui introduit dans le monde la vérité.
$1208001_{1965}$
La bouteille de KLEIN fonctionne dans l'espace de l'Autre en tant que lieu de la parole. 5.338
$1208006_{1965}$
Linconscient est une ouverture qui parle.
$1212003_{1965}$
* La présence du silence n'implique nullement qu'il n'y en ait pas un qui parle.
$1215008_{1965}$
L'inconscient, c'est là où ça parle.
$1301012_{1965}$
* Moi, la vérité, je parle.
$1301013_{1965}$
* Moi, la vérité, je parle.
$1301016_{1965}$
* La vérité se fonde de ce qu'elle parle.
$0033010_{1965}$
* La pensée ne fonde l'être qu'à se nouer dans la parole. [Lac66a, p. 865]
$0033013_{1965}$
* La vérité se fonde de ce qu'elle parle. [Lac66a, p. 868]
$1305005_{1966}$
* Au-delà de tout ce qui s'articule, quelque chose parle.
$1305006_{1966}$
* Moi la vérité je parle.
$1305008_{1966}$
Le sujet du “je parle”, parle au lieu de l'Autre.
$1306001_{1966}$
Il n'y a pas d'autre support de l'expérience analytique que la parole et le langage.
$1306003_{1966}$
* Moi, la vérité, je parle.
$1306004_{1966}$
Le domaine de la tromperie est celui où, comme telle, la vérité parle.
$1306005_{1966}$
Au lieu de l'Autre, tout ce qui s'articule comme parole se pose comme vrai, même  et y compris  le mensonge.
$1307001_{1966}$
* Moi la vérité, je parle.
$1307002_{1966}$
La parole se situe au champ de l'Autre comme support de la vérité.
$1324002_{1966}$
La fonction de vérité de la parole s'inscrit au lieu de l'Autre.
$1324003_{1966}$
* Ça parle.
$1401021_{1966}$
Il importe de distinguer de la réalité humaine ce qui est à proprement parler du réel.
$1404004_{1966}$
* Moi la vérité je parle.
$1404010_{1966}$
* Moi la vérité je parle.
$1404011_{1966}$
* Moi la vérité je parle.
$0002042_{1966}$
L'entrée de l'homme dans l'ordre symbolique ne peut se faire que par le défilé radical de la parole. [Lac66a, p. 53]
$0002043_{1966}$
Le défilé de la parole se reproduit chaque fois que le sujet s'adresse à  l'Autre, comme absolu. [Lac66a, p. 53]
$0042007_{1966}$
* Le sujet de l'inconscient est un être parlé. [Lac66c, p. 12]
$1407016_{1967}$
Là où ça parle, il ne s'agit de nul être.
$1408002_{1967}$
L'Autre c'est ce qui prend fonction d'être le lieu de la parole.
$1408003_{1967}$
Le seul statut qui vaille de l'Autre est celui de lieu de la parole.
$1408004_{1967}$
L'Autre comme lieu de la parole n'est rien d'autre que le lieul'assertion se pose comme véridique.
$1408005_{1967}$
L'Autre n'a aucune autre  espèce d'existence que d'être le lieu de la parole.
$1408019_{1967}$
La vérité se réalise où elle veut quand elle parle.
$1410001_{1967}$
L'Autre barré est le lieu où se situe l'affirmation de la parole.
$1416008_{1967}$
* L'inconscient parle sexe.
$1416010_{1967}$
* L'inconscient ne parle pas la sexualité.
$1417003_{1967}$
L'inconscient parle du sexe.
$1417004_{1967}$
* L'inconscient parle du sexe.
$1417005_{1967}$
L'inconscient ne parle pas pour ne rien dire.
$1417006_{1967}$
* Moi la vérité je parle.
$1417007_{1967}$
La vérité parle puisqu'elle est la vérité.
$1417009_{1967}$
L'inconscient parle avec la vérité.
$1418016_{1967}$
* Moi la vérité je parle.
$1424008_{1967}$
Le discours analytique, c'est un discours soumis à la loi de solliciter une vérité qui parle.
$1501008_{1967}$
L'être parlant, dans son  rapport au langage, reçoit son  message sous une forme inversée.
$1503001_{1967}$
* Ça parle.
$1503002_{1967}$
* Ça parle.
$1503003_{1967}$
* Ça parle.
$0044006_{1967}$
L'intersubjectivité implique l'usage de la parole. [Lac68e, p. 18]
$1512002_{1968}$
Le sujet en tant qu'il parle est divisé.
$1514002_{1968}$
C'est par un fait de signifiant que prend place le retour de l'effet de signifié qui se produit de la parole dans le langage et qui est radicalement divisant.
$1518001_{1968}$
L'Autre est le lieu où la parole vient prendre place.
$1518004_{1968}$
* Moi la vérité, je parle.
$1518005_{1968}$
* Moi la vérité, je parle.
$1518006_{1968}$
* Moi la vérité, je parle. 5.339
$1601001_{1968}$
* L'essence de la théorie psychanalytique est un discours sans parole.
$1601004_{1968}$
* L'essence de la théorie psychanalytique est un discours sans parole.
$1601015_{1968}$
* Moi la vérité, je parle.
$1601024_{1968}$
Moi la vérité je parle.
$1603021_{1968}$
Un  discours sans parole est l'essence de la théorie analytique.
$1603022_{1968}$
La vérité, moi, je parle.
$1604011_{1968}$
* La vérité parle je.
$1605002_{1968}$
* La vérité parle je.
$1605003_{1968}$
Il n'y a de parole que là où la clôture de tel commandement la préserve.
$1605004_{1968}$
L'Autre est le lieu d'un défaut d'origine porté dans la parole.
$1606006_{1969}$
* La vérité parle je.
$1608005_{1969}$
Le désir se joue dans le champ de l'Autre tel qu'il s'articule comme lieu de la parole.
$1611001_{1969}$
* Moi la vérité je parle.
$1611003_{1969}$
* Le $a$ est ce qui anime tout ce qui est en jeu dans le rapport de l'homme à la parole.
$1616002_{1969}$
L'Autre est le lieu de la parole comme telle.
$1616014_{1969}$
L'être parlant est pris dans le discours.
$1616019_{1969}$
Le sadique essaie de compléter l'Autre en lui ôtant la parole, mais en lui imposant sa voix.
$1620013_{1969}$
L'écriture est première au regard de ce qui est la parole.
$1622012_{1969}$
* Le propre de la castration, c'est que rien ne peut à proprement parler l'énoncer parce que sa cause est absente.
$1625006_{1969}$
* La psychanalyse c'est un discours sans parole.
$1704010_{1970}$
* La vérité parle je.
$1704011_{1970}$
* Moi la vérité, je parle.
$1705001_{1970}$
L'inconscient, c'est le savoir qui parle tout seul.
$1712002_{1970}$
Les quatre discours sont des discours sans parole.
$0053054_{1970}$
L'inconscient parle. [Lac70d, p. 87]
$1804003_{1971}$
C'est de la parole que s'instaure la voie vers l'écrit.
$1804013_{1971}$
* Il n'y a pas de rapport sexuel chez l'être parlant.
$1804034_{1971}$
* La vérité parle je.
$1805002_{1971}$
La parole dépasse toujours le parleur, qui est un parlé.
$1805004_{1971}$
L'écriture c'est quelque chose qui se répercute sur la parole.
$1805006_{1971}$
* Le rapport sexuel, c'est la parole elle-même.
$1805018_{1971}$
L'écriture c'est une représentation de la parole.
$1805020_{1971}$
* On ne parle jamais du langage qu'à partir de l'écriture.
$1806018_{1971}$
* La parole s'efforce de réduire la femme à la sujétion.
$1807007_{1971}$
Habite le langage, celui qui parle.
$1808015_{1971}$
On ne peut pas dire  que les animaux domestiques n'ont pas l'usage de la parole.
$1809001_{1971}$
* L'homme, la femme n'ont aucun besoin de parler pour être pris dans un discours.
$1809005_{1971}$
* Qui parle, parle.
$1809015_{1971}$
C'est d'habiter le langage que les êtres parlants tiennent la parole.
$1809017_{1971}$
L'écriture donne accès à toutes les jouissances qui, de part le discours, s'avèrent s'ouvrir à l'être parlant.
$1809021_{1971}$
* Parler veut dire la division sans remède de la jouissance et du semblant.
$1809027_{1971}$
* Qu'il y a du langagièrement articulé, qui n'est pas pour cela articulable en paroles.
$1810007_{1971}$
Du phallus ne sort aucune parole.
$1901006_{1971}$
Chez l'être parlant, le sexe n'y définit nul rapport.
$1901014_{1971}$
* Pour tout ce qu'il en est de l'être parlant, le rapport sexuel fait question.
$1902010_{1971}$
* La jouissance sexuelle ouvre pour l'être parlant la porte  à la jouissance.
$0055003_{1971}$
Qui parle, habite le langage. [Lac71a, p. 6]
$2701014_{1971}$
Sans une distinction entre code et message, il n'y a pas de place pour la parole.
$2701015_{1971}$
* La parole définit la place de ce qu'on appelle la vérité.
$2701022_{1971}$
On peut parler de rapport quand un discours l'établit, et quand ce rapport, on l'énonce.
$2702012_{1971}$
Dans la psychanalyse, le symptôme a affaire à quelque chose qui est la traduction en paroles de sa valeur de vérité.
$2702019_{1971}$
* Il n'y a pas de rapport sexuel pour les êtres qui parlent.
$1906007_{1972}$
* Moi la vérité je parle.
$1909012_{1972}$
* La jouissance constitutive de l'être parlant se démarque de la jouissance sexuelle.
$2001001_{1972}$
* Le langage ça  n'est pas l'être parlant.
$2002001_{1972}$
L'amour, on ne peut pas en parler.
$2002002_{1972}$
La lettre d'amour et la déclaration d'amour ce n'est pas la même chose que la parole d'amour.
$0056002_{1972}$
* Pour qui parle japonais, c'est performance usuelle que de dire la vérité par le mensonge, c'est-à-dire sans être un menteur. [Lac81a, p. 3]
$0058017_{1972}$
* Le corps des parlants est sujet à se diviser de ses organes. [Lac73a, p. 12]
$0058036_{1972}$
* Le rapport d'organe du langage à l'être parlant est métaphore. [Lac73a, p. 33]
$0060002_{1972}$
L'être parlant est celui qui prend être de la parole. [Lac75f, p. 7]
$0060003_{1972}$
Il y a solidarité entre le non-rapport des sexes et le fait qu'un être soit parlant. [Lac75f, p. 7]
$0060007_{1972}$
* Le savoir affecte le corps de l'être qui ne se fait être que de paroles. [Lac75f, p. 8]
$2704001_{1972}$
On ne peut pas parler d'amour, mais on peut en écrire.
$2704004_{1972}$
La fonction de la parole c'est d'être la seule forme d'action qui se pose comme vérité.
$2704005_{1972}$
* Ça parle.
$2704007_{1972}$
* Il y a quelque chose de distinct entre parler et dire.
$2704008_{1972}$
Un  dire c'est une parole qui fonde le fait.
$2704009_{1972}$
* La parole fonctionne même quand elle ne fonde aucun fait.
$2704010_{1972}$
* La parole c'est comme là où ça bande.
$2704013_{1972}$
La fonction de la parole n'est pas toujours appliquée à dénoter des faits.
$2704015_{1972}$
La fonction de la parole supplée à ceci que la fonction phallique est justement qu'il n'y a chez l'homme que les relations mauvaises entre les sexes.
$2704020_{1972}$
L'objet $a$ c'est ce par quoi l'être parlant, quand il est pris dans des discours, se détermine.
$2705002_{1972}$
Le lieu de l'Autre est ce où s'inscrivent les effets de la parole.
$2705019_{1972}$
Le rapport fondé sur la disparition, l'évanouissement de l'existence de l'un des partenaires qui laisse la place vide à l'inscription de la parole, n'est pas le privilège d'aucun côté.
$2705021_{1972}$
Zéro et Un ça  fait deux sur le plan symbolique car l'existence s'enracine dans le symbole, ce qui définit l'être parlant.
$2707019_{1972}$
Le grand Autre est au lieu où se situe la parole.
$2004003_{1973}$
Le discours analytique est ce mode de rapport qui est fondé seulement de ce qui fonctionne comme parole.
$2004009_{1973}$
* Quand on parle ça signifie, ça comporte le signifié.
$2006001_{1973}$
Tous les besoins de l'être parlant sont contaminés par le fait d'être  impliqués dans une autre satisfaction, à quoi ils peuvent faire défaut.
$2006007_{1973}$
* Chez l'être parlant la jouissance est appareillée.
$2006021_{1973}$
Du fait que la jouissance parle, le rapport sexuel n'est pas.
$2007001_{1973}$
Entre les sexes, chez l'être parlant, le rapport ne se fait pas.
$2007009_{1973}$
L'Autre est le lieu où la parole ne peut s'inscrire qu'en vérité.
$2007019_{1973}$
* L'acte d'amour, c'est la perversion polymorphe du mâle parlant.
$2007026_{1973}$
$\not\!\!La$ femme n'est pas toute, ce qui ne permet pas de parler de la femme.
$2008032_{1973}$
Dans le discours analytique on ne fait que parler d'amour.
$2008033_{1973}$
* Parler d'amour est en soi une jouissance.
$2008042_{1973}$
L'animal parlant, d'habiter le signifiant, il résulte qu'il en est sujet.
$2011002_{1973}$
L'inconscient, c'est que l'être, en parlant, jouisse.
$2011005_{1973}$
La pensée est du côté de la parole.
$2011020_{1973}$
L'Autre est le lieu où la parole d'être déposée, fonde la vérité avec le pacte qui supplée à l'inexistence du rapport sexuel.
$2011021_{1973}$
Là où ça parle, ça jouit.
$2012010_{1973}$
* Je parle sans le savoir.
$2012011_{1973}$
* Je parle avec son  corps.
$2012013_{1973}$
Le savoir inconscient est inter-dit au parlant.
$2012019_{1973}$
Le corps parlant ne peut réussir à se reproduire que grâce à un malentendu sur sa jouissance.
$2012020_{1973}$
Le parlant ne se reproduit que grâce à un ratage de ce qu'il veut dire.
$2012022_{1973}$
Par passion de l'ignorance, de l'être de l'autre, le parlant ne veut rien savoir.
$2012033_{1973}$
Pour tout être parlant, la cause du désir est strictement équivalente à sa division du sujet.
$2013003_{1973}$
* Pour l'être parlant, le savoir, c'est ce qui s'articule.
$2013013_{1973}$
Les effets de lalangue, déjà là comme savoir, vont bien  au delà de tout ce que l'être qui parle est susceptible d'énoncer.
$2101011_{1973}$
Les trois catégories de notre espace habité en tant qu'êtres parlants, sont strictement équivalentes.
$2101017_{1973}$
* Les non-dupes sont ceux5.340 ou celles qui se refusent à la capture de l'espace de l'être parlant.
$2103010_{1973}$
L'analyse n'emploie pas d'autre moyen que la parole.
$2103012_{1973}$
La parole n'a rien à faire avec le savoir qui existe dans le langage.
$2104001_{1973}$
* Toute parole n'est pas un dire5.341.
$0059003_{1973}$
* Il n'y a d'inconscient que chez l'être parlant. [Lac74b, p. 15]
$0059005_{1973}$
* L'inconscient, ça parle. [Lac74b, p. 16]
$0061008_{1973}$
La passion majeure chez l'être parlant, c'est l'ignorance. [Lac75d, p. 16]
$2106002_{1974}$
* Il n'y a d'être que de parler.
$2106018_{1974}$
Le mâle chez l'être parlant n'est pas la femelle.
$2110008_{1974}$
La parole se transfère par la mère.
$2114002_{1974}$
l'analyste n'opère que de la parole.
$2114003_{1974}$
Il y a un lien entre le sexe et la parole.
$2114012_{1974}$
Chez l'être parlant la jouissance phallique prévaut.
$0062004_{1974}$
* Pas-tout être à parler ne saurait s'autoriser à faire un analyste. [Lac82d]
$2205009_{1975}$
* L'inconscient est ce qui de parler détermine le sujet en tant qu'être.
$2301004_{1975}$
Le phallus c'est la conjonction d'un petit bout de queue avec la fonction de la parole.
$2301005_{1975}$
La langue désigne l'instrument de la parole.
$2302001_{1975}$
L'analyse est la réduction de l'initiation à sa réalité, c'est-à-dire au fait qu'il n'y a pas à proprement parler d'initiation.
$0064001_{1975}$
* L'inconscient, c'est un savoir en tant que parlé comme constituant de LOM. [Lac75e, p. 13]
$0064002_{1975}$
La parole se définit d'être le seul lieul'être ait un sens. [Lac75e, p. 13]
$3602002_{1975}$
L'homme pense en tant qu'il parle.
$3604010_{1975}$
$\ensuremath{S}\xspace _{1}$ est ce par quoi se représente le sujet: une parole, le parlêtre.
$3604013_{1975}$
La vérité est caractérisée par le fait de ce $\ensuremath{S}\xspace _{2}$ que l'analyste ne dit que des paroles.
$2307003_{1976}$
La parole est un parasite, un placage dont l'être humain est affligé.
$2310007_{1976}$
L'inconscient suppose toujours un savoir parlé.
$2402013_{1976}$
L'homme parl-être veut dire qu'il parle signifiant avec quoi la notion d'être se confond.
$2407004_{1977}$
L'être n'est qu'une part du parl-être, ce qui est fait uniquement de ce qu'il parle.
$2407005_{1977}$
Le réel dit la vérité mais ne parle pas.
$2407006_{1977}$
Le symbolique, supporté par le signifiant, ne dit que des mensonges quand il parle.
$2409010_{1977}$
* La parole pleine c'est la parole pleine de sens.
$2409011_{1977}$
La parole vide est une parole qui n'a que de la signification.
$2501020_{1977}$
* On ne parle jamais d'une langue que dans une autre langue. [Lac78]
$2501023_{1977}$
L'analyse arrive à défaire par la parole ce qui s'est fait par la parole. [Lac78]
$2503001_{1977}$
* Dire est autre  chose que parler. [Lac78]
$2503002_{1977}$
* L'analysant parle. [Lac78]
$2503009_{1977}$
* On ne sait pas ce qu'on dit quand on parle. [Lac78]
$0054005_{1977}$
* La parole n'est pas le langage. [Lac77a, p. 13]
$0054006_{1977}$
Le langage fait parler l'être. [Lac77a, p. 13]
$2603002_{1978}$
Le symbolique c'est la parole.

Jacques B. Siboni 2024-11-08