métonymie

$0318013_{1956}$
Dans la métonymie il y a substitution d'un nom par quelque chose qui en est le contenant ou la partie ou qui est en connexion avec.
$0318015_{1956}$
Le déplacement s'appelle métonymie.
$0319011_{1956}$
* La métonymie est au départ.
$0319012_{1956}$
La métonymie rend possible la métaphore.
$0319013_{1956}$
* La métaphore est quelque chose qui est à un autre degré que la métonymie.
$0319014_{1956}$
C'est seulement sur le fondement de la métonymie que la métaphore peut intervenir.
$0319015_{1956}$
Pour l'enfant la métaphore intervient après la métonymie.
$0319016_{1956}$
* L'opposition de la métaphore et de la métonymie correspond strictement aux deux fonctions possibles de l'autre.
$0408031_{1957}$
La métonymie fait entendre quelque chose en parlant de quelque chose de tout à fait autre.
$0408032_{1957}$
* La fonction de la perversion du sujet est une fonction métonymique.
$0409019_{1957}$
Le souvenir-écran est métonymique.
$0409024_{1957}$
La constitution de l'objet fétiche n'est pas métaphorique mais métonymique.
$0418005_{1957}$
L'association métonymique donne à un mot le mot suivant qui peut venir dans la phrase.
$0418006_{1957}$
La métaphore et la métonymie sont dans le texte du sujet.
$0422014_{1957}$
La métonymie met en jeu la dimension connective de la chaîne signifiante.
$0501010_{1957}$
Il n'y a d'objet que métonymique.
$0501015_{1957}$
Dans la formule de la métonymie $f(S\ldots\,S_{1})S_{2}\:=\:S(-)s$, $S$ est dans un rapport métonymique avec $s$ de la signification.
$0501028_{1957}$
Le vecteur $\gamma\rightarrow A$ du graphe 5.1.1, est tout ce qui inclut les possibilités de décomposition, de réinterprétation, d'effets métaphoriques et métonymiques.
$0502003_{1957}$
Métaphore et métonymie sont des fonctions essentielles du signifiant.
$0502013_{1957}$
Métonymie et combinaison ne sont pas synonymes.
$0502015_{1957}$
La formule de la métonymie $f(S\ldots\,S_{1})S_{2}\:=\:S(-)s$ avec la diachronie, il y a combinaison du lien du signifiant.
$0503012_{1957}$
La dimension métonymique est celle qui correspond au déplacement.
$0503015_{1957}$
La chaîne signifiante est au principe de la combinaison en tant que lieu de la métonymie.
$0504009_{1957}$
La fonction fétiche est à situer dans la métonymie.
$0504012_{1957}$
Dans la métonymie, un signifiant est dans la continuité5.305 de la chaîne signifiante, \ensuremath
{f ( \ensuremath{S}\xspace \dots \ensuremath{S'}\xspace ) \ensuremath{S}\xspace \cong \ensuremath{S}\xspace ( \frac{\ }{\ } ) s}.
$0504016_{1957}$
La métonymie est la structure fondamentale dans laquelle peut se produire ce quelque chose de nouveau et de créatif qui est la métaphore.
$0504017_{1957}$
Il n'y aurait pas de métaphore s'il n'y avait pas de métonymie.
$0504019_{1957}$
Dans la chaîne métonymique il y a un glissement du sens.
$0506023_{1957}$
Je parle forcément dans le double registre de la métonymie et de la métaphore.
$0507014_{1957}$
Toutes les passions sont également métonymiques.
$0507022_{1957}$
Le sous-graphe 5.7.6 du graphe 5.2.1, montre la conjonction centripète entre l'Autre, trésor des métonymies, et l'objet métonymique.
$0020024_{1957}$
La métonymie est la fonction proprement signifiante dans le langage. [Lac66a, p. 505]
$0020026_{1957}$
Dans la métaphore, le signifiant occulté reste présent de sa connexion métonymique au reste de la chaîne. [Lac66a, p. 507]
$0020032_{1957}$
La Verschiebung, ou déplacement, c'est ce virement de la signification que la métonymie démontre. [Lac66a, p. 511]
$0020038_{1957}$
La structure métonymique peut être symbolisée par la formule :

$\displaystyle \ensuremath
{f ( \ensuremath{S}\xspace \dots \ensuremath{S'}\xsp...
... \ensuremath{S}\xspace \cong \ensuremath{S}\xspace ( \frac{\ }{\ } ) s}\xspace $

le signe $-$ manifeste la barre de $S$ sur $s$. [Lac66a, p. 515]
$0020039_{1957}$
La structure métonymique, c'est la connexion du signifiant au signifiant, qui permet l'élision par quoi le signifiant installe le manque de l'être, dans la relation d'objet. [Lac66a, p. 515]
$0020040_{1957}$
La structure métonymique se sert de la valeur de renvoi de la signification, pour l'investir du désir visant le manque qu'il supporte. [Lac66a, p. 515]
$0020041_{1957}$
Le signe $-$ de la métonymie marque l'irréductibilité où se constitue, dans les rapports du signifiant au signifié, la résistance de la signification. [Lac66a, p. 515]
$0020045_{1957}$
$S'$ est latent dans la métonymie. [Lac66a, p. 515]
$0020061_{1957}$
* Le désir est une métonymie. [Lac66a, p. 528]
$0020063_{1957}$
Quelque chose lie la métonymie au manque-à-être. [Lac66a, p. 528]
$0511002_{1958}$
Le phallus est un objet métonymique.
$0511003_{1958}$
Le signifiant est un objet métonymique qui va circuler partout dans le signifié.
$0512015_{1958}$
Le rapport de l'homme à toute signification, du fait de l'existence du signifiant est un objet métonymique.
$0516011_{1958}$
L'idéal-du-moi a toujours un certain rapport avec ce facteur commun métonymique qu'est le phallus.
$0520026_{1958}$
Un  rêve se développe sur deux étages; l'étage proprement signifiant qui est la parole, et l'étage imaginaires'incarne l'objet métonymique.
$0601022_{1958}$
Le désir est métonymie de l'être dans le sujet.
$0601023_{1958}$
* Le désir est la métonymie de l'être dans le sujet.
$0601024_{1958}$
* Le phallus est la métonymie du sujet dans l'être.
$0603005_{1958}$
La contiguïté n'est rien d'autre que la combinaison discursive sur laquelle se fonde l'effet de métonymie.
$0021060_{1958}$
La chaîne signifiante se développe selon des liaisons logiques, dont la prise sur ce qui est à  signifier s'exerce par les effets de signifiant, métaphore et métonymie. [Lac66a, p. 575]
$0022023_{1958}$
Dans la chaîne signifiante, la combinaison d'un terme à  un autre produit l'effet de métonymie. [Lac66a, p. 622]
$0022032_{1958}$
La métonymie est cet effet rendu possible de ce qu'il n'est nulle signification qui ne renvoie à  une autre signification. [Lac66a, p. 622]
$0022079_{1958}$
* Le désir est la métonymie du manque-à-être. [Lac66a, pp. 623,640]
$0022080_{1958}$
Le moi est la métonymie du désir. [Lac66a, p. 640]
$0023016_{1958}$
Le désir règle la répétition signifiante du névrosé comme sa métonymie. [Lac66a, p. 682]
$0024003_{1958}$
La métonymie et la métaphore sont génératrices du signifié. [Lac66a, p. 689]
$0622026_{1959}$
Le fantasme occupe la fonction de métonymie de l'être.
$0625020_{1959}$
La métonymie régressive du névrosé a pour conséquence qu'il ne peut demander que des substituts en croyant demander ce qu'il désire.
$0626012_{1959}$
Toute métaphore est le masque d'une métonymie, et en dernier ressort, métonymie de la castration.
$0626018_{1959}$
La métonymie du névrosé, c'est que le phallus, il ne l'est  pas et pour autant il ne l'a  pas, et qu'il s'agit de ne pas le révéler.
$0705006_{1959}$
Les lois du déplacement sont les lois de la métonymie.
$0725013_{1960}$
Le désir est ce rapport métonymique d'un signifiant à l'autre.
$0725018_{1960}$
Le désir se forme comme ce qui supporte cette métonymie, à savoir ce que veut dire la demande au-delà de ce qu'elle formule.
$0030006_{1960}$
Les effets de combinaison métonymique du signifiant apparaissent dans la dimension diachronique du discours. [Lac66a, pp. 799–800]
$0030048_{1960}$
Le moi ne s'achève qu'à être articulé comme métonymie de la signification du je du discours. [Lac66a, p. 809]
$0807002_{1961}$
Le désir est, sous forme de métonymie, suspendu à une chaîne signifiante.
$0809002_{1961}$
La dialectique rencontre la fonction métonymique dans le désir.
$0812005_{1961}$
La métonymie est ce phénomène qui se produit dans le support du sujet à la chaîne signifiante.
$0812007_{1961}$
La métonymie n'est autre que la possibilité du glissement indéfini des signifiants sous la continuité de la chaîne signifiante.
$0904011_{1961}$
La formule de la métonymie s'écrit $fS(S,S^{'},S^{''},S^{'''},\ldots)\cong S(-)s$.
$0913006_{1962}$
La perte essentielle à la métonymie est la perte de la Chose dans l'objet.
$0913007_{1962}$
Le moi est une des métonymies.
$0915001_{1962}$
Le désir inconscient est la métonymie de toutes les demandes.
$0915002_{1962}$
Le symbole $D$ est symbole de la demande qui est désir métonymique.
$1019002_{1963}$
La phonémisation de l'objet $a$ se supporte d'un système d'oppositions, de possibilités de substitutions et de déplacements, de métaphores et de métonymies.
$1024013_{1963}$
La cause du désir se situe au niveau de la chaîne signifiante essentiellement comme métonymique.
$1025018_{1963}$
Dans la manie, le sujet n'est lesté par aucun $a$, ce qui le livre sans aucune possibilité de liberté, à la métonymie infinie et ludique et pure de la chaîne signifiante.
$1112010_{1964}$
La demande laisse un reste métonymique qui court sous elle.
$1112011_{1964}$
Le reste métonymique est dû au fait que la demande est articulée au signifiant.
$1112012_{1964}$
Le reste métonymique s'est le désir.
$1114014_{1964}$
L'interprétation concerne la métonymie.
$1116057_{1964}$
Le gîte de la métonymie est situé dans les intervalles coupant structurellement les signifiants.
$1116058_{1964}$
C'est dans le gîte de la métonymie, que glisse le désir.
$0031012_{1964}$
Le désir fait son  lit  de la coupure signifiante où s'effectue la métonymie. [Lac66a, p. 835]
$0031025_{1964}$
Le langage des animaux est un langage de signes qui n'admet pas la métaphore, ni n'engendre la métonymie. [Lac66a, p. 840]
$0031038_{1964}$
La métonymie est le véhicule du désir. [Lac66a, p. 843]
$1511010_{1968}$
La métaphore présente des effets métonymiques.
$1515004_{1968}$
Dans le rêve apparaît d'abord la métaphore et la métonymie.
$1603009_{1968}$
La chaîne du signifiant reste perméable aux effets de la métaphore et de la métonymie.
$0053029_{1970}$
La métonymie, c'est la sélection d'un signifiant dans sa suite. [Lac70d, p. 67]
$0053036_{1970}$
La métonymie, joue de la jouissance où le sujet se produit comme coupure. [Lac70d, p. 70]
$1803014_{1971}$
La métonymie est le support du plus-de-jouir.
$1810005_{1971}$
Rien de ce que le langage permet de faire n'est autre que métaphore ou métonymie.
$2704022_{1972}$
L'objet métonymique est ce qui court tout au long de ce qui se déroule comme discours.
$0037013_{1977}$
La formule de la métonymie rend compte du déplacement dans l'inconscient. [Lac77b, p. 15]
$0037014_{1977}$
L'objet $a$ est le pivot dont se déroule chaque tour de phrase, en sa métonymie. [Lac77b, p. 16]

Jacques B. Siboni 2024-11-08