5.4 Nous avons laissés les choses $\ldots $ ; 27 novembre 1957

Éléments établis à partir du texte [Lac58, 27 nov 57]
$0504001_{1957}$
L'inconscient est structuré par le langage.
$0504002_{1957}$
Il y a béance entre la structuration du désir et la structuration des besoins.
$0504003_{1957}$
La structure des désirs est déterminée par autre  chose que les besoins.
$0504004_{1957}$
Les besoins parviennent réfractés, brisés, morcelés, structurés par les mécanismes de condensation, le déplacement.
$0504005_{1957}$
Les besoins sont soumis aux lois du signifiant.
$0504006_{1957}$
La dialectique du refus est essentielle à soutenir dans son  essence de demande, ce qui se manifeste par la voie de la parole.
$0504007_{1957}$
La métaphore est la fonction que prend un signifiant en tant qu'il est substitué à un autre, latent, dans la chaîne, en simultanéité positionnelle.
$0504008_{1957}$
Dans l'idolâtrie il y a une régression topique, une substitution de l'imaginaire au symbolique.
$0504009_{1957}$
La fonction fétiche est à situer dans la métonymie.
$0504010_{1957}$
La substitution est du ressort structural de la métaphore.
$0504011_{1957}$
Dans la métaphore un signifiant est substitué à un autre dans une chaîne signifiante, \ensuremath
{\frac{\ensuremath{S}\xspace }{\ensuremath{\text{\ensuremath{\thins...
...'}\xspace }{x}
\longrightarrow \ensuremath{S}\xspace \left(\frac{1}{s} \right)}.
$0504012_{1957}$
Dans la métonymie, un signifiant est dans la continuité5.1 de la chaîne signifiante, \ensuremath
{f ( \ensuremath{S}\xspace \dots \ensuremath{S'}\xspace ) \ensuremath{S}\xspace \cong \ensuremath{S}\xspace ( \frac{\ }{\ } ) s}.
$0504013_{1957}$
Il n'y a pas de métalangage.
$0504014_{1957}$
Il n'y a pas de métalangage car il n'y a pas de mathématisation complète du phénomène du langage.
$0504015_{1957}$
Il n'y a pas de moyen de formaliser le phénomène du langage au delà de ce qui est donné comme structure primitive du langage.
$0504016_{1957}$
La métonymie est la structure fondamentale dans laquelle peut se produire ce quelque chose de nouveau et de créatif qui est la métaphore.
$0504017_{1957}$
Il n'y aurait pas de métaphore s'il n'y avait pas de métonymie.
$0504018_{1957}$
Le sens est l'effet essentiel inhérent à la nature de la chaîne signifiante.
$0504019_{1957}$
Dans la chaîne métonymique il y a un glissement du sens.
$0504020_{1957}$
Il y a toujours au début du trait d'esprit un appel à l'autre comme lieu de la vérification.

Figure 5.4.1: Le graphe à deux étages
\includegraphics[scale=1.6]{images/graphe-03}

Jacques B. Siboni 2024-11-08