glissement

$0403019_{1956}$
Les glissements perpétuels du signifié sous le signifiant sont possibles.
$0403020_{1956}$
Les glissements perpétuels du signifiant sur le signifié sont possibles.
$0504019_{1957}$
Dans la chaîne métonymique il y a un glissement du sens.
$0020023_{1957}$
La notion d'un glissement incessant du signifié sous le signifiant s'impose. [Lac66a, p. 502]
$0030015_{1960}$
Le point de capiton est ce par quoi le signifiant arrête le glissement autrement indéfini de la signification. [Lac66a, p. 805]
$0030103_{1960}$
* Chez le névrosé, le $(-\varphi)$ se glisse sous le $\thinspace\not\!S$ du fantasme. [Lac66a, p. 826]
$0812007_{1961}$
La métonymie n'est autre que la possibilité du glissement indéfini des signifiants sous la continuité de la chaîne signifiante.
$1106006_{1964}$
Dans le rapport aux choses, le regard est quelque chose qui glisse pour y être toujours à quelque degré, élidé.
$1116058_{1964}$
C'est dans le gîte de la métonymie, que glisse le désir.
$0031052_{1964}$
* La libido est cette lamelle que glisse l'être de l'organisme à sa véritable limite, qui va plus  loin que celle du corps. [Lac66a, p. 848]
$1606005_{1969}$
Il est de la nature du discours, non seulement d'être équivoque, mais d'être essentiellement fait du glissement radical de la signification.
$1612008_{1969}$
L'épinglage du signifiant, dans la fonction fondamentale du déplacement, consiste en glissements et non en fixation.
$1803015_{1971}$
Le plus-de-jouir est essentiellement un objet glissant.
$1803016_{1971}$
Il est impossible d'arrêter le glissement du plus-de-jouir, en aucun point de la phrase.
$2005029_{1973}$
Le sujet, ce n'est rien d'autre que ce qui glisse dans une chaîne de signifiants.

Jacques B. Siboni 2024-11-08