Topologos Lutecium
Les Mathèmes de Lacan
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Jacques B. Siboni
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5.18 R
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réussite
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réveil
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rêve
Le
rêve
est une
image
symbolisée.
Dans le
rêve
ce dont il s'agit
tout
le
temps,
c'est d'un
désir.
Dans
l'analyse,
le
rêve
ne vaut que comme
vecteur
de la
parole.
[
Lac66a
, p. 378]
L'analogie
entre
le
symptôme
névrotique
et le
sens
du
rêve
est
fondamentale.
Le
symptôme
et le
rêve
ne sont
communs
que parce qu'ils ont une
grammaire
commune.
*
L'importance
du
rêve
est qu'il
permet
de
saisir
la
fonction
symbolique
comme telle.
*
Le
rêve
est une
partie
de
l'activité
du
sujet.
Le
phénomène
du
rêve,
autant que le
symptôme,
a quelque
rapport
avec la
structure
du
langage
et à ce
rapport
de
l'homme
au
langage.
Dans le
rêve,
le
désir
majeur
c'est de
faire
passer
un
message.
Le
discours
du
rêve
est
absolument
lié,
cohérent,
avec le
discours
de la
veille.
Le
rêve
est le
lieu
de
l'échange
symbolique
comme tel.
*
Le
rêve
est
toujours
la
réalisation
d'un
désir,
d'un
souhait.
*
Le
rêve
est dans
tous
les
cas
la
satisfaction
d'un
désir.
iS
c'est mettre le
discours
symbolique
sous la
forme
figurative
du
rêve.
sI
c'est
faire
une
interprétation
du
rêve.
*
Le
rêve
n'est pas dans le
temps.
*
Le
rêve
est une
sorte
d'acte
qui est
l'acte
de la
parole.
Dans le
rêve,
l'objet
est
toujours
plus
ou
moins
structuré
comme quelque
chose
qui est
l'image
du
corps
du
sujet,
le
reflet
du
sujet.
Le
rêve
dit
quelque
chose.
*
Le
rêve
est un
rébus.
[
Lac66a
, p. 470]
Le
rêve
est
toujours
articulé
symboliquement.
[
Lac66a
, p. 470]
Le
rêve
s'institue
comme
représentant
du
désir
inconscient.
*
Un
rêve
qui se
produit
au
cours
de
l'analyse
a
toujours
une certaine
direction
vers
l'analyste.
Dans le
rêve
s'exprime
le
désir
de
l'impossible,
transposé
de
l'ordre
symbolique.
*
Le
rêve
est un
rébus.
Le
trait
d'esprit
est
structuré,
organisé
selon les
mêmes
lois
que celles du
rêve.
les
lois
du
rêve
sont celles de la
condensation
et du
déplacement.
Le
rêve
est à
entendre
à la
lettre.
[
Lac66a
, p. 510]
*
Les
images
du
rêve
ne sont à retenir que pour leur
valeur
de
signifiant.
[
Lac66a
, p. 510]
Le
travail
du
rêve
suit
les
lois
du
signifiant.
[
Lac66a
, p. 512]
Le
rêve
exprime
un
désir
inconscient.
Dans le
rêve
c'est
toujours
essentiellement
un
désir.
Dans le
rêve
il y a
accomplissement
de
désir.
Un
rêve
se
développe
sur
deux
étages; l'étage proprement
signifiant
qui est la
parole,
et l'étage
imaginaire
où
s'incarne
l'objet
métonymique.
Le
tableau
1
donne
les traductions allemandes des
termes
demande,
désir,
besoin,
désir
du
rêve.
Dans le
rêve
le
désir
est
maintien
du
sommeil
et
désir
de
mort.
Le
rêve
n'apporte
avec
soi
aucune
autre
satisfaction
qu'une
satisfaction
verbale.
Il n'y a que dans le
rêve
sur le
plan
de
l'être
que le
Wunsch
puisse
se
satisfaire.
Le
désir
du
rêve
chez
l'adulte
est un
désir
qui est la
marque
d'un
refoulement.
Le
rêve
marque
et
porte
le
désir.
Le
rêve
est
métaphore
du
désir.
[
Lac66a
, p. 622]
Le
rêve
n'est pas
l'inconscient.
[
Lac66a
, p. 622]
Le
rêve
procède
par
effet
de la
métaphore.
[
Lac66a
, p. 622]
*
L'élaboration
du
rêve
est nourrie par le
désir.
[
Lac66a
, p. 623]
Le
rêve
sert
avant
tout
le
désir
de
dormir.
[
Lac66a
, p. 624]
*
Le
désir
du
rêve
n'est pas
assumé
par le
sujet
qui
dit
je
dans sa
parole.
[
Lac66a
, p. 629]
Le
désir
du
rêve
est
discours
articulé
au
lieu
de
l'Autre.
[
Lac66a
, p. 629]
Le
désir
dans le
rêve
est
ex-sistant
,
Entstellung
.
[
Lac66a
, p. 629]
La
signifiance
du
rêve
masque
le
désir.
[
Lac66a
, p. 629]
Dans le
graphe
6.4.1
les divers modes
d'assomption
du
vécu
du
rêve
par le
sujet
se
situent
dans la
ligne
qui est celle du
je
de
l'énonciation.
*
L'énonciation
est
assomption
du
rêve
par le
sujet.
Le
rêve
est un
rêve
fait
non
seulement
pour
l'analyse,
mais souvent pour
l'analyste.
Cela
arrive
que le
réveil
se
produise
quand
vient
dans le
rêve
quelque
chose
qui est la
satisfaction
de la
demande.
*
Le
désir
a la
même
structure
que le
rêve.
Ce qui est
commun
au
rêve,
à
l'acte
manqué,
dans le
mot
d'esprit,
c'est l'achoppement, la
défaillance,
la
fêlure.
Dans le
rêve
il s'agit
d'autre
chose
que d'un
fantasme
comblant un vœu.
Le
rêve,
c'est
l'envers
de la
représentation.
*
Le
réel
peut
se
représenter
par l'accident, le
petit
bruit, le
peu
de
réalité,
qui témoigne que nous ne
rêvons
pas.
La
schize
du
sujet
n'est que
représentant
la
schize
plus
profonde,
à
situer
entre
ce qui
réfère
le
sujet
dans la machinerie du
rêve,
et d'autre
part
ce qui le
cause
et en quoi il
choit.
*
Dans le
champ
du
rêve,
ce qui
caractérise
les
images
oniriques,
c'est que
ça
montre.
Le
rêve
n'est pas
l'inconscient
à lui
tout
seul.
Dans le
rêve
apparaît
d'abord
la
métaphore
et la
métonymie.
*
Le
rêve
est déjà en lui-même
interprétation.
L'objet
est
essentiellement
fondé
des
effets
de ce qui se
passe
au
champ
de
l'Autre,
du
symbolique,
du
rangement,
de
l'ordre,
du
rêve
de
l'unité,
de
l'imaginaire.
*
Le
rêve
c'est un
rébus.
*
Le
rêve
est un
rébus.
*
Sous les
figures
du
rêve
il y a des
mots.
Le
travail
du
rêve
se
passe
de
penser,
de
calculer,
de
juger.
[
Lac75f
, p. 9]
La
névrose
c'est le
rêve.
Un
rêve,
ça se
lit
dans ce qui s'en
dit.
Les
rêves
sont le
tissu
de
l'imaginaire.
Le
rêve
est une
bévue.
*
L'inconscient,
c'est très
exactement
l'hypothèse
qu'on
ne
rêve
pas
seulement
quand
on
dort.
[
Lac78
]
*
Un
fantasme
n'est pas un
rêve,
c'est une aspiration. [
Lac78
]
Le
rêve
est
principe
de
l'inconscient.
[
Lac78
]
Le
rêve,
le
lapsus,
le
trait
d'esprit
se
définissent
par le
lisible.
[
Lac78
]
*
Rien
n'est que
rêve.
[
Lac75g
]
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Jacques B. Siboni
2024-11-08