ligne

$0005005_{1949}$
Le je primordial situe l'instance du moi dans une ligne de fiction, à  jamais irréductible pour le seul individu. [Lac66a, p. 94]
$0124027_{1954}$
La ligne d'arête à la jonction du symbolique et de l'imaginaire s'appelle l'amour.
$0124028_{1954}$
La ligne d'arête à la jonction de l'imaginaire et du réel s'appelle la haine.
$0124029_{1954}$
La ligne d'arête à la jonction du réel et du symbolique s'appelle l'ignorance.
$0223016_{1955}$
Le sujet est dès avant sa naissance, déjà inscrit, situé dans la ligne d'un discours.
$0225015_{1955}$
La ligne de clivage entre conscient et inconscient passe très exactement entre ce qui est refoulé et ce qui tend à se répéter.
$0405007_{1956}$
Dans le schéma L de la figure 2.20.1, c'est sur la ligne $a$ $a '$ que s'établit la relation imaginaire.
$0406026_{1957}$
La formation symbolique est la ligne fondamentale de ce qui constitue le champ de l'inconscient.
$0501021_{1957}$
Dans le point de capiton présenté figure 5.1.1 les deux lignes sont du domaine des signifiants.
$0508018_{1958}$
Le désir s'exprime et passe par le signifiant au niveau du croisement du désir avec la ligne signifiante, là où il rencontre l'Autre.
$0518029_{1958}$
Le surmoi se formule dans la ligne de transformation du désir, dans l'articulation signifiante, l'interdiction.
$0524011_{1958}$
Le graphe 5.24.1 présente la ligne de la satisfaction d'un besoin, et la ligne de la demande d'amour.
$0524013_{1958}$
La ligne du transfert du graphe 5.24.1 est quelque chose d'articulé qui est en puissance au-delà de ce qui s'articule sur le plan de la demande.
$0524014_{1958}$
C'est sur la ligne de la suggestion dans le graphe 5.24.1 que se fait l'identification sous sa forme primaire.
$0524015_{1958}$
L'identification est régressive en tant que l'ambiguïté reste permanente entre la ligne de transfert et la ligne de suggestion dans le graphe 5.24.1.
$0524016_{1958}$
Il suffit que le patient soit satisfait sur le plan de la demande pour que la confusion s'établisse irrémédiablement entre le plan de la ligne de transfert et celui de la ligne de suggestion dans le graphe 5.24.1.
$0524017_{1958}$
Le désir s'oppose à la confusion entre la ligne de transfert et la ligne de suggestion, présenté dans le graphe 5.24.1.
$0604008_{1958}$
Dans le graphe 6.4.1 une ligne figure le procès de l'énonciation, et une autre le procès de l'énoncé.
$0021016_{1958}$
le schéma R, figure 1.21.1, représente les lignes de conditionnement du perceptum, ou objet, en tant que ces lignes circonscrivent le champ de la réalité. [Lac66a, p. 552]
$0607003_{1959}$
Le rapport du désir au fantasme, dans le graphe 6.6.1, s'exprime dans le champ intermédiaire entre les deux lignes structurales de toute énonciation signifiante.
$0608002_{1959}$
Dans le graphe 6.4.1 les divers modes d'assomption du vécu du rêve par le sujet se situent dans la ligne qui est celle du je de l'énonciation.
$0608007_{1959}$
Dans le graphe 6.8.1la restitution du sens du fantasme, \ensuremath{ (\text{\ensuremath{\thinspace\not\!S}}\xspace \; \lozenge \; a)}, c'est-à-dire quelque chose d'imaginaire vient entre les lignes de l'énoncé de l'intention du sujet et celle, fragmentée de l'énonciation par la langue.
$0920005_{1962}$
La ligne de pénétration du cross-cap est nulle et non avenue.
$1022006_{1963}$
Chez l'obsessionnel, la non-suite de sa ligne compulsive éveille l'angoisse.
$0058023_{1972}$
Le point hors-ligne supplémente la ligne sans points et compose le cross-cap. [Lac73a, p. 27]
$0058045_{1972}$
La coupure centrale de la bande de Mœbius c'est une ligne sans points; celle-ci est elle-même une bande de Mœbius. [Lac73a, p. 38]
$2210002_{1975}$
Interdit ça  veut dire, dit entre les lignes.

Jacques B. Siboni 2024-11-08