Topologos Lutecium
Les Mathèmes de Lacan
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Jacques B. Siboni
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angoisse
L'objet
est
instrument
à
masquer,
à
parer
le
fond
fondamental
d'angoisse
qui
caractérise
le
rapport
du
sujet
au
monde.
L'objet
de la
phobie
joue
une certaine
fonction
de
protection
par
rapport
à
l'angoisse.
Le
fétiche
remplit
une
fonction
de
protection
contre
l'angoisse
de
castration.
Une
phobie
et un
fétiche
sont
centrés
l'un et
l'autre
sur le
même
fond
d'angoisse
fondamental
comme
mesure
de
protection.
Dans le
système
primaire
du
désir,
l'objet
est
halluciné
sur un
fond
de
réalité
angoissante.
En
fin
d'analyse,
l'objet
se
détache,
non
plus sur
fond
d'angoisse,
mais sur le
fond
de
réalité
commune.
*
Il convient de bien
séparer
l'angoisse
de la
phobie.
*
L'objet
phobique
vient
remplir
une
fonction
sur le
fond
de
l'angoisse.
*
Le
sentiment
d'angoisse
se
distingue
de la
phobie.
L'angoisse
est quelque
chose
sans
objet.
*
La
phobie
c'est quelque
chose
qui est
construit
en
avant
du
point
d'angoisse.
La
phobie
est une
conjonction
de
l'imaginaire
avec
l'angoisse.
La
phobie
est une
protection
contre
l'angoisse.
*
L'angoisse
n'est pas la
peur
d'un
objet.
*
L'angoisse,
c'est la
confrontation
du
sujet
à cette
absence
d'objet
où il est
happé.
L'angoisse
est le
point
clé de la
détermination
des
symptômes.
*
L'angoisse
est un
signal.
L'angoisse
ne se
produit
pas au
niveau
du
désir.
*
Le
signal
d'angoisse
est quelque
chose
qui se
produit
au
niveau
du
moi.
*
Le
stade
du
miroir
n'est pas
sans
rapport
avec
l'angoisse.
L'angoisse
se
produit
topiquement
à la
place
définie
par
,
à la
place
du
moi.
*
Il n'y a de
signal
d'angoisse
qu'en tant qu'il se
rapporte
à un
objet
de
désir
en tant qu'il
perturbe
le
moi-idéal
.
*
L'angoisse
est le
mode
radical
sous lequel est
maintenu
le
rapport
au
désir.
Dans la
détresse,
l'angoisse
est le
dernier
mode,
le
mode
radical,
sous lequel
continue
de se
soutenir,
même
si c'est d'une
façon
insoutenable, le
rapport
au
désir.
La
phobie
est
faite
pour
soutenir
le
rapport
du
sujet
au
désir
sous la
forme
de
l'angoisse.
L'angoisse
est ce
rapport
de soutien au
désir,
là où
l'objet
manque.
*
Le
désir
est un remède à
l'angoisse.
L'angoisse
passe
par le
désir
de
l'Autre.
*
L'angoisse
c'est la
sensation
du
désir
de
l'Autre.
L'effet
d'angoisse
est
connoté
par un
défaut
d'objet.
*
L'angoisse
est au
principe
des
défenses.
La
sensation
d'angoisse
est le
désir
de
l'Autre.
L'angoisse
est la
sensation
du
désir
de
l'Autre.
Quand se
produit
l'angoisse,
il y a du
dire
et du
pouvant
être
dit.
L'angoisse
c'est un
affect.
*
L'angoisse
est un
affect.
c'est
l'angoisse
de
castration
dans son
rapport
à
l'Autre.
Pour le
névrosé
c'est
l'angoisse
de
castration
qui est
indépassable.
Le
névrosé
bute sur
l'angoisse
de
castration.
Le
fantasme
du
névrosé
réussit
à le
défendre
contre
l'angoisse.
L'angoisse
n'est pas
signal
d'un
manque,
mais
d'être
le
défaut
de cet
appui
du
manque.
Ce qu'il y a de
plus
angoissant
pour
l'enfant,
c'est quand il n'y a pas de
possibilité
de
manque.
*
L'angoisse
n'apparaît
pas dans
l'hystérie
dans la
mesure
où ses
manques
sont
méconnus.
L'existence
de
l'angoisse
est
liée
à ceci que
toute
demande
a
toujours
quelque
chose
de
leurrant
par
rapport
à ce qui
préserve
la
place
du
désir.
La
place
de
l'angoisse
est
constituante
d'un
certain
vide.
L'angoisse
du cauchemar est
éprouvée
comme celle de la
jouissance
de
l'Autre.
L'angoisse,
c'est cette
coupure
sans
laquelle la
présence
du
signifiant,
son sillon dans le
réel
est
impensable.
Le
hors
de
doute
est la
véritable
substance
de
l'angoisse,
ce qui ne
trompe
pas.
*
L'angoisse
c'est la
cause
du
doute.
Le
doute
n'est
fait
que pour combattre
l'angoisse.
C'est de
l'angoisse
que
l'action
emprunte
sa
certitude.
*
Agir,
c'est
arracher
à
l'angoisse
sa
certitude.
*
Agir
c'est
opérer
un
transfert
d'angoisse.
*
L'angoisse
est encadrée.
Il est
faux
que
l'angoisse
est
sans
objet.
L'angoisse
n'est pas
sans
objet.
L'angoisse
n'est pas
sans
objet.
L'angoisse
est la
seule
traduction
subjective
de
l'objet
.
*
Ce n'est pas tellement la
souffrance
de
l'autre
qui est
cherchée
dans
l'intention
sadique,
que son
angoisse.
Le
désir
sadique
s'entend
à
faire
vibrer
l'angoisse
de
l'autre
par
rapport
à son
existence
essentielle
comme
sujet.
L'angoisse
est ce qui est
commun
au
sujet
et à
l'Autre.
*
L'angoisse
est
signal
dans le
moi.
L'angoisse
est un
phénomène
de
bord.
L'origine
de
l'angoisse
se
situe
à un
niveau
pré-spéculaire,
pré-autoérotique.
L'angoisse
est un
phénomène
de
bord
dans le
moi,
quand le
moi
est
constitué.
L'angoisse
est ce quelque
chose
qui ne
trompe
pas.
L'angoisse
n'est pas
sans
objet.
*
L'angoisse
est la
défense
majeure
la
plus
radicale.
*
L'angoisse
est la
réponse
au
danger
le
plus
originel.
L'angoisse
est la
réponse
à la
détresse
absolue
de
l'entrée
au
monde.
L'angoisse
est
reprise
par le
moi
pour
répondre
aux
menaces
de
l'
id
,
du
ça,
de
l'
.
La
fonction
du
manque
est
radicale
dans
l'angoisse.
La
défense
n'est pas contre
l'angoisse,
mais contre ce dont
l'angoisse
est le
signal,
un
certain
manque.
Le
masochiste
comme
tous
les
pervers
cherche
l'angoisse
de
l'autre.
L'angoisse
c'est quand le
désir
de
l'Autre
ne me
reconnaît
pas.
L'angoisse
n'est pas
sans
objet.
*
L'angoisse
n'est pas
sans
objet.
*
L'angoisse,
de
tous
les
signaux,
est celui qui ne
trompe
pas.
L'angoisse
signale
un
réel.
L'angoisse
de la
victime
est une
condition
tout à fait
exigée
chez le
sadique.
L'angoisse
est le
rapport
avec
l'objet
cause
du
désir.
*
L'angoisse
apparaît
dans la
séparation.
L'angoisse
n'est pas
sans
objet.
Dans
l'angoisse,
le
sujet
est étreint, concerné,
intéressé
au plus
intime
de lui-même.
L'angoisse
est du
côté
du
réel,
ce qui ne
trompe
pas.
L'angoisse
se
présente
dans le
réel,
comme
signal.
L'angoisse
tient
une
position
médiane
entre
jouissance
et
désir.
L'angoisse
se
situe
dans la
béance
du
désir
à la
jouissance.
Ce que
vise
le
masochiste
c'est
l'angoisse
de
l'Autre.
Ce qui est
cherché
dans le
sadisme
c'est
l'angoisse
de
l'Autre.
*
L'angoisse
fait
le
médium
du
désir
à la
jouissance.
L'angoisse
est
angoisse
devant quelque
chose.
L'angoisse
se
produit
dans la
faille
entre
jouissance
et
désir.
L'angoisse
de
l'homme
est
liée
à la
possibilité
de ne pas
pouvoir.
L'angoisse
vient
se
constituer,
prendre
sa
place
dans un
rapport
au-delà
de ce
vide
d'un
temps
premier
de la
castration.
L'angoisse
liée
à
l'approche
de
l'objet
se
définit
comme ce qui ne
trompe
pas.
Il est
essentiel
pour le
masochiste
de tenter de
provoquer
l'angoisse
de
l'Autre.
L'angoisse
se
crée
dans la
non-coïncidence
du
manque
avec la
fonction
du
désir
en
acte.
L'angoisse
vise
la
vérité
du
manque.
Le
point
d'angoisse
est au
niveau
de la
mère,
angoisse
du tarissement du
sein.
L'angoisse
du tarissement du
sein
met en
cause,
comme telle, la
fonction
de la
mère.
*
Au
niveau
de la
pulsion
orale,
le
point
d'angoisse
est au
niveau
de
l'Autre.
Le
point
d'angoisse
est au
niveau
de
l'Autre,
au
niveau
du
corps
de la
mère.
Dans le
complexe
de
castration
il y a un
véritable
renversement
du
point
de
désir
et du
lieu
de
l'angoisse.
Il y a
rapport
réciproque
du
désir
à
l'angoisse
sous une
forme
radicalement
masquée.
Le
symbolise
l'angoisse
de
castration.
C'est
l'évanouissement
de la
fonction
phallique
qui est le
principe
de
l'angoisse
de
castration.
L'angoisse
de
castration
notée
dénote
une
carence.
*
L'angoisse
n'est pas
sans
objet.
L'angoisse
de
castration,
c'est une
angoisse
qui se
rapporte
au
champ
où la
mort
se
noue
étroitement
au
renouvellement
de la
vie.
*
C'est parce que le
phallus
ne
réalise
pas, si ce n'est dans son
évanescence,
la
rencontre
des
désirs,
qu'il
devient
le
lieu
commun
de
l'angoisse.
L'angoisse
de
castration
est
l'obstacle
constituant
la
limite
de
l'expérience
analytique.
*
L'angoisse
est la
vérité
de la
sexualité.
L'angoisse
gît
dans le
rapport
fondamental
où le
sujet
est dans le
désir
de
l'Autre.
Dans
toute
avancée,
comme tel,
l'angoisse
apparaît
en
fonction
de son
rapport
au
désir
de
l'Autre.
Chez
l'obsessionnel,
la
non-suite
de sa
ligne
compulsive
éveille
l'angoisse.
L'axe
ce la
jouissance
dans
l'Autre
est
marqué
de
l'angoisse
de
castration.
*
L'angoisse
est ce qui ne
trompe
pas.
La suffocation, la
difficulté
respiratoire est
fondamentale
dans
l'établissement
originel
de la
fonction
de
l'angoisse.
Dans les
rapports
du
désir
et de
l'angoisse,
l'émoi
c'est le
.
L'angoisse
est
sans
cause,
mais
non
pas
sans
objet.
L'angoisse
n'est pas
sans
objet,
mais elle
désigne
très
probablement
l'objet
dernier,
la
Chose.
L'angoisse
est ce qui ne
trompe
pas.
L'angoisse
détermine
l'émoi.
L'angoisse
est
liée
à
l'émoi,
mais n'en
dépend
pas.
L'angoisse
est bien ce qui ne
trompe
pas.
Le
premier
moment
de
l'angoisse
se
situe
au
moment
du
trauma
de la
naissance.
L'angoisse
du
sevrage
se
situe
lorsque le
petit
enfant
cède
le
sein
qu'il
considère
comme une
part
de lui-même.
L'angoisse
sépare
le
désir
de la
jouissance.
L'angoisse
est
signal
de
danger
lié
au
caractère
de session du
moment
constitutif
de
l'objet
.
Le
moment
de
fonction
de
l'angoisse
est
antérieur
à la
cession
de
l'objet
.
L'angoisse
se
manifeste
d'une
façon
complexe
au
désir
de
l'Autre.
La
fonction
angoissante
du
désir
de
l'Autre
est
liée
au
fait
que
je
ne
sais
pas quel
objet
je
suis
pour ce
désir.
L'angoisse
est
liée
à ceci que
je
ne
sais
pas quel
objet
je
suis
pour le
désir
de
l'Autre.
*
L'angoisse
paraît
avant
toute
articulation
comme telle de la
demande
de
l'Autre.
Le
cri
est cette
manifestation
de
l'angoisse
coïncidant
avec
l'émergence
même
au
monde
de celui qui sera le
sujet.
*
Il n'y a de
surmontement
de
l'angoisse
que quand
l'Autre
s'est
nommé.
L'angoisse
est un
affect
de la
structure
du
sujet.
*
Dans
l'angoisse,
le
sujet
est
affecté
par le
désir
de
l'Autre.
L'angoisse
est ce qui ne
trompe
pas.
L'angoisse
n'est pas
sans
objet.
*
L'objet
est ce qui a
chu
du
sujet
dans
l'angoisse.
L'orgasme
est en lui-même
angoisse,
pour autant que le
désir
est
séparé
de la
jouissance.
L'angoisse
c'est ce qui ne
trompe
pas.
Le
manque
est
constitutif
de
l'angoisse
de
castration.
Au
centre
de la
psychose
il y a
angoisse
de
l'Autre.
L'angoisse
surgit
de ceci que la
question
sur la
jouissance
ne lui
vient
que du
désir
de
l'Autre.
L'angoisse
n'est pas
sans
objet.
L'angoisse
de
l'Autre
est la
vraie
racine
de la
position
du
sujet
comme
position
masochique.
L'angoisse
n'est pas
sans
objet.
Le
champ
de
l'angoisse
n'est pas
sans
objet.
L'angoisse
n'est pas
sans
objet.
L'angoisse
c'est quelque
chose
qui
part
du
réel.
Suivant:
animal
Remonter:
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Jacques B. Siboni
2024-11-08