Topologos Lutecium
Les Mathèmes de Lacan
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Table des Matières
Jacques B. Siboni
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5.4 D
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division, Spaltung
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Index
dit
Le
surmoi
est une
parole
qui ne
dit
rien.
Le
sujet
parlant
est un
sujet
en ceci qu'il est
capable
de
mentir,
c'est à dire qu'il est
différent
de ce qu'il
dit.
Derrière
ce que
dit
un
discours,
il y a ce qu'il
veut
dire;
et
derrière
ce qu'il
veut
dire,
il y a
encore
un
autre
vouloir
dire.
*
Le
sujet
en
dit
toujours
plus
qu'il ne
veut
en
dire,
toujours
plus
qu'il ne
sait
en
dire.
Le
sujet
ne
sait
pas ce qu'il
dit.
Le
sujet
ne
sait
pas ce qu'il
dit
parce qu'il ne
sait
pas ce qu'il est.
*
Un
sujet
ne
sait
pas ce qu'il
dit.
Le
rêve
dit
quelque
chose.
Quand
l'Autre
est
exclu
véritablement,
ce qui
concerne
le
sujet
est
dit
par
l'autre
réellement.
*
Tout
ce qui se
dit
a sous
soi
un
je
qui le
prononce.
Il n'y a
jamais
de
tu
ailleurs
que là où
on
dit
tu.
La
condition
nécessaire
à
toute
satisfaction
est
entendue
au-delà
de ce qui est
dit.
*
Le
désir
du
rêve
n'est pas
assumé
par le
sujet
qui
dit
je
dans sa
parole.
[
Lac66a
, p. 629]
Quand se
produit
l'angoisse,
il y a du
dire
et du
pouvant
être
dit.
Là où se
dit
je,
au
niveau
de
l'inconscient
se
situe
.
*
La
voix
répond
à ce qui se
dit,
mais elle ne
peut
pas en
répondre.
Pour que la
voix
réponde,
elle
doit
être
incorporée
comme
l'altérité
de ce qui se
dit.
C'est en tant que le
désir
de
l'Autre
est
au-delà
ou en-deçà de ce qu'il
dit,
de ce qu'il
fait
surgir
comme
sens,
c'est en tant que son
désir
est
inconnu,
c'est en ce
point
de
manque,
que se
constitue
le
désir
du
sujet.
Tout
ce qui se
dit
au
lieu
de
l'Autre
est une
demande.
Le
sujet
de la
phrase
est
d'abord
racine
de
l'événement
où il se
dit.
*
Le
sujet
en
sait
plus
qu'il ne
croit,
en
dit
plus
qu'il ne
veut.
L'inconscient
qui
dit
le
vrai
sur le
vrai
est
structuré
comme un
langage.
L'inconscient
dit
le
vrai
sur le
vrai.
[
Lac66a
, p. 868]
Le
je
qui
énonce
va
au-delà
de ce qui est
dit.
Le
fantasme
s'écrit
et se
dit
barré
poinçon
.
La
vérité
dit
dans le
symptôme.
*
L'acte
dit
quelque
chose.
Le
sujet,
d'être
second
par
rapport
au
savoir,
ne
dit
pas
tout
ce qu'il
sait.
Le
sujet
ne
sait
pas
tout
ce qu'il
dit.
*
L'événement
consiste
en un
dit.
Dans
l'
acting-out
,
ce qui
dit
n'est pas
sujet,
mais
vérité.
[
Lac84b
, p. 15]
*
L'écriture
peut
être
dite
dans le
réel,
le
ravinement
du
signifié.
*
Ce que
dit
le
surmoi
c'est
jouis
!
Le
discours
naïf
ne
sait
pas ce qu'il
dit.
Le
sophiste
ne
sait
pas ce qu'il
dit.
L'origine
de
toute
dialectique
tient
à ceci que le
sophiste
ne
sait
pas ce qu'il
dit.
L'Un,
ça
ne se
pense
pas, mais
ça
dit
quelque
chose.
*
Qu'on
dise
comme
fait
reste
oublié
derrière
ce qui est
dit,
dans ce qui
s'entend.
*
Tout
ce qui est
dit
est
semblant.
*
Tout
ce qui est
dit
est
vrai.
*
Tout
ce qui est
dit
fait
jouir.
Qu'on
dise
comme
fait
reste
oublié
derrière
ce qui est
dit.
*
Le
sexe
de la
femme
ne
dit
rien
à
l'homme
si ce n'est par
l'intermédiaire
de la
jouissance
du
corps.
Le
dire
c'est ce qui
reste
oublié
derrière
ce qui est
dit
dans ce
qu'on
entend.
C'est aux
conséquences
du
dit
qu'on
juge
le
dire.
Des
dits,
on
ne
peut
pas se
dédire.
*
Qu'on
dise
reste
oublié
derrière
ce qui se
dit
dans ce qui
s'entend.
[
Lac73a
, p. 5]
*
Le
dire
reste
oublié
derrière
le
dit.
[
Lac73a
, p. 6]
Pour qu'un
dit
soit
vrai,
il faut qu'il y
ait
du
dire.
[
Lac73a
, p. 6]
*
Le
dit
ne va pas
sans
dire.
[
Lac73a
, p. 8]
*
Le
dit
se
pose
toujours
en
vérité.
[
Lac73a
, p. 8]
Le
signifié
du
dire
n'est
rien
qu'
ex-sistence
au
dit.
[
Lac73a
, p. 29]
Dans les
asphères,
la
coupure
fermée,
qui est le
dit,
elle
fait
sujet.
[
Lac73a
, p. 29]
L'impossibilité
de
dire
vrai
du
réel
se
motive
d'un
mathème
dont se
situe
le
rapport
du
dire
au
dit.
[
Lac73a
, p. 37]
Le
dire
qui
ex-siste
au
dit
permet
le
mathème.
[
Lac73a
, p. 39]
L'origine
de
tous
les
faits
est que quoi que ce soit ne
prend
rang
de
fait
que quand c'est
dit.
La
castration
est quelque
chose
qui
dit
non
à la
fonction
phallique.
Un
rêve,
ça se
lit
dans ce qui s'en
dit.
La
dit-mansion
est la
résidence
du
dit
dont le
savoir
pose
l'Autre
comme
lieu.
*
Il n'y a du
dit
que de
l'être.
*
Il n'y a de
l'inconscient
que du
dit.
On
ne
peut
traiter
de
l'inconscient
qu'à partir du
dit
de
l'analysant.
*
Le
propre
du
dit,
c'est
l'être.
Le
propre
du
dire,
c'est
d'
ex-sister
par
rapport
à quelque
dit
que ce soit.
La
vérité,
c'est la mention du
dit.
La
division
marque
la
vérité
et ne
peut
pas-toute
être
dite.
Interdit
ça
veut
dire,
dit
entre
les
lignes.
La
dit-mansion
c'est la
demeure
du
dit.
*
On
use du
langage
d'une
façon
qui va
plus
loin que ce qui est
effectivement
dit.
Le
symptôme
dit
quelque
chose.
La
vérité
est
caractérisée
par le
fait
de ce
que
l'analyste
ne
dit
que des
paroles.
C'est en tant que
l'analyste
est un
semblant
de
déchet
,
qu'il
intervient
au
niveau
du
sujet
;
c'est à
dire
qu'il est
conditionné
par ce qu'il
énonce
et par ce qu'il ne
dit
pas.
La
dit-mansion
c'est la mention du
dit
et le
mensionge
.
*
Le
dit
n'est pas du tout forcément
vrai.
*
Si
l'ego
est
dit
narcissique,
c'est bien parce qu'il y a quelque
chose
à un
certain
niveau
qui
supporte
le
corps
comme
image.
L'homme
dit
que le
corps,
il l'a.
L'identification
hystérique
est
l'identification
amoureuse
dite
au
père.
*
Ce qui se
dit
à partir de
l'inconscient
participe
de
l'équivoque.
La
vérité
demande
à
être
dite.
Le
réel
dit
la
vérité
mais ne
parle
pas.
Le
symbolique,
supporté
par le
signifiant,
ne
dit
que des
mensonges
quand il
parle.
Ce que
dit
l'analyste
est
coupure.
[
Lac78
]
*
Ni dans ce que
dit
l'analysant,
ni dans ce que
dit
l'analyste,
il y a autre
chose
qu'écriture.
[
Lac78
]
*
On
ne
sait
pas ce
qu'on
dit
quand
on
parle.
[
Lac78
]
*
L'analysant
en
dit
plus
qu'il n'en
veut
dire.
[
Lac78
]
*
La
vérité
ne se
dit
jamais
qu'à
moitié.
[
Lac77b
, p. 6]
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Jacques B. Siboni
2024-11-08