Topologos Lutecium
Les Mathèmes de Lacan
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Jacques B. Siboni
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tu
Le
je
naît
dans une certaine
référence
au
tu.
Le
je
se
constitue
dans une
expérience
de
langage,
dans la
référence
au
tu.
C'est dans
l'autre,
et par
l'autre,
que le
désir
va être
nommé,
reconnu,
va
entrer
dans la
relation
symbolique
du
je
et du
tu.
Le
tu
dans sa
forme
verbalisée,
dans sa
forme
signifiante,
ne se
confond
ni ne
recouvre
le
grand
Autre.
Le
tu
est à
l'intérieur
du
discours.
Il n'y a
jamais
de
tu
ailleurs
que là où
on
dit
tu.
Le
tu
est
essentiellement
comme un
corps
étranger.
L'expérience
du
tu
aboutit
à
l'existence
du
tu
comme
signifiant.
Le
signifiant
surmoi
n'est pas autre
chose
que la
fonction
du
tu,
et le
sentiment
de
réalité.
Dans le
sentiment
d'étrangeté,
le
moi
entre
dans le
tu.
C'est le
message
que nous
recevons
de
l'Autre,
qui nous
fonde
au
niveau
du
tu.
*
Il n'y a
aucun
tu
électif.
Le
tu
est
exactement
celui auquel
je
s'adresse
et
rien
d'autre.
Le
tu
c'est un
signifiant.
Le
tu
est quelque
chose
par quoi
l'autre
est
fixé
en un
point
de la
signification.
Le
tu
n'est pas tant ce qui
désigne
l'autre
que ce qui nous
permet
d'opérer
sur lui.
Le
tu
est là
toujours
présent
en nous.
Le
tu,
c'est
l'autre
tel que
je
le
fait
voir
par son
discours.
Le
tu
est un
registre.
Le
tu
est
appelé
du
champ
de
l'Autre.
Tu
est le
signifiant
de
l'appel
à
l'autre.
*
Tu
deviens
ce que
tu
méconnais.
*
Jamais
tu
ne me
regardes,
là d'où
je
te
vois.
L'analyste
est en posture de
formuler,
“
tu
dis
la
vérité
”, et son
interprétation
n'a de
sens
que dans cette
dimension.
*
Tu
ne me
vois
pas d'où
je
te
regarde.
*
Tu
ne me
vois
pas d’où
je
te
regarde.
*
Le
je
et le
tu
sont
réciproques.
C'est à partir de la
structure
de
l'Autre
que
peut
se
définir
la
possibilité
du
tu.
À la
vérité,
on
peut
dire
tu.
Ce que
je
t'offre
n'est pas ce que
tu
désires.
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2024-11-08