Topologos Lutecium
Les Mathèmes de Lacan
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Jacques B. Siboni
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psychanalysé
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psychasthénie
Index:
Index
psychanalyste, analyste
Le
transfert
indique
toujours
les
moments
d'errance
et d'orientation de
l'analyste.
[
Lac66a
, p. 226]
La
responsabilité
de
l'analyste
chaque
fois
qu'il
intervient
par la
parole,
est de
reconnaître
ou d'abolir le
sujet
comme tel. [
Lac66a
, p. 300]
*
Le
réel
à quoi
l'analyste
s'affronte est un
homme
qu'il faut laisser
parler.
La
seule
place
de
résistance
à
l'analyse
est du
côté
de
l'analyste.
Le
sujet
identifie
l'analyste
à son
idéal-du-moi
ou au
contraire
à son
surmoi.
La
névrose
de
transfert
noue
dans ses fils la
personne
imaginaire
de
l'analyste.
Les
rapports
entre
l'analysé
et
l'analyste
se
situent
sur le
plan
du
moi
et du
non-moi,
c'est à dire sur le
plan
de
l'économie
narcissique
du
sujet.
C'est au
moment
où ce qui est près d'éclore, de
surgir
dans
l'imaginaire,
est en
même
temps
là dans
l'analyse,
dans la
relation
verbale
avec
l'analyste,
que
l'interprétation
étant
donnée,
sa
valeur
décisive, mutatiste
peut
s'exercer.
Quand le
sujet
s'interrompt
dans son
discours,
une
pensée
l'occupe
qui se
rapporte
à
l'analyste.
[
Lac66a
, p. 373]
Si
l'analyste
a affaire avec
l'ego
du
sujet,
c'est qu'il
sert
alors de
support
à
l'
alter-ego
du
sujet.
[
Lac66a
, p. 374]
*
Il n'y a dans
l'analyse
d'autre
résistance
que celle de
l'analyste.
[
Lac66a
, p. 377]
La
résistance
est
provoquée
par le
psychanalyste.
*
Il n'y a qu'une
seule
résistance,
c'est celle de
l'analyste.
Le
moi
de
l'analyste
se
doit
d'être
absent.
L'analyste
ne
peut
être
qu'à la
place
de
l'ego
qu'il
observe.
*
La
seule
véritable
résistance
dans
l'analyse,
c'est la
résistance
de
l'analyste.
Dans le
schéma
L
figure
2.20.1
, le
transfert
se
passe
entre
et
pour autant que le
,
en tant qu'il est
représenté
par
l'analyste,
fait
défaut.
Le
sujet
parle
à
l'analyste
de quelque
chose
qui lui a
parlé.
La
résistance
du
patient
c'est
toujours
celle du
psychanalyste.
Une
psychanalyse
est la
cure
qu'on
attend
d'un
psychanalyste.
[
Lac66a
, p. 329]
Ce que
répond
l'analyste
est
moins
important
que la
place
d'où il
répond.
[
Lac66a
, p. 347]
*
L'analyste
doit
aspirer à telle
maîtrise
de sa
parole
qu'elle soit
identique
à son
être.
[
Lac66a
, p. 359]
L'être
de
l'analyste
est en
action,
même
dans son
silence.
[
Lac66a
, p. 359]
*
L'analyste
intervient
concrètement
dans la
dialectique
de
l'analyse
en
faisant
le
mort.
[
Lac66a
, p. 430]
L'analyste
fait
le
mort
par son
silence,
là où il est
l'Autre.
[
Lac66a
, p. 430]
L'analyste
fait
le
mort
en
annulant
sa
propre
résistance,
là où il est
l'autre.
[
Lac66a
, p. 430]
En
faisant
le
mort,
l'analyste
présentifie
la
mort.
[
Lac66a
, p. 430]
Quand
l'analyste
est
l'Autre,
il est sous
l'incidence
du
symbolique.
[
Lac66a
, p. 430]
Quand
l'analyste
est
l'autre,
il est sous
l'incidence
de
l'imaginaire.
[
Lac66a
, p. 430]
L'analyste
doit
s'adresser
à
l'Autre.
[
Lac66a
, p. 430]
L'Autre
parle
à
l'analyste,
dans le
discours
que
l'autre
tient
devant lui. [
Lac66a
, p. 430]
Le
sujet
commence
par
parler
de lui; quand il aura
parlé
de lui à son
analyste,
son
analyse
sera
terminée.
L'analyste
se
situe
quelque part en
.
Lorsque
l'analyste
entre
dans le
couplage
de la
résistance,
il
parle
alors en
,
il se
voit
alors dans le
sujet.
L'analyste
se
doit
d'être
assez
mort
pour ne pas
être
pris
dans la
relation
imaginaire.
*
L'analyste
est là
conçu
comme
réel.
Entre
un
sujet
et
l'objet
extérieur
qui est
l'analyste,
il ne
peut
en
principe
s'établir
que la
relation
pulsionnelle
primitive.
Il
existe
cinq
catégories
de
psychanalystes
: les
suffisants
et les
insuffisants,
les
petits-souliers
et les
bien-nécessaires,
les
béatitudes.
[
Lac66a
, pp. 476–478]
*
Un
rêve
qui se
produit
au
cours
de
l'analyse
a
toujours
une certaine
direction
vers
l'analyste.
Le
transfert
se
passe
essentiellement
quand quelque
chose
prend
son
sens
du
fait
que
l'analyste
devient
le
lieu
du
transfert.
Dans le
transfert,
l'analyste
devient
le
lieu
de
l'articulation
symbolique
comme telle.
Le
contre-transfert
est
constitué
par les
préjugés
de
l'analyste.
L'analyste
est vis-à-vis de cet
autre
qui est le
petit
autre,
son
semblable.
L'opération
autorisante
de
l'analyste
est
disjointe
d'avec la
demande
de
mort
fondamentale.
Pour le
psychanalyste
il convient
d'écouter
celui qui
parle,
quand il s'agit d'un
message
qui
provient
d'une
parole
au-delà du
sujet.
[
Lac66a
, p. 574]
Le
psychanalyste
dirige
la
cure.
[
Lac66a
, p. 586]
L'interprétation,
que
donne
le
psychanalyste,
est reçue comme
venant
de la
personne
que le
transfert
lui impute
d'être.
[
Lac66a
, p. 591]
*
Il n'y a pas
d'autre
résistance
à
l'analyse
que celle de
l'analyste
lui-même. [
Lac66a
, p. 595]
L'écoute
du
psychanalyste
se
situe
au-delà du
discours.
[
Lac66a
, p. 616]
Ce que le
psychanalyste
entend
est un
discours.
[
Lac66a
, p. 616]
L'analyste
est celui qui
supporte
la
demande
pour que
reparaissent
les
signifiants
où la
frustration
du
sujet
est retenue. [
Lac66a
, p. 618]
L'identification
à
l'analyste
est
toujours
une
identification
à des
signifiants.
[
Lac66a
, p. 619]
L'analyste
ne
doit
répondre
à la
demande
du
sujet
que de la
position
du
transfert.
[
Lac66a
, p. 619]
L'Autre
est
l'analyste,
pour ce que le
sujet
en
fait
le
lieu
de sa
parole.
[
Lac66a
, p. 680]
Le
rêve
est un
rêve
fait
non
seulement
pour
l'analyse,
mais souvent pour
l'analyste.
L'éthique
psychanalytique
suspend
l'analyste
dans un
rapport
dialectique
du
désir
à la
loi.
L'analyste
paye
de
mots
ses
interprétations.
*
L'analyste
doit
payer
quelque
chose
pour
tenir
sa
fonction.
L'analyste
paye
de sa
personne
en ceci, que par le
transfert,
il est
littéralement
dépossédé
de
l'analyse.
L'analyste
ne
peut
pas
savoir
ce qu'il
fait
en
psychanalyse.
Une
part
de
l'action
de
l'analyste
lui
reste
à lui-même
voilée.
L'analyste
s'offre
à
recevoir,
reçoit
la
demande
du
bonheur.
Ce que
l'analyste
a à
donner
c'est ce qu'il a, soit
rien
d'autre
que son
désir
averti.
L'analyste
ne
peut
pas
désirer
l'impossible.
*
Il est
impossible
au
psychanalyste,
si son
désir
est averti, qu'il
consente
à
s'arrêter
au
leurre.
La
véritable
terminaison
de
l'analyse
est celle qui prépare à
devenir
analyste.
L'analyste
doit
offrir
la
place
vacante
au
désir
du
patient
pour qu'il se
réalise
comme
désir
de
l'Autre.
Le
contre-transfert
ce sont les
sentiments
éprouvés par
l'analyste
dans
l'analyse,
déterminés
à chaque
instant
par ses
relations
à
l'analysé.
Quand
l'analyste
croit
pouvoir
répondre
à la
demande
apparaît
le
sentiment
de
comprendre.
L'analyste
joue
son
rôle
transférentiel
dans la
mesure
où il
est
ce qu'il
n'est
pas.
*
L'analyste
intervient
par quelque
chose
qui est de
l'ordre
de son
être.
*
L'analyste
est
intéressé
dans le
transfert
comme
sujet.
C'est à la
place
de
l'idéal-du-moi
que
l'analyste
sera
appelé
à
fonctionner.
L'analyste
est un
interprétant.
Le
névrosé
fait
une
offre
fallacieuse à
l'analyste
qui l'accepte.
L'objet
est la
cause
du
manque
du
sujet
qui
parle
à
l'analyste.
Le
contre-transfert
concerne
la
participation
de
l'analyste.
Le
contre-transfert
est ce qui, dans la
relation
analytique,
peut
survenir du
côté
de
l'analyste.
*
Est
contre-transfert
tout
ce que, de ce qu'il
reçoit
dans
l'analyse
comme
signifiant,
le
psychanalyste
refoule.
*
La
vérité
de la
psychanalyse
n'est, tout au moins en
partie,
accessible
qu'à
l'expérience
du
psychanalyste.
*
La
présence
de
l'analyste
est elle-même une
manifestation
de
l'inconscient.
L'analyste
est en posture de
formuler,
“
tu
dis
la
vérité
”, et son
interprétation
n'a de
sens
que dans cette
dimension.
Le
désir,
c'est le
désir
de
l'analyste.
Le
sujet
peut
occuper
diverses
places
selon que
l'analyste
le met sous l'un ou
l'autre
des
signifiants
de
l'interprétation.
L'analyste
est le
sujet
supposé
savoir.
*
Le
transfert
est un
phénomène
où sont
inclus
ensemble,
le
sujet
et le
psychanalyste.
L'analyste
tient
cette
place
pour autant qu'il est
l'objet
du
transfert.
Le
sujet,
en tant
qu'assujetti
au
désir
de
l'analyste,
désire
le
tromper
de cet
assujettissement.
Le
sujet
a une
relation
à son
analyste
dont le
centre
est ce
signifiant
privilégié,
l'idéal-du-moi.
Le
désir
de
l'analyste
est ce qui ramène la
demande
à la
pulsion.
L'analyste
est
appelé,
par le
sujet,
à incarner le
.
Le
désir
de
l'analyste
tend dans le
sens
exactement
contraire
à
l'identification.
*
Le
désir
de
l'analyste
n'est pas un
désir
pur.
Le
désir
de
l'analyste
est
d'obtenir
la
différence
absolue
quand,
confronté
au
signifiant
primordial,
le
sujet
vient
pour la
première
fois
en
position
de se
l'assujettir.
*
C'est le
désir
de
l'analyste
qui, au
dernier
terme,
opère
dans la
psychanalyse.
[
Lac66a
, p. 854]
L'axe
de
l'analyse,
c'est le
désir
de
l'analyste
comme tel.
*
La
névrose
de
transfert
est une
névrose
de
l'analyste.
L'analyste
se
doit
d'occuper
la
place
de
l'Autre.
L'analyste
ne
peut
être
conçu
comme un
lieu
vide.
Le
psychanalyste
est
appelé,
en la
situation
analytique,
comme
étant
le
sujet
supposé
savoir.
Au
psychanalyste
est confié
l'opération
de la
conversion
éthique
radicale
qui
introduit
le
sujet
à
l'ordre
du
désir.
Au
fondement
de
l'analyse,
l'analyste
doit
être
le
sujet
supposé
savoir.
Le
psychanalyste,
par sa
position,
est
exclu
du
réel.
Le
transfert
en
début
d'analyse
fait
de
l'analyste
le
sujet
supposé
savoir.
L'analyste
est, au
départ,
le
représentant
pour le
sujet,
de la
toute
puissance
de la
frustration.
Le
psychanalyste
repère
le
sujet
dans sa
Spaltung
ou
refente.
[
Lac66a
, p. 855]
Le
sujet,
sur quoi les
psychanalystes
opèrent,
est le
sujet
de la
science.
[
Lac66a
, p. 858]
L'analyste
est le
sujet
supposé
savoir
tout
sauf ce qu'il en est de la
vérité
du
patient.
*
C'est, en tant que
sujet
divisé,
que
l'analyste
est
appelé
à
répondre
à la
demande.
L'analyste
est dans la
position
de celui qui ne
demande
rien.
Ça
écoute
est
représenté
par
l'analyste.
Faire
une
psychanalyse,
être
un
psychanalyste,
faire
un
psychanalyste
sont
trois
temps
différents.
La
psychanalyse
est la mise en
question
du
psychanalyste.
[
Lac66a
, p. 41]
Le
dans
l'analyse
c'est
l'analyste.
L'
acting-out
a
rapport
avec
l'intervention
de
l'analyste.
Pour les
analystes
la
vérité
n'a
d'autre
forme
que le
symptôme.
L'analyste
est
placé
en
position
de
sujet
supposé
savoir.
Le
transfert
est
source
de
résistance
entre
la
position
fausse
d'être
le
sujet
supposé
savoir,
ce que
l'analyste
sait
bien qu'il n'est pas, et celle
d'avoir
à rectifier les
effets
de cette
supposition
de la
part
du
sujet
au
nom
de la
vérité.
L'analysant
n'identifie
pas son
analyste
au
sujet
supposé
savoir.
Il n'y a pas pour
l'analyse
ni pour
l'analyste,
nulle
part,
de
sujet
supposé
savoir.
*
Le
psychanalyste
ne
prend
pas en charge la
vérité.
La
position
de
l'analyste
se
tient
dans le
vide,
le
trou,
la
place
du
désir.
*
Le
psychanalyste
ne
s'autorise
que de lui-même. [
Lac68e
, p. 14]
*
La
psychanalyse
consiste
dans le
maintien
d'une
situation
convenue
entre
deux
partenaires,
qui s'y posent comme le
psychanalysant
et le
psychanalyste.
[
Lac68e
, p. 20]
La
terminaison
de la
psychanalyse,
c'est le
passage
en
effet
du
psychanalysant
au
psychanalyste.
[
Lac68e
, p. 23]
*
Le
désir
du
psychanalyste,
c'est son
énonciation.
[
Lac68e
, p. 23]
Par la
passe,
le
psychanalysant
se
fait
autoriser
comme
analyste
de l'École. [
Lac68e
, pp. 26–27]
La
position
du
psychanalyste
est
suspendue
à un
rapport
béant,
à la
méprise
du
sujet
supposé
savoir.
[
Lac68d
, p. 39]
C'est dans la
pratique
d'abord
que le
psychanalyste
a à
s'égaler
à la
structure
qui le
détermine.
[
Lac68d
, p. 40]
Dans la
structure
de la
méprise
du
sujet
supposé
savoir,
le
psychanalyste
doit
trouver
la
certitude
de son
acte,
et la
béance
qui
fait
sa
loi.
[
Lac68d
, p. 40]
*
Le
psychanalyste
ne
peut
pas
répondre
à la
demande.
[
Lac68b
, p. 44]
L'acte
analytique,
c'est ce par quoi le
psychanalyste
se commet à
répondre
de la
psychanalyse.
[
Lac68b
, p. 47]
Le
désir
du
psychanalyste
est ce
lieu
dont
on
est
hors
sans
y
penser.
[
Lac70b
, p. 14]
Le
désir
du
psychanalyste
n'a
rien
à
faire
avec le
désir
d'être
psychanalyste.
[
Lac70b
, p. 19]
*
L'analyste
dépend
de son
acte.
[
Lac70b
, p. 20]
Le
psychanalyste
est
toujours
à la merci du
psychanalysant.
[
Lac70b
, p. 21]
*
Le
désir
de
l'analyste
occupe
l'objet
. [
Lac70b
, p. 24]
*
La
passe
est ce
point
où,
d'être
venu
à bout de sa
psychanalyse,
la
place
que le
psychanalyste
a
tenue
dans son
parcours,
quelqu'un
fait
ce pas de la
prendre.
[
Lac70b
, p. 25]
Le
psychanalyste
a
horreur
de
l'acte
psychanalytique,
parce que c'est
l'acte
qui ne
supporte
pas le
semblant.
[
Lac70b
, p. 29]
Là où
c'était,
je
dois
devenir
psychanalyste.
Au
terme
de
l'analyse,
l'analyste
a à
supporter
de
n'être
plus
rien
que le
reste
de la
chose
qu'est
l'objet
.
Dans le
moment
de la
passe,
est le
désêtre
où le
psychanalysant
a frappé
l'être
de
l'analyste.
*
Il y a du
psychanalyste.
L'analyste
sait
qu'il n'est pas le
sujet
supposé
savoir.
À la
fin
de
l'analyse,
l'analyste
est rejoint par le
désêtre
que
subit
le
sujet
supposé
savoir.
*
C'est au
terme
d'une
psychanalyse
supposée
achevée
que le
psychanalysant
peut
devenir
psychanalyste.
Il y a déjà
savoir
du
désêtre
du
sujet
supposé
savoir
en tant qu'il est la
position
nécessaire
de
départ
de la
passe
de
l'analysant
à
l'analyste.
Pour que la
logique
de la
psychanalyse
existe
il faut qu'il y
ait
du
psychanalyste.
En
instaurant
l'acte
psychanalytique,
le
psychanalyste
donne
sa
garantie
au
transfert,
c'est-à-dire au
sujet
supposé
savoir.
Le
psychanalyste
doit
savoir
ce qu'il en est du
sujet
supposé
savoir.
La
résistance
du
psychanalyste
se
manifeste
en ceci qu'il se
refuse
à
l'acte.
Les
objets
qu'incarnent
les
psychanalystes,
sein,
déchet,
regard,
voix,
ne sont pas des
métaphores.
*
Il n'y a pas de
psychanalyste
sans
psychanalysant.
*
S'il n'y avait pas de
psychanalysant,
il n'y aurait pas de
psychanalyste.
Le
psychanalyste
opère
en tant
qu'objet
tout
en
n'étant
pas
tout
objet
.
*
Dans le
champ
de
l'acte
psychanalytique,
ce que
produit
le
psychanalysant
c'est le
psychanalyste.
À se mettre à la
place
de
l'analyste,
celui-ci en
viendra
en
fin
à
être,
sous la
forme
du
,
cet
objet
rejeté.
L'analyste,
au
terme,
n'est
seulement
que cet
objet
rejeté.
La
psychanalyse
se
pratique
avec
l'instrument
qu'est le
psychanalyste.
*
Souvent c'est au titre de
merde
que
l'analyste
est
rejeté.
L'analyste,
avec de
l'offre
fait
de la
demande.
Supposons
l'acte
psychanalytique
du
moment
où le
psychanalysant
passe
au
psychanalyste.
[
Lac84b
, p. 18]
Le
passage
du
psychanalysant
au
psychanalyste
est la
condition
nécessaire
pour qu'il y
ait
acte
analytique.
[
Lac84b
, p. 18]
Hors le
moment
du
passage
du
psychanalysant
au
psychanalyste,
toute
condition
est
contingente
pour qu'il y
ait
acte
analytique.
[
Lac84b
, p. 18]
C'est à ne pas
penser,
que le
psychanalyste
opère.
[
Lac84b
, p. 20]
Pour que le
psychanalysant
fasse
le
psychanalyste,
il faut
s'assurer
qu'il a du
psychanalyste.
[
Lac84b
, p. 21]
Le
psychanalyste
se
fait
de
l'objet
.
[
Lac84b
, p. 21]
Le
psychanalyste
est celui qui se
trouve
prendre
à sa charge le
support
du
sujet
supposé
savoir.
Le
psychanalyste
invite le
sujet
névrosé
à la
rencontre
d'un
sujet
supposé
savoir.
*
Dans
l'analyse,
l'ininterprétable
c'est la
présence
de
l'analyste.
À propos de
l'obsessionnel,
le
psychanalyste
fait
5
.
391
le
maître.
L'acte
psychanalytique
fait,
du
psychanalysant,
surgir,
s'inaugurer,
s'instaurer
le
psychanalyste.
Le
psychanalysant
fait
le
psychanalyste.
Le
discours
de
l'analyste
se note
Le
discours
de
l'analyste
ne se
confond
pas avec le
discours
du
psychanalysant.
L'analyste
institue
dans
l'expérience
analytique,
une
hystérisation
du
discours.
*
Il y a du
psychanalyste.
Dans le
discours
de
l'analyste,
la
place
dominante
est
occupée
par
l'objet
.
C'est du
trait
unaire
que
prend
son
origine
tout
ce qui
intéresse
l'analyste
comme
savoir.
L'analyste,
c'est lui qui est
institué
comme
sujet
supposé
savoir.
*
L'analyse
c'est ce
qu'on
attend
d'un
psychanalyste.
Ce
qu'on
attend
d'un
psychanalyste,
c'est de
faire
fonctionner
son
savoir
en
terme
de
vérité.
La
psychanalyse
c'est
fait
par le
psychanalyste.
Dans le
discours
de
l'analyste,
un
certain
savoir
est au site de la
vérité,
Dans le
discours
de
l'analyste,
c'est
l'objet
qui
vient
à la
place
du
commandement.
Le
discours
de
l'analyste
c'est
Dans le
discours
de
l'analyste,
le
savoir
est à la
place
dite de la
vérité.
Dans le
discours
de
l'analyste,
ce qui
peut
savoir
est prié de
fonctionner
au
registre
de la
vérité.
Le
discours
de
l'analyste
interroge
le
savoir
en
fonction
de
vérité.
Dans le
discours
de
l'analyste,
pour le
psychanalyste,
le
contenu
latent
est en
*
C'est du
discours
de
l'analyste
que
peut
surgir
un
autre
style de
signifiant
maître.
Dans le
discours
de
l'analyste,
marque
l'impossibilité
pour le
sujet
de sa
position
de
représenter
l'agent,
la
cause
du
désir.
*
Le
désir
d'être
le
maître
contredit
le
fait
même
du
psychanalyste.
[
Lac70d
, p. 71]
Le
discours
du
maître,
c'est
l'envers
du
discours
du
psychanalyste.
[
Lac70d
, p. 88]
Dans le
discours
de
l'analyste,
le
savoir
de la
structure
a
place
de
vérité.
[
Lac70d
, p. 98]
Le
schéma
18.2.1
désigne
les
quatre
discours:
le
discours
du
maître,
le
discours
de
l'université,
le
discours
de
l'hystérique,
le
discours
de
l'analyste.
[
Lac70d
, p. 99]
*
Le
discours
de
l'université
s'éclaire de son
progrès
dans le
discours
de
l'analyste.
cf:
18.2.1
[
Lac70d
, p. 99]
La
position
de
l'analyste
se
définit
de mettre le poids de son
plus-de-jouir
à une certaine
place.
Le
discours
de
l'analyste
existe
quand le
plus-de-jouir
occupe
la
place
de
l'agent.
cf:
18.2.1
Le
discours
de
l'analyste
s'écrit
:
Le
discours
de
l'analyste
n'est
rien
d'autre
que la
logique
en
action.
Les
discours
du
maître,
universitaire,
de
l'hystérique,
de
l'analyste
ont la
propriété
de
toujours
avoir
leur
point
d'ordonnance,
d'être
à partir du
semblant.
cf:
18.2.1
5.26.3
Dans le
symptôme,
le
savoir
est à
l'analyste
présupposé.
L'analyste
est
sujet
supposé
savoir.
*
Le
savoir
est
présupposé
à la
fonction
de
l'analyste.
*
L'analyste
est
impliqué
dans
toute
analyse.
L'analyste
ne
fait
pas
semblant,
il
occupe
la
position
du
semblant.
L'analyste
occupe
la
position
du
semblant
en tant que
.
L'analyste
se
fait
le
representamen
de
l'objet
à la
place
du
semblant.
L'analysant
analyse
avec la
figure
de son
analyste,
l'objet
.
*
Le
discours
de
l'analyste
n'est pas le
scientifique.
[
Lac81a
, p. 3]
*
Il est
impossible
que les
psychanalystes
forment un groupe. [
Lac73a
, p. 31]
L'analysant
ne
termine
qu'à
faire
de
l'objet
le
représentant
de la
représentation
de son
analyste.
[
Lac73a
, p. 44]
Le
psychanalyste
donne
corps
au
signifiant
qui
représente
le
signifiant
maître.
Le
discours
de
l'analyste
c'est le
discours
sur
l'analyste
en tant
qu'objet
.
L'essentiel
du
savoir
de
l'analyste
est que la
vérité
ne
peut
que se
mi-dire.
Dans le
discours
de
l'analyste,
à la
place
de la
vérité
se
tient
,
le
savoir.
*
Tout
parent
traumatique
est en
somme
dans la
même
position
que le
psychanalyste.
Le
psychanalyste
est mis, par le
discours
qui le
conditionne,
dans une
position
difficile.
Le
psychanalyste
a un
rapport
complexe
à ce qu'il
sait.
La
formalisation
mathématique
est le
but,
l'idéal
du
psychanalyste.
L'analyste
imagine
le
réel
du
symbolique,
c'est la
mathématique.
*
L'analyste
ne
s'autorise
que de lui-même. [
Lac74b
, p. 50]
*
Il n'y a qu'un
transfert,
c'est celui de
l'analyste.
L'analyste
est le
sujet
supposé
savoir.
l'analyste
n'opère
que de la
parole.
Il est indispensable que
l'analyste
soit au
moins
deux.
*
L'analyste
ne
s'autorise
que de lui-même. [
Lac82d
]
*
C'est du
pas-tout
que relève
l'analyste.
[
Lac82d
]
*
Pas-tout
être
à
parler
ne
saurait
s'autoriser
à
faire
un
analyste.
[
Lac82d
]
Seul
l'analyste
ne
s'autorise
que de lui-même. [
Lac82d
]
La
fonction
analytique
ne rend que
probable
l'
ex-sistence
de
l'analyste.
[
Lac82d
]
*
Ce que
l'analyste
a à
dire,
est de
l'ordre
de la
vérité.
*
L'analyste
est
incarné
par un
semblant
de
.
L'analyste
est
produit
par le
dire
de la
vérité.
La
vérité
est
caractérisée
par le
fait
de ce
que
l'analyste
ne
dit
que des
paroles.
C'est en tant que
l'analyste
est un
semblant
de
déchet
,
qu'il
intervient
au
niveau
du
sujet
;
c'est à
dire
qu'il est
conditionné
par ce qu'il
énonce
et par ce qu'il ne
dit
pas.
Un
sens
est
l'objet
de la
réponse
de
l'analyste
à
l'exposé
par
l'analysant
tout
au long de son
symptôme.
*
Le
psychanalyste
ne
peut
pas se
concevoir
autrement que comme un
sinthome.
*
Ce n'est pas la
psychanalyse
qui est un
sinthome,
c'est le
psychanalyste.
La
résistance
c'est quelque
chose
qui
prend
son
point
de
départ
chez
l'analyste
lui-même.
Un
psychanalyste
dépend
de la
lecture
qu'il
fait
de son
analysant.
L'analyste
est
supposé
savoir.
L'analysant
produit
l'analyste.
*
Le
psychanalyste
est un
rhéteur.
[
Lac78
]
L'analyste
ignore la
portée
des
mots
pour son
analysant.
[
Lac78
]
L'analyste
opère
par quelque
chose
qui ne se
fonde
pas sur la
contradiction.
[
Lac78
]
L'analyste
est
rhéteur.
[
Lac78
]
L'analyste
tranche.
[
Lac78
]
Ce que
dit
l'analyste
est
coupure.
[
Lac78
]
L'analyste
participe
de
l'écriture
par
équivoques
sur
l'orthographe.
[
Lac78
]
*
Ni dans ce que
dit
l'analysant,
ni dans ce que
dit
l'analyste,
il y a autre
chose
qu'écriture.
[
Lac78
]
L'analyste
tranche
à
lire
ce qu'il en est de ce que
l'analysant
veut
dire.
[
Lac78
]
*
Le
psychanalyste
a
horreur
de son
acte.
[
Lac82c
, p. 84]
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2024-11-08