Topologos Lutecium
Les Mathèmes de Lacan
Recherche
Table des Matières
Jacques B. Siboni
Parent:
5.9 I
Précédent:
idéal, idéalisation
Suivant:
idée
Index:
Index
idéal-du-moi,
Ideal-Ich
L'idéal-du-moi
est un
organisme
de
défense
perpétué
par le
moi
pour prolonger la
satisfaction
du
sujet.
L'idéal-du-moi
est exaltant.
Le
sujet
identifie
l'analyste
à son
idéal-du-moi
ou au
contraire
à son
surmoi.
Le
surmoi,
à la
différence
de
l'idéal-du-moi
se
situe
essentiellement
sur le
plan
symbolique
de la
parole.
L'objet
aimé
se
confond,
par
toute
une
face
de ses qualités, de ses
attributs,
et aussi de son
action
dans
l'économie
psychique,
avec
l'idéal-du-moi
du
sujet.
L'
Ich-Ideal
est
l'idéal-du-moi.
Il y a une stricte
équivalence
de
l'objet
et de
l'idéal-du-moi
dans le
rapport
amoureux.
Dans la
captation
du
sujet
par
l'objet
d'amour,
c'est quelque
chose
qui est
strictement
équivalent
à cet
idéal-du-moi.
L'
Ideal-Ich
est
l'idéal-du-moi.
L'idéal-du-moi
commande
un
certain
jeu
de
relations
d'où
dépend
toute
relation
à
autrui.
Quelque
chose
qui est
au-delà
de
l'idéal-du-moi
le
commande.
L'amour
provoque
une
sorte
d'annulation,
de
perturbation
de la
fonction
de
l'idéal-du-moi.
L'
Ich-Ideal,
en tant que
parlant
vient
se
situer
dans le
monde
des
objets,
au
niveau
de
l'
Ideal-Ich
.
La
constitution
de
l'
Ideal-Ich
est la
forme
essentiellement
imaginaire,
spéculaire,
de la
genèse,
de
l'origine
fondamentalement
imaginaire
du
moi.
*
C'est à partir de
l'idéal-du-moi
que le
moi
se
détache.
Le
schéma
de la
figure
4.10.1
décrit les
relations
entre
l'idéal-du-moi,
le
moi,
l'objet
et
l'objet
extérieur.
Les
trois
pôles
du
triangle
œdipien
sont
l'idéal-du-moi,
le
surmoi,
et la
réalité.
L'œdipe
est
directement
lié
à la
fonction
de
l'idéal-du-moi.
L'idéal-du-moi
porte
la
génitalisation
en tant qu'elle est
assumée.
Le
père,
en tant qu'il est préféré par la
mère,
aboutit
à la
formation
de
l'idéal-du-moi.
C'est en tant que se
produit
l'identification
idéale
que le
père
devient
l'idéal-du-moi.
L'idéal-du-moi
est
marqué
du
signe
du
signifiant.
Après le
refoulement
du
désir
de
l'œdipe,
le
sujet
sort
pourvu d'un
idéal-du-moi.
L'idéal-du-moi
ne se propose pas comme un
moi-idéal.
L'idéal-du-moi
intervient
dans des
fonctions
dépressives,
voire
agressives
à l'égard du
sujet.
L'identification
secondaire
fonde
l'idéal-du-moi.
L'idéal-du-moi
a
toujours
un
certain
rapport
avec ce
facteur
commun
métonymique
qu'est le
phallus.
L'idéal-du-moi
se
constitue
dans un
rapport
avec le
père,
il
implique
toujours
le
phallus.
L'idéal-du-moi
est le
point
d'aboutissement
de la
crise
de
l'œdipe.
Dans la
formule
5.17.2
le
grand
est
l'idéal-du-moi.
Il y a
coexistence
de
l'idéal-du-moi
et du
surmoi.
C'est en tant que le
désir
est
toujours
lié
à un
certain
masque
que se
produit
l'idéal-du-moi.
L'image
de
l'autre
est
marquée
du
de
l'idéal-du-moi.
L'idéal-du-moi
est l'héritier d'un
rapport
premier
du
sujet,
non
pas avec son
désir
mais avec le
désir
de sa
mère.
Dans
l'idéal-du-moi
l'idéal
prend
la
place
de ce qui, chez le
sujet,
a été éprouvé comme
l'effet
d'un
enfant
désiré.
Dans le
schéma
1.21.1
,
est
l'idéal-du-moi.
[
Lac66a
, p. 553]
Dans la
psychose,
l'idéal-du-moi
a
pris
la
place
de
l'Autre.
[
Lac66a
, p. 572]
L'idéal-du-moi
se
forme
par l'adoption
inconsciente
de
l'image
de
l'Autre
en tant qu'il a la
jouissance
de ce
désir
[
Lac66a
, p. 752]
L'idéal-du-moi
se
forme
avec le
refoulement
d'un
désir
du
sujet.
[
Lac66a
, p. 752]
Le
trait
unaire
aliène
le
sujet
dans
l'identification
première
qui
forme
l'idéal-du-moi.
[
Lac66a
, p. 808]
Dans le
graphe
1.30.1
,
désigne
l'idéal-du-moi.
[
Lac66a
, p. 808]
La
duplicité
du
moi
se
supporte
du
trait
unaire
de
l'idéal-du-moi.
[
Lac66a
, p. 809]
La
subjectivité
se
construit
dans le
pluralisme
des
niveaux
d'identification
que sont
l'idéal-du-moi,
le
moi-idéal,
le
moi
désirant.
L'idéal-du-moi
s'origine
dans les
premières
lésions du
narcissisme.
Moi-idéal,
idéal-du-moi
ont le
plus
grand
rapport
avec certaines
exigences
de préservation du
narcissisme.
C'est à la
place
de
l'idéal-du-moi
que
l'analyste
sera
appelé
à
fonctionner.
L'idéal-du-moi
est une
introjection
symbolique.
*
Le
moi-idéal
ne se
confond
pas avec
l'idéal-du-moi.
Le
stade
du
miroir
fonde
la
fonction
du
moi-idéal
et de
l'idéal-du-moi.
Le
moi-idéal
n'est pas
l'idéal-du-moi.
Du
trait
unaire
s'inaugure un
temps
majeur
de
l'identification,
l'idéalisation,
l'idéal-du-moi.
L'idéal-du-moi
est un
signifiant.
Le
sujet
a une
relation
à son
analyste
dont le
centre
est ce
signifiant
privilégié,
l'idéal-du-moi.
L'
einziger Zug
,
le
trait
unaire
est le
fondement,
le
noyau
de
l'idéal-du-moi.
L'idéal-du-moi
est le
lieu
de la
fonction
du
trait
unaire.
L'idéal-du-moi
marque
le
départ
du
sujet
au
champ
de
l'Autre.
C'est autour de
l'idéal-du-moi
que se
joue
le
drame
des
identifications
du
sujet.
L'idéal-du-moi
et le
moi-idéal
sont les
deux
termes
opposés
de
l'identification.
Dans
l'amour
courtois,
se
repère
de
l'idéal-du-moi,
objet
,
image
du
le
fondement
du
moi,
et
sujet
barré.
Tout
ce qui est
identification
part
précisément pour le
sujet,
par
identification
à
l'idéal-du-moi,
au
niveau
de
l'Autre.
Suivant:
idée
Remonter:
5.9 I
Précédent:
idéal, idéalisation
Table des Matières
Index
Jacques B. Siboni
2024-11-08