Topologos Lutecium
Les Mathèmes de Lacan
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Jacques B. Siboni
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5.19 S
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sans
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savant
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Index
satisfaction
*
La
satisfaction
du
désir
humain
n'est
possible
que
médiatisée
par le
désir
et le
travail
de
l'autre.
[
Lac66a
, p. 121]
L'idéal-du-moi
est un
organisme
de
défense
perpétué
par le
moi
pour prolonger la
satisfaction
du
sujet.
Dans les
troubles
névrotiques,
la
satisfaction
est
d'ordre
imaginaire.
L'ordre
des
satisfactions
imaginaires
ne
peut
se
trouver
que dans
l'ordre
des
registres
sexuels.
La
sublimation
réussie
satisfait
l'exigence
de
l'
Ich-Ideal
sans
entraîner le
refoulement.
De la
relation
à
autrui
dépend
le
caractère
plus
ou
moins
satisfaisant
de la
structuration
imaginaire.
L'inconscient
se
fait
entendre
d'une
façon
qui ne
satisfait
pas au
principe
du
plaisir.
*
Le
rêve
est dans
tous
les
cas
la
satisfaction
d'un
désir.
L'expérience
analytique
se
satisfait
de se
ranger
dans les
rapports
entre
les
ordres
du
symbolique,
de
l'imaginaire
et du
réel.
L'objet
a été
d'abord
le
point
d'attache
des
premières
satisfactions
de
l'enfant.
*
Le
principe
de
réalité
n'est
constitué
que par ce qui est
imposé
pour sa
satisfaction
au
principe
du
plaisir.
La
satisfaction
du
principe
du
plaisir
tend à se
réaliser
dans une
forme
plus
ou
moins
hallucinée.
*
La
tendance
du
sujet
comme tel est de se
satisfaire
dans une
réalisation
irréelle,
dans une
réalisation
hallucinatoire.
L'objet
retrouvé
est une
Wiederfindung
jamais
satisfaisante.
Dans la
frustration,
l'objet
de la
satisfaction
de
l'enfant
est un
objet
réel.
À partir du
moment
où la
mère
devient
puissance
et comme telle
réelle,
c'est d'elle que pour
l'enfant
va
dépendre
l'accès
à ces
objets
qui
étaient
jusque là
purement
et simplement
objets
de
satisfaction,
objets
de
dons.
Pour
l'enfant,
l'objet
est
objet
de
satisfaction
de
besoin
et
symbole
de
puissance
favorable
maternelle.
Quand la
femme
trouve
dans
l'enfant
une
satisfaction,
c'est qu'elle
trouve
en lui ce quelque
chose
qui la
calme,
ce
pénis,
ce
besoin
de
phallus.
Il y a une
différence
radicale
entre
le
don
comme
signe
d'amour
et
l'objet
qui
vient
pour la
satisfaction
des
besoins
de
l'enfant.
Les
trois
temps
de la
subjectivité
sont,
d'abord
la
frustration
au
sens
du
manque
d'objet,
puis la
réponse
à la
frustration
en tant
qu'impossible
à
satisfaire,
enfin
l'introduction
de la
loi
sous
forme
toujours
latente.
*
Chaque
fois
qu'il y a
frustration
d'amour,
la
frustration
se
compense
par la
satisfaction
du
besoin.
Quand la
satisfaction
du
besoin
est une
compensation
de
frustration
d'amour,
elle en
devient
l'alibi.
La
frustration
n'est pas le
refus
d'un
objet
de
satisfaction.
Satisfaction
veut
dire
satisfaction
d'un
besoin.
La
frustration
n'est pas
refus
d'un
objet
de
satisfaction.
Le
signe
du
don
ne se
manifeste
en
rien
en tant
qu'objet
de
satisfaction.
*
Toute
satisfaction
mise en
cause
dans la
frustration
y
vient
sur ce
fond
du
caractère
fondamentalement
décevant
de
l'ordre
symbolique.
Dans la
frustration,
la
satisfaction
n'est que
substitut,
compensation.
*
C'est
seulement
en tant que quelque
chose
donne
à la
mère
le
phallus
qu'elle
peut
être
satisfaite.
Il y a
découverte
progressive
de
l'insatisfaction
foncière
qu'éprouve
la
mère
dans la
relation
mère
enfant.
Le
Witz
restitue sa
jouissance
à la
demande
essentiellement
insatisfaite
sous le
double
aspect
identique
de la
surprise
et du
plaisir;
le
plaisir
de la
surprise
et la
surprise
du
plaisir.
La
demande
est
reprise
par
l'autre
et
doit
être
essentiellement
insatisfaite.
La
condition
nécessaire
à
toute
satisfaction
est
entendue
au-delà
de ce qui est
dit.
Le
père
interdit
d'abord
la
satisfaction
réelle
de
l'impulsion
réelle.
Il y aurait
tendance
à la
satisfaction
hallucinatoire
du
désir,
en
réponse
à l'incitation
pulsionnelle.
La
satisfaction
fantasmatique
ne
saurait
remplir
tous
les
besoins.
Le
principe
du
plaisir
est
satisfaction
fondamentalement
irréelle
du
désir.
C'est par le désappointement de
l'exigence
impossible
à
satisfaire,
que
l'enfant
entre
peu
à
peu
dans une
position
plus
normative.
Dans le
symptôme
il y a une
sorte
de
satisfaction
à
l'envers.
Le
désir
humain
n'est pas
impliqué
d'une
façon
directe
dans un
rapport
pur
et
simple
avec
l'objet
qu'il
satisfait.
Il y a
excentricité
du
désir
par
rapport
à
toute
satisfaction.
L'aire du
désir
connote
son
excentricité
par
rapport
à la
satisfaction.
*
Faute de la
satisfaction,
c'est au
sujet
qui
peut
accéder
à la
demande,
que le
sujet
s'identifie.
L'autre
scène
est
nécessaire
à la
satisfaction
de
l'homme,
pour autant
qu'étant
un
être
parlant,
ses
satisfactions
doivent
passer
par
l'intermédiaire
de la
parole.
L'hystérique
ne
sait
pas qu'il ne
peut
pas
être
satisfait
dans la
demande.
Il y a
toujours
quelque
chose
qui
reste
au-delà
de ce qui
peut
se
satisfaire
par
l'intermédiaire
de ce
signifiant,
par la
demande.
C'est pour autant que
l'autre
va
reconnaître
son
désir
barré,
son
désir
insatisfait
à lui, que se
fait
sa
rencontre
avec son
désir
le
plus
authentique,
le
désir
génital.
*
La
demande
demande
toujours
quelque
chose
qui est
plus,
et
au-delà
de la
satisfaction.
*
La
demande,
du
fait
d'être
articulée
en
termes
symboliques
est une
demande
qui va
au-delà
de
toutes
les
satisfactions.
Le
désir
a à s'organiser, a
prendre
sa
place,
entre
l'appel
de la
satisfaction
et la
demande
d'amour.
L'obsessionnel,
de
même
que
l'hystérique
a
besoin
d'un
désir
insatisfait,
d'un
désir
au-delà
d'une
demande.
Toute
tentative
de
réduire
le
désir
à quelque
chose
dont
on
demande
la
satisfaction,
se heurte à une
contradiction
interne.
*
Toute
demande
de
satisfaction
d'un
besoin
doit
passer
par les
défilés
de
l'articulation
tels que le
langage
les rend
obligatoires.
Le
graphe
5.24.1
présente
la
ligne
de la
satisfaction
d'un
besoin,
et la
ligne
de la
demande
d'amour.
Il
suffit
que le
patient
soit
satisfait
sur le
plan
de la
demande
pour que la
confusion
s'établisse irrémédiablement
entre
le
plan
de la
ligne
de
transfert
et celui de la
ligne
de
suggestion
dans le
graphe
5.24.1
.
Le
désir
est
au-delà
de
toute
satisfaction
du
besoin.
Le
désir
se
produit
dans la
marge
qui
existe
entre
de la
satisfaction
du
besoin
et de la
demande
d'amour.
La
demande
d'amour
qui
symbolise
l'Autre
distingue
l'autre
comme
objet
réel
capable
de
donner
satisfaction.
Le
rêve
n'apporte
avec
soi
aucune
autre
satisfaction
qu'une
satisfaction
verbale.
Il n'y a que dans le
rêve
sur le
plan
de
l'être
que le
Wunsch
puisse
se
satisfaire.
Le
désir
au
niveau
du
processus
primaire
trouve
sa
satisfaction
dans quelque
chose
qui est un
signifiant.
Dans le
processus
primaire
il se
passe
un
mouvement
régressif
qui s'accompagne d'une
satisfaction
hallucinatoire.
Aucun
besoin
n'est
satisfait
par une
satisfaction
hallucinatoire.
Le
besoin
exige
pour
être
satisfait
des
processus
secondaires
soumis
au
principe
de
réalité.
Le
désir
est
évanouissant
pour autant que la
satisfaction
de la
demande
lui
dérobe
son
objet.
[
Lac66a
, p. 637]
La
demande
porte
sur autre
chose
que sur les
satisfactions
qu'elle
appelle.
[
Lac66a
, pp. 690–691]
Le
désir
n'est pas
l'appétit
de la
satisfaction.
[
Lac66a
, p. 691]
Le
désir
est le
phénomène
de la
refente
Spaltung
,
de
l'appétit
de la
satisfaction,
et de la
demande
d'amour.
[
Lac66a
, p. 691]
*
Si le
désir
de la
mère
est le
phallus,
l'enfant
veut
être
le
phallus
pour le
satisfaire.
[
Lac66a
, p. 693]
*
L'hystérie
se
caractérise
par la
fondation
d'un
désir
en tant
qu'insatisfait.
Le
sujet
peut
soutenir
son
désir
devant le
désir
de
l'Autre,
comme
désir
insatisfait
chez
l'hystérique.
La
satisfaction
ne
saurait
être
confondue
avec le
principe
du
plaisir.
Le
désir
pour la
mère
ne
saurait
être
satisfait.
La
sublimation
se
caractérise
par ce
changement
dans les
objets
où la
libido
sexuelle
va
trouver
sa
satisfaction
dans des
objets.
La
sublimation
apporte
à la
pulsion
une
satisfaction
différente
de son
but.
L'objet
est un
point
de
fixation
imaginaire
donnant
satisfaction
à la
pulsion.
*
Le
principe
du
plaisir
tend au
réinvestissement
de la
représentation
et
donne
aux
Vorstellungen
une
forme
satisfaisante.
La
jouissance
ne se
présente
pas comme la
satisfaction
d'un
besoin
mais comme la
satisfaction
d'une
pulsion.
*
Il ne
saurait
y
avoir
de
satisfaction
d'aucun
hors
de la
satisfaction
de
tous.
*
Il n'est pas
possible
que
d'aucun
isole
son
bonheur
de la
satisfaction
de
tous.
*
Il ne
saurait
y
avoir
de
satisfaction
d'aucun
sans
la
satisfaction
de
tous.
La
notion
de
sublimation
est une
possibilité
heureuse
de
satisfaction
de la
tendresse.
Dans
toute
satisfaction
du
besoin,
la
demande
exige
autre
chose.
Le
désir
ne se
maintient
chez
l'hystérique
que de
l'insatisfaction
qu'on
y
apporte,
en s'y
dérobant
comme
objet.
[
Lac66a
, p. 824]
La
libido
sexuelle
c'est ce surplus qui rend
vaine
toute
satisfaction
du
besoin.
*
Le
stade
anal
se
caractérise
en ceci que le
sujet
satisfait
un
besoin
uniquement
pour la
satisfaction
d'un
autre.
Que la
satisfaction
narcissique
se
développe
dans le
rapport
au
moi-idéal
dépend
de la
possibilité
de
référence
à ce
terme
symbolique
primordial
qu'est
l'
einziger Zug
.
Cela
arrive
que le
réveil
se
produise
quand
vient
dans le
rêve
quelque
chose
qui est la
satisfaction
de la
demande.
Le
névrosé
essaie
de
satisfaire,
par la conformation de son
désir,
à la
demande
de
l'autre.
Tout
ce que nous
voulons
posséder
pour le
désir
et
non
pour la
satisfaction
d'un
besoin
nous fuit et se
dérobe.
La
Befriedigung
c'est la
satisfaction.
L'inhibition
est
l'introduction
dans une
fonction
d'un
autre
désir
que celui que la
fonction
satisfait
naturellement.
Le
symptôme
est
fait
pour
apporter
certaines
satisfactions.
La
pulsion
se
satisfait
essentiellement
de
l'hallucination.
La
sublimation
donne
la
satisfaction
d'une
pulsion.
Les
symptômes
relèvent de la
satisfaction.
Tout
ce que
vivent
les
sujets
relèvent de la
satisfaction.
Ce à quoi
satisfont
les
sujets,
c'est la
loi
du
plaisir.
La
fonction
du
principe
du
plaisir
est de se
satisfaire
par
l'hallucination.
La
pulsion
n'est pas
satisfaite
par son
objet
apparent.
Aucun
objet
ne
peut
satisfaire
la
pulsion.
La
sublimation
est
satisfaction
de la
pulsion,
mais
sans
refoulement.
Aucune
nourriture
ne
satisfera
jamais
la
pulsion
orale.
La
dimension
du
désir
surgit
avec
l'avènement
d'un
objet
qui n'est pas
l'objet
de la
satisfaction
d'un
besoin
mais d'un
rapport
de la
demande
du
sujet
au
désir
de
l'Autre.
*
La
satisfaction
subjective
est à
chercher
dans
l'acte
sexuel
qui est précisément le
point
où elle s'avère la
plus
déchirée.
Le
fondement
de la
satisfaction
de
l'acte
sexuel
donne
le
statut
de la
sublimation.
La
Befriedigung
c'est la
satisfaction.
*
Il n'y a pas
d'objet
dont le
désir
se
satisfasse.
*
Il y a quelque
chose
de
déplacé
qui rend
l'objet
de la
demande
impropre
à
satisfaire
le
désir.
Le
désir
ne
peut
être
satisfait,
contrairement
à la
demande.
La
sublimation
est
mode
de
satisfaction
de la
pulsion.
La
pulsion
se
satisfait
hors
de son
but
sexuel.
Il
n'existe
pas de
tel qu'il
satisfasse
la
fonction
.
s'énonce,
pour
tout
,
est
satisfait.
[
Lac73a
, pp. 14–15]
s'énonce,
il y a par
exception
le
cas
où il
existe
un
pour lequel la
fonction
n'est pas
satisfaite.
[
Lac73a
, p. 15]
Tous les
besoins
de
l'être
parlant
sont contaminés par le
fait
d'être
impliqués
dans une
autre
satisfaction,
à quoi ils
peuvent
faire
défaut.
Les
besoins,
ça se
satisfait
par le
mouvement.
Dans le
désir
de
toute
demande,
il n'y a que la
requête
de ce quelque
chose
qui, au
regard
de la
jouissance,
serait
satisfaisant.
Suivant:
savant
Remonter:
5.19 S
Précédent:
sans
Table des Matières
Index
Jacques B. Siboni
2024-11-08