Topologos Lutecium
Les Mathèmes de Lacan
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Jacques B. Siboni
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psychose, psychotique
Dans la
psychose
il y a
synthèse
de
l'imaginaire
et du
réel.
Le
psychotique
est un
sujet
qui
perd
la
réalisation
du
réel.
Le
psychotique
ne
retrouve
aucune
substitution
de
l'imaginaire;
c'est cela qui le
distingue
du
névrotique.
*
L'abîme
perpétuellement
côtoyé dans la
cure
psychanalytique
de la
névrose
obsessionnelle,
c'est
l'apparition
de la
psychose.
Dans la
psychose,
l'inconscient
est là en
surface.
Dans la
psychose,
le
sujet
ne
veut
rien
savoir
de la
Chose,
même
au
sens
du
refoulé.
Le
sujet
psychotique
parle
avec son
moi.
Dans la
psychose,
le
sujet
est
identifié
à son
moi.
Dans la
psychose
passionnelle,
le
noyau
compréhensible
se
situe
proche
du
je
du
sujet.
Le
noyau
compréhensible
de la
psychose
passionnelle
est un
noyau
d'inertie
dialectique.
Dans la
psychose,
le
sujet
parlant
ne
parle
pas à
l'autre,
ni de
l'autre,
mais
parle
avec
l'Autre.
Dans la
psychose,
la
part
de
sujet
qui
parle,
c'est
l'inconscient.
Dans la
psychose,
l'inconscient
c'est quelque
chose
qui
parle
dans le
sujet.
Dans la
psychose,
il y a quelque
chose
qui
parle
dans le
sujet,
au-delà
du
sujet.
Dans la
psychose,
c'est avec la
réalité
extérieure
qu'il y a eu, à un
moment,
trou
et
rupture.
Dans la
psychose,
c'est le
fantastique
qui va être
appelé
à
remplir
la
béance.
Dans la
psychose,
la
réalité
est pourvue d'un
trou
qui est ensuite
comblé
avec un
monde
fantastique.
Dans le
phénomène
psychotique,
quelque
chose
qui a
disparu,
qui a été
rejeté
de
l'intérieur,
reparaît
à
l'extérieur.
Dans la
psychose,
quelque
chose
de
tout
à fait
primordial
dans
l'être
du
sujet
n'entre
pas dans la
symbolisation,
est
rejeté.
Dans la
psychose,
c'est ce qui n'est pas
symbolisé,
qui va se
manifester
dans le
réel.
Le
phénomène
psychotique
est une
signification
énorme
qui
peut
surgir
dans la
réalité
qui n'est
jamais
entrée
dans le
système
de la
symbolisation.
Les
conditions
qui
déterminent
l'invasion
névrotique
et
l'invasion
psychotique
sont
strictement
opposées.
Au
début
de la
psychose
les
réponses
fournies par la
Verneinung
sont
inadéquates
à
répondre
à ce qui
reparaît
dans le
réel.
Dans la
psychose
le
sujet
ne
peut
rétablir
le
pacte
du
sujet
à
l'Autre,
ne
peut
faire
une
médiation
entre
ce qui est
nouveau,
ce qui
apparaît
et lui-même.
Le
diagnostic
de
psychose
comporte
des
troubles
de
l'aliénation
dans
l'ordre
du
langage.
Dans la
psychose
on
rencontre
une
dissolution
de
l'autre
en tant
qu'identité.
Dans la
psychose,
le
refoulé
reparaît
sans
masque,
dans un
autre
lieu,
dans
l'imaginaire.
La
réalisation
du
désir
refoulé
se
situe
sur le
plan
imaginaire
dans la
psychose.
Le
signifiant
inconscient
dans la
psychose
est
extérieur
au
sujet.
L'inconscient
est là,
présent
dans la
psychose,
mais
ça
ne
fonctionne
pas.
Que
l'inconscient
soit là dans la
psychose
comporte
une
inertie
toute
spéciale.
Dans la
psychose,
l'ego,
dans sa
fonction
de
relation
au
monde
extérieur
est ce qui y est mis en
échec.
Dans la
psychose,
le
moi-idéal
parle.
Dans la
psychose,
le
moi-idéal
est une
fantaisie
qui
parle,
une
fantaisie
parlée.
La
psychose
ne
peut
se
résoudre
par un
mode
d'abord
sur le
plan
de
l'imaginaire.
*
Le
mécanisme
imaginaire
est ce qui
donne
sa
forme
à
l'aliénation
psychotique,
mais
non
sa
dynamique.
Dans les
psychoses
la
réalité
est
remaniée.
Dans les
psychoses
une
partie
de la
réalité
est
supprimée.
Dans les
psychoses
il y a un
trou,
une
déficience
dans le
symbolique.
Dans la
psychose
il y a
exclusion
de
l'Autre.
Dans la
psychose,
le
sujet
ne
peut
se
reconstituer
que dans
l'aliénation
5
.
395
imaginaire.
Dans la
psychose,
il y a quelque
chose
qui ne
s'était
pas
réalisé
dans le
domaine
du
signifiant.
Dans la
psychose,
ce qui a
fait
l'objet
d'une
Verwerfung
reparaît
dans le
réel.
Dans la
psychose,
ce qui a été
rejeté
de
l'intérieur,
réapparaît
par
l'extérieur.
Dans la
psychose,
ce qui a été
supprimé
dans
l'idée
réapparaît
dans le
réel.
Le
psychotique
réagit à sa
perplexité
de
base
concernant le
signifiant
par une
tentative
de
restitution,
de
compensation.
Dans la
psychose,
l'Autre
est
exclu
en tant que
porteur
de
signifiant.
Dans la
psychose,
il y a eu quelque
chose
qui n'a pas
fonctionné,
qui ne s'est pas
complété
dans
l'œdipe.
La
psychose
consiste
en un
manque
quelque part, un
trou
au
niveau
du
signifiant
comme tel.
Dans la
psychose,
lors du
manque
du
signifiant,
le
sujet
doit
être
nécessairement
amené à remettre en
cause
l'ensemble
du
signifiant.
Dans la
psychose,
quelque
chose
s'est
produit
qui est un
manque
dans la
fonction
formatrice
du
père.
Dans la
psychose,
la
relation
imaginaire
est
prise
dans un
rapport
purement
duel
et dans un
rapport
démesuré.
Dans la
psychose,
la
relation
imaginaire
prend
une
toute
autre
signification
que la
relation
d'exclusion
réciproque
que
comporte
l'affrontement
spéculaire.
Dans la
psychose,
la
relation
imaginaire
prend
la
fonction
de la
capture
imaginaire,
biologiquement.
Dans la
psychose,
une certaine
problématique
s'insère
entre
l'image
du
moi
et une
image
du
grand
Autre
qu'est
l'image
paternelle.
De
l'aliénation
purement
imaginaire
du
psychotique,
résulte
l'apparition
du
discours
permanent.
Le
psychotique
aime,
tient
à son
délire.
Dans la
psychose,
il y a une
véritable
intrusion
psychologique
du
signifiant
comme tel.
*
Le
psychotique
est
habité,
possédé
par le
langage.
Le
psychotique
a un
rapport
d'extériorité
avec
l'ensemble
de
l'appareil
du
langage.
Le
préalable
de la
psychose
est une
non-intégration
du
sujet
au
registre
du
signifiant.
Un des
motifs
d'entrée
dans la
psychose
est lorsque le
sujet
est amené à
prendre
la
parole.
Pour le
psychotique,
il y a une
possibilité
d'abolition
du
sujet
dans une
relation
amoureuse.
Dans la
psychose,
ça
parle.
Toute
entrée
dans les
psychoses,
c'est le
moment
où, du
champ
de
l'Autre,
vient
l'appel
d'un
signifiant
essentiel
qui ne
peut
pas
être
reçu.
L'entrée
dans la
psychose
est
marquée
par une
rencontre
du
sujet,
dans des
conditions
électives,
avec le
signifiant
comme tel.
Dans la
psychose,
il s'agit de
l'abord
par le
sujet
d'un
signifiant
comme tel.
Dans la
psychose,
il y a
rencontre
avec le
signifiant
qui ne
peut
pas être
assimilé.
La
psychose
est
fondée
sur une
carence
signifiante
primordiale.
Dans la
psychose
il y a
réduction
de la
duplicité
de
l'Autre
à
l'autre.
La
disparition
de la
duplicité
de
l'Autre
à
l'autre
donne
au
psychosé
la
difficulté
toute
difficulté
à se
maintenir
dans le
réel
humain,
symbolique.
Dans la
psychose
le
sujet
doit
suppléer
au
manque
du
signifiant
du
nom-du-père.
Dans la
psychose,
la
dimension
proprement
énigmatique
de la
signification,
est infiniment
moins
évidente que la
certitude
qu'elle
comporte.
Dans la
psychose
et la
perversion,
il s'agit de
manifestations
pathologiques
dans lesquelles c'est par des
images
qu'est
profondément
troublé le
champ
de la
réalité.
La
réalité
implique
les
rapports
de
l'œdipe
avec les
affections
qui
comportent
un
bouleversement
du
rapport
à la
réalité,
perversion
et
psychose.
Les
cas
de transition
entre
l'obsession
et la
psychose
sont extrêmement
rares.
Dans la
psychose,
le
nom-du-père
est
rejeté.
Dans la
psychose,
le
désir
de la
mère
n'est pas
symbolisé.
*
Pour le
psychotique,
la
parole
de
l'Autre
ne
passe
nullement
dans son
inconscient.
*
Le
ça
parle
qui est dans
l'inconscient
pour le
sujet
névrotique,
est au
dehors
pour le
sujet
psychotique.
La
condition
névrotique
ou
psychotique
du
sujet
dépend
de ce qui se déroule en
l'Autre
.
[
Lac66a
, p. 549]
Dans la
psychose,
le
créé
assume
la
place
en
laissée
vacante
de la
loi.
[
Lac66a
, p. 563]
Dans la
psychose,
le
sujet
s'est
reconstruit
autour du
trou
où le
support
de la
chaîne
signifiante
manque
au
sujet.
[
Lac66a
, p. 564]
Dans la
psychose,
l'idéal-du-moi
a
pris
la
place
de
l'Autre.
[
Lac66a
, p. 572]
Dans la
psychose,
toute
l'épaisseur de la
créature
réelle
s'interpose
pour le
sujet
entre
la
jouissance
narcissique
de son
image
et
l'aliénation
de la
parole.
[
Lac66a
, p. 572]
La
condition
essentielle
de la
psychose
est la
forclusion
du
nom-du-père
à la
place
de
l'Autre
et
l'échec
de la
métaphore
paternelle.
[
Lac66a
, p. 575]
*
Pour que la
psychose
se
déclenche,
il faut que le
nom-du-père,
verworfen
,
forclos,
c'est-à-dire
jamais
venu
à la
place
de
l'Autre,
y soit
appelé
en
opposition
symbolique
au
sujet.
[
Lac66a
, p. 577]
Dans la
psychose
stabilisée,
signifiant
et
signifié
se
stabilisent
dans la
métaphore
délirante.
[
Lac66a
, p. 577]
Dans la
psychose,
le
sujet,
en tant qu'il
s'identifie
à la
coupure
est
verworfen
.
Le
psychotique
est
normal
dans sa
psychose
parce que le
psychotique,
dans le
désir,
a affaire à son
corps.
Au
centre
de la
psychose
il y a
angoisse
de
l'Autre.
Dans la
psychose
il y a
Verwerfung
du
nom-du-père.
*
Une
femme
ne
rencontre
L
'homme
que dans la
psychose.
[
Lac74b
, p. 63]
La
psychose
paranoïaque
et la
personnalité
c'est la
même
chose.
Dans la
psychose
paranoïaque
l'imaginaire,
le
symbolique
est le
réel
sont une
seule
et
même
consistance.
*
La
psychose
est un
essai
de
rigueur.
*
La
psychose
est une
sorte
de faillite, en ce qui
concerne
l'accomplissement
de ce qui est
appelé
amour.
*
La
psychose
est
pleine
de
sens.
Suivant:
pudeur
Remonter:
5.16 P
Précédent:
psychopathe
Table des Matières
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Jacques B. Siboni
2024-11-08